contre-indication
Matrice Périnatale
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Je comprends parfaitement ce que tu dis moi aussi. Et je suis d'accord. Seulement, je n'avais pas imaginé une seconde qu'on puisse parler de toxicomanes qui ne seraient pas un tant soit peu alcoolo aussi. Il ne s'agit pas d'inciter les gens à se mettre à boire, non ! Je ne parle pas des non-alcooliques. Le mot substitution est une erreur, je l'ai repris de ton post, où il avait tout son sens, et je n'aurais pas dû. Mon premier post est déclenché par la lecture du cas d'Ouroboros, qui est déjà alcoolique (pardon Ourobos :yawinkle, si j'ai bien compris. Mais bon, si tout ce qu'il prend est moins dangereux que l'alcool alors je fais fausse route, surtout qu'en effet ce ne sont pas 2 verres de rouge qui lui feront passer ses cravings.
L'idée de traiter sa toxicomanie directement par le baclofène, il l'a déjà eue mais comme il le dit, son médecin refuse car il est sous métha et benzos.
Les associations pro-baclofène, menées par de rares médecins ont déjà eu beaucoup de mal à faire obtenir une RTU pour le traitrement de l'alcoolisme, (je me souviens qu'on avait fait péter une roteuse) la plupart des experts alcoologues s'y sont opposé farouchement; cette RTU, une fois adoptée a pris du temps pour s'imposer et finalement elle a été retoquée en 2014 de façon à ce que les prescriptions soient soumises à validation régulière selon les palliers posologiques. C'est devenu compliqué, il faut un deuxième avis médical à partir de 120 mg/jour et carrément une saisie du dossier médical par un collège d'"experts" à partir de 180 mg.
Alors, même si j'espère comme toi que ce médoc fera aussi l'objet de protocole sur d'autres addictions, je pense que le chemin sera long. Il y a beaucoup d'argent en jeu dans le secteur médical et pharmacologique. Les indifférents ne vont plus en cure ni chez les headshrinkers. Et c'est pas le baclo qui va enrichir les labos, vu que c'est un générique depuis longtemps. Par contre, il y a une grosse campagne pour le nalméfène (nom commercial Sélincro), une molécule assez ancienne aussi censée remplacer le baclo, mais qui a beaucoup moins d'efficacité, voire pas, mais encore brevetée donc rentable et pour lequel le labo créateur a obtenu une AMM, bien entendu, alors que le baclo ne l'aura jamais puisqu'il est tombé dans le domaine public. Un vrai panier de crabes la Santé.
L'idée de traiter sa toxicomanie directement par le baclofène, il l'a déjà eue mais comme il le dit, son médecin refuse car il est sous métha et benzos.
Les associations pro-baclofène, menées par de rares médecins ont déjà eu beaucoup de mal à faire obtenir une RTU pour le traitrement de l'alcoolisme, (je me souviens qu'on avait fait péter une roteuse) la plupart des experts alcoologues s'y sont opposé farouchement; cette RTU, une fois adoptée a pris du temps pour s'imposer et finalement elle a été retoquée en 2014 de façon à ce que les prescriptions soient soumises à validation régulière selon les palliers posologiques. C'est devenu compliqué, il faut un deuxième avis médical à partir de 120 mg/jour et carrément une saisie du dossier médical par un collège d'"experts" à partir de 180 mg.
Alors, même si j'espère comme toi que ce médoc fera aussi l'objet de protocole sur d'autres addictions, je pense que le chemin sera long. Il y a beaucoup d'argent en jeu dans le secteur médical et pharmacologique. Les indifférents ne vont plus en cure ni chez les headshrinkers. Et c'est pas le baclo qui va enrichir les labos, vu que c'est un générique depuis longtemps. Par contre, il y a une grosse campagne pour le nalméfène (nom commercial Sélincro), une molécule assez ancienne aussi censée remplacer le baclo, mais qui a beaucoup moins d'efficacité, voire pas, mais encore brevetée donc rentable et pour lequel le labo créateur a obtenu une AMM, bien entendu, alors que le baclo ne l'aura jamais puisqu'il est tombé dans le domaine public. Un vrai panier de crabes la Santé.