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Amanite tue-mouche (dosage, overdose, température, conservation, tolérance)

Bonjour,
Je suis à la recherche de témoignages de trip sous amanite
En ayant moi même fait un gros voyage récemment j’aimerai pouvoir en parler avec quelqu’un qui a déjà eu une grosse expérience de ce type
Merci d’avance
 
Aiskhynê a dit:
Bon alors comment n'avoir que du muscimole ?
Tu sauras jamais, mais il faut une decarbolysation comme pour le cannabis, effectivement 50° à chaleur tournante pendant 3-4h.
Il y a une tolérance comme avec toutes drogues, ça massacres les récepteurs gaba pendant un certain moment quand même....


...Y'a probablement une tolérance croisée avec les gabaergiques style benzodiazépines, zdrugs, alcool, ghb/gbl et compagnie en utilisation abusive/chronique.

Curieusement, il y a pas mal de témoignages (mais ça reste donc anecdotique) de personnes qui ont réussi à se sevrer des benzos en microdosant de l'amanite muscaria. Et que ça n'entrainerait justement pas la tolérance habituelle des gabaergiques...mais ça reste à prouver.

Concernant le processus de décarboxylation visant à transformer notamment par la chaleur un maximum d'acide iboténique (neurotoxique) en muscimol, la recette que j'ai vu mentionné à plusieurs reprises se passe en 3 étapes :

- séchage de l'amanite au four - avec la porte légèrement entrouverte - à une température de 60 à 70° maxi pendant plusieurs heures.

- Après avoir broyé les champignons secs, cuisson à feu doux dans de l'eau (sans ébullition) pendant environ 30 min

- Puis en fin de cuisson, ajout de jus de citron (acide citrique) puis couper le feu et laisser infuser encore au moins 30 min

Chaque étape est censée décarboxyler environ 1/3 d'acide iboténique en muscimol, donc au total il devrait rester relativement peu d'acide iboténique.

Certains filtrent le liquide obtenu et en font des glaçons, ce procédé permet de rendre homogène la préparation car d'un champignon à l'autre, le taux de principes actifs peut varier fortement. L'avantage est aussi de pouvoir doser plus précisément, commencer par 1 glaçon et voir ce que ça fait puis la fois d'après 2 glaçons jusqu'à obtenir les effets voulus en évitant la surdose (d'autres préfèrent faire une teinture dans un alcool fort dans le même but).

Une trop forte dose d'amanite peut entraîner beaucoup de risques, car il est facile d'oublier ce qu'on vient de faire et les effets délirogènes peuvent faire perdre tout discernement et entraîner des choix dangereux (cela même à faible dose d'ailleurs).
 
Une trop forte dose d'amanite peut entraîner beaucoup de risques, car il est facile d'oublier ce qu'on vient de faire et les effets délirogènes peuvent faire perdre tout discernement et entraîner des choix dangereux (cela même à faible dose d'ailleurs).
oui et de ce que je crois savoir mais j'en suis pas sur donc question: ce serrais pas des maladie mental comme la schizophrénie que ça peut provoquer? ou autres? contrairement au lsd qui lui rèvèle la maladie mais ne l'engendre pas?

à noté pour les survivalistes, que l'amanite tue mouche, pas la pantherina , est commestible à petite dose mais faut en manger qu'une fois, j'ais mois même essayer avec un tout petit bout, vue que je savais que pour un effet faut au moins 1 ou plusieur chapô.

c'est ni bon ni mauvais, peut de gout en fait! et j'ais eu aucun effet avec un moirceaux d'1cm sur 1cm
 
Elle a l'air assez chepper mais elle a l'air de vraiment bien connaître son sujet mais a prendre avec du recul elle a tendance à être assez apologique .

Elle explique assez bien comment cuire les Amanites pour n'avoir plus que du Muscimol, elle prétend aussi mais elle semble sincère que l'amanite l'a beaucoup aidé pour une dépendance aux benzo, moi ça fait un moment que je m'étais renseigné dessus, les liens feront mieux que ma mémoire :





 
Super mais est ce que l'amanite tue-mouche tue vraiment les mouches? Cette question peut sembler comique alors que la réponse aide à situer la toxicité de la chose dans la nature... à savoir si cela a une action générique ou spécifique. Enfin je m'exprime comme un littéraire disons mais j'espère que c'est intelligible quand même.
 
Sorence a dit:
Super document sur la RDR et la préparation de l'amanite : complet, synthétique, manque un peu de sources mais à la lecture on constate une éthique de l'information similaire à celle en vigueur ici
https://drive.google.com/file/d/1VA8-CglssavQxBa6os6A_B4XANMdMDLq

Doc intéressant qui compile pas mal de connaissances sur le sujet, ceci dit ce qui me fait tiquer c'est par rapport au dosage :

~5g secs est le grand maximum à essayer en une fois pour un usage thérapeutique.

5 gr sec me paraît déjà assez énorme ! (surtout que la concentration d'un champi à l'autre est aléatoire)
Par exemple dans le blog de Daane-El - cité plus haut - qui semblait bien connaître ces champignons, il décrit des effets dangereux dès 3 grammes...
 
(surtout que la concentration d'un champi à l'autre est aléatoire)

ta des source pour aléatoire, je coyais que plus le champis etait gros moins il était fort avec les amanita muscaria.
 
@PSYCHOCRACK

Comme tu le précises, la concentration en alcaloïdes varie selon que le champignon soit jeune (forme ovoïde) ou plus vieux et complètement ouvert. Par ailleurs, les amanites muscaria de printemps sont réputées beaucoup plus fortes que celles d'automnes mais je n'ai pas de source pour ça (c'est plus des constats venant de cueilleurs de ces champis).
 
Yo, je déterre ce Forum, et je vais regarder vos liens cuisine ce soir. 
J'ai un lot d'amanites panthères fraîchement cueillies  (les noires). 
Donc je regarderai les vidéos mais il possible que j'ouvre carrément un autre Forum car c'est des panthères ? 
Certaines sont séchées d'autres humides. Il y en avait des qui carrément étaient fondus/pourris
Je n'ai pris que les séchées  et humides. 
Je me demande si ça fait une différence car ça fait des nuances dans les couleurs (en fonction de l'eau je pense) 
La je vais demander l'avis d'une mycologue et je reviens ce soir avec peut être avec un nouveau topic. On peut faire sur celui là sinon ? que ce que vous en dites ? 
Dès que je rentre Je mettrai pleins de photos si j'y arrive
Bonnes fêtes !
 
L'aspect "fondu" c'quand même très coprins. Je suis vachement étonné·e que t'aies pu confondre. C'pas la même texture du chapeau, pas la même forme, pas la même couleur (les restes blancs sur la panthère c'est des restes d'une enveloppe protectrice des toutes petites amanites, on dirait des oeufs un peu à ce moment là, et ce voile (la volve) se déchire en grandissant).

Essaie de toper un guide avec des dessins, c'est mieux pour commencer à capter ce qui se passe.
 
Wow! Ce qu'on peut lire ici!!
Je me suis vite fait inscrit pour aider un peu à faire le tri, car il y a de tout et n'importe quoi.
1. On ne met jamais des champignons dans un sac plastiques (en référence à l'un des postes précédents!)
2. La muscarine est en très petite quantité dans Amanita Muscaria (mais assez pour provoquer l'émanation de quelques bulles de salives au niveau de la bouche)
3. L'histoire concernant de boire sa pisse appartient au passé: on sait maintenant très bien faire de la décarboxylation pour passer de l'acide iboténique au muscimol (plusieurs facon de faire, avec la technique du PH bas et acide citrique, la méthode du ferment lactique, par ébulition, etc...)
4. Faire sécher le champignon et le manger un an après (voir un des postes précédent) ne sert à rien, car les 2 principes actifs auront totalement disparu au bout de 3/4 mois!
5. Amanita Pantherina est très puissant: ca a un meilleur gout (pour moi au moins), pas de muscarine (donc pas de bulles salivaires), et contient entre 5 et 10 fois la quantité d'acide iboténique et muscimol que son homologue Amanita Muscaria.
Donc d'abord testé cette dernière et ensuite passer à la panthère!

La méthode de séchage est importante. Moi, j'ai juste commandé de Lituanie un sachet de Muscaria (60gr) et de Pantherina (15gr) séchées et sous blister (prévu pour).
Je les mange directement sec (avec une boisson gazeuse pour enlever le gout de Muscaria. Celui de Pantherina est plus agréable pour moi). Je conseille donc d'abord Muscaria. Et de commencer le ventre bien vide (!) avec 1 voir 2gr.
C'est un super champignon pour moi, car il couvre plusieurs palettes d'étapes:
- détente et légère euphorie par petites doses (un chapeau moyen: d'ailleurs beaucoup d'amis on en goûté. Certains ont adoré le gout et j'ai dû les stopper d'en prendre plus :-D!).
- l'impression d'avoir bu une demi bouteille de vodka par une dose plus grande (sans les inconvénients de l'alcool! D'ailleurs, je bois bien moins d'alcool maintenant, car je trouve que ca détruit pas mal le corps pour l'effet escompté!)
- l'impression ô combien agréable de lévitation au dessus de mon lit et de détachement de son corps pour des doses plus élevé ( aux alentours des 8gr). Avec un réveil très agréable au petit matin. J'ai adoré!
- J'ai testé la panthère (depuis le soir du 24 jusqu'à hier soir):  des effets intéressants et proches, mais bien moins intenses??!! Pourquoi? Tout simplement, car on touche du doigt l'un des problèmes principaux des champis: Dosage et concentratin. Je suis tout simplement tombé sur des panthères avec une faible concentration en acide iboténique/muscimol.
Donc, je vais en reprendre tout doucement et le cas échéant, en chercher par moi-même en forêt (je suis en Corse en ce moment, donc en moyenne altitude, il devrait y en avoir...). Mais attention à celle-ci, ses effets sont très très puissants (voir vidéo d'un célèbre mycologue américain et son expérience avec celle-ci)!!
Mais pas mal de fois, pour moi comme pour mes amis (qui ont peu ou presque pas d'expériences avec des psychotropes, hormis l'un des plus terribles qu'il soit, l'éthanol!), ben on a tout simplement pratiquement rien senti!
 
Ce que j'ai vécu ce jour-là n'a rien à voir avec ce que j'avais vécu sous atropine. Je le mentionne car on parle de délirogène avec ce champignon,

Ouais c’est un peu faute d’une meilleure classification car en effet la pharmaco du muscimole n’a rien à voir avec celle de l’atropine et ses copines. 

Apparemment, l'amanite muscaria pourrait contenir de l'atropine en petite quantité :

Other substances found in the fly agaric are: choline, acetylcholine, betaine, muscaridine; minor amounts of tropane alkaloids: atropine, hyoscyamine, scopolamine and bufotenine.

https://www.researchgate.net/public...ita_muscaria_poisoning_case_report_and_review

Mais aucune idée d'a quel point ça peut influencer l'expérience. En tous cas il y a clairement un effet délirogène avec l'amanite (dans le sens perte de conscience de la réalité et du fait qu'on est sous substance).
 
Ça me fait peur dul muscarine et surtout l' atropine. Mais bon c'est en petite dose
Non
 
C'est bizarre j'ai j'ai l'impression de moi mme me téléporter  de me Telereporttpoorerrr télé reporte porter Dan l'espace rr


J'ai je bientôt mangé mangé 80g e ça bon bo  gout


J'arrive pas pas à rmecrecrrieer écrire bo'e. Nuit bonne nuiit ou
 
Ui
Tridimensionnel a dit:
J'ai Lu un tr sur Psychonaut qui expliquait que consommer des amantes sous datura annulait les effets psycho actifs des deux

Ouais bon ça je sais pas qui a dit ça mais ça me semble douteux comme information. T’as le lien du message ?

Salut je n'ai pas retrouvé le lien du message, mais cependant j'ai trouvé ça. 



"Le syndrome muscarinien (ou sudorien, ou cholinergique)

Ce syndrome est assez rare, il est dit " de proximité ", car les espèces qui le
provoquent se trouvent à proximité des habitations.
? La toxine responsable :
La toxine responsable est la muscarine (isolée la première fois dans l'amanite tuemouches,
bien que celle-ci n'en contienne pas assez pour induire un syndrome
muscarinien). Elle provoque une contraction des cellules musculaires lisses (iris,
bronches, tube digestif...), une stimulation des sécrétions (sueurs, salives, larmes...)
et une bradycardie.
? Les signes cliniques :
Ils apparaissent quinze minutes à deux heures après l'ingestion. Les premiers signes
sont des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées, crampes
abdominales). Il s'en suit des larmoiements, des rhinorrhées mais surtout des sueurs
profuses en proportions spectaculaires. Ensuite, il y a apparition d'une bradycardie
(et hypotension) et d'un myosis.
Ces symptômes régressent d'eux-mêmes, deux heures après avoir commencé.
Certains cas ont conduit à la mort du patient, lorsque celui-ci était fragile au niveau
cardiovasculaire (personnes âgées, antécédents cardiaques). L'intensité des
symptômes est proportionnelle à la quantité de champignons ingérés et à leur nature
(teneur en muscarine dans l'espèce). Si les signes sont sévères (bradycardie,
hypotension, bronchoconstriction et encombrement bronchique par excès de
sécrétions), une surveillance hospitalière en service de réanimation peut être utile.
? Le traitement :
Il existe un antidote spécifique de la muscarine : l'atropine (en SC à 0,5 mg toutes les
quinze à trente minutes, à adapter en fonction des signes cliniques. Le relais par une
administration orale est possible). Dans les formes graves, il peut être nécessaire de
réhydrater et de restaurer l'équilibre ionique du patient."


Le champignon contient une petite quantité de muscarine qui est agoniste des récepteurs de l’acétylcholine et l'atropine est antagoniste. En soi l'hypothèse que la datura annulerait certains des effets secondaires de l'amanite, bien que non vérifié et  pas recommandable est envisageable.  


Ceci dit d'après certaines sources le responsable n'est pas la muscarine, c'est encore vague. 

https://www.psychoactif.org/forum/2019/05/22/Mon-tout-savoir-sur-Amanite-Tue-Mouche_44391_1.html
 
Oui je vois. C’est pas débile dit comme ça, même si c’est à confirmer (je me sens pas de valider l’info).
Mais l’amanite ne contient pas que de la muscarine, la datura ne contient pas que de l’atropine, et les quantités de principe actif sont quasi impossibles à doser dans chaque bestiole.
Donc en tous cas, c’est sûr qu’il serait dangereux de manger de l’un pour contrer les effets de l’autre. Si on en est là, il vaut mieux appeler directement le centre anti-poison !
 
J'ai conscience que ça ne répond en rien aux problématiques récemment abordées, mais vu que plus haut dans le fil ça cause de berserkir et de leur très hypothétique d'usage d'Amanita muscaria pour induire leur fameux état de berserkergangr, et vu que Joshua Rood (doctorant en religion nordique à l'Université d'Islande) a récemment posté sur FB et Instagram un petit résumé à ce sujet, je me permets de le coller ici (version courte : non).

Traduction maison a dit:
Nous avons souvent envie d'utiliser l'idée que nous ne pouvons pas prouver quelque chose à propos du passé comme un tremplin pour spéculer. Et c'est très bien comme ça. À bien des égards, c'est nécessaire. Mais le fait que nous n'ayons que des théories ne signifie pas que toutes les théories sont aussi valables les unes que les autres. Les preuves (ou l'absence de preuves) permettent toujours de déterminer quelles théories sont plus solides que d'autres. Par exemple : personne ne peut confirmer si la description de berserkir dans la poésie scaldique comme étant insensibles à l'acier était exacte ou non, car personne n'y était. Cela ne veut pas dire que la théorie "il faut croire qu'ils se jettent un sort de Peau de pierre+5 avant la bataille" a le même poids que la théorie "le scalde qui a composé le poème les loue et les présente comme invincibles".

L'idée que les berserkir ingéraient de l'amanite tue-mouches avant le combat existe depuis qu'elle a été proposée pour la première fois dans les années 1700 par Samuel Ödmann, un théologien suédois, qui a fondé son idée UNIQUEMENT sur ses observations de l'amanite tue-mouches en tant que substance psychoactive chez les tribus sibériennes. Dans les tribus qu'il a observées, l'amanite tue-mouches était utilisée comme une substance enivrante par l'ensemble de la population. En d'autres termes, il s'agissait d'une drogue récréative.

C'est tout. C'était son argumentaire. Il ne s'agit pas du tout d'un argumentaire. Le fait que les habitants de Sibérie utilisaient l'amanite tue-mouches pour faire la fête n'est pas une preuve que les guerriers scandinaves l'utilisaient pour devenir berserk, et n'apporte AUCUNE donnée à la discussion sur le berserksgangr (rage berserk). Malgré cela, la théorie a été remise sur le tapis en 1885 par Schübeler, lui-même botaniste, qui a soutenu que si les berserkers avaient utilisé des drogues pour entrer dans un état de berserk, il s'agirait de l'amanite tue-mouches plutôt que de l'alcool..... À cela, on peut répondre : .... "Avez-vous envisagé qu'ils n'utilisaient peut-être pas de drogues pour entrer dans un état de berserk ? Peut-être y a-t-il d'autres explications aux poèmes scaldiques sur des hommes invincibles ?"

Et pourtant, ces deux très très vieilles théories ont perduré, tout comme le mythe selon lequel les berserkers ne pouvaient pas être blessés.
Dale Roderick, dont la thèse de doctorat porte sur les berserkir et qui a fait un excellent travail en rassemblant les sources à propos des berserkir, n'est pas le premier, mais le plus récent des chercheurs qui ont souligné que la consommation d'amanite tue-mouches et les descriptions des berserkers dans les sources (elles-mêmes un enchevêtrement complexe de figures MYTHIQUES et historiques) ne sont pas compatibles les unes avec les autres. Les berserkers sont décrits comme étant capables d'entrer en berserksgangr à volonté, ou du moins spontanément, alors que les effets de l'amanite tue-mouches prennent du temps à se faire sentir. Les descriptions des effets de l'amanite tue-mouches indiquent que l'individu ressent une énergie accrue et un sentiment de bien-être, mais aussi des nausées et, souvent, des vomissements. Ni la rage, ni la frénésie animale , ni l'incapacité à ressentir la douleur (du moins pas plus qu'avec l'alcool) ne sont des qualités propres aux berserk, et la réduction du contrôle moteur et la TENDANCE AUX VOMISSEMENTS ne sont pas vraiment bénéfiques pour un guerrier d'élite.... bien que si vous avez lu la Egils saga, vous vous souviendrez peut-être d'une belle série de gerbages.

Les seules similitudes sont l'"épuisement" après le berserksgangr et après que les effets du champignon se soient dissipés, ainsi que les tremblements et l'altération de la couleur du visage. Les tremblements, le teint altéré et l'épuisement qui s'ensuit peuvent tout aussi bien s'appliquer à un effort physique naturel qu'à n'importe quelle drogue. On pourrait tout aussi bien suggérer qu'une personne a pris de l'amanite tue-mouches avant d'aller en salle pour soulever de la fonte. Selon Roderick, les tentatives faites par les chercheurs du passé pour relier l'Amanita muscaria aux berserkir n'ont fait que souligner le manque de compréhension des sources en vieux norrois par ces chercheurs, et nous devons garder à l'esprit que les principaux partisans de l'Amanita muscaria comme cause du berskersgangr n'étaient pas des chercheurs en religion scandinave, ni en littérature en vieux norrois.

Cela ne signifie pas que des individus, qu'il s'agisse de guerriers chamans ou de personnes normales, n'ont pas utilisé des substances telles que l'amanite tue-mouches à des fins rituelles OU récréatives. Selon toute vraisemblance, des gens l'ont fait. Il est également tout à fait possible que les guerriers d'élite qui constituaient la base du mythe du berserker se soient livrés à des rituels extatiques. J'ai moi-même écrit à ce sujet dans ma propre thèse sur l'élite guerrière qui vénérait Óðinn. Mais ce n'est pas la même chose que d'affirmer que l'amanite tue-mouches est la source du berserksgangr. Pour citer Roderick ici, "les preuves ne soutiennent pas l'idée d'une utilisation systématique par les berserkir pour induire le berserksgangr avant ou pendant la bataille".
La culture populaire pourrait peut-être suivre cet exemple et cesser de faire une fixation sur l'hypothèse des champignons.

Si vous êtes intéressé par les recherches de Roderick, je vous recommande "The Myths and Realities of the Viking Berserkr".
 
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