Oui l'humanité est malade.
Nous sommes gouvernés par des psychopathes qui n'en ont que faire des petites gens, et ceux qui tirent les ficelles sont quand même les lobbyistes et les plus gros sont ceux des firmes pharmaceutiques! En plus notre cher président est copain avec eux (génial non?).
On se targue des progrès de la médecine, notamment psychiatrique. Ok avant il y avait ce qu'on appelait les aliénés, enfermés à vie avec des méthodes dignes de l'Inquisition Catholique.
Depuis un siècle on prescrit des médicaments qui agissent sur la psyché et bouleversent l'équilibre cérébrale. Les patients font des hospitalisations courtes, mais deviennent abonnés aux institutions psy, sous le joug de leur psychiatre, totalement ralentis par les cachetons qu'ils prennent tous les jours. Plus capables d'avoir de jugement sur ce qu'ils vivent et endurent, et encore moins de recul.
Le médecin tout puissant leur affirment qu'ils ne peuvent pas se passer de traitement, ils devront les prendre à vie.
Je pense qu'une infime minorité de personnes devraient recevoir ce genre de molécules, infime. Ceux qui présentent un réel danger pour autrui. Mais en réalité, énormément de gens sont sous traitements, ça devient l'escalade, toujours plus de médicaments sont ajouter pour contrer les effets (symptômes) dû aux médocs qu'ils recevaient à la base.
J'avais des pertes de contrôle très graves sous anti-dépresseurs et benzo, des troubles psy apparaissait au fur & à mesure, on en rajoutait une couche. Les Anti-épileptiques me rendaient suicidaire, les neuroleptiques très dépressive voir psychotique.
Du temps de nos grand-parents, même de nos parents, les gens n'étaient pas aussi malades, très loin de là. Les fous représentaient encore une fois une infime partie de la population; aujourd'hui, les malades psy représentent une très grande partie de la population. Y a du pognon qui brasse en dessous, sans être complotiste.
Chaque fois que le DSM est réédité, il s'épaissit effroyablement, il y a de nouvelles pathologies...
Trop de personnes prennent des benzo, somnifères et anti-dépresseurs en banalisant totalement la chose. Les dégâts se font ressentir parfois sur le long terme, parfois très rapidement.
Les effets secondaires sont graves, la liste est longue et encore il n'y a que peu d'études scientifiques.
Perso, combien de fois on me disait que je prenais beaucoup trop de médocs, qu'il était urgent que je fasse quelque chose, et j'étais totalement imperméable à ce qu'on me disait. Non j'étais vraiment malade et donc je devais écouter les psy et bouffer mes pilules. Me faire interner aussi, au final ça me rassurait.
J'ai été sur un forum pour bipolaire: attention là bas on vous fait clairement comprendre qu'il ne faut en aucun cas arrêter son traitement et qu'on en a besoin, cela même si notre état de santé physique est en péril. Et on vous sort des monticules interminables d'études scientifiques (que j'ai bien lu hein).
Lorsqu'on stoppe un médocs, on est très mal, alors c'est la maladie qui revient. On ne pense pas aux symptômes de sevrage abominables qui se manifestent. On parle d'effets rebonds.
Ensuite oui il y a clairement de la maltraitance très grave dans les hp, même dans les cliniques. Certains aides-soignants se font du business sur le dos des patients (je vous laisse imaginer comment), beaucoup de patientes se prostituent pour du tabac ou de la bouffe (pas que des femmes d'ailleurs), il y a des viols sur lesquels les soignants ferment les yeux.
Je vais paraître affreusement pessimiste, mais de toute manière l'humanité court à sa perte, la planète est foutue.
Tout ce que l'on peut faire en tant qu'individus à notre échelle, c'est limiter les dégâts, aider les êtres qui peuplent notre planète comme on peut, se tenir la main plutôt que se tirer dessus.
Tant pis si on n'est pas parfait, qui l'est?
Plus personne ne croyait en moi, on me pensait foutue et déjà morte. Aujourd'hui, je vais bien, je suis tout le temps dehors, je m'occupe de mon chez moi, de mes animaux et des personnes qui me sont chères. Je recommence à lire, je ne m'ennuie plus, bref je vie! Ne perdez pas espoir, si moi je m'en suis sortie, d'autres le peuvent aussi.