Bonshitsamère
Elfe Mécanique
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C'est à la fois un peu de colère qui vient à s'exprimer mais surtout de l'indignation.
J'ai rdv pour la 1ere fois avec le CMP du coin, chose pas trop facile pour moi -de reconnaitre mon problème de comportement, de vouloir gérer mes troubles, d'engager le processus-, et qui m'oblige a me livrer, à parler de moi a un.e expert.e quelconque.
La consulation se passe bien, même si j'ai une grippe carabinée et que l'envie de tousser des glaviots de la taille d'un pruneau me secoue quelque fois. Je parle de la raison de ma venue, de mes instabilités. Je me rends bien compte que la personne n'est pas en train de m'écouter mais de créer une fiche informative pour son dossier. Soit. Après une quinzaine de minutes je commence a parler de ma consommation (qu'est même plus ce qu'elle était, je consomme un petit truc tous les 3 mois), l'entièreté de l'entretien s'est ensuite porté dessus (fréquence, produits, lien avec les troubles etc). Je me suis demandé si je n'aurais pas mieux fait de ne pas en parler du tout. Evidemment qu'il peut y avoir des liens, et probablement que je les minimise. Pour autant si je lui disais que même après des arrets de plusieurs mois je ne ressentais pas d'effet de causalité (d'autant plus qu'elle évoquait le manque?) entre la consommation et mes troubles elle continuait d'en parler.
J'en viens à vous, psychonautes : comment parler vous de votre consommation aux praticien.nes du domaine psy? Est-ce que tout dire est une solution?
J'ai rdv pour la 1ere fois avec le CMP du coin, chose pas trop facile pour moi -de reconnaitre mon problème de comportement, de vouloir gérer mes troubles, d'engager le processus-, et qui m'oblige a me livrer, à parler de moi a un.e expert.e quelconque.
La consulation se passe bien, même si j'ai une grippe carabinée et que l'envie de tousser des glaviots de la taille d'un pruneau me secoue quelque fois. Je parle de la raison de ma venue, de mes instabilités. Je me rends bien compte que la personne n'est pas en train de m'écouter mais de créer une fiche informative pour son dossier. Soit. Après une quinzaine de minutes je commence a parler de ma consommation (qu'est même plus ce qu'elle était, je consomme un petit truc tous les 3 mois), l'entièreté de l'entretien s'est ensuite porté dessus (fréquence, produits, lien avec les troubles etc). Je me suis demandé si je n'aurais pas mieux fait de ne pas en parler du tout. Evidemment qu'il peut y avoir des liens, et probablement que je les minimise. Pour autant si je lui disais que même après des arrets de plusieurs mois je ne ressentais pas d'effet de causalité (d'autant plus qu'elle évoquait le manque?) entre la consommation et mes troubles elle continuait d'en parler.
J'en viens à vous, psychonautes : comment parler vous de votre consommation aux praticien.nes du domaine psy? Est-ce que tout dire est une solution?