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Besoin conseils, phase compliqué (parcours de vie)

Jake le chien

Neurotransmetteur
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20/1/23
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Je décide enfin de venir demander de l’aide parce que là je sature ...
Je sais que le Forum n’est pas l’endroit le plus adéquat, mais je permets malgré tout de venir écrire ici, car vous êtes les seules personnes les plus censés que j’ai côtoyé jusqu’ici donc ..

En fait en ce moment je traverse une phase vraiment compliqué de ma vie.
Il y a peu de temps, au cours d’une discussion j’ai été mis à nu, et beaucoup des illusions que j’avais pris toute ma vie pour des vérités se sont avéré être des stratégies de survies etc.
Du coup ça m’a vraiment mis dos au mur. Parce qu’il y a des vérités qu’on ne pas oublier. Et celles-ci en font parties.
Donc plus de dépense affective, plus nourriture pour mes comportements addictifs, et plus de choix (au maximum) qui ne sont pas véritablement motivé par “moi”.
Mais le truc, c’est que j’ai vécu toute ma vie dans le regard des autres. Que ce soit dans le personnage que je pensais devoir être, comme à travers des choses plus subtiles comme la quête du bonheur. Et ce à travers des objectifs pour devenir quelqu’un, plus fort, plus riche, plus beau, plus tous. Toujours à chercher à être cette meilleure version de moi-même sans me rendre compte que je me fuyais moi. Bref.

Donc ce qu’il se passe aujourd’hui, c’est qu’après avoir vécu toute ma vie sans m’écouter, je ne sais pas qui je suis. Et maintenant qu’il n’y a plus aucun comportement ou distraction qui m’empêchait d’être confronter à ce vide, c’est l’enfer.
Parce qu’il n’y a rien.
Et je sais que le vide n’est pas “rien”, mais qu’en vérité c’est un espace vierge ou je peux cette fois-ci et pour la première fois de ma vie, créer quelque chose qui vient de moi. Mais ça fait déjà plusieurs semaines que je reste là, assis dans la souffrance. Et peu de chose se passent.

Et ce n’est pas que je veuille rester dans l’inaction. C’est que tout me paraît tellement fade. Car dans l’addiction, à tout, j’ai été habitué à des stimulations intense, et à toujours fuir ces moments en ma propre compagnie, sans même m’en rendre compte d’ailleurs. Et aujourd’hui, j’observe mon esprit s’agiter comme un fou dans une camisole qui hurle et se débat dans tous les sens pour retomber dans les vieux schémas. Pour trouver une distraction à tout prix pour ne pas ressentir le malaise de ce qui s’apparente à ce “rien”.
Il est en panique. Dans l’urgence de tout. Il crave des relations et le manque de connexion comme un tox en manque .. Alors je jette sur la nourriture, le sexe. Mais à chaque fois ça ne me nourrit pas. Ça ne fonctionne plus comme avant.

Et ce qu’il se passe en ce moment, c’est que j’ai du mal, beaucoup de mal à dealer avec cette détresse qui semble être interminable.

Pour quelques infos en plus :
Je suis une personne vraiment seule. Pas d’amies depuis 10 ans. Pas de copine de 6 .. Et le néant depuis. Beaucoup de difficulté dans le social en partie à cause d’une forte anxiété qui me fait m’effondrer en public.
Donc tout ce qui va avec concernant le manque d’amour propre etc.

Je médite tous les jours, je mange bien et je pratique régulièrement du sport que j’essaie de faire pour moi, et pas pour un corp.

Voilà, désolé pour les fautes, je n’ai rien touché au texte afin de ne pas avoir à me corriger voir à pas le poster ..

Merci d’avoir lu
 
Dernière édition:
Juste essayer des choses nouvelles non ?
Tester des activités, chercher une passion, on vit dans une époque où on peut faire tellement de trucs (peut-être même trop au final). Surtout si ça peut te rapprocher des gens qui partagent le même délire.
Sinon le travail ça peut être cool aussi, même si c'est pas forcément simple de trouver quelque chose de parfait, mais en bénévole il y a pleiiin de trucs géniaux à faire en soi ^^
 
Nietzsche :
Mais comment nous retrouver nous-mêmes ? Comment l'homme peut-il se connaître ? C'est une chose obscure et voilée. Et s'il est vrai que le lièvre a sept peaux, l'homme peut se dépouiller de septante fois sept peaux avant de pouvoir se dire : Voici vraiment ce que tu es, ce n'est plus une enveloppe. C'est par surcroît une entreprise pénible et dangereuse que de fouiller ainsi en soi-même et de descendre de force, par le plus court chemin, jusqu'au tréfonds de son être. Combien l'on risque de se blesser, si grièvement qu'aucun médecin ne pourra nous guérir ! Et de plus, est-ce bien nécessaire alors que tout porte témoignage de ce que nous sommes, nos amitiés comme nos haines, notre regard et la pression de notre main, notre mémoire et nos oublis, nos livres et les traits que trace notre plume? Mais voici comment il faut instaurer l'interrogatoire essentiel entre tous. Que la jeune âme [...] se demande: «Qu'as-tu vraiment aimé jusqu'à ce jour ? Vers quoi t'es-tu sentie attirée, par quoi t'es-tu sentie dominée et comblée à la fois ? Fais repasser sous tes yeux la série entière de ces objets de vénération, et peut-être, par leur nature et leur succession, te révèleront-ils la loi fondamentale de ton vrai moi. Compare ces objets entre eux, vois comment ils se complètent, s'élargissent, se surpassent, s'illuminent mutuellement, comment ils forment une échelle graduée qui t'a servi à t'élever jusqu'à ton moi. Car ton être vrai n'est pas caché tout au fond de toi : il est placé infiniment au-dessus de toi, à tout le moins au-dessus de ce que tu prends communément pour ton moi.
 
Juste essayer des choses nouvelles non ?
Tester des activités, chercher une passion, on vit dans une époque où on peut faire tellement de trucs (peut-être même trop au final). Surtout si ça peut te rapprocher des gens qui partagent le même délire.
Sinon le travail ça peut être cool aussi, même si c'est pas forcément simple de trouver quelque chose de parfait, mais en bénévole il y a pleiiin de trucs géniaux à faire en soi ^^
Pour l'instant c'est ce que j'essaye de faire d'essayer de trouver de nouvelles chose.
Le truc c'est que je vis à la campagne, dans un petit village. Et il n'y a pas grand chose aux alentours, même a 20km à la ronde. J'aurai beaucoup aimé faire de l'escalade par exemple, mais pas de salle a moins d'une heure de route.
Alors je part marcher en forêt de temps en temps, faire de la course à pied quand je sens que ça vient d'une vrai envie, et d'autres choses.
Tu disais te rapprocher des gens qui partage le même délire ? Mais lequel exactement ? Parce que moi-même je ne sais pas ? J'ai pensé à un groupe d'athlétisme mais ça tombe mal parce que je me suis blessé et je doit faire de la rééducation.

Mais quoi qu'il en soit, c'est sûr que c'est une certitude que j'ai besoin de connexion. ça fait trop longtemps là.

ça paraît tellement évident dit comme ça Sorence. Juste s'écouter soi. Et ça paraît juste une évidence ...
C'est d'ailleurs ce que j'essaie de faire au maximum. Mais même si je médite tout les jours, lorsqu'il arrive, je prend souvent le train de mes pensées, et devient temporairement l'acteur du film de mes peurs.
Et c'est dans ce genre de moment que la panique vient, parce que je ne suis pas là.
Et c'est vraiment un paradoxe parce que je sais pertinemment que c'est parce je ne suis pas dans l'action (sans chercher à fuir) que je plonge dedans, mais en même temps, je n'ai goût a rien.

Autrefois, j'avais une direction. Une illusion, mais une direction.
Mais maintenant que je n'en ai plus, même si je sais pourquoi est-ce que je veux confronter au vide (pour me libérer et être vraiment moi-même dans mes choix), l'absence de lumière dans ma démarche rend fou mon mental parce qu'il n'a rien auquel s'accrocher. Alors j'essaie d'avoir la foi, et de faire confiance au processus que je sais être pourtant mon salue. Mais ça dure, encore et encore. Et je me demande forcement si je fais bien les choses ?


C'est vraiment dur de lâcher-prise. Encore plus après avoir passé sa vie à tout analyser.
Mais quelque j'ai l'intuition que c'est possible. ça me demande vraiment de mourir, mais c'est possible.
 
Salut,

Je ne pourrai pas répondre à tes questions existentielles directement. Par contre, le vide, j'ai énormément connu (je connais toujours un peu mais dans une très nette moindre mesure aujourd'hui). Et ça venait en partie de ma dépression, mon borderline... mais aussi de mon isolement social exactement comme tu le décris pour toi (ou alors j'ai rien compris, ça m'arrive aussi).

Concernant l'anxiété sociale donc, c'est sur ce trouble que la TCC a vraiment fonctionné sur moi (le reste mouai... L'addiction un peu une fois avoir trouvé la bonne psy ouai quand même).
Par exposition contrôlée et progressive à l'élément phobogène, on peut sur quelques mois / années (crois moi ça passe vite... Surtout quand on se voit doucement progresser ça donne des ailes) passer de hikikomori à travailler dans le médico-social. Je parle d'expérience bien sûr.

Alors c'est pas simple. Mon association, il a fallu 3 mois de thérapie pour que j'ose ne serait-ce qu'envoyer le mail pour demander s'ils voulaient bien d'une bénévole.
Au tout début il y a sept ans c'était TRÈS dur, même aller chez la psy à Clermont Ferrand je me souviens, à deux rues de chez moi, c'était l'enfer. Puis j'ai réussi à faire mes courses sans trembler, me poser dans un parc, boire un café sur une terrasse...
Il faut vraiment en vouloir et persévérer mais ça se fait. Et ensuite, comme la plupart des phénomènes biologiques j'imagine (parce que bon nos émotions pensées tout quoi, basiquement de ce qu'on en sait ce sont les connexions entre nos neurones qui les font, un phénomène physique donc), pour moi c'est devenu certes pas moins difficile, mais exponentiel dans les progrès. Aujourd'hui j'ai atteint une sorte de plafond, ça m'était déjà arrivé par le passé. et demain je pense que j'arriverai à faire encore un peu mieux.
En bref: avec le/la bon-ne thérapeute et thérapie, ça s'apprend.

Et finalement grâce à des ami-e-s très cher-e-s à mes yeux et qui d'ailleurs arpentent ce forum, j'ai finalement fait un truc qui dix-douze ans en arrière me semblait repoussant et impossible : j'ai trouvé un poste rémunéré à temps partiel en IDF. La mégalopole! Moi qui détestais tant les villes... Et ma vie a pas mal changé. Je ne serai jamais quelqu'un de très sociable ou bavarde. Mes centres d'intérêts et donc de discussion sont très restreints. Mais j'ai énormément appris de cette ville qui me permet de faire des rencontres, rien que sur les applis (hé oui, elles fonctionnent ici xD). C'est toujours extrêmement coûteux pour moi de voir des gens IRL, surtout depuis que la 3-MMC ne fonctionne plus sur moi. Mais c'est toujours très enrichissant également, et je me sens un peu plus... Vivante? Que lorsque je converse par messages interposés.
Ce fut longtemps un énorme dilemme pour moi que de renoncer, hors vacances, à mes cascades, mes montagnes, mes arbres... Pour du béton.
Je ne regrette absolument pas mon choix.

Je ne te dis pas forcément de faire pareil, je te fais part de mon parcours car une partie de ton récit me fait penser à moi il y a quelques années. Isolée socialement, vide de tout, je souffrais énormément de cette condition.

J'espère juste que ça pourra te donner des pistes de réflexion éventuelles pour toi-même. Parfois changer de lieu de vie et entamer une thérapie, ça peut tout changer en fait. Et parfois pas. Dépend des gens, dépend de la situation... Comme je ne te connais pas je ne peux pas faire beaucoup plus ><

Concernant le sexe qui ne fonctionne plus comme avant : as-tu, ou as-tu eu, des antidépresseurs ?

Plein de courage à toi ❤️
 
Dernière édition:
Salut,

Je ne pourrai pas répondre à tes questions existentielles directement. Par contre, le vide, j'ai énormément connu (je connais toujours un peu mais dans une très nette moindre mesure aujourd'hui). Et ça venait en partie de ma dépression, mon borderline... mais aussi de mon isolement social exactement comme tu le décris pour toi (ou alors j'ai rien compris, ça m'arrive aussi).

Concernant l'anxiété sociale donc, c'est sur ce trouble que la TCC a vraiment fonctionné sur moi (le reste mouai... L'addiction un peu une fois avoir trouvé la bonne psy ouai quand même).
Par exposition contrôlée et progressive à l'élément phobogène, on peut sur quelques mois / années (crois moi ça passe vite... Surtout quand on se voit doucement progresser ça donne des ailes) passer de hikikomori à travailler dans le médico-social. Je parle d'expérience bien sûr.

Alors c'est pas simple. Mon association, il a fallu 3 mois de thérapie pour que j'ose ne serait-ce qu'envoyer le mail pour demander s'ils voulaient bien d'une bénévole.
Au tout début il y a sept ans c'était TRÈS dur, même aller chez la psy à Clermont Ferrand je me souviens, à deux rues de chez moi, c'était l'enfer. Puis j'ai réussi à faire mes courses sans trembler, me poser dans un parc, boire un café sur une terrasse...
Il faut vraiment en vouloir et persévérer mais ça se fait. Et ensuite, comme la plupart des phénomènes biologiques j'imagine (parce que bon nos émotions pensées tout quoi, basiquement de ce qu'on en sait ce sont les connexions entre nos neurones qui les font, un phénomène physique donc), pour moi c'est devenu certes pas moins difficile, mais exponentiel dans les progrès. Aujourd'hui j'ai atteint une sorte de plafond, ça m'était déjà arrivé par le passé. et demain je pense que j'arriverai à faire encore un peu mieux.
En bref: avec le/la bon-ne thérapeute et thérapie, ça s'apprend.

Et finalement grâce à des ami-e-s très cher-e-s à mes yeux et qui d'ailleurs arpentent ce forum, j'ai finalement fait un truc qui dix-douze ans en arrière me semblait repoussant et impossible : j'ai trouvé un poste rémunéré à temps partiel en IDF. La mégalopole! Moi qui détestais tant les villes... Et ma vie a pas mal changé. Je ne serai jamais quelqu'un de très sociable ou bavarde. Mes centres d'intérêts et donc de discussion sont très restreints. Mais j'ai énormément appris de cette ville qui me permet de faire des rencontres, rien que sur les applis (hé oui, elles fonctionnent ici xD). C'est toujours extrêmement coûteux pour moi de voir des gens IRL, surtout depuis que la 3-MMC ne fonctionne plus sur moi. Mais c'est toujours très enrichissant également, et je me sens un peu plus... Vivante? Que lorsque je converse par messages interposés.
Ce fut longtemps un énorme dilemme pour moi que de renoncer, hors vacances, à mes cascades, mes montagnes, mes arbres... Pour du béton.
Je ne regrette absolument pas mon choix.

Je ne te dis pas forcément de faire pareil, je te fais part de mon parcours car une partie de ton récit me fait penser à moi il y a quelques années. Isolée socialement, vide de tout, je souffrais énormément de cette condition.

J'espère juste que ça pourra te donner des pistes de réflexion éventuelles pour toi-même. Parfois changer de lieu de vie et entamer une thérapie, ça peut tout changer en fait. Et parfois pas. Dépend des gens, dépend de la situation... Comme je ne te connais pas je ne peux pas faire beaucoup plus ><

Concernant le sexe qui ne fonctionne plus comme avant : as-tu, ou as-tu eu, des antidépresseurs ?

Plein de courage à toi ❤️
Salut Morning, merci pour ta réponse ! On a déjà pas mal discuté ensemble par le passé en message privée, mais c’était sur psycho et avec un pseudo différent “Clancy”.

Je me souviens à peu près de ton histoire et du coup félicitation pour tout ce que tu as accomplie depuis ! C’est vraiment une chouette avancé, car à l’époque tu n’étais pas encore dans l’asso, ou tu venais tout juste de l’intégrer.

Merci pour tous tes conseils mais ce n’est l’anxiété qui me pose me le plus de problème actuellement. Enfin pas frontalement.
Parce que mon anxiété et juste la réponse à ce manque de connexion que j’ai à moi.
Et tout en allant vers le situations anxiogènes, l’exposition à la peur etc. Je cherche surtout à devenir mon propre pilier, en faisant des choix qui sont alignés par ce que je suis véritablement, indépendamment d’une source extérieure à moi-même.
Parce que ce qu’il se passe lors d’une crise d’angoisse, c’est que mon besoin de validation prend le dessus, car j’ai toujours vécu dans le regard extérieur, de par la croyance de n’être pas jamais être “assez”. De ce fait, je place toute mon identité dans cette validation, parce que moi ? Je ne me suis jamais véritablement écouté pour savoir qui je suis, ce que j’aime véritablement, sans l’image d’une personne que j’ai cru devoir être, même dans ma chair pour me sentir accepté ou aimé.

Mais ça, je ne pouvais pas m’en rendre compte tant que je continuais à projeter ma valeur à travers un chemin, une destination ou une finalité. Car chaque “Goal” était une quête pour “devenir” quelqu’un, me criant inconsciemment que je n’étais personne.
Au final, toutes les croyances, les comportements, les habitudes et les vieux schémas convergeaient tous dans le sens de cette anesthésie général, pour atténuer la souffrance. Pour m’empêcher d’être face à ma vérité selon laquelle je n’étais pas “assez” en étant juste moi.

Et ça, c’est une croyance qui s’est construite très tôt.
Et ce n’est rien de plus que des comportements et des choix répétés.
Alors aujourd’hui je veux en faire des nouveaux. De ce qui sont véritablement alignés avec ce qui s’exprime vraiment de moi.
Et c’est là que j’en suis. Au point où je passe beaucoup de temps dans le silence à ne rien sentir venir. Peut-être trop dans l’attente, et pas assez dans l’action ?

Pour répondre à ta question sur le sexe Glory, pas d’antidépresseur même si j’en ai déjà pris. Mais c’était sur un 1 mois il y plusieurs années, et j’ai arrêté parce que c’était pire.
Ce n’est pas une perte de libido. C’est juste que j’avais tendance à utiliser le sexe comme échappatoire. Et maintenant que je sais, ça ne fonctionne plus.

Au final je me demande juste si quelqu’un est passé par ces étapes de constructions.
Parce que même si chaque parcours est différent, ça me ferait du bien de lire que même si rien ne vient, même si l’incertitude fait partie du chemin, c’est normal.

Le plus dur, c’est vraiment de poser le mental et d’arrêter d’essayer de m’accrocher au contrôle, et juste de vivre en fait. Mais j’imagine que ce qui est en train de se construire .. J’espère.
 
Haaaa Clancy! Je suis contente d'avoir de tes nouvelles même si elles ne sont pas totalement bonnes...
J'avais reconnu ton avatar mais je savais pas si c'était vraiment toi.

Bah écoute je comprends que ce que tu traverses soit très difficile. Être "people pleaser", je le suis toujours un peu (beaucoup) et ça colle à la peau.

Perso c'est lié effectivement à des schémas d'attente de mon père, mes profs... Même mes camarades de classe en fait. Et des traumas. J'étais tellement dans l'obsession de ne pas me faire frapper dessus au collège/lycée que j'en suis venue à tout faire pour plaire, même si en fait je n'y parvenais pas. La peur d'être seule aussi ça joue toujours ça.

Du coup d'un certain côté je t'"envie" (c'est quand même très relatif vu ce que tu traverses) car tu sembles plus avancé que moi de ce point de vue là.

Je PENSE en effet que te mettre un peu dans l'action comme ça a été dit plus haut, te permettrait de te trouver peut être plus facilement ?

Perso dans une telle condition, si je m'imagine juste chercher au fond de moi je pense en effet que je n'y trouverais que du vide... Parce que bah j'aurais rien essayé pour voir ce qu'il me plaît vraiment, comme activités, personnes à fréquenter, philosophie...

Perso à ta place (même si je ne le suis pas! C'est donc à prendre avec des pincettes, je me projette là hein) j'essayerais des activités comme le suggère Snap. Avec comme seul objectif de te trouver toi.
L'essai et l'erreur. Ça peut être long, fastidieux ça aussi mais au moins tu aurais, maintenant que tu as conscience de ce schéma, des exemples de ce que tu aimes et n'aimes pas, des exemples de valeurs à observer chez les autres qui te plairaient ou pas, etc.
J'ai moi-même énormément appris de Snap par exemple.
C'est peut être en côtoyant du monde, des idées, des rêves que tu sentiras, je pense, ce qui résonne en toi et de quelle manière. À prendre? À laisser? À fuir? Neutre même?

Je suis pas certaine d'aider je ne fais que répéter ce qui a été dit plus haut là en fait ^^' mais je suis plutôt d'accord avec en fait.

Ou alors je suis encore à côté parce que j'ai rien compris et ça, baaah welcome back avec moi mdr. Désolée si jamais c'est le cas ><

Prends soin de toi autant que tu le peux ❤️ Quoi que tu choisisses de faire je pense que tu progresseras, car ce sera justement de toi que ça viendra.
Merci pour tes encouragements/félicitations aussi, ça fait super plaisir ^_^
J'espère qu'on pourra se recroiser encore !

Xoxo

~
 
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"C'est peut être en côtoyant du monde, des idées, des rêves que tu sentiras, je pense, ce qui résonne en toi et de quelle manière. À prendre? À laisser? À fuir? Neutre même?"

Ça semble limpide en effet.
Je crois que j'avais juste envie de taper ma crise pour me sentir moins "seul" dans le processus. Alors que c'est forcement seul que ça se fait 💔 ...

Et tout ne va pas "mal". Certains jours sont plus difficiles que d'autres, notamment ceux ou je ne sais vraiment pas quoi faire.
Mais d'autres sont plus fluides. C'est juste l'ennuie qui me pèse beaucoup.
Par exemple se week-end, il a beaucoup plu. Donc pas de sport à l'extérieur ou de sortie. Mais pas de motivation non plus pour faire de la musique, ou autre chose à l'intérieur. Après j'aurai pu m'habiller pour la pluie, donc c'est une excuses ...

Je crois le plus compliqué, c'est de faire la part des choses entre l'ennuie qui est liée au fait de ne rien faire, et celui qui s'apparente à une fuite désespéré parce que je ne veux pas être avec moi-même.
Je dirais que dans le deuxième cas, il y a toujours un caractère impulsif et urgent dans l'idée qui "faut" absolument faire quelque chose.
Les moments ou je prend du temps à ne rien faire et juste apprécier sans chercher à modifier quelque chose sont rares 😅
Mais en effet, la méditation aide à se poser sans rien attendre de plus.

Merci pour vos réponses. Ça m'a fait du bien de discuter ❤️

Du coup je vais tenter de ne pas attendre que l'état ou l'envie soit là pour faire. Pour être que ça viendra en l'expérimentant plutôt. Bise
 
Rofl message perdu. Je recommence.

Je disais, pas obligé de faire toujours quelque chose non plus.
J'ai besoin de longs moments où je ne fais "rien", j'écoute ma musique en boucle en bonne obsessionnelle que je suis, je suis sur mon téléphone comme là maintenant... Ou même je ne fais rien.
A cause d'une part de mon apathie c'est une raison évidente (même prendre soin de moi est difficile par périodes), mais aussi parce que j'ai besoin de ces temps pour me recentrer, me reposer, parce que j'aime juste écouter de la musique etc.

Après si ça te génère de l'ennui c'est pas pareil je trouve. Perso je ne m'ennuie pas à ne rien faire (aboulie), mais c'est propre à chacun.

Si tu t'ennuies c'est peut être là le signe que oui faire des trucs pourrait être intéressant.

Peut être que ça dépend des moments et de comment tu te sens?

Trouver un juste équilibre bien pour chacun est je pense, important pour notre mental.
 
Dernière édition:
ça paraît tellement évident dit comme ça Sorence. Juste s'écouter soi. Et ça paraît juste une évidence ...
coucou Jake, en fait j'ai l'impression que Nietzsche dit précisément l'inverse : ne pas regarder en soi, mais autour de soi. En soi, il y a un vide infini, blessant. Pour se connaître, inutile d'y plonger. Il faut plutôt regarder le monde et les traces qu'on y laisse, les dessins de nos actions, les lignes de nos désirs. Ce que j'en comprends, moi, c'est qu'on n'existe que dans l'interaction. "Je" est mort tout autant que Dieu. Et comme tout bouge tout le temps, nos interactions changent aussi, et on change avec, lentement mais sûrement.

Dans ton titre tu demandes des conseils, perso ça me met un peu mal à l'aise d'en apposer d'autant qu'on ne connaît pas ta situation qui est décrite en terme très abstraits. Mais dans des moments de vide et de solitude, je n'ai jamais trouvé de réconfort à plonger en moi-même (j'y ai trouvé d'autres choses néanmoins). C'était probablement nécessaire pour prendre du recul et m'engager dans de nouvelles voies, mais justement, l'engagement seul m'a toujours fait du bien. C'est comme ça que je me retrouve admin de ce forum : y'a une époque où déplacer des topics était la seule chose qui me faisait sentir utile dans ce monde, et quand j'avais envie de me buter, je me disais que je risquais de traumatiser mes collègues et de tuer définitivement le forum au passage. À la même époque je donnais des cours particuliers pour me faire des sous, ça m'aidait beaucoup aussi. J'avais beau me morfondre, je me bougeais quand même 1x/semaine et ensuite je savais que je m'étais rendue utile à un enfant, ce qui est plutôt un beau sentiment. Je continuais aussi de me rendre régulièrement dans les endroits liés à des activités que j'aime. Au bout de quelques mois j'ai fait une rencontre sentimentale et ensuite ma vie a commencé un autre cycle. Depuis j'ai pas refait de dépression dans ce genre-là (même si j'ai eu des coups durs), alors que ça me poursuivait depuis au moins dix ans, tout simplement parce que je suis trop engagée dans des trucs important pour moi et surtout pour les autres, dans lesquels je trouve du sens à mon existence en action.

Édit : aussi, ce qui m'a absolument toujours fait du bien, c'est : regarder les nuages avec des lunettes de soleil, nommer les petites plantes, lire les stickers dans la ville, observer les gens. Réaliser que la vie ce n'est pas forcément à propos de soi. En tous cas ça m'a toujours ramenée à un truc un peu fondamental qui est que j'aime être vivante parce que la vie c'est beau, c'est le contraire du vide, c'est passionnant. Mais pareil, ça apparaît dans la relation, ici de contemplation. Il faut de l'altérité pour contempler.
 
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Réaliser que la vie ce n'est pas forcément à propos de soi.

Faut vraiment que je me fasse des amies je crois.

Je pense que le manque de connexion me touche m'affecte beaucoup.


Mais dans des moments de vide et de solitude, je n'ai jamais trouvé de réconfort à plonger en moi-même (j'y ai trouvé d'autres choses néanmoins)

C'est vrai que ça ressemble à ma quête éternelle de réponse. D'essayer de m'en sortir par le mental.
Quoi qu'il en soit, c'est que j'essaye de faire. De me nourrir de chaque petit brin de beauté. Que ce soit d'un sourire, comme d'un bref échange, de la pluie qui tombe sur le toit ou même du bruit des oiseaux.
Je crois que le pire, c'est d'être dans l'attente d'un changement, alors que le changement viendra progressivement et naturellement quand j'arrêterais d'attendre. Mais c'est fou comment je résiste et à quel point je m'accroche.

Je pense même que cette discussion n'a aucun sens. Pas dans le sens ou je n'apprend rien. Mais plus dans celui ou je cherche une solution par la réflexion alors que je savais dès le début qu'il n'y rien à comprendre.
Je voulais juste essayer de trouver du réconfort dans cette mort.
Et je m'excuse de vous avoir sollicité indirectement pour ça ...

Merci d'avoir pris de votre temps pour répondre, ça m'a quand même fait du bien d'avoir des réponses.
 
T'excuse pas! C'est pas vide de sens je trouve, c'est un forum de l'exploration de l'esprit après tout. Et ça peut prendre de multiples formes.
 
Mais oui ! C'est déjà agir que de partager tes interrogations. Et ça nous fait de l'activité. Au contraire, j'ai envie de dire : merci pour ta confiance ;)
 
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