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[Fiche] Tout sur le LSD

J'ai appris y'a pas longtemps qu'il fallait faire gaffe avec les animaux

C'est une légende urbaine. Tu peux parfaitement caresser n'importe quel animal sous effet du LSD, sans lui transmettre le moindre microgramme de substance. Et ça s'applique également pour un bébé, en revanche, consommer de la drogue en présence de nourrissons/enfants me parait une évidence, il est surement inutile d'argumenter par rapport à ça.
 
consommer de la drogue en présence de nourrissons/enfants me parait une évidence

J'espère quand même que tu arrêtera quand tu sera enceinte haha :D
 
:-o bon boulot, ca a toujours ete mon pêché mignon le LSD
 
Petite question rapide, la fiche indique que les voies d'administration les plus communes sont l'orale et la sublinguale. Y a-t-il une différence entre les deux ? Un avantage pour l'une ou l'autre des méthodes ?
Je suppose qu'en sublinguale la montée peut être un peu plus rapide, mais du coup est-ce que ça réduit la durée totale du trip ou c'est trop léger pour voir la différence ?


Edit: j'avoue ne pas avoir cherché sur le forum, mais dans tous les cas je pense que l'information peut être utile à la fiche si il y a une différence entre les deux. D'ailleurs je crois savoir qu'en fait il y en a une dans une optique RDR, puisque j'ai lu ici qu'avaler directement un buvard permet d'être sûr (enfin à degré moindre) de consommer du LSD et pas un RC vendu en tant que LSD, puisque les RC de ce style doivent être absorbés en sublinguale.
 
Exactement, en théorie le sublingual fait monter plus vite et le trip n'en est que peu affecté, mais ça reste subtil niveau variation de la montée. Par contre, comme tu l'a dit, il vaut mieux prendre en oral pour éviter de se faire refiler un 25x-truc à la place (attention il y a des prods qui peuvent agir en oral et tenant sur un buvard, mais les 25x restent très majoritaires)
 
Ah pour les animaux je pensais aussi que c'était vrai pendant un trip j'ai caresser mon chat et après 30min j'avais l'impression qu'il était vraiment étrange, je devais surement être complétement sécher et du coup mal interpréter ce qu'il faisait je pense, merci pour l'info :)
 
Mais bien évidemment, un animal adoptera son comportement lorsqu'il a à faire à une bande de trippés. C'est sûrement de là que viennent ces stupides légendes.
 
Merci pour ce guide. N'ayant jamais testé le LSD j'ai beaucoup appris.

Par contre, petit point qu'il faudrait peut-être rajouter je pense : Existe t'il des interactions avec d'autres produits (Rc, street drugs, médocs...) à absolument éviter ?

EDIT: je parle bien d'interactions, pas forcément de combos...
 
Pas mal foutu la fiche d'informations. On peut rajouter des infos psychologiques dans la partie "effets" ? Du genre : le LSD rends les poreuses les frontières entre moi et extérieur, les frontières entre les sens (d'où la synesthésie). Indiquer que les effets maximum vont jusqu'à une disparition de l'ego, qui se manifeste par des expériences extrêmes, allant de l'extase profonde à la crise psychotique aïgue, en passant par des vécus de mort-renaissance.

Niveau dosage ça serait pas mal d'indiquer qu'il y a une dose de saturation autour de 400-500 µg : au-delà de ces doses, les effets cessent d'augmenter (difficile d'aller plus loin que la disparition de l'ego), même si la durée du trip est allongée. Ça fait un bout de temps que j'en parle sur le forum, personne ne semble prendre ça au sérieux, pourtant c'est soutenu par la littérature (Stan Grof dans son bouquin LSD Psychotherapy et Albert Hoffman dans LSD, my problem child).

Si vous voulez je rédige un petit topo sur l'un de ces deux points, ou les deux, et je vous le poste.

Mais je veux qu'on laisse la mention des poulpes et des déesses à poil (Ç'EST DU VÉCU !).
 
Si, tout le monde est d'accord pour l'idée de saturation, mais la dose de saturation a été débattue plusieurs fois. Mais si Grof et Hofmann parlent de 500 µg, je pense qu'on peut leur faire confiance. ^^
 
+1 pour la porosité entre soi-même et l'extérieur.
On peut ajouter aussi les pensées circulaires aux effets psycho. (les boucles mentales quoi)
 
Je me fais une joie de rédiger un topo sur les effets psychiques, les boucles, la porosité intérieur-extérieur, la disparition de l'ego. Je le poste ici, on fait des commentaires, on se met d'accord sur une forme, et si ça plaît (presque) à tout le monde un modo l'inclus au premier post.

Concernant la dose de saturation, je viens de vérifier chez Grof, c'est un peu délicat à expliquer, mais très intéressant aussi. C'est qu'il y a des individus qui pendant la thérapie au LSD ont résisté à des doses très fortes, par exemple des névrosés obsessionnels qui encaissaient 1500 µg sans broncher. Et Grof s'est aperçu qu'au-delà de 500 µg, pas la peine d'augmenter les doses pour forcer les résistances. En clair, si on résiste à 500 µg, on résiste à 1000 µg. D'où l'idée d'une dose de saturation des effets à 500 µg.
Rien ne dit que cette limite ne peut pas être dépassée par des gens qui recherchent des effets vraiment plus forts et qui prennent 900 µg en connaissance de cause. Je n'ai pas fait les recherches. Je sais que Ken Kesey a tapé dans les 1500 µg, mais je ne sais pas ce qu'il a vécu. Raja Ram est sensé avoir pris 1200 µg, mais on n'a pas plus d'infos. J'ai une fois rencontré un français qui a été en Thaïlande et qui m'a dit avoir tapé 6 000 µg sans savoir ce qu'il prenait.... et il a pris cher.
En clair, on ne sait pas bien ce qu'il se passe au-delà de 500 µg, et je pense que c'est parce qu'une augmentation des effets n'est plus possible une fois que l'ego a disparu.

Je pense donc que les effets du LSD sont plus à situer sur une échelle psychologique qui va de la résistance psychologique jusqu'à la disparition de l'ego, en passant par les effets tels qu'on les connaît d'ordinaire lors d'un trip récréatif habituel : les boucles, la synesthésie, les hallus...

Sludge, si tu valides je rédige un topo propre sur ces deux thématiques : effets psychologiques et dose de saturation.
 
C'est toujours intéressant. L'idéal c'est surtout que ce soit bien documenté/sourcé pour ceux qui veulent approfondir.
 
Mouais Stylo, je vois pas trop l'intérêt de telles informations sans source...
Surtout que à mon avis, ca dépend de la sensibilité de chacun... Quand je vois où je pars avec 150 mcs... ^^.

Et puis le mec qui est parti en Thailande et qui a taper 6000 mcs... j'sais pas, c'est juste foireux comme phrase :D.

J'ai déja frolé les 500 mcs (je dis frolé car j'ai pris 3 cartons apparemment dosés à 200, mais ca reste des paroles), et j'étais dans un tel état qu'il n'est pas possible pour moi de faire une synthèse de ce que j'ai vécu, de "comment j'ai pris cher"...

Le LSD, je pense que c'est intéressant, à l'inverse des RCs, de forger sa sensibilité par soi même.
Car un buvard même de 150mcs peut t'envoyer tellement loin selon tellement de facteurs... Dont celui "magie" je pense.
 
C'est vrai, d'ailleurs avec 110 ug, je suis parti ultra loin là où toutes les tentatives précédentes s'étaient soldées soit par un échec total, soit par une semi réussite.
 
Stylo 2.0 a dit:
En clair, on ne sait pas bien ce qu'il se passe au-delà de 500 µg, et je pense que c'est parce qu'une augmentation des effets n'est plus possible une fois que l'ego a disparu.


Moi c'est surtout ça qui me gène perso. Ca m'étonnerai que 500ug soit la dose de référence pour dissoudre son égo... En clair, tout le monde ne perd pas son égo à la même dose...

Et concernant la saturation c'est pareil, il existe surement un point où plus de LSD ne sert à rien, mais ce point doit varier selon les gens, leurs tolérance, leur corpulence...
 
Faut voir si ce que tu écris Stylo n'est que ton avis personnel ou si c'est une synthèse de données que tu recoupes via des sources sure. Et pas les paroles d'un gars que tu as rencontré en arabie saoudite qui circulait à dos de chameau et t'as raconté avoir pris x.mcg de LSD dans une teuf transcendentale avec des moines bouddhistes en Antarctiques.

Après concernant la lisibilité du premier post qui se veut être une fiche informative quant aux effets du LSD, j'ai peur que ça ne vienne alourdir la lecture et perdre l'usager lambda dans des informations certes intéressantes mais pas primordiales. Je préfèrerai que tu écrives ça dans une réponse au thread, et qu'éventuellement on redirige ensuite vers ton post avec un lien dans le premier écrit.

Je ne sais pas si j'ai été assez claire. Mais merci de ta participation malgré tout.Toute contribution est de toute manière très intéressante.
 
Yop, pour la dose de saturation j'ai fait quelques recherches, apparemment certains ressentent des différences entre 500 µg et 900 µg. Je crois surtout que c'est des furieux. Sinon, j'ai trouvé plusieurs infos contradictoires sur le seuil de la dose de saturation. Certains disent 900µg, d'autres 1200 µg... évidemment, ça dépend de chacun et de toutes façon vu le bordel que c'est dès qu'on dépasse 200-300 µg (et moins pour certains)... cette question de dose de saturation est loin d'être résolue. La seule info dont je sois sûr, c'est quand dans un cadre thérapeutique, Grof est sûr de n'avoir jamais besoin de doses qui dépassent 500 µg.

Concernant les effets psychologiques, par contre, je me suis éclaté à rédiger ça. Vous dites ce que vous en pensez.



Effets psychologiques du LSD

Il est très difficile de décrire les effets psychologiques du LSD, sachant qu'ils diffèrent à chaque fois, et selon la personne. Cependant, on peut donner quelques points de repères. Pour un même set & setting, les effets du LSD augmente avec la dose à peu près selon cet ordre :

La concentration est modifiée. En temps normal, on est capable de penser à plusieurs choses à la fois : l'écran d'ordinateur que je lis, l'heure qu'il est, ce que j'ai à faire plus tard, me souvenir de ce que j'ai mangé parce que j'ai le goût dans bouche. L'un des premiers effets du LSD est d'agir sur la pensée, qui se consacre entièrement à chaque chose : si je regarde l'écran d'ordinateur, je me consacre tout entier à ça. Toute la concentration s'y dirige, et je ne pense plus à ce que j'ai à faire plus tard, à ce que j'ai mangé. Je regarde l'écran de l'ordinateur, et je le regarde totalement. Et si je repense à ce que j'ai mangé, j'arrête de regarder l'ordi, parce que toute ma conscience est concentrée sur mon souvenir. Cette modification de la concentration fait qu'on peut passer des heures à admirer les nuages, sous LSD, parce qu'on ne pense à rien d'autres, et que c'est beau les nuages. (Ceci dit on peut passer des heures à regarder les nuages sans LSD, c'est très bien aussi).

Les boucles de pensée. À force d'orienter toute sa concentration sur une chose à la fois, chaque pensée qui vient se connecter à cette chose bénéficie de la même concentration. Un nuage, c'est constitué d'eau, n'est-ce pas ? Et on pense à l'eau, pleine concentration. La pluie, c'est l'eau des nuages qui qui tombe sur la terre. Et cette eau se transforme en rivières et en fleuves, et va vers l'océan. Et cette eau, par évaporation, remonte dans l'atmosphère, parce que le soleil brille dessus. Donc, le soleil fait monter la vie. Pleine concentration sur le soleil. Du coup, c'est le soleil qui fait qu'il y a des nuages. Pleine concentration sur les nuages. C'est beau, un nuage.
À mesure qu'on fait le tour d'une boucle, l'esprit sous LSD est capable de se concentrer non seulement sur les idées, mais aussi sur les relations entre les idées. On devient ainsi capable de visualiser la boucle de pensée, de la conceptualiser : "Ah, c'est ainsi que je pense".

La porosité des frontières entre intérieur et extérieur. Le LSD a la vertu de renre poreuses les barrières psychologiques entre soi et le monde. Le monde est vu comme une projection de la psyché de l'individu. Ça veut dire que si on est de bonne humeur, on voit les choses en roses, on remarque ce qui va bien dans ce qui nous entoure. Et si on est de mauvaise humeur, on s'aperçoit de tout ce qui ne va pas. C'est un fonctionnement ordinaire qui est dramatiquement exagéré par le LSD.

La posorité entre les sens. La fameuse synesthésie. On se met à voir la musique, à sentir le goût des couleurs... C'est un mélange de tous les canaux sensoriels. Un peu comme si on avait des fils dans le crâne et qu'on opérait un court-circuit de plus en plus important à mesure que la dose augmente.

Les visuels yeux ouverts. Les choses du monde prennent vie. Les murs respirent, les tableaux s'animent, l'herbe pousse. Souvent, les visuels yeux ouverts correspondent à une projection de l'intérieur de la psyché sur le monde extérieur. Si je me sens me renaître par l'expérience, les murs de ma chambres apparaîtront comme une enveloppe vivante et protectrice, bienfaisante. Si je fais une mini-crise de claustrophobie, les murs sembleront ternes, oppressants, semblant se refermer sur moi. Des images peuvent apparaître de nulle part, en se superposant avec le monde extérieur.
Si on pousse la dose, les visuels yeux ouverts deviennent un caléidoscope indescriptible, foisonnant, riche, étourdissant. Tout se multiplie, s'entrechoque, bouge.

Les visuels yeux fermés. Yeux fermés, les visuels qu'on observe sont, dit le plus simplement, une illustration vivante de la pensée. C'est comme regarder un film qui montre ce qu'on pense. Donc, on pense à ce qu'on pense. Et ça boucle, et ça boucle, et ça part loin.

L'expérience extrême. Elle a lieu d'ordinaire à des doses fortes (plus de 400µg). C'est quand un ou plusieurs de ces effets atteignent leur maximum jusqu'à ne plus pouvoir aller plus loin. Le moi psychologique, qui faisait la distinction entre la perception et la pensée, entre l'intérieur et l'extérieur, a disparu. Il n'y a plus de limites entre ce qu'on pense et ce qu'on voit, entre l'intérieur et l'extérieur. Cette expérience est extrêmement marquante, et peut être vécue de multiples façons.
Elle peut être une expérience atroce, l'impression d'être sur le point de mourir, d'être soumis à des forces dantesques qui déchiquettent sans pitié tous les lambeaux de l'esprit pour en faire de la purée. On risque la crise psychotique.
Elle peut aussi être résolument positive, vécue comme une extase, une fusion avec le monde, avec des archétypes divins, une disparition de l'ego dans un torrent d'amour lumineux.
On peut avoir une combinaison de ces deux types d'expériences en une seule, l'une après l'autre.
Une caractéristique commune à toutes ces expériences extrêmes : elles confrontent l'individu à sa propre mort et à sa nature profonde.
 
J'approuve le message.
 
Moi j'approuve pas.

Where's the magic ?

Je trouve que les infos de bases sont largement suffisante pour préparer un trip à l'acide.

Tout ca n'est que masturbation mentale pour moi.
Les titres suffiraient.

Ce n'est que mon avis.
 
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