dutchturkey
Neurotransmetteur
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- 27/7/16
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Bonjour, bonsoir
Mes excuses si tout cela est décousu mais cela fait un moment que ce sujet me trotte en tête et j'ai pensé que vous seriez les plus aptes à comprendre ou au moins cerné ce que je veux dire.
Comme chacune des personnes sur ce forum (ou presque) j'ai déjà fait l'expérience de quelques drogues psychédéliques. Je ne suis qu'un débutant dans la matière, mes expériences n'étant pas tout le temps fructueuses et même parfois catastrophiques. Ceci dit, je compte continuer jusqu'à trouver LE moment qui sera significatif pour moi et qui me fera arrêter ces substances. En effet, je pense qu'inconsciemment je cherche ce moment plus que tout et c'est probablement la raison pour laquelle je fais usage des psychédéliques. Une sorte de combat du mal par le mal (?)
Là où le problème se pose, c'est avec mes amis. J'ai toujours pensé que les psychédéliques pouvaient permettre une thérapie de groupe aidant à affronter certains démons ou rendre certains choix plus faciles à faire. Et j'ai pu constater que c'était faisable lors d'un trip plus que personnel et intime avec un de ces amis justement. Maintenant, j'ai une approche très rationnelle des drogues. Je sais pourquoi j'en prends, je sais dans quoi je m'engage, je me prépare pour mon voyage et si je peux le partager c'est encore mieux surtout avec ces personnes. Mais c'est pendant que je profite le plus du voyage que je me rends compte que j'ai l'impression d'être le seul parmi ce groupe d'amis, cette petite famille, à savoir ce que je fais et ce que ça implique.
J'ai vécu par deux fois une expérience très désagréable de voir un ami faire un bad trip intense, laissant des images très nettes et effrayantes dans mes souvenirs. Et c'est lors de ce dernier incident que j'ai pris conscience de la chose. J'ai formulé ça très simplement : Pourquoi vous ne pouvez pas tripper comme moi ?
Je ne pense pas avoir quelque chose de plus que ces personnes, j'ai quasiment toujours eu des expériences bénéfiques avec les psychédéliques bien qu'elles ne soient pas forcément agréables à vivre. Alors comment se fait-il que ces personnes avec qui je partage tant de choses n'ont pas une approche rien que légèrement similaire à la mienne, des drogues.
Je sais bien que chaque individu est différent et donc sa manière de tripper l'est aussi. Je le vois à chaque fois que je croise des gens en soirée sous l'emprise d'une drogue. Ceci dit, en me comparant avec mes partenaires de trip habituels j'ai l'impression de faire preuve d'une sagesse qu'eux n'ont pas. Il est difficile d'en parler tout en essayant de faire preuve d'humilité, ne m'en tenez pas rigueur si je viens à être hautain ce n'est pas le but recherché. Je me suis toujours informé sur les drogues que ce soit scientifiquement, psychologiquement ou spirituellement parlant, prenant exemple sur des personnes qui ont plus d'expérience que moi afin de pouvoir éviter un maximum de risques.
Et c'est là toute la différence avec mes amis (ils se reconnaîtront s'ils lisent ce topic). L'un se renseignant uniquement scientifiquement et en termes d'effets sur ladite substance et l'autre ne s'informant que sur ce qu'il l'intéresse, et dans les deux cas, ils ne portent pas ou peu d'intérêt aux autres aspects de la drogue et d'une vie comportant l'usage de psychédéliques. Vous en conviendrez, je l'espère, c'est à mon sens du gâchis car cela a provoqué à deux reprises un accident douloureux (seulement physique heureusement) chez l'un et un déni total quant à ces outils de la psyché pourtant si vastes et intéressants chez l'autre. J'essaye de leur expliquer la plupart du temps que le lâcher prise est la clé, la seule chose qui nous permet d'éviter un moment désagréable est de s'abandonner à la molécule selon moi. On l'a ingérée, snifée, pluggée pour une bonne raison alors tâchons d'en profiter. J'ai l'impression d'avoir compris une chose qui leur échappe totalement.
Toutefois c'est dans ces mots qu'un doute me vient. Est-ce bien ça les psychédéliques ? Moi même je reste presque totalement persuadé que l'on fait ceci pour sonder, explorer et découvrir des nouvelles facettes de ce que l'on est et de ce que les autres sont. C'est ma définition du psychédélisme et en cela je pense avoir saisi le sens et l'importance de ce que je fais pour mon présent et mon avenir. Mais, et si j'avais tout faux ? Et si ce n'était qu'un voile que je me mettais devant les yeux pour me conforter dans l'idée que ce que je fais à un sens justement ?
J'aimerais avoir votre avis sur le sujet, pour pouvoir me rendre compte et faire le point sur tout ceci. Je veux continuer car j'ai le sentiment que cela apporte du changement dans ma vie, je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis les 8 derniers mois (date à laquelle j'ai commencé les psychédéliques). Mais j'ai l'impression que mon enthousiasme vis à vis de tout cela ne fait qu'attiser la curiosité de mes amis qui, eux, ne sont pas forcément prêts pour de telles choses ?
Merci d'avoir lu.
J'attends vos retours !
Mes excuses si tout cela est décousu mais cela fait un moment que ce sujet me trotte en tête et j'ai pensé que vous seriez les plus aptes à comprendre ou au moins cerné ce que je veux dire.
Comme chacune des personnes sur ce forum (ou presque) j'ai déjà fait l'expérience de quelques drogues psychédéliques. Je ne suis qu'un débutant dans la matière, mes expériences n'étant pas tout le temps fructueuses et même parfois catastrophiques. Ceci dit, je compte continuer jusqu'à trouver LE moment qui sera significatif pour moi et qui me fera arrêter ces substances. En effet, je pense qu'inconsciemment je cherche ce moment plus que tout et c'est probablement la raison pour laquelle je fais usage des psychédéliques. Une sorte de combat du mal par le mal (?)
Là où le problème se pose, c'est avec mes amis. J'ai toujours pensé que les psychédéliques pouvaient permettre une thérapie de groupe aidant à affronter certains démons ou rendre certains choix plus faciles à faire. Et j'ai pu constater que c'était faisable lors d'un trip plus que personnel et intime avec un de ces amis justement. Maintenant, j'ai une approche très rationnelle des drogues. Je sais pourquoi j'en prends, je sais dans quoi je m'engage, je me prépare pour mon voyage et si je peux le partager c'est encore mieux surtout avec ces personnes. Mais c'est pendant que je profite le plus du voyage que je me rends compte que j'ai l'impression d'être le seul parmi ce groupe d'amis, cette petite famille, à savoir ce que je fais et ce que ça implique.
J'ai vécu par deux fois une expérience très désagréable de voir un ami faire un bad trip intense, laissant des images très nettes et effrayantes dans mes souvenirs. Et c'est lors de ce dernier incident que j'ai pris conscience de la chose. J'ai formulé ça très simplement : Pourquoi vous ne pouvez pas tripper comme moi ?
Je ne pense pas avoir quelque chose de plus que ces personnes, j'ai quasiment toujours eu des expériences bénéfiques avec les psychédéliques bien qu'elles ne soient pas forcément agréables à vivre. Alors comment se fait-il que ces personnes avec qui je partage tant de choses n'ont pas une approche rien que légèrement similaire à la mienne, des drogues.
Je sais bien que chaque individu est différent et donc sa manière de tripper l'est aussi. Je le vois à chaque fois que je croise des gens en soirée sous l'emprise d'une drogue. Ceci dit, en me comparant avec mes partenaires de trip habituels j'ai l'impression de faire preuve d'une sagesse qu'eux n'ont pas. Il est difficile d'en parler tout en essayant de faire preuve d'humilité, ne m'en tenez pas rigueur si je viens à être hautain ce n'est pas le but recherché. Je me suis toujours informé sur les drogues que ce soit scientifiquement, psychologiquement ou spirituellement parlant, prenant exemple sur des personnes qui ont plus d'expérience que moi afin de pouvoir éviter un maximum de risques.
Et c'est là toute la différence avec mes amis (ils se reconnaîtront s'ils lisent ce topic). L'un se renseignant uniquement scientifiquement et en termes d'effets sur ladite substance et l'autre ne s'informant que sur ce qu'il l'intéresse, et dans les deux cas, ils ne portent pas ou peu d'intérêt aux autres aspects de la drogue et d'une vie comportant l'usage de psychédéliques. Vous en conviendrez, je l'espère, c'est à mon sens du gâchis car cela a provoqué à deux reprises un accident douloureux (seulement physique heureusement) chez l'un et un déni total quant à ces outils de la psyché pourtant si vastes et intéressants chez l'autre. J'essaye de leur expliquer la plupart du temps que le lâcher prise est la clé, la seule chose qui nous permet d'éviter un moment désagréable est de s'abandonner à la molécule selon moi. On l'a ingérée, snifée, pluggée pour une bonne raison alors tâchons d'en profiter. J'ai l'impression d'avoir compris une chose qui leur échappe totalement.
Toutefois c'est dans ces mots qu'un doute me vient. Est-ce bien ça les psychédéliques ? Moi même je reste presque totalement persuadé que l'on fait ceci pour sonder, explorer et découvrir des nouvelles facettes de ce que l'on est et de ce que les autres sont. C'est ma définition du psychédélisme et en cela je pense avoir saisi le sens et l'importance de ce que je fais pour mon présent et mon avenir. Mais, et si j'avais tout faux ? Et si ce n'était qu'un voile que je me mettais devant les yeux pour me conforter dans l'idée que ce que je fais à un sens justement ?
J'aimerais avoir votre avis sur le sujet, pour pouvoir me rendre compte et faire le point sur tout ceci. Je veux continuer car j'ai le sentiment que cela apporte du changement dans ma vie, je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis les 8 derniers mois (date à laquelle j'ai commencé les psychédéliques). Mais j'ai l'impression que mon enthousiasme vis à vis de tout cela ne fait qu'attiser la curiosité de mes amis qui, eux, ne sont pas forcément prêts pour de telles choses ?
Merci d'avoir lu.
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