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Drogue et vos futures (ou présents) enfant

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Psycho disparu·e
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3/1/13
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Question simple : vous êtes vous déja posé la question de comment alliez vous aborder la chose avec vos enfants ? Comment gèreriez vous un enfant qui commence les prods, ou bien se drogue carrément ?

Je viens d'en parler avec quelqu'un sur facebook. C'est partie d'une histoire d'un gars que j'ai rencontré, qui m'a dit que son père lui avait dit qu'il fumerais un join avec lui si il arreterai les truc plus dur dans lesquel il était.
La symbolique du geste en lui même me paraissait forte, malgré l'ouverture aux possibilités que le gosse se dise "bon si mon père le fait..." et tout les pseudo moraliste qui vont dire "c'est de la merde", le père dans ce cas est suffisament empathique pour créer un lien avec le monde de l'enfant et par la peut être le récupérer (il va sans dire que c'était un acte un peu désespérer).
En gros perso j'en suis arrivé au fait que le dialogue était une meilleur idée que de fumer un join avec lui (évidemment), car fumer un join avec lui brouille trop les limites que le gosse se donne. Par ex raconter son expérience, dire ou ça à mener, montrer comment on a gérer tout en montrant que ce n'est pas par rapport a la drogue qu'on a géré sa vie. Le tout est que le gamin continue à s'identifier au père pour éviter un phénomène de "mouton noirisation" (le cas ou le pere est kéblo sur ses principe et l'enfant va dans une vie qui n'a plus rien a voir -ce qui donne aussi à l'enfant l'impression que ses parent on des principe sans rien avoir vécu-, ou encore pire si les parents ont pris de la drogue par le passé et qu'il ne sache pas admettre leurs fautes et fasse leurs tout blanc même quand il sont tout noir, auquel cas le parent n'est plus du tout un exemple pour l'enfant mais devient plus un étranger irritant qu'autre chose) qui serait à mon avis largement plus préjudiciable à l'enfant.

Voila c'est juste un exemple de ce que peut contenir le post, le sujet est plus vaste c'était pour donner mon point de vue par rapport a une situation déja précise (l'enfant se drogue, comment faire, cet histoire de pere qui fume un join avec son fils qui me revien en tete).

Pour moi le top serait bien sur que mon gosse ne se drogue pas, mais le monde et l'être humain étan ce qu'il est (et moi même étant passé par la), il est possible que ca arrive. Le mieux serai qu'il commence après 21/22 ans, sans lui donner bien sur l'autorisation, il faudrai trouver un moyen habile de l'interdire avant (si on fait les choses de maniere trop explicite, il va se croire libre a 22 ans et si il est attiré par la drogue il va faire nimp). Ensuite, ca ce peux que ce soit juste passager, si ce n'est pas passager c'est selon la personnalité de l'enfant, il se peux qu'il ai besoin d'aide très vite, mais plus vraisemblablement au début ce sera une passion et il n'y aura rien a faire, car soi il va se braquer, soit il va defendre ses interêt. Je pense qu'il faut commencer le dialogue si on voit que ca peut commencer a déraper un peu, montrer des nouvelles facettes de nous même à l'enfant, faire aveux de faiblesse (avoué qu'on l'a fait) au final pour un bien (renforcer le lien parent-enfant). Le but c'est simplement soit qu'il arrete, soit que ca soit pas fréquent.

La question à peut être déja été posé, dsl dans ce cas. Et il y a peut etre des réponses plus intelligente sur le net j'ai pas cherché, d'ailleur les fouineur de net pourrai etre interressant sur ce sujet pour rapporter de l'info la dessus.
 
Rien ni personne aurait pu m'empecher de prendre ce que j'ai pris tellement la drogue avait un pouvoir de gravitation énorme sur moi.
;.
Si mes eventuels gosses sont comme moi, je t'accorde que j'ai aucune idée de quoi faire pour pas les laisser aller la dedans. Interdire ca marche pas, tolérer c'est dangereux. Un vrai cauchemar.

"enfant, fais ce que tu veux mais te tues pas et restes actif" serait peut etre le seul conseil que je pourrais donner.
 
MMhhh ouai je voulais justement éviter d'en arriver la, mais dans le fond tu n'a pas tord.

Si j'avais un ordre "final" à donner c'est : Continue à poursuivre tes but, à t'améliorer, à voir plus grand. Fait en sorte que ce que tu es sans drogue reste ce qui te détermine, la drogue est "superflue".

edit : en fait il y a peut être moyen d'arriver à mieux, parce que ça ce sont au final les ordres qu'on se donne à nous même pour notre propre cas... On va finir avec le bête "ne te drogue pas" pourtant on sais que la réalité n'est pas si simple, si ca l'attire vraiment il n'en fera qu'a sa tete...

edit 2 : moi perso ce qui me sauve c'est une "bonne éducation" relative... J'ai vu bcp de choses, pu être interressé par des choses, avoir des but, des passions, voir le monde, des choses que je suis pret à perdre pour rien au monde, autre que le simple sniff->défonce... Donc bien évidemment, ne pas centrer son éducation sur la drogue (lol c'est sur), offrir au gamin le max de ce qu'est la vie
 
Bonsoir à tout le forum,

Question très pertinente. Une posture facile : dire la vérité. Mais sait-on seulement la discerner? Parce que rapporter à ses enfants ses expériences sans le recul suffisant conduirait à de probables incompréhensions. Mais fait-on des enfants sans avoir le recul nécessaire pour définir quelle éducation leur donner ?

A priori, j'aimerais fonder une famille s'il m'est donné la chance d'en avoir une. Cette famille j'aimerais lui offrir le meilleur que je possède. Le meilleur pour le moment tiens en quelques livres qui m'ont passablement élargi ma vision du monde. Je n'ai pas de code moral, ni d'éthique à proprement parler. Pour le moment je ne pense pas être à même d'éduquer. Donc je n'ai pas de réponse à apporter.

Mon seul exemple, c'est ma mère. Elle boit deux bouteilles de vin par an. Elle n'a tiré qu'une fois sur un joint en allant placarder des affiches du PC à Montpellier durant sa "folle" jeunesse. Et pourtant elle m'a ouvert les yeux sur la nature de l'addiction autant qu'elle m'a poussé à lire "les portes de la perception" après "les paradis artificiels". Elle m'a surpris avec de la weed (jamais "pire") et m'a passé un savon. C'était son rôle mais aussi ce en quoi elle croit.

Si possible j'aimerais lui ressembler, dire ce que je pense avec convictions, et non pas avec de simples opinions. Après, trouver des convictions de nos jours...

Ciao
 
Si possible j'aimerais lui ressembler, dire ce que je pense avec convictions, et non pas avec de simples opinions. Après, trouver des convictions de nos jours...

+1000

J'aime beaucoup ton post.
 
Je lui dirais que je suis passé par là, et que je me rappelle que de son point de vue on peut vouloir tout tout de suite, mais qu'il a le temps, que s'il y prend plaisir il tout intérêt à en faire quelque chose du plus occasionnel possible, sous peine de gâcher ce plaisir.
Après faut voir dans le moment, quel est l'âge et l'état d'esprit de cet enfant. J'essaierais de lui faire sentir que ce n'est pas quelque chose de marginal et d'anormal. S'il a besoin de créer un conflit avec moi j'espère que ce ne sera pas avec ces outils, car ça pourrait être dangereux. J'essayerais de l'orienter vers des lectures, des œuvres, influencées par les produits, qu'elles soient à mon goût ou pas. J'essaierais de lui inculquer la notion de recul, de respect de soi, de la valeur de la santé (facile à dire je sais).
S'il fume du canna vraiment jeune je ne pourrais que lui dire que je l'ai fait aussi et qu'avec le recul j'aurais aimé commencer plus tard.

En fait quelques soient ses activités et expériences, du moment qu'il a l'air d'aller bien et de ne pas graviter dans un entourage hyper glauque ça me va. Autrement c'est que la source du problème est ailleurs, pas dans l'usage de drogue qui n'est qu'une conséquence voire qui n'est même pas corrélé.
 
A priori sans le discours de parents présent sur le forum, on restera dans l'hypothétique...

Du coup j'aurai une question : est-ce qu'il y a un point de rupture qui peut conduire à se détacher de son enfant ? L'exemple du junkie qui brutalise ou vole ses parents pour payer sa dose peut paraître caricatural mais le spectre des situations est suffisamment large, et le curseur de chacun suffisamment variable, pour envisager un point de non retour.

Aaaah faites que mes gosses soient aussi malin que leur père pour ne pas en arriver là ! *joke*
 
Ben moi j'aurai pas de gosse, comme ça c'est bien plus simple et donc la question ne se pose pas !


philime a dit:
Du coup j'aurai une question : est-ce qu'il y a un point de rupture qui peut conduire à se détacher de son enfant ? L'exemple du junkie qui brutalise ou vole ses parents pour payer sa dose peut paraître caricatural mais le spectre des situations est suffisamment large, et le curseur de chacun suffisamment variable, pour envisager un point de non retour.
Je me suis souvent posée cette question par le passé... Et je n'ai toujours pas de réponse à cela... Moi je dirais qu'il doit bien en exister un... Mais bon est-ce la vérité, ne l'est-ce pas ? Je ne sais pas...
 
Ou sinon tu fais 50 enfants, tu les met tous sur une île sans bouffe et tu les laisse se dévorer entre eux.

Le dernier tu le félicite, tu lui met un masque et une cape et tu l'envoie combattre le mal.
 
50 bébés in vitro tu veux dire ? Sinon certains seraient désavantagés.
 
Vaincre ses faiblesse pour en faire des forces. Voila qui forcerait le respect.

Bon oui ok pas de consanguines dans mon échantillon de femmes.

Je tiens pas à me retrouver avec un mélange batard de Batman et Rain man.

Ou alors je me charge de mettre ma genetique partout.
Après je serais le père de Batman...

...

OMG NON je suis pas prêt !!!
 
est-ce qu'il y a un point de rupture qui peut conduire à se détacher de son enfant ?

Bah, ça s'est produit non ?
J'pense que ça dépend fortement des gens, de leur caractère, de leur approche de la vie, de la réalité, du milieu de vie, du confort.
 
Bonsoir no_id, comme j'ai une petite fille de 4 ans et à peu près 25 ans d'expérience avec les Drugs, je peux certainement t'éclairer .... Bien que je vais me servir justement des choses vécues .... Ce ne sont pas forcément les meilleures, je le conçois bien.

Voilà, pour la p'tite histoire, j'ai commencé à tirer sur 1 joint, je devais avoir 14 ans. Mes parents étaient très sévères et regardaient à tout. Sauf que moi, jeune intrépide et curieuse, à force de traîner avec des + vieux que moi (de 10 à 20 ans au-dessus qui jouaient avec les Drugs dures également), j'observais et j'ai fini par vouloir tenté l'affaire (juste le joint au départ car je restais prudente, puis les calmants, le trichloréthylène). J'étais devenue de par nature un sale D'jon (comme on dit chez moi).

Mes parents ne sont pas hippies mais plutôt Bohèmes et casaniers. Comme je ne leur cachais rien, je laissais tout dans mes poches, ma Mère tombait dessus régulièrement .... Bien sûr, elle n'en était pas ravie, crois moi ! Mon Père, avec qui j'avais une grande complicité, m'a emmenée fumer en Holland et m'a tourné 1 pétard. J'peux te dire que malgré tout, ça met légèrement mal à l'aise ... Il m'a beaucoup parlé ... Puis ça devint 1 jeu entre nous et, durant 1 moment, nous rigolions de voir nos yeux rouges quand on se mettait à table .... Sauf que j'ai déconné .... Je bossais correct au lycée, c'est tout ce qu'ils me demandaient : Bosser à l'école, dire où je vais, avec qui et respecter l'heure de rentrer à la maison (Mon Père me disait toujours "Tant que t'es sous mon toit, c'est MOI le chef, celui qui décide et tu obéis !!) Et oui, à l'époque, y avait pas de GSM !!

Mais comme je ne fréquentais pas les bonnes personnes, j'ai vite dérapé .... J'ai connu les boîtes, la Techno Trance et, forcément, tout ce qui va avec .... Les plombs (LES BONS), le speed, les champs, le LSD (pas celui de maintenant, y avait besoin que d'1/2 pour être perché 12h) .... Enfin, j'ai pris ma 1ère moitié d'ecstasy et ça m'a tellement claqué et démonté la mâchoire que j'en avais des bleus aux creux des joues et des zouilles tout ronds .... Le problème fût que je devais rentrer souper ! Me suis mise à table et, franchement, avec toute la meilleure volonté du monde, j'aurais jamais su .... Mon Père m'a grillée direct (j'avais 17 ans) et m'a décollée de terre ... M'interdisant TOUT TOUT TOUT !!!! Sauf que ce n'est pas la bonne solution .... Ils auraient pu courir sur leur tête, j'aurais tout de même essayé .... Pourtant, j'en ai vu des potes tomber, trépasser à cause de prods + dangereux .... mais ça ne m'a pas arrêtée .... Aujourd'hui, je remercie mes parents d'avoir été là pour moi, ils m'ont sauvée la vie (ça j'peux vous l'assurer) et ils ont eu de bonnes réactions ....

Concernant ma gamine, je sais qu'elle y viendra, je m'y attends et je serai là pour répondre à ses questions, en essayant de ne pas la brusquer mais en disant la pure vérité (ça ne sert à rien de mentir) .... Car avec 1 bonne éducation, de bonnes bases (bien que tout ne se passe jamais comme tu l'as imaginé), de la patience (faut que jeunesse se fasse, tu pourras pas mettre tes mains devant) ... J'essaierai de l'accompagner, certainement de la freiner .... surtout, je veillerai à ses fréquentations (c'est ça le pire, vaut mieux de bons potes, ce qui est rare) .... et j'espère qu'elle n'abusera pas (dans mon coeur de Maman, je serai inquiète) ... Le fait de les mettre au sport, musique sont déjà de bonnes occupations au lieu de trainer les rues .... (suis tombée à la bonne époque mais qui s'est avérée être la + dangereuse aussi concernant l'héro qui tournait, toute ma ville est tombée dedans) ....

Voilà, je crois sincèrement qu'il n'y a pas de bonnes ou mauvaises réponses à offrir à un gosse qui se drogue, juste l'accompagner et "prier" qu'il ne lui arrive rien de grave .... qu'il réussisse malgré tout sa vie, s'épanouir et qu'il n'est jamais trop tard pour dire non, stop, qu'il n'y a pas de honte non plus, et rester prudent ....
Perso, j'ai tout arrêté pour avoir ma fille, pendant la grossesse .... ça m'ennuie déjà quand ma fille reste dans mes pattes quand je fume une sèche .... donc, je sais que ça ne sera pas facile .... mais d'autres soucis tout aussi graves les guettent (pédophilie, maltraitance à l'école ....) Un gosse, c'est la plus belle chose au monde et aussi la plus compliquée car ça se passe jamais comme Toi tu veux !!
 
Aussi, de quelles drogues parle-t-on? Je pense qu'on n'a pas la même réaction si le/la gosse vide la pharmacie, fume des pétards dans sa chambre, tape de la coke de rue ou expérimente les psychés...

Dans tous les cas si le gamin est mineur je lui ferais tout un sermon (pas une engueulade, hein) sur le développement du cerveau, en lui rappelant qu'il a toute la vie pour se péter celui-ci.
Et j'utiliserais le temps qui reste avant sa majorité pour lui inculquer des principes de RDR.
 
C'est super beau et super chouette comme partage d'expérience je trouve Lucy.
 
Personnellement j'essaierais quand l'occasion opportune se présentera d'expliquer objectivement les choses à mon gosse. Que ce soit en compensant/dédramatisant l'aspect "vision/normalité qu'à la société" concernant la drogue à l'heure actuelle - pour lui éviter tout hypothétique sentiment de culpabilité qui le détruirait de l'intérieur à l'age adulte - mais aussi en ajoutant que dans la vie il devra et surtout doit faire ses propres expériences et choix...

Mais que je serais toujours derrière lui s'il est à deux doigts de tomber dans l’abîme. Ce que je souhaite avant tout c'est bannir cette idée de tabou, je ne veux surtout pas que ce créé une gêne ou une crainte vis à vis de ce milieu au sein de ma famille, je préfère 100x qu'il me dise qu'il va try l'héroïne plutôt qu'on m'appelle un jour en me disant qu'il a OD à 100km d'ici dans une ruelle et que j'avais aucune idée de la situation dans laquelle il pouvait se trouver.

Bref, oui... C'est très dur d'être parent.


philime a dit:
est-ce qu'il y a un point de rupture qui peut conduire à se détacher de son enfant ?

Ça dépend pour moi de deux choses :

- L'empathie globale qui t'habite en tant qu'individu (ici, si tu t'attaches facilement et puissamment à ce que tu considères comme des êtres chers).
- Et plus concrètement l'amour que tu peux porter à ton gamin, parce que non, c'est loin d'être une règle que d'aimer/accepter son enfant. Personnellement qu'importe ces actes, même s'il butait ma femme au cours d'une nuit, je serais incapable de ne plus le "considérer". Mais peut-être joue le fait que j'ai la tendance facile à m'estimer fortement (oui je m'aime et je suis un connard) alors mon mini-moi imagine ! Je ferais n'importe quoi pour lui dont mon sacrifice physique comme social. Sans aucune hésitation, qu'importe ces actes je l'aimerais plus que tout ce qui pourra m'être offert dans cette vie et je lui dédierais mon existence.
 
Personnellement, mes parents m'ont élevé dans l'idée de "Une fois majeur tu feras ce que tu veux, on pourra pas t'en empêcher, fais juste attention à toi car c'est un monde d'où il peut être difficile de revenir". Ca ne me paraît pas une mauvaise façon de faire et je pense que je l'appliquerai également ^^
 
Topic vraiment intéressant, je me permet d'y apporter mon grain de sel, je n'ai pas encore d'enfants mais une petite soeur de 10 ans de moins que moi (elle en a donc 14) et j'agis avec elle comme j'agirais avec mes enfants.


On s'est mis d'accord là dessus avec mon frère, on ne lui parle pas de ce qu'elle ne connait pas (genre LSA, amphét ...), en revanche on réponds franchement à toutes les questions qu'elle peut avoir, on essaye aussi de savoir les expériences qu'elle à pu avoir. Par exemple avec l'alcool (qui est quand même une molécule vraiment méchante même si légale m'enfin je digresse). Elle à commencé vers 13 ans et demi et à pris sa première peu de temps après, avec son groupe d'amis du collège (rien de grave n'est arrivé à part un bon vomis et la gueule de bois), quand j'ai appris ça je ne l'ai pas engueulée, je lui ai raconté ma propre expérience: les bon moments, mais aussi les réveils à l'hosto, les trous noirs complet, les prises de risques aberrantes et les relations détruites. J'ai aussi bien insisté sur le fait que son cerveau n'est pas finis et que c'est pas une bonne idée de le perturber à ce moment là. J'essaye de l'amener vers une consommation raisonnée, sans diaboliser.
Après je ne l'aiderais pas à trouver quoi que ce soit, c'est à elle de se débrouiller pour trouver de l'alcool !


plus récemment, elle à commencée la weed, pareil je lui ai expliqué ce que je savais sur jeanne, relaté ma maigre expérience du produit et lui ai surtout dit qu'il fallait que ça reste absolument occasionnel, ce qui ne m'a pas empêcher de lui laisser rouler un pét et de le fumer avec elle (et mon frère), tant que ça reste exceptionnel. J'ai aussi pris du proto avec une fois. Cette attitude m'a été reproché par certains amis, mais je préfère une consommation comme ça, ou je sais qu'elle est "bien" entourée et ou je peux lui inculquer des notions de RdR (prends dans un ballon jamais au cracker directement, faire ça assis ..), le but étant surtout qu'elle ne prenne pas tout et n'importe quoi sans réfléchir. On lui à d'ailleurs dit de toujours nous demander avant quand elle fait face à une nouvelle substance.


Jusqu'à aujourd'hui, j'étais dans le doute que cela soit trop "laxiste" comme approche et que ça la pousse au contraire, se sentant rassurée, à tester plus de trucs.
Et bien non, on lui à récemment proposé du purple drank (sirop codéiné plus antihistaminique), elle à préférée s'abstenir, et on en est plutôt content, ni moi ni mon frère n'avons touché aux opiacés mais d'après ce que je sais (et en grande partie grâce à ce forum) l'addiction aux opi est vite arrivée et repart bien moins vite (doux euphémisme) et le ratio bénéfice/problèmes semble très défavorable.


Cette approche semble donc porter ses fruits pour le moment, après je sais qu'elle n'en est qu'au début de l'adolescence et qu'elle va rencontrer pleins de trucs, m'enfin ses frères seront toujours la pour l'informer et la "modérer".
 
De toutes façon les résultats de la diabolisation ( à l'échelle des enfants ) ou de la prohibition ( a celle d'un pays ) sont souvent mauvais, du moins pour une substance aussi répandue que le cannabis..
Le reste devient tout de suite plus tentant quand on entend partout que "c'est pas bieeeeen !" On a tendance a se sentir tout de suite plus unique, surtout en ce qui concerne le canna, la MD, Acides etc....

Après, y'a aussi le fait que ceux qui vont chercher à diaboliser sont souvent pris de haut, ou clairement par des cons dans la tête du jeunes consommateur qui a vécu la réalité "vraie" de l'effet de telle ou telle substance.
Je vois bien que diaboliser en fin de compte est stupide.
On va me faire la morale pour un space cake et j'apprend par derrière que c'était enfummage de gueule durant la jeunesse du moralisateur... Ça donne très peu de crédibilité, et ca m'empêche encore moins de tester autre chose que MJ au contraire...
 
C'est un excellent post, j'arrête pas d'en parler avec mon copain et le jour où j'aurais des enfants, j'ai vraiment aucune idée de la mère que je serais. C'est vrai que ça reste un sujet sans réponse, on a pas vraiment de pouvoir sur nos enfants, je le vois avec mes parents qui n'ont pas su et ne sauront probablement jamais ce que j'ai fait des mes week-ends jusque là.
Que mon enfant fume, je pense que ça ne me gênerait pas, sauf si il se meurt dans le canapé toute la journée avec son pétard et son ordi ou la télé... Mais je pense que si j'ai un doute quant aux drogues dures, je lui parlerai de ce passé, je ne lui interdirai rien, car je doute que ça fonctionne de s'énerver, mais je n'aimerais pas pour autant lui donner des conseils qui lui feront croire que si il s'y tient "tout va bien".

Je pense que la meilleure façon d'obtenir quelque chose c'est de montrer sa déception et à quel point ça nous touche qu'il se détruise. Je sais, pour ma part, que si mes parents se montraient dépité en l'apprenant, mon objectif serait de les rendre heureux, ils m'ont donné l'éducation qu'il fallait, et j'aurais de la compassion, je ferais mes choix toute seule. On a jamais abordé ce sujet avec ma famille mais nous sommes vraiment soudés et je pense que cette base de fondation fait tout. Il me donne leur confiance, à moi de l'a conserver.

Et c'est souvent vrai, les jeunes aux familles détruites ou peu présentes sont plus sujet à tomber dans la dépendance que quelqu'un d'entourer qui ne veux décevoir personne.

Et quant aux enfants qu'on voit souvent dans les tekos, je suis réellement contre et je ne comprends pas. Chacun son mode de vie, certes, mais je trouve ça abérrant de faire baigner son enfant dans ce milieu. C'est comme lui imposer un mode de vie qui comprends la drogue indéniablement.
 
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