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Escitalopram et Alprazolam

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Holofractale de l'hypervérité
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30/10/11
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Coucou !

Pour faire court, on m'as prescrit de L'escitalopram 10mg et de L'alprazolam 0.25 mg

N'ayant aucune expérience avec ce type de molécule et étant très mitigé quand a leur utilitée sur le long terme je suis relativement réticent a l'idée d'en prendre tous les jours.

Du coup ayant rdv dans 2 semaines pour faire le point avec mon doc je me dis que je peux tenter pendant ces 2 semaines et voir ... Mais d'après ce que j'ai pu lire un peu partout, ça peut vite devenir une spirale infernale.

Ma question principale et totalement naive est donc:

Est ce possible de devoir subir un sevrage au bout de disons 3-4 semaines d'utilisation journalières ?
De ce que j'ai lu sur l'escitalopram les gens ont l'air de plus galérer après qu'avant. Des avis sur ce machin ?

Certains me diront que je dois faire confiance a mon toubib qu'ils sait ce qu'il fait, sauf que oui mais non je préfère avoir aussi des retours d'usagers qui ont un certain recul sur les drogues.

Muchas gracias amigos
 
Pour l'antidépresseur ça dépend surtout de toi, généralement on te change d'antidépresseur jusqu'à ce que tu trouves celui qui te convienne. Celui que tu cites est je trouve l'un des pires que j'ai pu tester (tête dans le cul H24, aucunes forces etc...) mais il a aidé quelques personnes, je crois qu'il faut le prendre pendant au moins 3/4 semaines pour voir les fameux effets antidépresseurs apparaître... Perso je les attend encore.

Et l'alprazolam tant que t'en abuses pas et que t'en prend pas régulièrement il devrait pas y avoir de problème. Honnêtement je vois pas bien l’intérêt de prescrire des benzo pour tout les jours, c'est plus le truc de truc à prendre quand tu sens que ça va pas mais bon, je ne suis pas médecin.
 
Merci pour ta réponse :)

J'ai des soucis d'anxiété en ce moment (beaucoup de décès a surmonter, et j'y arrive pas + situation précaire + plein de conneries) mais je ne souhaite absolument pas me transformer en légume. J'ai surtout l'impression de pouvoir surmonter mes soucis sans AD car en dehors de mes crises d'anxiété, ça va même si le moral est pas au top je me sens pas non plus au fond du trou.

L'alprozam, je me suis dit que je pourrai peut être le prendre uniquementen cas de crises oui, car si ça doit aussi me "transformer" en truc tout mou ... c'est pas ce que je souhaite. mais entre ce que disent les docs et les usager, j'ai l'impression de voir parfois un gouffre ... pour ça que je préfère demander :)
 
Effectivement l AD est peut être pas forcément nécessaire, surtout que leur réelle efficacité est loin d'être démontré... L alprazolam peut être utile mais faut faire attention à pas en gober dès que t as un petit coup de mou, c'est assez facile de se faire piéger par ce genre de molécule quand on va pas bien.

Il vaudrait peut être mieux que tu vois un psychiatre, il sera plus calé que ton médecin qui a l'air un peu paumé, il saura quoi te donner et au moins tu pourras parler un peu avec lui, c'est souvent ça qui fait du bien , pas les AD :p
 
Certains me diront que je dois faire confiance a mon toubib qu'ils sait ce qu'il fait

Mdr ! C'est pas moi qui te dirais ça en tous cas.
A ta place je resterais loin de tout ça tant que tu le peux mais bon... Facile à dire je sais. Et quand on va mal on se jette parfois sur la solution qu'on nous propose, la seule qui semble à portée de main.

Comme l'a dis très justement Eleusis, si tu commences à prendre de l'alpra à volonté, c'est-à-dire dès que tu sens une baisse de motive, un début d'énervement ou quoi, t'es foutu. Enfin le risque est grand de développer une sacrée dépendance.

Et sinon sans parler de dépendance : même si tu t'en tiens parfaitement à la prescription, les benzo te font développer une tolérance qui fait qu'immanquablement tu dois augmenter les doses pour ressentir les mêmes effets et même retrouver ton état normal ! C'est pour éviter ce phénomène que le traitement ne dois pas dépasser x temps, sauf que ça dépend de chaque personne etc.
En gros tu risques de te pointer chez ton médecin au bout de quelques semaines en lui disant que tu te sens encore + mal, que t'as des douleurs musculaires, fatigue, anxiété plus élevée qu'avant, au choix ou tout à la fois, ce sont des symptômes de manque entraînés par la tolérance au benzo qui s'est installée.
Le médecin s'il est comme 80% des médecins te prescrira une dose plus forte et ton traitement dépassera largement la durée maximale annoncée sur la notice, et là c'est parti pour la spirale.

De plus l'alpra est à demie-vie courte, c'est d'après les addictologue très addictogène, en tous cas ce n'est pas un traitement de fond contre l'anxiété.
Ton idée d'avoir un truc à ne prendre qu'en cas de crise est plutôt bonne si tu t'en tiens à ça. Dans ce cas demande du Bromazépam (lexomil) il a un bon goût et est fait pour fondre sous la langue et agir vite ! Il a également une demie-vie courte.


Pour l'escitalopram bah c'est du Seroplex, inhibiteur de la recapture de la sérotonine, un des effets de la MDMA (d'ailleurs attention aux interactions : renseigne toi bien avant de prendre quoi que ce soit qui touche à la sérotonine). Ca va accumuler de la séroto dans ton cerveau. Et puis après le traitement sera fini, ou alors tu restes à vie dedans.

On commence à savoir aujourd'hui que c'est pas avec les médicaments qu'on règle une dépression. Ils font partie, ils ne sont qu'un des éléments d'une démarche complète de soins qui devrait inclure un suivi psychologique qui te convient, effectivement.

Tu peux obtenir les mêmes effets de recapture avec le millepertuis il me semble, qui n'est pas à prendre à la légère non plus.

En tous cas on voit que tu traverses une très mauvaise passe, j'en suis désolé pour toi. Mais si tu sens que tu peux te passer de ces médicaments et mettre en place par toi-même des mécanismes qui te feront supporter la situation et tant que tu vois la vie d'un œil positif je te conseillerais d'éviter ces médicaments, qui à la fois peuvent t'aider mais peuvent te rendre plus faible et te laisser à la fin, sans suivi, avec un arrêt brutal ou une obligation de continuer à en prendre pour ne pas être au fond du trou justement.
 
Merci pour ton retour, avant de passer lire si j'avais des réponses j'avais justement décidé de ne pas suivre mon traitement, ton message me conforte dans mon idée qui est que je peux me passer de tout ça maintenant, mais pourrais je m'en passer après le traitement ?
Question mystère à la quelle je préfère ne pas trouver de réponse par l'expérience.

Je vous remercie pour vos conseils plus que pertinent car franchement c'est pas une spirale dans la quelle j'ai envie de tomber...
 
Mais en gros on t'as prescrit de l'alpra x fois par jour pendant 2 semaines c'est ça.

Ok deux semaines c'est pas long mais tous les addictos que j'ai vu disent que l'alpra et les autres benzo à demie-vie courte sont très addictogènes. Si on part de ce principe, ça ne devrait jamais être prescrit comme ça en fait ! C'est fait pour rendre les gens accrochés et faire des soussous aux labos.

Car un traitement de fond contre l'angoisse = demie-vie longue.

Un traitement à ne prendre qu'en cas de crise = agissement rapide, ce qui n'est pas le cas de l'alpra, pas des préparations que j'ai testé en tous cas qui ont toutes un goût dégueu et fondent mal sous la langue.
 
Ouaip 2x par jours pendant 2 semaines puis après je fais le point avec le toubib pour voir ou ça en est (mais les choses ne vont pas disparaître miraculeusement, ce serait trop simple :D)

Après avoir un peu fouillé le net je me suis dit la même chose, c'est trop addictogène et je dois pouvoir m'en passer
 
Un benzo à demie vie courte deux fois par jour, ça n'a pas de sens. Si le mec était un dealer et voulait t'accrocher à son produit il ne s'y prendrait pas autrement. Mais on lui a appris ça pendant son colloque/vacances aux Bahamas payé par les labos.

L'alpra est une molécule à tendance au redrop ;)
 
Je te déconseille de prendre de l'alprazolam en continu si tu n'en as pas la nécessité absolue. Cela cause des problèmes de concentration et de mémoire vraiment importants, tu pourrais te sentir diminué, voire même faire de la dépersonnalisation.
Et l'escitalopram, autant se mettre un coup de massue sur la tête, ça va plus vite.
Je te conseille vraiment de tester des solutions plus naturelles (rhodiola, safran, coquelicot, millepertuis, lavande, mélisse...) C'est moins efficace mais ça aide.
 
Bah clairement... Aujourd'hui j'avais prévu d'aller faire augmenter mon dosage de métha. Mais hier soir j'ai fait un truc cool et ce matin je ne me sentais pas du tout sous-dosé. Et rien de tout ça n'implique la prise de produits, je ne consomme rien que mon traitement depuis un bon moment (au passage, j'ai putain de bataillé pour réduire les benzos, après les avoir mangé comme des bonbons pendant quelques mois, sacrée baston j'peux te l'dire). Donc c'est clair qu'une vie plus active et épanouissante est la solution pour moi, et j'pense que cette proposition peut se généraliser assez largement sans trop de risques.
 
L'alprazolam c'est a dire le xanax c'est un exellent medicament prend le bien ça te fera du bien c'est trés relaxant un vrai bain chaud...
 
Bichoune a dit:
L'alprazolam c'est a dire le xanax c'est un exellent medicament prend le bien ça te fera du bien c'est trés relaxant un vrai bain chaud...
Mouais, "Excellent" jusqu'à ce que tu veuille arrêter et que tu te retrouve avec des symptômes de sevrages...
C'est un bon médicament pour gérer des angoisses passagères, mais ça reste un benziodiazépine à ne pas prendre à la légère.
La durée de prescription normalement ne doit pas dépasser 3 mois, et accompagnée d'un soutien psychologique visant à une "indépendance" mentale,
sans recours à la pharmacopée...
 
Bichoune évite ce genre de messages apologiques qui mettent de coté tous les risques.

Merci The_seeker pour ton post qui recadre bien le truc.
 
Ca ira en fait, la baignoire ça marche bien pour les bains chauds.

Sinon non au final j'y touche pas. Je les gardes en cas de grosse crise d'angoisse sortie de nulle part qui sont de toute façon très rare.
J'ai décidé que je n'en avais pas besoin, je peux large faire sans et je ne regrette pas mon choix.
Mon entourage m'as été bien plus bénéfique a moyen/long terme que n'importe quel médoc aurait pu l'être.
 
J'suis passé par le seroplex aussi, à dose de 20mg, franchement chez moi, ça ne m'a rien fait.
Alprazolam j'ai essayé, ça m'a pas convenu, pour ma part lorsque j'avais des soucis d'anxiété c'était en première intention de l'atarax, puis du seresta.
L'avantage de l'atarax je trouve, c'est qu'il laisse vraiment clean et qu'il calme assez bien l'anxiété.
 
Alors que moi l'atarax ça me fait pas plus d'effet qu'une tisane de camomille, comme quoi...

Nan franchement pour avoir testé pas mal de benzos, le bromazépam est super-utile en cas de crise d'angoisse qu'on s'en arriver de loin, une demi-barrette en sublingual et fini les soucis ; pour un traitement plus "de fond" le prazépam est pas mal, et apprécié en général des médecins (les vrais hein, pas les cachetonneux qui te reçoivent dans leur cabinet décoré de photos prises aux Bahamas lors de leurs colloques payés par les labos) parce que pour trouver du récréatif là-dedans faut creuser profond.
 
Le prazépam (lysanxia) est effectivement un benzo à demie-vie longue avec lequel il est quasi impossible d'obtenir une sensation subjective de défonce, puisque en gros et en terme profanes il met longtemps à monter et il n'y a pas vraiment de pic plasmatique. Il est considéré par les addictologue comme l'un des benzo les moins addictogènes.

On peut l'arrêter progressivement, il existe même en gouttes pour finir le sevrage de façon hyper progressive.
 
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