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[Dimenhydrinate] Conséquences du Diménhydrinate et se soigner au Phylostigmine

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion tuabiht
  • Date de début Date de début
Bonjour à tous.
Ayant eut une expérience avec le diménhydrinate, je voudrais tempérer, ou du moins apporter certaine précisions, à certains propos tenus plus hauts, sans qu'il soit bien entendu question de faire l'apologie de cette substance que je ne recommande évidemment pas parce qu'elle n'apporte qu'une expérience perturbante et passablement déplaisante.
Sludge a dit:
Ce n'est pas un dissociatif en effet. Je déplace en section RdR. Ce n'est pas simplement hardcore, il y a des psychédéliques que j'appelle hardcore aussi. Là c'est délirogène, ça veut dire que ça te met dans un état délirant, au sens psychiatrique du terme. En gros tu deviens fou le temps d'un trip, tu ne te rappelleras que de quelques bribes, et tu prends des risques importants pour ta santé.
D'après l'expérience que j'ai eu, il serait caricatural de parler de folie pour qualifier l'expérience au diménhydrinate. Car s'il y a effectivement présence de vision indissociables visuellement de la réalité, je n'ai pas noté d'altération du comportement ni du contenu des pensée, et le seul effet cognitif incapacitant était la forte perte de mémoire immédiate (n'empêchant pas d'ailleurs une mémoire à long terme puisque j'ai des souvenir assez clairs même de la phase la plus amnésique de l'effet). Si on m'en donnais l'autorisation dans la mesure ou je n'ai pas l'intention de le recommander mais simplement de dire ce qui est et ce qui n'est pas, j'aurais d'autres précisions à apporter sur le dimenhydrinate, un produit que je déconseille toutefois parce que l'expérience n'induit aucun plaisir et laisse au contraire avec l'impression qu'on s'est abîmé l'esprit et des symptômes post-hallucinatoires persistants pas du tout plaisants comme peuvent l'être à la rigueur ceux des psychédéliques. On sent que c'est un produit dangereux et glauque. Pour les autres délirants, comme le datura, je n'en ai jamais pris mais là d'où je viens (974 dan'ker !) le datura pousse innocemment à l'orée des chemins et dans les jardins et il y a eut plusieurs cas de décès et de trouble psychiatriques permanents imputées à la consommation de datura.
J'espère que les admin ne supprimeront pas ce message, car il ne sert à rien d'empêcher de parler des choses et de les envelopper de mystère, ça ne fait qu'attiser la curiosité, alors qu'au final il n'y a rien de très intéressant : si pour ma part j'avais disposé de témoignages plus nombreux et d'informations plus précises, j'aurais peut être procédé à une expérience moins forte ou j'y aurait tout simplement renoncé, perso je me serais bien passer des syndromes hallucinatoires persistant dégeux, des effets mnésiques handicapants et de l'empoisonnement au tropane si c'était juste pour voir une araignée et un chats qui n'existaient pas. Taire quelque chose c'est le mythifier. Surtout qu'en plus il existe par à côté des informations carrément fausses et dangereuses au sujet du DMH (genre wikipédia anglais qui recommande des dosages létaux pour avoir un effet délirant). Merci de votre attention.
 
Jhi-dou a dit:
Ouais carrément...un ami qui avait fumé un extrait assis pénard à un endroit (dans un parc) s'est levé et à fait plusieurs dizaines de mètres sans en avoir conscience (en mode somnambule) pendant le trip...quand il est "revenu à lui", il n'avait aucun souvenir d'avoir bougé...et était étonné de plus être au même endroit ! (heureusement qu'il avait eu la bonne idée de prendre un "gardien")
Ce genre d'effet a quelque chose de plus dissociatif et ne tombe pas en principe dans le domaine des effets délirant : ce qu'on appelle effet délirant est la présence d'hallucinations d'un genre particulier notoirement différent des visions psychédéliques, indissociables de la réalité, en gros des objets qui n'existent pas apparaissent au milieu d'objets réels. Mais contrairement à ce qui est suggéré plus haut, le comportement n'est pas forcément altéré et on peut avoir clairement conscience de ce qu'on est en train de vivre, tout en ayant du mal à distinguer visuellement les hallucinations de la réalité parce qu'elles sont dans le même "matériaux" sensoriel et paraissent dans le même plan.
 
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