Sludge
Holofractale de l'hypervérité
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[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]La spiritualité est une expérience rationnelle au sein de l’univers, car elle permet aux individus et collectifs de trouver du sens à ce qu’ils vivent. Cette question est particulièrement intéressante dans le monde actuel, où l’on maquille en science l’organisation sociale, ou la naturalise, et où toute question spirituelle est mise de coté.[/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]Sans culture spirituelle collective, beaucoup finissent par rechercher une culture spirituelle (d’où le nombre de personnes touchés par le New Age, l’anthroposophie, ou converties à des religions anciennes) ou à s’en bricoler une personnelle. L’idée est souvent de trouver des significations à partager avec d’autres. La culture politique peut aussi être un terreau commun, mais on constate que des éléments philosophiques ou spirituels s’y greffent fréquemment.[/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]Tout cela peut former un projet de société ou communautaire, ou rester un outil d’élévation personnel.[/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]La vie sur Terre, avec son lot de violences extrêmes, et les choses dures à vivre liées à la nature (souffrir continuellement à cause d’une mauvaise génétique par exemple) nécessite souvent de mettre en place des repères spirituels, des croyances, permettant de la rendre supportable, voire même d’apprendre à jouir de l’instant présent. A chaque fois que je lis des choses sur ce qui se passe en Syrie, ou en RDC, je ne peux pas m’empêcher de penser à l’enfer sur Terre. Comment des hommes peuvent infliger une telle violence à d’autres êtres ? Cela n’a aucun sens pour moi. Pourquoi l’organisation sociale et les systèmes de domination provoquent tant de souffrances, d’exclusion et de solitude ici aussi ?[/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]Vivre des expériences spirituelles, se sentir connecté à l’univers, sentir que l’amour est une expérience commune qui peut toucher tous les êtres et les faire transcender cet enfer terrestre, vivre l’extase ou savoir que d’autres la vivent, et que les bonheurs succèdent aux horreurs, malgré que je sache que l’horreur est terriblement inégalement distribuée… Tout cela fait sens pour moi, et je sais que cela fait sens pour d’autres. S’aménager des espaces de liberté et d’amour, où l’écoute et le respect sont au premier plan devient une nécessité vitale pour embrasser des combats collectifs où l’espoir est facile à perdre. [/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]C’est cette vie sur Terre, cette vie dans l’univers qui a ancré en nous cette expérience de la conscience qui dépasse les questions scientifiques. Cette expérience est sans doute à la fois cause et conséquence d’échanges chimiques dans le cerveau (quand ce n’est pas aidé par l’ingestion de molécules ou par des rites collectifs). Dieu existe parce que la vie existe de cette façon. Ce n’est pas une conscience, une personne, c’est à mon sens un refuge pour toute forme de vie, mais aussi une force pour la lutte pour la vie.[/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]Il faut accorder peu d’importance, je le crois, au caractère rationnel ou non de ce qu’on vit spirituellement. Mais ça veut dire aussi ne pas prendre trop au sérieux ce qu’on vit et garder un peu de recul, réfléchir à pourquoi on a besoin de vivre ça ou pourquoi on le vit tout court. Nos sensations sont réelles, c’est leur interprétation qui peut être fausse. Mais parfois, il n’y a vraiment pas à chercher ce qui est vrai ou faux dans ce qu’on interprète, du moment qu’on ne se fait pas de mal ou qu’on en fait pas aux autres.[/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]Ce qui importe avec l’expérience psychédélique, ou plus généralement spirituelle, ce n’est pas la vérité que l’on croit toucher du doigt, mais bien le chemin qu’elle nous fait parcourir sur notre rapport au soi, aux autres et à la vie.[/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]Sans culture spirituelle collective, beaucoup finissent par rechercher une culture spirituelle (d’où le nombre de personnes touchés par le New Age, l’anthroposophie, ou converties à des religions anciennes) ou à s’en bricoler une personnelle. L’idée est souvent de trouver des significations à partager avec d’autres. La culture politique peut aussi être un terreau commun, mais on constate que des éléments philosophiques ou spirituels s’y greffent fréquemment.[/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]Tout cela peut former un projet de société ou communautaire, ou rester un outil d’élévation personnel.[/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]La vie sur Terre, avec son lot de violences extrêmes, et les choses dures à vivre liées à la nature (souffrir continuellement à cause d’une mauvaise génétique par exemple) nécessite souvent de mettre en place des repères spirituels, des croyances, permettant de la rendre supportable, voire même d’apprendre à jouir de l’instant présent. A chaque fois que je lis des choses sur ce qui se passe en Syrie, ou en RDC, je ne peux pas m’empêcher de penser à l’enfer sur Terre. Comment des hommes peuvent infliger une telle violence à d’autres êtres ? Cela n’a aucun sens pour moi. Pourquoi l’organisation sociale et les systèmes de domination provoquent tant de souffrances, d’exclusion et de solitude ici aussi ?[/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]Vivre des expériences spirituelles, se sentir connecté à l’univers, sentir que l’amour est une expérience commune qui peut toucher tous les êtres et les faire transcender cet enfer terrestre, vivre l’extase ou savoir que d’autres la vivent, et que les bonheurs succèdent aux horreurs, malgré que je sache que l’horreur est terriblement inégalement distribuée… Tout cela fait sens pour moi, et je sais que cela fait sens pour d’autres. S’aménager des espaces de liberté et d’amour, où l’écoute et le respect sont au premier plan devient une nécessité vitale pour embrasser des combats collectifs où l’espoir est facile à perdre. [/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]C’est cette vie sur Terre, cette vie dans l’univers qui a ancré en nous cette expérience de la conscience qui dépasse les questions scientifiques. Cette expérience est sans doute à la fois cause et conséquence d’échanges chimiques dans le cerveau (quand ce n’est pas aidé par l’ingestion de molécules ou par des rites collectifs). Dieu existe parce que la vie existe de cette façon. Ce n’est pas une conscience, une personne, c’est à mon sens un refuge pour toute forme de vie, mais aussi une force pour la lutte pour la vie.[/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]Il faut accorder peu d’importance, je le crois, au caractère rationnel ou non de ce qu’on vit spirituellement. Mais ça veut dire aussi ne pas prendre trop au sérieux ce qu’on vit et garder un peu de recul, réfléchir à pourquoi on a besoin de vivre ça ou pourquoi on le vit tout court. Nos sensations sont réelles, c’est leur interprétation qui peut être fausse. Mais parfois, il n’y a vraiment pas à chercher ce qui est vrai ou faux dans ce qu’on interprète, du moment qu’on ne se fait pas de mal ou qu’on en fait pas aux autres.[/font]
[font=Lato, Helvetica, Arial, sans-serif, sans-serif]Ce qui importe avec l’expérience psychédélique, ou plus généralement spirituelle, ce n’est pas la vérité que l’on croit toucher du doigt, mais bien le chemin qu’elle nous fait parcourir sur notre rapport au soi, aux autres et à la vie.[/font]