EDIT : attention je raconte ma vie, je précise que j'écrit tous sous le coup de l'émotion comme ça me viens (donc malgré mes tentatives ça doit être relativement mal structuré et plus ou moins une suite d'idées sans grande cohérence) parce que j'ai vraiment besoin de parler de mes problèmes à des gens...
Je me rend compte après coup que je me suis éloigné de très loin du sujet initial ce qui ne motivera surement pas beaucoup de monde à lire mon sujet puisque mon titre était presque mensongers sur le contenu aranoid:, je déplacerais peut être une bonne partie vers un autre sujet ...
Voilà désolé pour le pavé et le HS/racontage de vie mais je suis vraiment mal en ce moment (et sous alpha-PHP :weed:ce qui me rend probablement plus volubile à propos de ma vie privée ) donc ça m'aide un peu, j'ai l'impression, de me livrer vu que ni ma famille ni quiconque autour de moi ne serait prêt à entendre la nature de mes problèmes sans me juger * (ils savent que je suis déprimé mais pas pour mes consos). Déjà que pour ma mère "le LSD ? c'est le pire ! CA TE FAIT HALLUCINER !" alors si je lui disait que je prend des trucs du même genre que l'héroïne ...
*ou en tout cas j'ai peur qu'ils me jugent, et je ne veux pas les effrayer davantage
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Bonsoir à tous,
Alors je me suis lancé il y a bientôt 1 ans dans les drogues de manière générale en commençant par les psychédéliques, malheureusement j'ai fini par développer des symptômes qui me conduisent à penser que j'ai un HPPD qui empirait à chaque prise de psychés ...
Ayant adoré l'euphorie des champis par exemple ou d'autre prods j'ai ensuite transgressé la grande règle que je m'était fixée dans la vie : pas de stimulants/dépresseurs.
Je m'était imposé ça pour plusieurs raisons : de la propagande "la drogue c'est mal m'voyez" dont j'était blindé à l'addiction en passant par le fait que je me disait :"ouai de toutes façons ces trucs la n'apporte que des problèmes, rien de bon en découle, c'est bon pour ceux qui cherche à fuir leurs vie "etc...
Et même si il y à un fond (voir plus qu'un fond) de vérité là dedans, ma pensée à évoluée et je me suis dit que même si c'était pas l'expérience la plus enrichissante psychologiquement il n'y avait pas de mal à s'autoriser un plaisir de ce genre de temps en temps, tant que ça ne devient pas habituel.
Donc voilà je me suis mit aux opioïdes ils y a quelques mois dont (sans surprise) j'adoooore l'effet puis aux stimulants que j'aime moins à cause de la stimulation justement
Donc je fait surtout des pseudos speedball avec les stimulants, en variant les RoA : plug, orale, sniff, vaporisation ... Pas d'aiguille par contre, ça me fait flipper déjà de me refiler une maladie et ensuite de me niquer les veines.
Le truc à savoir c'est je suis sur une mauvaise pente depuis plusieurs mois en parti à cause de mon HPPD, le truc c'est que j'avais jamais vue de dépression de près et que j'était même sceptique, me disant que les gens qui en étaient victimes n’essayait pas vraiment de s'en sortir, ce genre de préjugés à la con ...
Donc j'ai mit un bon moment avant de me rendre compte ma vie n'était plus NORMAL (devait y avoir du déni aussi ), d'habitude je suis quelqu'un d'assez peu émotif, presque froid évidemment je ris bien avec les potes, tout ça tout ça, mais les trucs tristes, le stress ou ce genre de choses ne m'affectaient presque pas (ce qui m'effrayait presque des fois) paradoxalement j'adore les univers de film/manga/série/livres avec du bon gros drama
Donc quand après plusieurs mois d'humeur de plus en plus sombre, perdant peu à peu la motivation de faire quoi que ce soit, allant de manger, jouer aux jeux vidéo en passant par mes autres hobbits et mes cours à la fac que j'adore normalement (bon pas tous je met met subitement à me réveiller constamment 3h-3h30 après m'être endormis en étant incapable de me rendormir je ne m’inquiète pas, je fais des période d'insomnie depuis mes 8 ans, le caractère bizarre de celle là ne m'as pas choqué (ça aurait dû puisque après des recherches récentes sur internet ces réveils aussi précis sans douleurs ni cauchemars ne s’explique que par la dépression).
Là où j'ai vraiment basculé dans la dépression "profonde" (je dis ça comme ça mais ça doit être bien pire chez d'autres) c'est il y a environ 1 mois quand je me suis révélé tellement accablé le matin que je n'ai pas trouvé le courage de me lever de la journée, et que surtout je me suis mit à fondre en larme d'un coup seul dans ma chambre en me rendant compte à quelle point je me trouvait détestable, lâche en tout point, fainéant et incapable de faire quoi que se soit de ma vie... Cette sensation de me haïr m'a vraiment fait réaliser que j'était en dépression, depuis je fait ce que je peux pour avancer mais j'ai l'impression de m'enfoncer encore plus, mes proches ont peurs pour moi (et moi aussi), j'ai consulté mon médecin de famille qui m'a prescrit de l'alprazolam (xanax en générique, 1/2 0.25mg au couché pour dormir correctement et pareil pour les crises d'angoisses/de tics) et doit me revoir dans 1 semaine, l'anxiolitique n'a absolument aucun effet ni sur l'angoisse ni sur le sommeil et ne fait qu'effrayer encore plus ma famille...
Je n'arrive plus à gérer ma vie, n'arrive plus a prendre de recul sur rien, voit absolument tout négativement, m'accable constamment dès que j'ai le malheur de réfléchir à ma situations actuel, mes choix passés ou mon futur, angoisse et culpabilise pour absolument tout, j'ai peur d'abandonner la fac, de tomber dans une grosse addiction, voir même de faire une grosse connerie un jour où ça ira encore moins bien ...
Je ne sais vraiment pas quoi faire, j'ai l'impression d'être condamné a rester comme ça pour toujours, je doute de tout dans ma vie, les grandes vérité "philosophiques" et "blasantes" sur la vie que j'avais intégrées depuis longtemps et fini par accepter ( du genre "personne n'est jamais libre dans notre société") me reviennent en plein dans la gueule et ont encore aggravées mes angoisse avec la certitude nouvelle de devoir passer ma vie entière à travailler pour de l'argent que je suis obligé de gagner uniquement pour qu'on puisse me l'extorquer sans que je ne puisse rien y faire...
Je sais que ça doit être ridicule dit comme ça, mais ça me met vraiment encore plus au fond du trou que de me dire ça, J'ai littéralement perdu le gout pour la vie, j'ai perdu la flamme qui me motivais avant, qui me faisait me dire que ça valait le coup, que mon avenir serait celui que je me serais choisi, que je serais heureux. Et ça me fait flipper à 19 ans de n'avoir déjà plus envie de vivre, de ne plus rien attendre de rien, ne plus avoir envie de rien faire, me renfermer sur moi même en repoussant les gens qui cherchent a m'aider, de ne même plus avoir envie d'aller faire un ciné avec les potes.
Donc dans ce moment où j'ai conscience qu'il faudrait absolument s'éloigner completement de la drogue, je ne peux m’empêcher de commander ... Je me révèle de plus en plus incapable de gérer une conso : quand j'en ai c'est 3 jours de binge jusqu’à ne plus en avoir, j'arrive a jouer malgré tout sur le rythme de mes commandes pour devoir me sevrer à chaque fin de pochon, ce qui évidemment fait de ma vie un enfer encore plus difficile à gérer pendant les quelques jours que dure le sevrage U47700 mais m'évite de devenir véritablement addict sur le long terme...
Psychologiquement je pense que c'est déjà mort puisque la drogue est devenue la seule et unique chose dont j'ai envie, je ne mesure les semaines qu'en nombres de jours avant la prochaine livraison, et quand je reçoit le paquet j'ai l'impression de revivre, d'avoir de la motivation pour tout faire, d'être normal.
Le problème c'est que ces 3 jours me coûtent de plus en plus cher, déjà financièrement mais surtout pour le sevrage, pire à chaque fois, qui ajoute à mes innombrables sujets de préoccupation la peur de finir par ne plus avoir le courage de quitter cold turkey pour pouvoir rester "normal" plus longtemps sans ce contrecoup déjà horrible en temps normal mais qui dans mon état deviens un cauchemars de tous les instants, où chaque seconde qui passe me trouvent plus au fond du gouffre.
Si ce site m'a apporté une choses c'est bien de savoir qu'on ne reste pas longtemps normal après s'être lancé dans une conso à corps perdu sans date butoir pour arrêter, je sais qu’indépendamment de notre volonté on finis tous par emprunter le même chemin à un moment ou un autre ... Et ça aussi m'effraie, je ne veux pas gâcher ma vie, ma santé à mon âge. Mais la dépression faisant son boulot j'ai l'impression qu’inévitablement je finirais par tomber dedans. Dans certains moments j'ai presque l'impression d'avoir envie que ça arrive, de ne chercher qu'a m'autodétruire pour ne plus rien avoir à assumer, et le reste du temps je me reproche de n'être qu'un lâche de penser ça qui ne mérite de toute façon pas de réussir sa vie...
Et donc quand je commande un truc je me demande combien de temps je peux " binger" sans finir dépendant et devoir me sevrer, mais ne trouve que rarement de réponse, le problème c'est que sur internet on dit souvent que le manque apparaît en même temps que la tolérance, (puisque le corps à commencé à s'adapter et à réduire sa production de neurotransmetteurs).
On est donc (enfin !) arrivés à ma grande question : comment se fait il qu'on puisse développer une tolérance en prenant de manière espacé un prod, par ex des gens finissent par devoir augmenter les doses de codéine après en avoir pris 1 fois chaque semaine pendant 1 mois, la tolérance est bien présente mais les gens n'ont pas de manque ...
Deuxième partie de question : comment avoir une idée du temps qu'on peut abuser d'une substance donnée sans avoir du manque après ?
Voilà merci à ceux qui auront le courage de lire et de me répondre, si vous avez des expériences à raconter sur des situations analogues à la mienne je serait heureux de les entendre, je me sens trop coupable d'infliger mon mal-être a ma famille et mes amis pour pouvoir en parler en profondeur avec eux, je n'ai personne à qui je peux parler de mes inquiétude avec la drogue, la mère de mon père était dépressive chronique et s'est suicidée à ses 16 ans, son père s'est ensuite laissé mourir 1 ans après, je pleure dans ma chambre en vous écrivant rien qu'a l'idée de ma responsabilité dans la douleur que ça doit lui faire de me voir dans cet état...
Je n'en peux plus de toutes ces inquiétudes, cette culpabilité, du manque de sommeil, cet auto-dévalorisation qui m'ont déjà fait penser au suicide, malgré que je n'ai pas encore envisagé de passer à l'acte, j'ai peur, je veux redevenir celui que j'était avant, capable de faire des choses, d'apprécier la vie, de croire en moi, de sortir voir des gens.
Voilà, j'aurais au moins extériorisé mes pensées, je ne sais pas quoi faire d'autre
Take care
Je me rend compte après coup que je me suis éloigné de très loin du sujet initial ce qui ne motivera surement pas beaucoup de monde à lire mon sujet puisque mon titre était presque mensongers sur le contenu aranoid:, je déplacerais peut être une bonne partie vers un autre sujet ...
Voilà désolé pour le pavé et le HS/racontage de vie mais je suis vraiment mal en ce moment (et sous alpha-PHP :weed:ce qui me rend probablement plus volubile à propos de ma vie privée ) donc ça m'aide un peu, j'ai l'impression, de me livrer vu que ni ma famille ni quiconque autour de moi ne serait prêt à entendre la nature de mes problèmes sans me juger * (ils savent que je suis déprimé mais pas pour mes consos). Déjà que pour ma mère "le LSD ? c'est le pire ! CA TE FAIT HALLUCINER !" alors si je lui disait que je prend des trucs du même genre que l'héroïne ...
*ou en tout cas j'ai peur qu'ils me jugent, et je ne veux pas les effrayer davantage
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Bonsoir à tous,
Alors je me suis lancé il y a bientôt 1 ans dans les drogues de manière générale en commençant par les psychédéliques, malheureusement j'ai fini par développer des symptômes qui me conduisent à penser que j'ai un HPPD qui empirait à chaque prise de psychés ...
Ayant adoré l'euphorie des champis par exemple ou d'autre prods j'ai ensuite transgressé la grande règle que je m'était fixée dans la vie : pas de stimulants/dépresseurs.
Je m'était imposé ça pour plusieurs raisons : de la propagande "la drogue c'est mal m'voyez" dont j'était blindé à l'addiction en passant par le fait que je me disait :"ouai de toutes façons ces trucs la n'apporte que des problèmes, rien de bon en découle, c'est bon pour ceux qui cherche à fuir leurs vie "etc...
Et même si il y à un fond (voir plus qu'un fond) de vérité là dedans, ma pensée à évoluée et je me suis dit que même si c'était pas l'expérience la plus enrichissante psychologiquement il n'y avait pas de mal à s'autoriser un plaisir de ce genre de temps en temps, tant que ça ne devient pas habituel.
Donc voilà je me suis mit aux opioïdes ils y a quelques mois dont (sans surprise) j'adoooore l'effet puis aux stimulants que j'aime moins à cause de la stimulation justement
Donc je fait surtout des pseudos speedball avec les stimulants, en variant les RoA : plug, orale, sniff, vaporisation ... Pas d'aiguille par contre, ça me fait flipper déjà de me refiler une maladie et ensuite de me niquer les veines.
Le truc à savoir c'est je suis sur une mauvaise pente depuis plusieurs mois en parti à cause de mon HPPD, le truc c'est que j'avais jamais vue de dépression de près et que j'était même sceptique, me disant que les gens qui en étaient victimes n’essayait pas vraiment de s'en sortir, ce genre de préjugés à la con ...
Donc j'ai mit un bon moment avant de me rendre compte ma vie n'était plus NORMAL (devait y avoir du déni aussi ), d'habitude je suis quelqu'un d'assez peu émotif, presque froid évidemment je ris bien avec les potes, tout ça tout ça, mais les trucs tristes, le stress ou ce genre de choses ne m'affectaient presque pas (ce qui m'effrayait presque des fois) paradoxalement j'adore les univers de film/manga/série/livres avec du bon gros drama
Donc quand après plusieurs mois d'humeur de plus en plus sombre, perdant peu à peu la motivation de faire quoi que ce soit, allant de manger, jouer aux jeux vidéo en passant par mes autres hobbits et mes cours à la fac que j'adore normalement (bon pas tous je met met subitement à me réveiller constamment 3h-3h30 après m'être endormis en étant incapable de me rendormir je ne m’inquiète pas, je fais des période d'insomnie depuis mes 8 ans, le caractère bizarre de celle là ne m'as pas choqué (ça aurait dû puisque après des recherches récentes sur internet ces réveils aussi précis sans douleurs ni cauchemars ne s’explique que par la dépression).
Là où j'ai vraiment basculé dans la dépression "profonde" (je dis ça comme ça mais ça doit être bien pire chez d'autres) c'est il y a environ 1 mois quand je me suis révélé tellement accablé le matin que je n'ai pas trouvé le courage de me lever de la journée, et que surtout je me suis mit à fondre en larme d'un coup seul dans ma chambre en me rendant compte à quelle point je me trouvait détestable, lâche en tout point, fainéant et incapable de faire quoi que se soit de ma vie... Cette sensation de me haïr m'a vraiment fait réaliser que j'était en dépression, depuis je fait ce que je peux pour avancer mais j'ai l'impression de m'enfoncer encore plus, mes proches ont peurs pour moi (et moi aussi), j'ai consulté mon médecin de famille qui m'a prescrit de l'alprazolam (xanax en générique, 1/2 0.25mg au couché pour dormir correctement et pareil pour les crises d'angoisses/de tics) et doit me revoir dans 1 semaine, l'anxiolitique n'a absolument aucun effet ni sur l'angoisse ni sur le sommeil et ne fait qu'effrayer encore plus ma famille...
Je n'arrive plus à gérer ma vie, n'arrive plus a prendre de recul sur rien, voit absolument tout négativement, m'accable constamment dès que j'ai le malheur de réfléchir à ma situations actuel, mes choix passés ou mon futur, angoisse et culpabilise pour absolument tout, j'ai peur d'abandonner la fac, de tomber dans une grosse addiction, voir même de faire une grosse connerie un jour où ça ira encore moins bien ...
Je ne sais vraiment pas quoi faire, j'ai l'impression d'être condamné a rester comme ça pour toujours, je doute de tout dans ma vie, les grandes vérité "philosophiques" et "blasantes" sur la vie que j'avais intégrées depuis longtemps et fini par accepter ( du genre "personne n'est jamais libre dans notre société") me reviennent en plein dans la gueule et ont encore aggravées mes angoisse avec la certitude nouvelle de devoir passer ma vie entière à travailler pour de l'argent que je suis obligé de gagner uniquement pour qu'on puisse me l'extorquer sans que je ne puisse rien y faire...
Je sais que ça doit être ridicule dit comme ça, mais ça me met vraiment encore plus au fond du trou que de me dire ça, J'ai littéralement perdu le gout pour la vie, j'ai perdu la flamme qui me motivais avant, qui me faisait me dire que ça valait le coup, que mon avenir serait celui que je me serais choisi, que je serais heureux. Et ça me fait flipper à 19 ans de n'avoir déjà plus envie de vivre, de ne plus rien attendre de rien, ne plus avoir envie de rien faire, me renfermer sur moi même en repoussant les gens qui cherchent a m'aider, de ne même plus avoir envie d'aller faire un ciné avec les potes.
Donc dans ce moment où j'ai conscience qu'il faudrait absolument s'éloigner completement de la drogue, je ne peux m’empêcher de commander ... Je me révèle de plus en plus incapable de gérer une conso : quand j'en ai c'est 3 jours de binge jusqu’à ne plus en avoir, j'arrive a jouer malgré tout sur le rythme de mes commandes pour devoir me sevrer à chaque fin de pochon, ce qui évidemment fait de ma vie un enfer encore plus difficile à gérer pendant les quelques jours que dure le sevrage U47700 mais m'évite de devenir véritablement addict sur le long terme...
Psychologiquement je pense que c'est déjà mort puisque la drogue est devenue la seule et unique chose dont j'ai envie, je ne mesure les semaines qu'en nombres de jours avant la prochaine livraison, et quand je reçoit le paquet j'ai l'impression de revivre, d'avoir de la motivation pour tout faire, d'être normal.
Le problème c'est que ces 3 jours me coûtent de plus en plus cher, déjà financièrement mais surtout pour le sevrage, pire à chaque fois, qui ajoute à mes innombrables sujets de préoccupation la peur de finir par ne plus avoir le courage de quitter cold turkey pour pouvoir rester "normal" plus longtemps sans ce contrecoup déjà horrible en temps normal mais qui dans mon état deviens un cauchemars de tous les instants, où chaque seconde qui passe me trouvent plus au fond du gouffre.
Si ce site m'a apporté une choses c'est bien de savoir qu'on ne reste pas longtemps normal après s'être lancé dans une conso à corps perdu sans date butoir pour arrêter, je sais qu’indépendamment de notre volonté on finis tous par emprunter le même chemin à un moment ou un autre ... Et ça aussi m'effraie, je ne veux pas gâcher ma vie, ma santé à mon âge. Mais la dépression faisant son boulot j'ai l'impression qu’inévitablement je finirais par tomber dedans. Dans certains moments j'ai presque l'impression d'avoir envie que ça arrive, de ne chercher qu'a m'autodétruire pour ne plus rien avoir à assumer, et le reste du temps je me reproche de n'être qu'un lâche de penser ça qui ne mérite de toute façon pas de réussir sa vie...
Et donc quand je commande un truc je me demande combien de temps je peux " binger" sans finir dépendant et devoir me sevrer, mais ne trouve que rarement de réponse, le problème c'est que sur internet on dit souvent que le manque apparaît en même temps que la tolérance, (puisque le corps à commencé à s'adapter et à réduire sa production de neurotransmetteurs).
On est donc (enfin !) arrivés à ma grande question : comment se fait il qu'on puisse développer une tolérance en prenant de manière espacé un prod, par ex des gens finissent par devoir augmenter les doses de codéine après en avoir pris 1 fois chaque semaine pendant 1 mois, la tolérance est bien présente mais les gens n'ont pas de manque ...
Deuxième partie de question : comment avoir une idée du temps qu'on peut abuser d'une substance donnée sans avoir du manque après ?
Voilà merci à ceux qui auront le courage de lire et de me répondre, si vous avez des expériences à raconter sur des situations analogues à la mienne je serait heureux de les entendre, je me sens trop coupable d'infliger mon mal-être a ma famille et mes amis pour pouvoir en parler en profondeur avec eux, je n'ai personne à qui je peux parler de mes inquiétude avec la drogue, la mère de mon père était dépressive chronique et s'est suicidée à ses 16 ans, son père s'est ensuite laissé mourir 1 ans après, je pleure dans ma chambre en vous écrivant rien qu'a l'idée de ma responsabilité dans la douleur que ça doit lui faire de me voir dans cet état...
Je n'en peux plus de toutes ces inquiétudes, cette culpabilité, du manque de sommeil, cet auto-dévalorisation qui m'ont déjà fait penser au suicide, malgré que je n'ai pas encore envisagé de passer à l'acte, j'ai peur, je veux redevenir celui que j'était avant, capable de faire des choses, d'apprécier la vie, de croire en moi, de sortir voir des gens.
Voilà, j'aurais au moins extériorisé mes pensées, je ne sais pas quoi faire d'autre
Take care