Lunatic
Glandeuse Pinéale
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Quand on parle de drogues psychédéliques et de troubles psychotiques, on parle très souvent du lien de cause à effet, ( le LSD cause-t-il ou non des psychoses...)
Cependant, j'ai beaucoup de mal à trouver des informations sur les effets des drogues psychédéliques sur une personnalité ayant déjà des troubles psychotiques ou des troubles fracturant le réel de manière moins brutale qu'une psychose ( trouble de dépersonnalisation, trouble de la personnalité schizotypique...) avant la consommation.
Je viens demander votre aide, car j'ai fait quelques recherches, et malheureusement, difficile d'avoir des informations vraiment complètes... Le danger est souvent mentionné, mais comme une évidence qui n'est pas à prouver.
Pourtant, le cas de la weed, des opioides ou des stimulants sont assez documentés.
(https://www.cairn.info/revue-la-clinique-lacanienne-2011-1-page-15.htm)
Mais les psychédéliques ne semblent pas étudiés en profondeur sur le sujet , sinon comme des facteurs de risques. Il serait pourtant intéressant de comprendre pourquoi une personne psychotique consommerait des psychédéliques, pourquoi ceux-ci aggraveraient sa maladie et si ils peuvent avoir des effets positifs sur le sujet.
Les psychédéliques sont d'ailleurs systématiquement appelés à une renaissance pour les soins de la dépression, mais les troubles psychotiques sont totalement exclus de la question.
Pour exemple;
https://penser-quantique.com/medecine-psychedelique/
Citation; "A la différence des hallucinations psychotiques, produites par un désordre mental, les visions psychédéliques peuvent s’avérer particulièrement cohérentes et créatives."
On sent bien la nécessité de distinguer psychose et psychédéliques, en hésitant pas à mépriser les hallucinations psychotiques . Les hallucinations psychotiques sont dangereuses, mais elles ne sont pas pour autant incohérentes ou non-créatives.
Pourquoi cette abandon de la folie par la communauté psychédélique? C'est un peu dommage, pour une communauté qui prône souvent le fait de remettre en question la société... Les psychédéliques renaissent peut-être, mais ils ont moins de fougue... M'enfin, c'est pas exactement le sujet ici, simple analyse issue de mes recherches.
Si certaines personnes connaissent des études sur le sujet de l'impact des psychédéliques sur des troubles de l'ordre de la psychose / de la fracture avec la réalité déjà existants , je serais très intéressée et reconnaissante...
C'est un sujet qui m'intrigue énormément, car je me sens plus ou moins concernée, ayant eu beaucoup de troubles de dépersonnalisation et déréalisation, ainsi que des hallucinations auditives, avant de consommer des psychédéliques.
Pour ma part - et ce n'est vraiment qu'une expérience personnelle, qui plus est je n'ai jamais eu de diagnostic et suis bien trop fonctionnelle pour être shizophrène ( je soupçonne plutôt un trouble de la personnalité schizotypique ou quelque chose du genre) -, les psychédéliques ont eu une influence au départ positive, avant de se dégrader quand j'ai voulu diminuer ma fréquence de consommation. Mais l'arrêt des psychédéliques a remis mes troubles à leur état original...
Je précise que cette influence positive a été constatée aussi par mes proches non-consommateurs, et le retour négatif à l'arrêt de même.
Je cherche donc des témoignages / études sur le sujet, pour comprendre cet apport bénéfique ( totalement inespéré, et même miraculeux dans mon cas) mais malheureusement assez " addictif ", et connaître le revers de la médaille. Attention, ce n'est pas un témoignage pour enrichir ma recherche -n'ayant pas de diagnostic médical je pense que ça n'aurait pas vraiment de valeur - , simplement expliquer en quoi ce genre d'études peuvent être utiles... Et pourtant difficiles à trouver.
Si un topic a déjà été fait sur le sujet, gros mea culpa de ma part...
Cependant, j'ai beaucoup de mal à trouver des informations sur les effets des drogues psychédéliques sur une personnalité ayant déjà des troubles psychotiques ou des troubles fracturant le réel de manière moins brutale qu'une psychose ( trouble de dépersonnalisation, trouble de la personnalité schizotypique...) avant la consommation.
Je viens demander votre aide, car j'ai fait quelques recherches, et malheureusement, difficile d'avoir des informations vraiment complètes... Le danger est souvent mentionné, mais comme une évidence qui n'est pas à prouver.
Pourtant, le cas de la weed, des opioides ou des stimulants sont assez documentés.
(https://www.cairn.info/revue-la-clinique-lacanienne-2011-1-page-15.htm)
Mais les psychédéliques ne semblent pas étudiés en profondeur sur le sujet , sinon comme des facteurs de risques. Il serait pourtant intéressant de comprendre pourquoi une personne psychotique consommerait des psychédéliques, pourquoi ceux-ci aggraveraient sa maladie et si ils peuvent avoir des effets positifs sur le sujet.
Les psychédéliques sont d'ailleurs systématiquement appelés à une renaissance pour les soins de la dépression, mais les troubles psychotiques sont totalement exclus de la question.
Pour exemple;
https://penser-quantique.com/medecine-psychedelique/
Citation; "A la différence des hallucinations psychotiques, produites par un désordre mental, les visions psychédéliques peuvent s’avérer particulièrement cohérentes et créatives."
On sent bien la nécessité de distinguer psychose et psychédéliques, en hésitant pas à mépriser les hallucinations psychotiques . Les hallucinations psychotiques sont dangereuses, mais elles ne sont pas pour autant incohérentes ou non-créatives.
Pourquoi cette abandon de la folie par la communauté psychédélique? C'est un peu dommage, pour une communauté qui prône souvent le fait de remettre en question la société... Les psychédéliques renaissent peut-être, mais ils ont moins de fougue... M'enfin, c'est pas exactement le sujet ici, simple analyse issue de mes recherches.
Si certaines personnes connaissent des études sur le sujet de l'impact des psychédéliques sur des troubles de l'ordre de la psychose / de la fracture avec la réalité déjà existants , je serais très intéressée et reconnaissante...
C'est un sujet qui m'intrigue énormément, car je me sens plus ou moins concernée, ayant eu beaucoup de troubles de dépersonnalisation et déréalisation, ainsi que des hallucinations auditives, avant de consommer des psychédéliques.
Pour ma part - et ce n'est vraiment qu'une expérience personnelle, qui plus est je n'ai jamais eu de diagnostic et suis bien trop fonctionnelle pour être shizophrène ( je soupçonne plutôt un trouble de la personnalité schizotypique ou quelque chose du genre) -, les psychédéliques ont eu une influence au départ positive, avant de se dégrader quand j'ai voulu diminuer ma fréquence de consommation. Mais l'arrêt des psychédéliques a remis mes troubles à leur état original...
Je précise que cette influence positive a été constatée aussi par mes proches non-consommateurs, et le retour négatif à l'arrêt de même.
Je cherche donc des témoignages / études sur le sujet, pour comprendre cet apport bénéfique ( totalement inespéré, et même miraculeux dans mon cas) mais malheureusement assez " addictif ", et connaître le revers de la médaille. Attention, ce n'est pas un témoignage pour enrichir ma recherche -n'ayant pas de diagnostic médical je pense que ça n'aurait pas vraiment de valeur - , simplement expliquer en quoi ce genre d'études peuvent être utiles... Et pourtant difficiles à trouver.
Si un topic a déjà été fait sur le sujet, gros mea culpa de ma part...