En faite je trouve ca idiot cette diabolisation des benzo, mon psychiatre me prescrit en ce moment, du tranxene (j'en prend entre 10mg et 40mg quand je ressents des angoisses qui a la longue deviennent insuportables, ca les suprime pas toujours completement mais ca m'aide bien) c'est pas par azard, c'est pas pour enrichire les labos, c'est pour me permetre d'avoir une vie suportable
Y'a pas vraiment de diabolisation ici, c'est une critique générale. Déjà en raison du paradoxe, on est dans une société ou la drogue est diabolisée (la on peut le dire), et à côté de ca on soigne une ribambelle de maux (et ca va des "angoisses" à la depression lourde, en passant par tout un tas d'état de troubles psychologiques) avec.. De la drogue. On dit simplement (et tant mieux que toi et le vallium ca se soit bien passé, j'en connait qui y sont toujours et pas qu'un peu) que c'est dangereux. Et pas que dans le cadre d'une consommation récréative, non non. Désolé, généralité, mais la très très grande majorité des gens que je connais, qui sont "sous traitement" n'en sont toujours pas sortit. Et ne comptent d'ailleurs pas arrêter. Ouais, quand on voit ça putain qu'est ce que ça a l'air de soulager.
Bon c'est un peu facile pour moi d'en parler comme ça certes, je n'en ai jamais pris et j'ai refusé les prescriptions de mon psy du haut de mes 14 ans à l'époque. ceci dit, les angoisses, l'anxiété, ne sont pas la pour rien. J'en subit aussi, mais y'a des raisons à tout ça. Je préfère suivre ce raisonnement, au moins je sais ce qui m'angoisse, et j'arrive à me dire que ben ouais cette nuit je vais douiller, mais demain matin ATTEND VOIR COMMENT JVAIS TE REGLER CA. Bon c'est grossis, ca peut prendre des jours, mais je préfère ce schéma.
(au fait, si si ca enrichi les gens qui les fabriquent et les vendent
)
Il n'appartient qu'a toi que la vie soit supportable. Chacun ses échappatoires, et je ne te juge point on est d'accord, je pense simplement qu'il y à des chemins préférables aux benzos, et que le mieux est de s'en rendre compte avant, ou même quitte à utiliser une drogue à cette fin, en utiliser une autre.
Encore une fois c'est facile pour moi de dire tout ça, sauf que moi aussi j'ai mes travers psychologiques, j'ai vu un (des) psy de 6 à 16 ans, plein de diagnostics de depression lourde, névroses chroniques et compagnie, passé familial chargé comme il faut, adolescence relativement pourri et entrée dans le monde "adulte" un poil complexe. Je douille aussi, des nuits blanches parfois, des réveils en sueur, des grandes claques de madame réalité, mais pas de benzos. Pas vraiment du masochisme, mais j'ai appris à vivre avec cet état, c'est relou, insupportable parfois, mais je sais pas, j'y arrive.
La question de la modération des benzos est pour moi du même niveau que celle des opiacés. Est elle réellement possible, safe? Le craquage et la chute ne sont-elle point proche au moindre faux pas?
(Ce post n'est nullement une critique de vos attitude, ni un jugement quelconque. C'est juste mon raisonnement lié à mes expériences personnelles vu qu'on tape la dedans
)