dutchturkey
Neurotransmetteur
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Alors tout d'abord je tiens à dire de ne pas prendre d'initiative inconsidérée comme mon ami et moi avons pu faire en testant le DOB. Les RC ça peut devenir dangereux si on n'est pas assez renseignés mais je pense que vous avez pu le voir à maintes reprises sur le forum.
Donc je vais essayer de me lancer dans les explications, je viens seulement de redescendre après +20h de trip.
Set&Setting :
Soirée en petit comité, on fêtait le retour d'un pote en ville après un moment, je connaissais bien tout le monde à l'exception d'une personne. Appartement spacieux avec tout le confort nécessaire à disposition. Je n'avais pas mangé avant de venir et peu durant la soirée. J'ai une petite expérience avec les psychédéliques, j'ai pris du DOB à l'aveugle en m'attendant à une chimère entre LSD et MDMA avec un soupçon de 2-CB. Renseignez vous avant de vous lancer dans la prise d'un RC.
T+0:
On fait une petite soirée avec des potes on a commencé à boire l'apéro et un pote et moi avions prévu de prendre du DOB ce soir là alors on se met au boulot. On a pris chacun un buvard en un coup de 1.4mg. Je le met sur ma langue, goût de médicament assez acide, limite ferrugineux. On est en face d'un RC fallait s'y attendre. Maintenant y a plus qu'à attendre.
De T+0h à T+2h :
La montée est réputée plutôt lente alors on s'occupe comme on peut, on fume, on regarde les Simpsons et American Dad comme des abrutis mais on ne boit pas ou très peu et on laisse couler le temps qui passe plutôt rapidement.
De T+2h à T+5h :
On en a eu pour 2h de montée sans bodyload, véritablement rien, même pas les petits maux de ventre habituels du LSD. Bref, montée très clean et visuels qui commencent à être très prononcés à partir de là. Le cheminement de pensée commence à changer radicalement, mes sens sont bien exacerbés et je ne sais plus où donner de la tête entre les conversations, la télé et l'ordinateur qui sont chacun source d'intérêt mais je n'arrive pas à me concentrer sur un en particulier. C'est vraiment déstabilisant mais pas au point de déclencher un inconfort, juste l'hilarité générale et la bonne ambiance. J'alterne entre écouter de la musique et les épisodes d'American Dad sans y comprendre un traître mot, je suis de plus en plus perdu et les visuels se font de plus en plus fort au fil de la soirée.
De T+5h à T+12h :
Ok maintenant c'est clair je suis arrivé au plateau. Les visuels sont très puissants, cela ressemble beaucoup au LSD dans sa manière "kaléidoscopique" d'agencer les choses. Du moins de mon point de vue.
En plus des visuels, j'ai cette sensation de réception des sons parfaite, je ne rate aucune partie du spectre audio de la musique, je suis capable de l'apprécier parfaitement et d'exprimer ce qu'elle me fait ressentir à l'aide de mon corps (mouvements des extrémités : doigts, pieds, chevilles, poignets). Un peu à la manière de la MDMA il y a cette volonté de s'activer et de faire des choses, d'être un peu crispé (c'est dû en grande partie aux amphétamines présentes dans le produit) et de sentiment d'empathie plutôt dissimulé pour ma part mais tout de même présent.
Comme le LSD ça boucle beaucoup, notamment durant les moments écartés du reste des personnes, on a vite fait de se perdre dans ses pensées et de plus s'y retrouver.
Je tente de manger et boire des trucs sans succès, la texture des pâtes est repoussante une fois dans ma bouche, les gâteaux aux chocolats collent sur les dents et provoquent un certain inconfort chez moi.
Finalement rien ne vaut un bon thé ou un chocolat chaud. Du coup on va carburer à ça.
A la différence du LSD, le DOB ne possède pas des "vagues" d'effets et reste puissant du début à la fin sans interruptions.
De T+12h à T+20h :
Après un long plateau qui m'a paru sans fin j'ai décidé d'essayer de dormir mais impossible, les crispations rendent ça incroyablement difficile et les CEV tapent malgré tout encore très fort. Résultat j'ai passé une demi heure à remuer dans un lit où je n'ai pas pu dormir, les yeux fermés, exténué, mais finalement ça a porté ses fruits car les distorsions visuelles ont presque disparu. En revanche les effets mentaux sont encore bien présents et n'ont pas l'air de vouloir partir, ça devient épuisant, vraiment. Je rentre chez moi, je me lave et je vais sur mon PC, je mange et jusqu'à environ 17/18h les effets subsistent tout en ayant des restes de distorsions.
En conclusion, le DOB est une substance vraiment surprenante tant par ses effets que par sa durée. Elle est peu référencée sur des sites francophones de psychonautique et j'espère que ce témoignage un peu décousu (c'est pas évident après une descente) servira aux aventuriers qui voudront en prendre à l'avenir.
Donc je vais essayer de me lancer dans les explications, je viens seulement de redescendre après +20h de trip.
Set&Setting :
Soirée en petit comité, on fêtait le retour d'un pote en ville après un moment, je connaissais bien tout le monde à l'exception d'une personne. Appartement spacieux avec tout le confort nécessaire à disposition. Je n'avais pas mangé avant de venir et peu durant la soirée. J'ai une petite expérience avec les psychédéliques, j'ai pris du DOB à l'aveugle en m'attendant à une chimère entre LSD et MDMA avec un soupçon de 2-CB. Renseignez vous avant de vous lancer dans la prise d'un RC.
T+0:
On fait une petite soirée avec des potes on a commencé à boire l'apéro et un pote et moi avions prévu de prendre du DOB ce soir là alors on se met au boulot. On a pris chacun un buvard en un coup de 1.4mg. Je le met sur ma langue, goût de médicament assez acide, limite ferrugineux. On est en face d'un RC fallait s'y attendre. Maintenant y a plus qu'à attendre.
De T+0h à T+2h :
La montée est réputée plutôt lente alors on s'occupe comme on peut, on fume, on regarde les Simpsons et American Dad comme des abrutis mais on ne boit pas ou très peu et on laisse couler le temps qui passe plutôt rapidement.
De T+2h à T+5h :
On en a eu pour 2h de montée sans bodyload, véritablement rien, même pas les petits maux de ventre habituels du LSD. Bref, montée très clean et visuels qui commencent à être très prononcés à partir de là. Le cheminement de pensée commence à changer radicalement, mes sens sont bien exacerbés et je ne sais plus où donner de la tête entre les conversations, la télé et l'ordinateur qui sont chacun source d'intérêt mais je n'arrive pas à me concentrer sur un en particulier. C'est vraiment déstabilisant mais pas au point de déclencher un inconfort, juste l'hilarité générale et la bonne ambiance. J'alterne entre écouter de la musique et les épisodes d'American Dad sans y comprendre un traître mot, je suis de plus en plus perdu et les visuels se font de plus en plus fort au fil de la soirée.
De T+5h à T+12h :
Ok maintenant c'est clair je suis arrivé au plateau. Les visuels sont très puissants, cela ressemble beaucoup au LSD dans sa manière "kaléidoscopique" d'agencer les choses. Du moins de mon point de vue.
En plus des visuels, j'ai cette sensation de réception des sons parfaite, je ne rate aucune partie du spectre audio de la musique, je suis capable de l'apprécier parfaitement et d'exprimer ce qu'elle me fait ressentir à l'aide de mon corps (mouvements des extrémités : doigts, pieds, chevilles, poignets). Un peu à la manière de la MDMA il y a cette volonté de s'activer et de faire des choses, d'être un peu crispé (c'est dû en grande partie aux amphétamines présentes dans le produit) et de sentiment d'empathie plutôt dissimulé pour ma part mais tout de même présent.
Comme le LSD ça boucle beaucoup, notamment durant les moments écartés du reste des personnes, on a vite fait de se perdre dans ses pensées et de plus s'y retrouver.
Je tente de manger et boire des trucs sans succès, la texture des pâtes est repoussante une fois dans ma bouche, les gâteaux aux chocolats collent sur les dents et provoquent un certain inconfort chez moi.
Finalement rien ne vaut un bon thé ou un chocolat chaud. Du coup on va carburer à ça.
A la différence du LSD, le DOB ne possède pas des "vagues" d'effets et reste puissant du début à la fin sans interruptions.
De T+12h à T+20h :
Après un long plateau qui m'a paru sans fin j'ai décidé d'essayer de dormir mais impossible, les crispations rendent ça incroyablement difficile et les CEV tapent malgré tout encore très fort. Résultat j'ai passé une demi heure à remuer dans un lit où je n'ai pas pu dormir, les yeux fermés, exténué, mais finalement ça a porté ses fruits car les distorsions visuelles ont presque disparu. En revanche les effets mentaux sont encore bien présents et n'ont pas l'air de vouloir partir, ça devient épuisant, vraiment. Je rentre chez moi, je me lave et je vais sur mon PC, je mange et jusqu'à environ 17/18h les effets subsistent tout en ayant des restes de distorsions.
En conclusion, le DOB est une substance vraiment surprenante tant par ses effets que par sa durée. Elle est peu référencée sur des sites francophones de psychonautique et j'espère que ce témoignage un peu décousu (c'est pas évident après une descente) servira aux aventuriers qui voudront en prendre à l'avenir.