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HexagonSun a dit:Bonjour à tous.
J'ai une question.
Dans un post récent, sur un autre thread, j'ai évoqué le fait que ma psychiatre m'avait prescrit de la buprénorphine pour lutter contre la forte dépression pharmaco-résistante dont je souffre depuis des mois, toutes les classes d'anti-dépresseurs ayant échoué.
Je prends donc 0,4 mg de buprénorphine générique tous les matins, depuis vendredi dernier.
Le problème est que je me réveille dans la nuit, un peu plus tôt chaque jour et manifestement en manque : douleurs, transpiration, malaise général. Quand je prends la dose de buprénorphine dans les heures qui suivent, ces symptômes disparaissent, ce qui semble confirmer qu'il s'agit bien de manque. Pourtant la demi-vie de la buprénorphine en prise sublinguale est de ~37 h.
Je suis surpris, dans la mesure où, à l'époque où je prenais de la codéine (100 mg/jour, eqv. 0,4 mg de buprénorphine), je ne ressentais pas les symptôme de manque avant 48 h minimum, alors que la demi-vie de la codéine est de 2~4 h. Comment peut-on expliquer ce prodige ?
Je pose donc la question à ceux qui auraient pris de la buprénorphine : est-ce normal ? Y a-t-il une explication à ce phénomène ?
Précision : je n'étais pas accro aux opiacés au moment de la mise en place de ce traitement.
Note : Je confirme que la buprénorphine peut avoir un effet anti-dépresseur, sur certaines personnes en tout cas. C'est mon cas et je dois dire que, sans être spectaculaire, le progrès est sensible.
Merci à vous si vous pouvez expliquer ce phénomène ou me donner des pistes de compréhension.
Absorbée en 8 min, pic plasmatique à 90 min. Demi-vie courte : 2 à 5 heures. Mais du fait de sa forte fixation aux récepteurs μ et de sa lente dissociation, l'effet pharmacologique d'une prise s'étend à plus de 24 heures. Attention à l'effet de 1er passage hépatique si absorbée autrement que par voie sublinguale.
Source wikipedia.Des essais cliniques effectués à la Harvard Medical School au milieu des années 1990 ont montré qu'une majorité de dépressifs unipolaires non psychotiques avec une dépression réfractaire aux antidépresseurs classiques et à l'électroconvulsivothérapie pouvaient être soignés avec succès avec la buprénorphine. La dépression clinique ne fait pas partie des utilisations approuvées des opioïdes, mais des médecins commencent à en réaliser le potentiel antidépresseur lorsque le patient ne tolère pas ou est résistant aux antidépresseurs conventionnels.
pouvaient être soignés avec succès avec la buprénorphine
La buprénorphine a clairement un effet anti-dépresseur, mais il est évident qu'elle rend intolérant aux autres opiacés, et pendant un long moment. Ce ne serait pas gênant si le manque ne survenait pas si vite, tout en rendant intolérant aux autres opiacés pendant si longtemps. Je suppose que tout cela est dû à ses propriétés à la fois agonistes (faible) du récepteur opiode µ et antagonistes des récepteurs κ et δ.
Mr Sandman a dit:J'dois mal comprendre...
Si c'est pas le cas ta psychiatre est une personne dangereuse qui doit cesser d'exercer right now.
Ouais nan j'dois encore être à la masse.
HexagonSun a dit:Bonjour à tous.
J'ai une question.
Dans un post récent, sur un autre thread, j'ai évoqué le fait que ma psychiatre m'avait prescrit de la buprénorphine pour lutter contre la forte dépression pharmaco-résistante dont je souffre depuis des mois, toutes les classes d'anti-dépresseurs ayant échoué.
Je prends donc 0,4 mg de buprénorphine générique tous les matins, depuis vendredi dernier.
Le problème est que je me réveille dans la nuit, un peu plus tôt chaque jour et manifestement en manque : douleurs, transpiration, malaise général. Quand je prends la dose de buprénorphine dans les heures qui suivent, ces symptômes disparaissent, ce qui semble confirmer qu'il s'agit bien de manque. Pourtant la demi-vie de la buprénorphine en prise sublinguale est de ~37 h.
Je suis surpris, dans la mesure où, à l'époque où je prenais de la codéine (100 mg/jour, eqv. 0,4 mg de buprénorphine), je ne ressentais pas les symptôme de manque avant 48 h minimum, alors que la demi-vie de la codéine est de 2~4 h. Comment peut-on expliquer ce prodige ?
Je pose donc la question à ceux qui auraient pris de la buprénorphine : est-ce normal ? Y a-t-il une explication à ce phénomène ?
Précision : je n'étais pas accro aux opiacés au moment de la mise en place de ce traitement.
Note : Je confirme que la buprénorphine peut avoir un effet anti-dépresseur, sur certaines personnes en tout cas. C'est mon cas et je dois dire que, sans être spectaculaire, le progrès est sensible.
Merci à vous si vous pouvez expliquer ce phénomène ou me donner des pistes de compréhension.