Ludique Impact
Neurotransmetteur
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Ceci est le récit d'une des soirées les plus improbables que la vie m'a emmené a vivre pour l'instant
Toute fin de cet été, samedi après midi, 16h, je reçois l'appel de mon pote O. (avec qui j'ai eu de nombreuses expériences "ludiques"qui nous ont soudé a vie)
"Ouais mec y a un soundsystem reggae dans le coin ce soir, on y va ? J'ai chauffé G. (un ami commun) il est deter, propose a N. (un autre ami commun) de venir, on va rigoler ! Par contre on se la joue tranquille hein, pas d'excès !"
-"Ma foi pourquoi pas, a toute"
20h, on arrive la bas, ambiance tranquille,on fume, on va devant le son, pas terrible. On croise des potes a nous qui nous disent "oh les gars on va en teuf ce soir on a des places, vous voulez venir ?" Soit, pourquoi pas.
1h30 du matin, on arrive a la teuf déjà bien atteints par l'herbe et la fatigue, les murs sont montés mais il n'y a pas de son. A peine arrivés, O. et G. commencent a se poser des questions: "on prend quoi ce soir ?", je leur réponds donc "Bah j'avais rien prévu de prendre moi, on était même pas censé finir la, m'enfin bon, pourquoi pas, ça fait longtemps." N., qui ne prend jamais rien, dit qu'il sera le sitter si jamais ça va pas, très bien.
Pendant que O. et G. achètent un exta chacun, un type m'accoste en me proposant des colombiens. Chouette, des champignons, c'est ce que je préfère ! Je les ai jamais testé ceux-la, bon, va pour une perche (1g2 environ). Le mec me précise bien "Tu vas te marrer et voir de jolies choses, mais n'hésites surtout pas a les fractionner, tu pourrais être surpris". Ce genre de types me rassurent, je préfère amplement ça plutôt qu'un type qui refourgue son truc accompagné d'un simple "t'inquiètes c'est de la bombe".
2h, toujours pas de son, les gens commencent a râler et a s'exciter, je mange quand même mes champignons en me disant que le son péterait quand je commencerai a monter.
2h45 environ (a partir de la ma notion du temps se dégrade un peu): Le son démarre, grosse tribe, N. et moi nous baladons sur le chemin de la teuf, quand tout a coup je me mets a rire compulsivement sans raison. "ça commeeeeeeence" dis-je a N. en m'accrochant a sa veste pour ne pas tomber a la renverse. O. et G., 10 mètres devant m'entendent rire et se retournent un grand sourire aux lèvres, leur exta monte aussi. A partir de la les cachetonnés (c'est comme cela que je les appelle affectueusement moi qui déteste ce genre de trucs) disparaissent et je ne les revois que le lendemain.
On décide d'aller s'installer dans l'herbe pour rouler, j'en profite pour me coucher et regarder le ciel. Le rendu est étrange, un aplat violet/parme assez lisse avec des points blancs répartis assez symétriquement trouvais-je alors, c'est la que vient que je m'écris "WTF les gars, le ciel c'est un putain de papier peint géant ! J'ai compris, on est dans une immense chambre !". La terre, une simple chambre d'immense maison qu'est l'univers, je pense aux formes de vies qu'il pourrait y avoir ailleurs "putaaaiiin c'est immense, trop de possibilités" l'idée me fait marrer, on retourne au son.
Plus tard (5h du matin approximativement), je retourne avec N. dans l'herbe pour rouler, on ouvre le plastique qui contenait le peu d'herbe qui lui restait et on le pose a plat sur le sac et on se met a rouler. La un mec débarque et nous demande de lui dépanner un pétard. On lui dit non en raison de notre pénurie imminente. Le mec insiste, il s'approche du sac, regarde ce qu'il y a en nous disant "faites voir, ça va, je vais pas vous voler", prend une tête et s'en va sans rien dire, ça en l'espace de quelques secondes (du moins, de mon point de vue) . Complétement abasourdi et pas sur de comprendre la scène, je me tourne vers N., qui fixe le mec partir au loin, avec l'air de ne pas comprendre non plus.
"WTF MEEEC"
Je prends une grosse claque, une vague de violence subie s'abat en moi mêlée d'une absence quasi totale de compréhension sur le déroulement de la situation, suis-je en train de sérieusement percher ?
N. me ramène a la réalité "mec, c'est quoi cette teuf ? Le non respect le plus total"
Je ris. Je ris de l'absurdité de la situation, nous, partis pour écouter du reggae tranquillement, se retrouvant en rave party a se faire voler, wtf total. ça me fait tellement rire que j'en oublie limite ce qu'il vient de se passer.
N., qui commence a fatiguer, décide de dormir un peu, je le laisse donc s'éloigner dans un champs et je retourne au son. Acidcore, génial ! Mon corps ondule et je me marre, je ne sais pas pourquoi, mais je me marre "si je recroise le type qui me les a filé je lui fais un câlin". Cette pensée me fait rire et je sors du son en riant aux éclats. Je retrouve N., les cachetonnés et on repart avec ceux qui nous ont emmené, il est 9h du matin.
je redescends un peu, on a tous passé une bonne bonne soirée, on écoute kanka, tout va bien.
Je reparle avec N. de notre choc de la nuit "mais mec on s'est trop pas fait respecter j'étais trop stone j'ai rien capté tellement la scène était surréaliste" dit-il en riant.
Surréalistes, c'est le mot qui résume le mieux les souvenirs que j'ai de cette, ma foi, très bonne soirée riche en loufoquerie, j'ai bien apprécié l'état en mode "ouais on s'en fout, on va en rigoler", que j'essaie d'appliquer au quotidien depuis, et je me marre !
Bref, merci d'avoir lu, a la prochaine !
Toute fin de cet été, samedi après midi, 16h, je reçois l'appel de mon pote O. (avec qui j'ai eu de nombreuses expériences "ludiques"qui nous ont soudé a vie)
"Ouais mec y a un soundsystem reggae dans le coin ce soir, on y va ? J'ai chauffé G. (un ami commun) il est deter, propose a N. (un autre ami commun) de venir, on va rigoler ! Par contre on se la joue tranquille hein, pas d'excès !"
-"Ma foi pourquoi pas, a toute"
20h, on arrive la bas, ambiance tranquille,on fume, on va devant le son, pas terrible. On croise des potes a nous qui nous disent "oh les gars on va en teuf ce soir on a des places, vous voulez venir ?" Soit, pourquoi pas.
1h30 du matin, on arrive a la teuf déjà bien atteints par l'herbe et la fatigue, les murs sont montés mais il n'y a pas de son. A peine arrivés, O. et G. commencent a se poser des questions: "on prend quoi ce soir ?", je leur réponds donc "Bah j'avais rien prévu de prendre moi, on était même pas censé finir la, m'enfin bon, pourquoi pas, ça fait longtemps." N., qui ne prend jamais rien, dit qu'il sera le sitter si jamais ça va pas, très bien.
Pendant que O. et G. achètent un exta chacun, un type m'accoste en me proposant des colombiens. Chouette, des champignons, c'est ce que je préfère ! Je les ai jamais testé ceux-la, bon, va pour une perche (1g2 environ). Le mec me précise bien "Tu vas te marrer et voir de jolies choses, mais n'hésites surtout pas a les fractionner, tu pourrais être surpris". Ce genre de types me rassurent, je préfère amplement ça plutôt qu'un type qui refourgue son truc accompagné d'un simple "t'inquiètes c'est de la bombe".
2h, toujours pas de son, les gens commencent a râler et a s'exciter, je mange quand même mes champignons en me disant que le son péterait quand je commencerai a monter.
2h45 environ (a partir de la ma notion du temps se dégrade un peu): Le son démarre, grosse tribe, N. et moi nous baladons sur le chemin de la teuf, quand tout a coup je me mets a rire compulsivement sans raison. "ça commeeeeeeence" dis-je a N. en m'accrochant a sa veste pour ne pas tomber a la renverse. O. et G., 10 mètres devant m'entendent rire et se retournent un grand sourire aux lèvres, leur exta monte aussi. A partir de la les cachetonnés (c'est comme cela que je les appelle affectueusement moi qui déteste ce genre de trucs) disparaissent et je ne les revois que le lendemain.
On décide d'aller s'installer dans l'herbe pour rouler, j'en profite pour me coucher et regarder le ciel. Le rendu est étrange, un aplat violet/parme assez lisse avec des points blancs répartis assez symétriquement trouvais-je alors, c'est la que vient que je m'écris "WTF les gars, le ciel c'est un putain de papier peint géant ! J'ai compris, on est dans une immense chambre !". La terre, une simple chambre d'immense maison qu'est l'univers, je pense aux formes de vies qu'il pourrait y avoir ailleurs "putaaaiiin c'est immense, trop de possibilités" l'idée me fait marrer, on retourne au son.
Plus tard (5h du matin approximativement), je retourne avec N. dans l'herbe pour rouler, on ouvre le plastique qui contenait le peu d'herbe qui lui restait et on le pose a plat sur le sac et on se met a rouler. La un mec débarque et nous demande de lui dépanner un pétard. On lui dit non en raison de notre pénurie imminente. Le mec insiste, il s'approche du sac, regarde ce qu'il y a en nous disant "faites voir, ça va, je vais pas vous voler", prend une tête et s'en va sans rien dire, ça en l'espace de quelques secondes (du moins, de mon point de vue) . Complétement abasourdi et pas sur de comprendre la scène, je me tourne vers N., qui fixe le mec partir au loin, avec l'air de ne pas comprendre non plus.
"WTF MEEEC"
Je prends une grosse claque, une vague de violence subie s'abat en moi mêlée d'une absence quasi totale de compréhension sur le déroulement de la situation, suis-je en train de sérieusement percher ?
N. me ramène a la réalité "mec, c'est quoi cette teuf ? Le non respect le plus total"
Je ris. Je ris de l'absurdité de la situation, nous, partis pour écouter du reggae tranquillement, se retrouvant en rave party a se faire voler, wtf total. ça me fait tellement rire que j'en oublie limite ce qu'il vient de se passer.
N., qui commence a fatiguer, décide de dormir un peu, je le laisse donc s'éloigner dans un champs et je retourne au son. Acidcore, génial ! Mon corps ondule et je me marre, je ne sais pas pourquoi, mais je me marre "si je recroise le type qui me les a filé je lui fais un câlin". Cette pensée me fait rire et je sors du son en riant aux éclats. Je retrouve N., les cachetonnés et on repart avec ceux qui nous ont emmené, il est 9h du matin.
je redescends un peu, on a tous passé une bonne bonne soirée, on écoute kanka, tout va bien.
Je reparle avec N. de notre choc de la nuit "mais mec on s'est trop pas fait respecter j'étais trop stone j'ai rien capté tellement la scène était surréaliste" dit-il en riant.
Surréalistes, c'est le mot qui résume le mieux les souvenirs que j'ai de cette, ma foi, très bonne soirée riche en loufoquerie, j'ai bien apprécié l'état en mode "ouais on s'en fout, on va en rigoler", que j'essaie d'appliquer au quotidien depuis, et je me marre !
Bref, merci d'avoir lu, a la prochaine !