Sludge
Holofractale de l'hypervérité
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Vendredi dernier, je me rends enthousiaste à une soirée organisée par une psychonaute, ancienne membre du forum. J'y vais avec deux amis, nous sommes motivés, il y a des gens à rencontrer et ça peut être bien sympa.
Arrivés sur place, on découvre un appartement taillé pour tripper, avec des posters de motifs psychédéliques, un hamac suspendu à une poutre... Les gens sont sympas, on boit l'apéro, on discute. Nous qui n'avons qu'une envie, danser, on lance un peu de psytrance dès que l'occasion se présente et on commence à bouger notre popotin.
Notre hôte me demande si cela m'intéresse de tester une molécule qui lui reste, du DIPT. Elle a également un peu de MDMA. Ayant déjà prévu de prendre du methylone le lendemain, je refuse la MDMA mais me porte volontaire pour le DIPT après avoir lu rapidement des infos sur celle-ci sur Erowid.
Cette tryptamine découverte par Shulgin aurait pour particularité de déclencher une déformation des perceptions sonores. Habituellement, je suis très méfiant sur tout ce qui touche à l'ouïe, m'inquiétant régulièrement de la santé de la mienne. Mais étant déjà un peu saoul, je ne pense pas à cela et regarde les dosages. Plutôt que de choisir la prudence et de prendre un dosage léger, alors que je n'ai pas préparé de set & setting particulier, je pars sur l'idée d'un dosage entre moyen et fort (les deux se croisent sur Erowid, j'aurais dû me méfier comme sur la page de la MXE), soit 50 mg. En y repensant, je n'ai même pas demandé à l'amie qui me le proposait ce qu'elle en pensait, c'était à la fois idiot et malpoli.
Je prépare et avale un parachute aussitôt, et repars sur le dance-floor. Les effets ne débutent pas avant un peu plus d'une heure. Je ne m'en rends pas compte tout de suite, mais les voix des nombreux hommes dans la pièce deviennent bien plus graves qu'à l'origine. Leur son est presque assourdissant. Même les voix féminines sont bientôt plus basses. Leur son est plus métallique aussi. En fait c'est comme si on avait abaissé le pitch des voix. La mienne aussi est profondément changée, je le sens même en soufflant de l'air.
La musique est assez vite altérée aussi, mais ne connaissant pas tous les morceaux qui passent, ça ne me frappe pas tout de suite.
La fête continue et je me sens de plus en plus éloigné de l'ambiance qui règne dans la pièce. J'ai du mal à communiquer avec les gens, les effets du DIPT m'isolent de plus en plus. Je ne sais plus quoi dire, je reste seul, et lorsqu'on me parle j'ai du mal à réfléchir. Encore une tryptamine qui amenuise les facultés mentales.
Les deux amis avec qui je suis venu décident de partir car nous sommes au milieu de la nuit et ils ont quelque chose de prévu le lendemain. Ma copine est seule à la maison, n'ayant pu nous rejoindre, alors j'hésite à rentrer aussi. Je suis grave défoncé, mais je ne sais plus être sociable, je finis après moult hésitations par choisir de rentrer.
Je suis loin de chez moi, je dois prendre un vélo de la ville de Rennes et trouver ma route, sachant que je ne suis pas venu par le même moyen. Je ne reconnais pas les lieux, je ne comprends pas grand chose, mes amis m'indiquent plus ou moins la route en m'expliquant "va tout droit" car ils ont vu que le Mc Do près de chez moi était par là.
J’enfourche le vélo et pédale. Après plusieurs centaines de mètres dans la nuit (il est entre 3 et 4h), je regrette déjà d'être parti, je ne reconnais toujours pas les lieux. Je passe devant le fameux Mc Donald, mais ce n'est pas celui que l'on pensait. La carte utilisée pour le vélo n'est pas à moi, impossible donc d'abandonner et de me planquer dans un bois pour dormir, il faut que j'arrive à rentrer. Je finis par trouver un panneau m'indiquant la direction par chez moi et continue. Je me perds à nouveau, part dans des voies sans issue. Dans un quartier glauque au possible, je croise trois adolescents. J'ai un peu peur, mais je m'arrête pour leur demander la route en espérant qu'ils ne m'embrouillent pas ni ne m'indiquent une mauvaise direction.
Ils ont l'air a priori sincères, je suis donc leurs indications. Je galère encore un moment mais je finis par trouver le bon chemin. La route me parait interminable, le temps est dilaté et je suis lent. Avec ça le vent fait un bruit assourdissant. C'est comme si j'entendais mon environnement sous une facette complètement différente de d'habitude. Comme si je regardais un tissu brodé à l'envers.
J'arrive enfin chez moi, je suis sur le plateau des effets du produit. Je me couche auprès de ma copine, elle râle parce que je pue l'alcool et la réveille. Je lutte, me brosse les dents, me recouche. Je ne reconnais pas sa voix. Je suis dans le noir et le seul sens qui me permet vraiment de communiquer avec elle me trahit. Quand elle soupire, j'ai l'impression qu'elle pleure. Mais quand je me rapproche d'elle, elle râle car elle a déjà trop chaud. Mes pensées s'entrechoquent, je suis assailli de visions de personnages et de dialogues sans queue ni tête qui me rappellent ma nuit sous 2C-E. Parfois je sens mon égo se dissoudre, et j'essaie de jouer avec. Des puissants acouphènes remplacent la musique et je trippe avec ces sons stridents. Je délire quasiment, me raccrochant au peu de lucidité qui me reste. J'ai peur de me mettre à bafouiller ou crier des trucs, de me croire ailleurs ou dans une autre situation. Je ne peux pas me le permettre.
J'arrive à rester moi-même, mais impossible de dormir. Je suis tendu physiquement et je trippe violemment. L'orage mental se calme après quelques heures mais le corps ne suit pas. Trois fois dans la nuit je suis obligé de me lever, je suis pris de diarrhées. Je peux voir dans ces moments que j'ai de jolis visuels en regardant le lino, comme souvent. Je reste au lit jusqu'à 11h et me lève.
Les distorsions sonores sont toujours aussi présentes et je lutte pour communiquer avec mon amie, n'osant pas lui dire ce qui m'arrive. Ecouter de la musique n'est pas possible, chaque mélodie est complètement détruite, les sons sont dissonants, je ne fais parfois même pas la différence entre les différentes notes. J'entends des sons me rappelant un mélange de cloche et de flute de pan à la place de sons orchestraux, les guitares des morceaux rock ressemblent à une bouillie sans aucun sens.
Les sons de la vie de tous les jours me sont également inconnus. Je ne reconnais pas un klaxon, le bruit d'une ambulance, l'aspirateur, le cri de mon chat. Je suis dans un autre monde. Un autre TR décrivait cette expérience comme se retrouver dans un monde parallèle démoniaque ou les gens et la musique n'ont pas d'âme. C'est exactement ça que je ressentais.
Je parcours les TR sur Erowid et la page du Tihkal. Le produit est mal connu. La plupart des expérimentateurs voient les effets disparaitre après 8h environ, selon le dosage. Cela fait plus de douze heures et tous les effets ont disparu à part ces distorsions sonores extrêmes. C'est comme si cet effet n'était pas dû à la présence du produit dans le corps, mais à une modification opérée sur l'oreille par celle-ci. L'oreille une fois le produit métabolisé par le corps doit réapprendre à entendre normalement, et j'ai beaucoup de mal. J'ai extrêmement peur de rester comme ça. Si cela arrivait, je ne pourrais plus travailler comme aujourd'hui, et je finirais asocial.
J'hésite à faire ma soirée methylone. Je ne pourrais assurément pas profiter de la musique, car chaque fois que j'en écoute une, surtout une connue, j'écarquille les yeux devant ce spectacle effroyable. Mais bon, le M1 me permettra au moins d'être euphorique et empathique, je serai plus sociable et heureux que désespéré à la maison.
Quand on sort avec ma copine, je suis à nouveau surpris par tous les bruits que j'entends, je ne les reconnais pas. A l'arrivée, mon ami m'interpelle et sa voix est métallique et basse comme la veille. Un frisson me parcourt. Je me rendrai compte que les voix féminines sont plus proches de la réalité par contre. Il y a eu une légère amélioration après 24h.
Je passe une bonne soirée malgré mon oreille bizarre. J'apprécie quand même certains sons, notamment Crazy Astronaut et Drakko, deux tranceurs qui ne font pas dans la dentelle. Leurs sons bruts ne sont pas trop altérés.
Le lendemain, j'entends encore une résonnance métallique dans les miaulement du chat et la voix de ma copine. Le générique de Dr Who est une horreur de cloches et de flute, complètement dissonante. Les voix des personnages sont plus graves que d'habitude... Ça continue.
Puis enfin le lendemain, après plus de 48h, la situation s'est encore améliorée. La musique est presque fidèle à mon souvenir. Je pense avoir récupéré presque la totalité de mon audition. J'ai malgré eu très peur, même si j'ai réussi à rester serein. Le bad trip n'était pas non plus très loin quand j'étais sur mon vélo le vendredi.
Pour conclure, le DIPT est une molécule très différente des autres psychédéliques par cet effet sur les perceptions sonores. Je la déconseille fortement à toute personne ayant tendance à s'inquiéter pour son audition, ainsi qu'aux personnes déjà victimes d'acouphènes. Je conseille d'être très vigilant sur le dosage et le mode d'administration (l'oral est préférable). Le mindfuck est violent durant le plateau et les diarrhées constatées sur tous les Trip Reports. Vous vivrez une expérience absolument bizarre et perturbante, et les effets résiduels contrairement à ce qu'indique Erowid peuvent durer plusieurs jours.
Mes autres Trip Reports :
[DXM] Expérimentations - Carnet de Bord
[2C-D] Des Putains de Chats
[2C-D] Une nuit trippée à Rennes
[2C-D] Dub Me Crazy
[2C-E] Jeux-vidéos et scatologie
[Salvia] L'homme coupé en deux
[2C-E] Seconde Chance (FAIL)
[LSD + MXE] Psyhood 3 - Forest Trance
[2C-C] Hellfest
[2C-D] Duo psychédélique
Arrivés sur place, on découvre un appartement taillé pour tripper, avec des posters de motifs psychédéliques, un hamac suspendu à une poutre... Les gens sont sympas, on boit l'apéro, on discute. Nous qui n'avons qu'une envie, danser, on lance un peu de psytrance dès que l'occasion se présente et on commence à bouger notre popotin.
Notre hôte me demande si cela m'intéresse de tester une molécule qui lui reste, du DIPT. Elle a également un peu de MDMA. Ayant déjà prévu de prendre du methylone le lendemain, je refuse la MDMA mais me porte volontaire pour le DIPT après avoir lu rapidement des infos sur celle-ci sur Erowid.
Cette tryptamine découverte par Shulgin aurait pour particularité de déclencher une déformation des perceptions sonores. Habituellement, je suis très méfiant sur tout ce qui touche à l'ouïe, m'inquiétant régulièrement de la santé de la mienne. Mais étant déjà un peu saoul, je ne pense pas à cela et regarde les dosages. Plutôt que de choisir la prudence et de prendre un dosage léger, alors que je n'ai pas préparé de set & setting particulier, je pars sur l'idée d'un dosage entre moyen et fort (les deux se croisent sur Erowid, j'aurais dû me méfier comme sur la page de la MXE), soit 50 mg. En y repensant, je n'ai même pas demandé à l'amie qui me le proposait ce qu'elle en pensait, c'était à la fois idiot et malpoli.
Je prépare et avale un parachute aussitôt, et repars sur le dance-floor. Les effets ne débutent pas avant un peu plus d'une heure. Je ne m'en rends pas compte tout de suite, mais les voix des nombreux hommes dans la pièce deviennent bien plus graves qu'à l'origine. Leur son est presque assourdissant. Même les voix féminines sont bientôt plus basses. Leur son est plus métallique aussi. En fait c'est comme si on avait abaissé le pitch des voix. La mienne aussi est profondément changée, je le sens même en soufflant de l'air.
La musique est assez vite altérée aussi, mais ne connaissant pas tous les morceaux qui passent, ça ne me frappe pas tout de suite.
La fête continue et je me sens de plus en plus éloigné de l'ambiance qui règne dans la pièce. J'ai du mal à communiquer avec les gens, les effets du DIPT m'isolent de plus en plus. Je ne sais plus quoi dire, je reste seul, et lorsqu'on me parle j'ai du mal à réfléchir. Encore une tryptamine qui amenuise les facultés mentales.
Les deux amis avec qui je suis venu décident de partir car nous sommes au milieu de la nuit et ils ont quelque chose de prévu le lendemain. Ma copine est seule à la maison, n'ayant pu nous rejoindre, alors j'hésite à rentrer aussi. Je suis grave défoncé, mais je ne sais plus être sociable, je finis après moult hésitations par choisir de rentrer.
Je suis loin de chez moi, je dois prendre un vélo de la ville de Rennes et trouver ma route, sachant que je ne suis pas venu par le même moyen. Je ne reconnais pas les lieux, je ne comprends pas grand chose, mes amis m'indiquent plus ou moins la route en m'expliquant "va tout droit" car ils ont vu que le Mc Do près de chez moi était par là.
J’enfourche le vélo et pédale. Après plusieurs centaines de mètres dans la nuit (il est entre 3 et 4h), je regrette déjà d'être parti, je ne reconnais toujours pas les lieux. Je passe devant le fameux Mc Donald, mais ce n'est pas celui que l'on pensait. La carte utilisée pour le vélo n'est pas à moi, impossible donc d'abandonner et de me planquer dans un bois pour dormir, il faut que j'arrive à rentrer. Je finis par trouver un panneau m'indiquant la direction par chez moi et continue. Je me perds à nouveau, part dans des voies sans issue. Dans un quartier glauque au possible, je croise trois adolescents. J'ai un peu peur, mais je m'arrête pour leur demander la route en espérant qu'ils ne m'embrouillent pas ni ne m'indiquent une mauvaise direction.
Ils ont l'air a priori sincères, je suis donc leurs indications. Je galère encore un moment mais je finis par trouver le bon chemin. La route me parait interminable, le temps est dilaté et je suis lent. Avec ça le vent fait un bruit assourdissant. C'est comme si j'entendais mon environnement sous une facette complètement différente de d'habitude. Comme si je regardais un tissu brodé à l'envers.
J'arrive enfin chez moi, je suis sur le plateau des effets du produit. Je me couche auprès de ma copine, elle râle parce que je pue l'alcool et la réveille. Je lutte, me brosse les dents, me recouche. Je ne reconnais pas sa voix. Je suis dans le noir et le seul sens qui me permet vraiment de communiquer avec elle me trahit. Quand elle soupire, j'ai l'impression qu'elle pleure. Mais quand je me rapproche d'elle, elle râle car elle a déjà trop chaud. Mes pensées s'entrechoquent, je suis assailli de visions de personnages et de dialogues sans queue ni tête qui me rappellent ma nuit sous 2C-E. Parfois je sens mon égo se dissoudre, et j'essaie de jouer avec. Des puissants acouphènes remplacent la musique et je trippe avec ces sons stridents. Je délire quasiment, me raccrochant au peu de lucidité qui me reste. J'ai peur de me mettre à bafouiller ou crier des trucs, de me croire ailleurs ou dans une autre situation. Je ne peux pas me le permettre.
J'arrive à rester moi-même, mais impossible de dormir. Je suis tendu physiquement et je trippe violemment. L'orage mental se calme après quelques heures mais le corps ne suit pas. Trois fois dans la nuit je suis obligé de me lever, je suis pris de diarrhées. Je peux voir dans ces moments que j'ai de jolis visuels en regardant le lino, comme souvent. Je reste au lit jusqu'à 11h et me lève.
Les distorsions sonores sont toujours aussi présentes et je lutte pour communiquer avec mon amie, n'osant pas lui dire ce qui m'arrive. Ecouter de la musique n'est pas possible, chaque mélodie est complètement détruite, les sons sont dissonants, je ne fais parfois même pas la différence entre les différentes notes. J'entends des sons me rappelant un mélange de cloche et de flute de pan à la place de sons orchestraux, les guitares des morceaux rock ressemblent à une bouillie sans aucun sens.
Les sons de la vie de tous les jours me sont également inconnus. Je ne reconnais pas un klaxon, le bruit d'une ambulance, l'aspirateur, le cri de mon chat. Je suis dans un autre monde. Un autre TR décrivait cette expérience comme se retrouver dans un monde parallèle démoniaque ou les gens et la musique n'ont pas d'âme. C'est exactement ça que je ressentais.
Je parcours les TR sur Erowid et la page du Tihkal. Le produit est mal connu. La plupart des expérimentateurs voient les effets disparaitre après 8h environ, selon le dosage. Cela fait plus de douze heures et tous les effets ont disparu à part ces distorsions sonores extrêmes. C'est comme si cet effet n'était pas dû à la présence du produit dans le corps, mais à une modification opérée sur l'oreille par celle-ci. L'oreille une fois le produit métabolisé par le corps doit réapprendre à entendre normalement, et j'ai beaucoup de mal. J'ai extrêmement peur de rester comme ça. Si cela arrivait, je ne pourrais plus travailler comme aujourd'hui, et je finirais asocial.
J'hésite à faire ma soirée methylone. Je ne pourrais assurément pas profiter de la musique, car chaque fois que j'en écoute une, surtout une connue, j'écarquille les yeux devant ce spectacle effroyable. Mais bon, le M1 me permettra au moins d'être euphorique et empathique, je serai plus sociable et heureux que désespéré à la maison.
Quand on sort avec ma copine, je suis à nouveau surpris par tous les bruits que j'entends, je ne les reconnais pas. A l'arrivée, mon ami m'interpelle et sa voix est métallique et basse comme la veille. Un frisson me parcourt. Je me rendrai compte que les voix féminines sont plus proches de la réalité par contre. Il y a eu une légère amélioration après 24h.
Je passe une bonne soirée malgré mon oreille bizarre. J'apprécie quand même certains sons, notamment Crazy Astronaut et Drakko, deux tranceurs qui ne font pas dans la dentelle. Leurs sons bruts ne sont pas trop altérés.
Le lendemain, j'entends encore une résonnance métallique dans les miaulement du chat et la voix de ma copine. Le générique de Dr Who est une horreur de cloches et de flute, complètement dissonante. Les voix des personnages sont plus graves que d'habitude... Ça continue.
Puis enfin le lendemain, après plus de 48h, la situation s'est encore améliorée. La musique est presque fidèle à mon souvenir. Je pense avoir récupéré presque la totalité de mon audition. J'ai malgré eu très peur, même si j'ai réussi à rester serein. Le bad trip n'était pas non plus très loin quand j'étais sur mon vélo le vendredi.
Pour conclure, le DIPT est une molécule très différente des autres psychédéliques par cet effet sur les perceptions sonores. Je la déconseille fortement à toute personne ayant tendance à s'inquiéter pour son audition, ainsi qu'aux personnes déjà victimes d'acouphènes. Je conseille d'être très vigilant sur le dosage et le mode d'administration (l'oral est préférable). Le mindfuck est violent durant le plateau et les diarrhées constatées sur tous les Trip Reports. Vous vivrez une expérience absolument bizarre et perturbante, et les effets résiduels contrairement à ce qu'indique Erowid peuvent durer plusieurs jours.
Mes autres Trip Reports :
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[Salvia] L'homme coupé en deux
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[LSD + MXE] Psyhood 3 - Forest Trance
[2C-C] Hellfest
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