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  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Krix
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Alors il faut savoir que j'ai très rarement des problèmes physique. Du coup quand ça m'arrive tout de suite je crois que je vais y passer. En 2018, la dernière fois que je suis tombé malade, j'ai eu une simple gastro et j'ai appelé tout mon répertoire pour dire que j'allais crever.

Là déjà je flippe un peu moins car je voyais mieux ce matin à 15h.

Comme c'est fluctuant déjà ça veux dire que c'est pas forcément permanent, et que c'est pas un décollement de rétine. Ça pourrait être vasculaire et là ce serait éventuellement réversible, ça peut être un œdème auquel cas on m'injectera de la cortisone et si c'est pris à temps ça passera (d'où l'intérêt d'aller aux urgences), ça peut être la corné, le cristallin, mon neuroleptique...

Bref faut que j'arrête de me renseigner parce que plus je me renseigne plus je flippe et faut que je consulte dare-dare.

Du coup je ne vais pas dormir cette nuit pour réussir à (ne pas avoir besoin de) me lever et me présenter au urgence à 6h et j'espère que j'en saurai plus.

J'ai une toux qui fait des va et viens depuis deux mois, mal au crâne depuis 3 jours, la chiasse depuis deux et l'omoplate en feu depuis ce matin.
Je compatis, vraiment. Pour la toux depuis deux mois à ta place je me ferais déjà des films hardcore, à base d'amplification des symptômes jusqu'à la mort.

Enfin j'veux surtout pas t'inquiéter je suis sûre que ça va passer ^^'
 
Ca fait 6 mois que je bois deux litre de bière à 5% tous les jours, avec cependant des pauses d'une ou deux semaine régulières durant lesquelles je n'avais pas de craving ou manque particulier.

Là, je me décide, je vais voir un généraliste parce que pour un addicto faut attendre deux semaine. Je lui explique mon début d'alcoolisme, et lui demande un substitut pour éviter de dépenser et d'avoir la gerbe tous les matins. Iels me prescrit...du nalmefene : un antagoniste opioïde. Je lui demande pourquoi elle ne me prescrit pas plus logiquement une benzo : "les généralistes n'ont pas le droit à ce genre de prescription" ; ce qui est du bullshit total, plusieurs généralistes m'ont déjà prescrit des benzo.

Plutôt que d'argumenter, me fâcher et qu'iels appellent les flics, j'ai fermé ma grande gueule. Mais quand on parle du trou de la sécu, que mon ALD rembourse cet charlatan en tarif de garde me révulse. J'ai donc jeté l'ordo et suis allée acheter de la bière
 
Dernière édition:
La justification est erronée, mais la prescription elle-même ne semble pas déconnante.


Des études in vivo ont démontré que le nalméfène réduit la consommation d'alcool, probablement en modulant les fonctions corticomésolimbiques.

À ce stade où tu n'es pas encore dépendant physiquement aux gabaminergiques, il vaut peut-être mieux réduire la conso que la substituer
 
Eh oui, mais ça ne me donneras pas les effets de l'alcool tant attendus, contrairement à une benzo qui me donnerait les bons effets sans les problème délétère sur le foie, la digestion, la neutotoxicité et tout le reste. Mas la semaine pro j'ai rdv avec une addicto, qui je pense me prescrira la benzo tant desirée, que je pourrais diminuer semaine après semaine par diluvolu jusqu'à cessation.
 
C'est vrai, mais pour le coup j'aurais trouvé très inhabituel qu'un généraliste prenne l'initiative de prescrire un benzo en substitution de l'alcool à une personne pas encore dépendante, ça me semble pas le mindset de cette (absence de) spécialité
 
J'vais peur des conséquences de me faire passer pour un alcoolique en manque, telle qu'une hospit. Mais je vais changer de stratégie et je vais l'avoir ma benzo
EDIT : C'est tout bon ! J'ai trouvé un écrivain légal en teleconsultation sur l**i.fr. Je le censure parce qu'iles ont VRAIMENT la main légère

ça me semble pas le mindset de cette (absence de) spécialité
Ce serait pê mieux de remplacer l'alcool par certaines benzo comme drogues sociale. Ca se discute. Mais du coup un dépendant psy de l'alcool, lui dire de bouffer une benzo à la place ça me paraît réglo niveau RdR, surtout dans mon cas où je m'en servais soit de désinhibiteurs social (modérément et lentement) soit de somnifère (plus et plus vite) Alors dans mon cas finalement remplacer par un médoc moins toxique que l'alcool et plus efficace dans ces indications me paraît raisonnable. Mais oui, je comprends qu'avec la politique actuelle en matière de prescription ce soit différent
 
Dernière édition:
un autre argument en faveur du diable benzo, l'alcool tu peut la remplacer par des benzo! mais les benzo remplacer par l'alcool?!!! si on est en gerre et pas acces ok si non, non.
 
J'ai postulé à la fois pour Macdo et pour un job de rédaction et correction pour entraîner chatGPT, je vais bientôt toucher le fond du cachot techno-féodal.

L'entretien d'embauche pour le job d'IA s'est fait entièrement en ligne, sans interlocuteur, avec des questions chronométrées complètement lunaires... probablement générées par la même IA sur laquelle je vais travailler :D

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Si le texte que je fournis à l'IA pour la nourrir ressemble suffisamment à du Cioran, vous pensez que les techno-seigneurs machiniques du futur y verront un cri de détresse et m'abattront en premier ??
 
Me rappelle la 1ère infolettre de mon assureur après l'annonce du confinement de la Grande Pestilence, qui commence par citer Antonin Artaud - "le Covid entraîne une espèce de déperdition constante du niveau normal de la réalité". Sentir passer la crise de déréalisation pendant la pause-café de mon taff classé essentiel, c'était marrant avec le recul, mais clairement pas ce dont j'avais besoin à ce moment-là.
 
Me fâcher avec la remplaçante de mon généraliste, parti hier à la retraite. Et en même temps, contente de vivre dans une ville où il y a assez de toubib pour avoir pu m'autoriser à dire à celle-là que son travail était bâclé. Après 3 ans de stabilité, c'est le retour de l'errance médicale 🫠
 
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