MindWalker
Glandeuse Pinéale
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Substance consommée : Ergine (Acide lysergique amine)
Qualité : graines Hawaiian Baby Woodrose de Z
Fiche Erowid : Erowid LSA
Fiche Psychonaut : Psychonaut LSA
Fiche Psychoactif : Psychoactif LSA (Hawaiian Baby Woodrose, Morning Glory)
Expérience :
Date : 21.03.2025
Age : 29 ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : 22h
Quantité : 4 graines Hawaiian Baby Woodrose
ROA : Voie orale
Substance cumulative : Aucune
Conclusion : Un LSD euphorique
J'ai personnellement plus apprécié cette expérience que celle que j'avais eu avec du LSD il y'a des années de ça notamment grâce à l'euphorie et la sédation du produit. C'est vraiment très plaisant à vivre si on exclut bien évidemment les parenthèses de mal-être autour du produit. Les effets psychédéliques sont vifs et colorés, durent longtemps sans être pénibles à vivre (en tout cas avec 4 graines HBW). Il s'agit de l'expérience psychédélique pure la plus forte et la plus plaisante que j'ai eu de ma vie. Le bodyload est infernal par contre, j'ai rarement pris une claque de mal-être aussi longue et pénible.
C'est là que j'aimerai revenir sur mes deux erreurs. Pour la première : il faut se donner la peine de faire une extraction. Le trip aurait été 100x plus agréables si je n'avais pas eu d'aussi puissantes nausées et maux de tête en début et fin. Ca vaut vraiment la peine car le mal-être est quand même très puissant. Et la seconde erreur, c'est bien choisir son set & setting comme d'habitude. Une soirée bass n'est pas une bonne idée même si j'ai fini par trouver un coin parfait : au chaud sous une lampe de chaleur, une couverture de survie, des gens qui s'occupe de moi et contre le mur de la salle, laissant filtrer la musique et rythme. Je pense que si j'avais fait une bonne extraction et que je m'étais plutôt posé une aprèm' avec des potes bien lové dans un canapé sous une couverture, j'aurai été au paradis.
Qualité : graines Hawaiian Baby Woodrose de Z
Fiche Erowid : Erowid LSA
Fiche Psychonaut : Psychonaut LSA
Fiche Psychoactif : Psychoactif LSA (Hawaiian Baby Woodrose, Morning Glory)
Expérience :
Date : 21.03.2025
Age : 29 ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : 22h
Quantité : 4 graines Hawaiian Baby Woodrose
ROA : Voie orale
Substance cumulative : Aucune
***
Contexte : Dans un before avant une soirée bass
J'avais décidé de prendre du LSA chez des potes à un before avant de partir en soirée. L'idée était de bénéficier du calme du before pour laisser le temps aux effets psychédéliques de pleinement se développer au calme puis ensuite de partir en soirée pour voir comment tout cela réagit dans un contexte de musique et de lumières. Malheureusement, je les ai consommées beaucoup plus tardivement que prévu : alors que je voulais les prendre vers 20h, je les ai finalement prises à 22h. Prenant un psychédélique, j'ai avec moi 2 cachets de 5mg de diazépam si jamais.
T+0mn : Première erreur et prise
Après m'être entretenu longuement sur un Discord avec des habitués, je décide de faire une extraction au jus de citron pour éviter les nausées. Pour ceux qui ne connaissent pas, il "suffit" de retirer la coquille autour des graines puis de broyer le contenant dans du jus de citron pendant 20mn en remuant toutes les 5mn. Malheureusement, les graines que j'ai sont en titane et il est impossible de les broyer ou de les couper. Après plusieurs essais, je me dis que "bon tant pis, je serai un peu nauséeux mais c'est pas grave". La première erreur est juste là haha. Je prends les quatre graines et les broie avec mes dents pour faire une pâte que j'avale.
T+30mn : Début du mal-être
Je commence à ne pas trop me sentir bien surtout au niveau gastrique où je sens que ça travaille. Ca commence gentiment et la progression est assez lente mais les effets néfastes ne cessent jamais de monter de plus en plus forts.
T+1h30mn : Simulateur de gastro
Je me sens pas bien du tout. Mon estomac me fait mal et ma tête devient lourde et embrumée. Les effets physiques sont si forts que je suis obligé de me retirer des conversations sur mes potes pour gérer mon truc en silence. Quand je me lève, je sens un étourdissement très fort et une nausée vraiment puissante, le tout couplé par un mal de tête plutôt fort aussi. Je marche difficilement et avec précaution comme lors d'une forte cuite. Je reste pas loin des toilettes car gastriquement, je sens que je suis pas loin de vomir. Les membres d'un Discord me rassurent et me disent que je suis dans le dur mais que ça va passer. Je finis un bon quart d'heure au dessus d'un évier les yeux fermés. Mes potes finissent par partir en soirée et je les accompagne, en marchant très lentement. On est sur des sensations en tout point identiques à une gastro pour l'instant. Aucun effet psychotrope et psychédélique.
T+2h15 : Fin des effets physiques et seconde erreur
Le petit tour en voiture jusqu'à la boîte et l'air frais me font aller un peu mieux et je sens que les effets physiques diminuent en intensité peu à peu. Je reviens enfin dans les conversations avec mes potes et on rigole pas mal de cette situation. Je suis toujours un peu embrumé et cette présence cérébrale ne me quitte pas. J'arrive dans la boîte et voilà, la seconde erreur. Le set est un peu rythmé et relativement tranquille mais je me fais engloutir par le son. J'ai vraiment cette impression de me faire avaler par une énorme vague à la plage alors qu'il s'agit du set de début de soirée. Je ne peux pas tenir plus de 10mn tant le son m'envahit et je suis obligé de sortir. C'est là que je me rend compte que la drogue s'empare peu à peu de mon esprit, il commence à ralentir et mes pensées partent à droite à gauche alors que mon corps lui entre en sédation de plus en plus forte. Grande chance pour moi, un safe space est là pour la soirée et je leur demande si je peux rester là.
T+2h30 : Accroche ta ceinture, tu vas t'envoler
Les effets physiques disparaissent mais je reste près d'une poubelle qui me sert d'accoudoir. Les yeux fermés, de puissantes hallucinations prennent rapidement l'intérieur de mes paupières. Des structures géométriques s'agencent et se déforment en tournant dans tous les sens, souvent dans le sens d'une construction centrée autour du point central de ma "vision". J'ai comme l'impression de chuter dans ce fond d'écran où les carrés laissent placent à des ronds, spirales, fractales, octogones, un peu tout. J'arrive par moment à influencer (bien que difficilement) les structures que je veux voir mais je subis plus que je ne le contrôle. Le temps s'étire et se déchire dans des proportions absurdes, j'ai l'impression que des éternités se passent alors qu'il ne s'agit que d'une à deux minutes. Par trois fois, ces hallucinations psychédéliques de formes laissent place à quelque chose de plus fort. Je ne me que de deux d'entre elles. Dans la première, les structures géométriques se sont terminées en un grand flash comme si j'étais sorti d'un tunnel pour arriver dans une constellation d'étoiles et des nébuleuses bleues et rouges magnifiques avant de s'effacer nouveau pour des structures géométriques. La deuxième, plus pénible, a été la transformation de carrés en un long couloir décrépi où du liquide noir suintait des murs. Là aussi, ça a finit par disparaitre en de nouvelles hallucinations géométriques. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux plus de quelques instants, éblouis par les lumières autour de moi.
A côté de ça, je me sens aussi profondément heureux et euphorique, comme si j'étais en connexion avec moi-même. Mes pensées ne vont maintenant nulle part et se contente de regarder ce qui se passe à travers mes yeux. Même si je suis au dessus d'une poubelle les yeux fermés la bouche ouverte, loin de mes potes qui sont dans la soirée, et ayant payé 20 balles pour finir au safe space dans une couverture de survie, je suis heureux. Je suis adossé contre le mur de la salle où les vibrations sont perceptibles et la musique est elle aussi entendable. Bref, exactement ce qui me fallait : de la chaleur et une musique à volume doux. Mon corps est complètement mou, une vraie loque et j'ai l'impression parfois que ma respiration se met en mode "manuel", m'obligeant à me concentrer dessus sans que ça ne soit trop angoissant.
Mes potes, des membres du safe space ou juste des fêtards viennent me voir toutes les 20 minutes environ ce qui est exactement ce que je voulais. D'une part, ça signifie que je suis dans de bonnes mains et d'autre part, ça me permet de remettre de connaître l'heure et où j'en suis. Le trip dure 3 heures au total et arrive souvent par vagues. Chose étrange, les vagues sont parfois "inversées", c'est-à-dire que par trois fois, au beau milieu du trip, je me "réveillais" parfaitement sobre et en pleine possession de mes moyens physiques et mentaux. C'était vraiment rigolo, comme si je reprenais ma respiration avant d'inévitablement replonger sous l'eau.
T+5h30 : Sédation profonde
Après un plateau fort de 2 bonnes heures, les effets psychédéliques finissent par redescendre lentement en intensité au point que je suis obligé de parfois les chercher voire de les provoquer par la pensée. Un pote vient me chercher pour le set principal et je l'accompagne. Je suis étrangement en bonne condition, du moins en apparence car une fois arrivé dans la boite le set me démonte en bonnes et dues formes. On est très proche du DJ set et les vibrations des basses me défonce. Les effets psychédéliques sont absents et ne reste plus que la sédation et bien-être du produit. Je finis par m'appuyer par loin des basses et je plane très haut sous le regard hilare de mes potes qui me voient arraché comme sous kétamine ou énorme beuh.
T+6h30 : Descente et retour du mal-être
Le son finit par devenir plus agressif ou en tout cas je le ressens comme tel et je finis par m'éclipser. Le mal de tête finit par revenir : peut-être n'était-il jamais parti mais juste masqué par l'euphorie du LSA. Quoiqu'il en soit, je repasse par cette phase de mal-être qui ne cesse de s'intensifier au point que je doive m'asseoir dans un coin, la tête dans les mains en attendant que le temps passe pour le premier bus. Je finis par m'éclipser après avoir averti mes potes et le chemin du retour est abominable. Je me sens physiquement cassé en deux comme sous une grippe et un mal de tête qui devient terrible. C'est l'une des pires descentes que j'ai eu, à rapprocher de la NEP dans son intensité où d'une giga-cuite. J'en viens à compter les minutes du métro et du bus et à rêver de mon lit. Une fois chez moi, je me force à boire 1 litre d'eau en entier et me laisse pleinement aller à la sédation. Je m'endors en quelques instants.
T+1j : Etrangement, rien
Après m'être répété que la journée de demain aller être terrible, je me sens étrangement bien, voire même très bien comparé à d'autres expériences ou retours de soirées.
T+2j : Retour du mal de tête
Et à l'inverse, deux jours plus tard, j'ai de nouveau un léger mal de tête comme si on me prenait la tête. Rien de grave mais assez surprenant de le sentir deux jours après. Le mal de tête disparait dans l'après-midi sans nécessiter de doliprane.
J'avais décidé de prendre du LSA chez des potes à un before avant de partir en soirée. L'idée était de bénéficier du calme du before pour laisser le temps aux effets psychédéliques de pleinement se développer au calme puis ensuite de partir en soirée pour voir comment tout cela réagit dans un contexte de musique et de lumières. Malheureusement, je les ai consommées beaucoup plus tardivement que prévu : alors que je voulais les prendre vers 20h, je les ai finalement prises à 22h. Prenant un psychédélique, j'ai avec moi 2 cachets de 5mg de diazépam si jamais.
T+0mn : Première erreur et prise
Après m'être entretenu longuement sur un Discord avec des habitués, je décide de faire une extraction au jus de citron pour éviter les nausées. Pour ceux qui ne connaissent pas, il "suffit" de retirer la coquille autour des graines puis de broyer le contenant dans du jus de citron pendant 20mn en remuant toutes les 5mn. Malheureusement, les graines que j'ai sont en titane et il est impossible de les broyer ou de les couper. Après plusieurs essais, je me dis que "bon tant pis, je serai un peu nauséeux mais c'est pas grave". La première erreur est juste là haha. Je prends les quatre graines et les broie avec mes dents pour faire une pâte que j'avale.
T+30mn : Début du mal-être
Je commence à ne pas trop me sentir bien surtout au niveau gastrique où je sens que ça travaille. Ca commence gentiment et la progression est assez lente mais les effets néfastes ne cessent jamais de monter de plus en plus forts.
T+1h30mn : Simulateur de gastro
Je me sens pas bien du tout. Mon estomac me fait mal et ma tête devient lourde et embrumée. Les effets physiques sont si forts que je suis obligé de me retirer des conversations sur mes potes pour gérer mon truc en silence. Quand je me lève, je sens un étourdissement très fort et une nausée vraiment puissante, le tout couplé par un mal de tête plutôt fort aussi. Je marche difficilement et avec précaution comme lors d'une forte cuite. Je reste pas loin des toilettes car gastriquement, je sens que je suis pas loin de vomir. Les membres d'un Discord me rassurent et me disent que je suis dans le dur mais que ça va passer. Je finis un bon quart d'heure au dessus d'un évier les yeux fermés. Mes potes finissent par partir en soirée et je les accompagne, en marchant très lentement. On est sur des sensations en tout point identiques à une gastro pour l'instant. Aucun effet psychotrope et psychédélique.
T+2h15 : Fin des effets physiques et seconde erreur
Le petit tour en voiture jusqu'à la boîte et l'air frais me font aller un peu mieux et je sens que les effets physiques diminuent en intensité peu à peu. Je reviens enfin dans les conversations avec mes potes et on rigole pas mal de cette situation. Je suis toujours un peu embrumé et cette présence cérébrale ne me quitte pas. J'arrive dans la boîte et voilà, la seconde erreur. Le set est un peu rythmé et relativement tranquille mais je me fais engloutir par le son. J'ai vraiment cette impression de me faire avaler par une énorme vague à la plage alors qu'il s'agit du set de début de soirée. Je ne peux pas tenir plus de 10mn tant le son m'envahit et je suis obligé de sortir. C'est là que je me rend compte que la drogue s'empare peu à peu de mon esprit, il commence à ralentir et mes pensées partent à droite à gauche alors que mon corps lui entre en sédation de plus en plus forte. Grande chance pour moi, un safe space est là pour la soirée et je leur demande si je peux rester là.
T+2h30 : Accroche ta ceinture, tu vas t'envoler
Les effets physiques disparaissent mais je reste près d'une poubelle qui me sert d'accoudoir. Les yeux fermés, de puissantes hallucinations prennent rapidement l'intérieur de mes paupières. Des structures géométriques s'agencent et se déforment en tournant dans tous les sens, souvent dans le sens d'une construction centrée autour du point central de ma "vision". J'ai comme l'impression de chuter dans ce fond d'écran où les carrés laissent placent à des ronds, spirales, fractales, octogones, un peu tout. J'arrive par moment à influencer (bien que difficilement) les structures que je veux voir mais je subis plus que je ne le contrôle. Le temps s'étire et se déchire dans des proportions absurdes, j'ai l'impression que des éternités se passent alors qu'il ne s'agit que d'une à deux minutes. Par trois fois, ces hallucinations psychédéliques de formes laissent place à quelque chose de plus fort. Je ne me que de deux d'entre elles. Dans la première, les structures géométriques se sont terminées en un grand flash comme si j'étais sorti d'un tunnel pour arriver dans une constellation d'étoiles et des nébuleuses bleues et rouges magnifiques avant de s'effacer nouveau pour des structures géométriques. La deuxième, plus pénible, a été la transformation de carrés en un long couloir décrépi où du liquide noir suintait des murs. Là aussi, ça a finit par disparaitre en de nouvelles hallucinations géométriques. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux plus de quelques instants, éblouis par les lumières autour de moi.
A côté de ça, je me sens aussi profondément heureux et euphorique, comme si j'étais en connexion avec moi-même. Mes pensées ne vont maintenant nulle part et se contente de regarder ce qui se passe à travers mes yeux. Même si je suis au dessus d'une poubelle les yeux fermés la bouche ouverte, loin de mes potes qui sont dans la soirée, et ayant payé 20 balles pour finir au safe space dans une couverture de survie, je suis heureux. Je suis adossé contre le mur de la salle où les vibrations sont perceptibles et la musique est elle aussi entendable. Bref, exactement ce qui me fallait : de la chaleur et une musique à volume doux. Mon corps est complètement mou, une vraie loque et j'ai l'impression parfois que ma respiration se met en mode "manuel", m'obligeant à me concentrer dessus sans que ça ne soit trop angoissant.
Mes potes, des membres du safe space ou juste des fêtards viennent me voir toutes les 20 minutes environ ce qui est exactement ce que je voulais. D'une part, ça signifie que je suis dans de bonnes mains et d'autre part, ça me permet de remettre de connaître l'heure et où j'en suis. Le trip dure 3 heures au total et arrive souvent par vagues. Chose étrange, les vagues sont parfois "inversées", c'est-à-dire que par trois fois, au beau milieu du trip, je me "réveillais" parfaitement sobre et en pleine possession de mes moyens physiques et mentaux. C'était vraiment rigolo, comme si je reprenais ma respiration avant d'inévitablement replonger sous l'eau.
T+5h30 : Sédation profonde
Après un plateau fort de 2 bonnes heures, les effets psychédéliques finissent par redescendre lentement en intensité au point que je suis obligé de parfois les chercher voire de les provoquer par la pensée. Un pote vient me chercher pour le set principal et je l'accompagne. Je suis étrangement en bonne condition, du moins en apparence car une fois arrivé dans la boite le set me démonte en bonnes et dues formes. On est très proche du DJ set et les vibrations des basses me défonce. Les effets psychédéliques sont absents et ne reste plus que la sédation et bien-être du produit. Je finis par m'appuyer par loin des basses et je plane très haut sous le regard hilare de mes potes qui me voient arraché comme sous kétamine ou énorme beuh.
T+6h30 : Descente et retour du mal-être
Le son finit par devenir plus agressif ou en tout cas je le ressens comme tel et je finis par m'éclipser. Le mal de tête finit par revenir : peut-être n'était-il jamais parti mais juste masqué par l'euphorie du LSA. Quoiqu'il en soit, je repasse par cette phase de mal-être qui ne cesse de s'intensifier au point que je doive m'asseoir dans un coin, la tête dans les mains en attendant que le temps passe pour le premier bus. Je finis par m'éclipser après avoir averti mes potes et le chemin du retour est abominable. Je me sens physiquement cassé en deux comme sous une grippe et un mal de tête qui devient terrible. C'est l'une des pires descentes que j'ai eu, à rapprocher de la NEP dans son intensité où d'une giga-cuite. J'en viens à compter les minutes du métro et du bus et à rêver de mon lit. Une fois chez moi, je me force à boire 1 litre d'eau en entier et me laisse pleinement aller à la sédation. Je m'endors en quelques instants.
T+1j : Etrangement, rien
Après m'être répété que la journée de demain aller être terrible, je me sens étrangement bien, voire même très bien comparé à d'autres expériences ou retours de soirées.
T+2j : Retour du mal de tête
Et à l'inverse, deux jours plus tard, j'ai de nouveau un léger mal de tête comme si on me prenait la tête. Rien de grave mais assez surprenant de le sentir deux jours après. Le mal de tête disparait dans l'après-midi sans nécessiter de doliprane.
***
Conclusion : Un LSD euphorique
J'ai personnellement plus apprécié cette expérience que celle que j'avais eu avec du LSD il y'a des années de ça notamment grâce à l'euphorie et la sédation du produit. C'est vraiment très plaisant à vivre si on exclut bien évidemment les parenthèses de mal-être autour du produit. Les effets psychédéliques sont vifs et colorés, durent longtemps sans être pénibles à vivre (en tout cas avec 4 graines HBW). Il s'agit de l'expérience psychédélique pure la plus forte et la plus plaisante que j'ai eu de ma vie. Le bodyload est infernal par contre, j'ai rarement pris une claque de mal-être aussi longue et pénible.
C'est là que j'aimerai revenir sur mes deux erreurs. Pour la première : il faut se donner la peine de faire une extraction. Le trip aurait été 100x plus agréables si je n'avais pas eu d'aussi puissantes nausées et maux de tête en début et fin. Ca vaut vraiment la peine car le mal-être est quand même très puissant. Et la seconde erreur, c'est bien choisir son set & setting comme d'habitude. Une soirée bass n'est pas une bonne idée même si j'ai fini par trouver un coin parfait : au chaud sous une lampe de chaleur, une couverture de survie, des gens qui s'occupe de moi et contre le mur de la salle, laissant filtrer la musique et rythme. Je pense que si j'avais fait une bonne extraction et que je m'étais plutôt posé une aprèm' avec des potes bien lové dans un canapé sous une couverture, j'aurai été au paradis.
