Oui en effet c'est très difficile, la semaine dernière j'ai du taper 12 grammes en une nuit, qu'on a plus ou moins partagé à deux.
A la fin j'avais l'impression d'être oppressée au niveau de la poitrine, le coeur qui battait vite et beaucoup de mal à respirer, je devais prendre de grandes inspirations pour pouvoir respirer comme il faut.
Mais c'est très difficile quand on en a une grande quantité de ne pas y toucher...
Je ne sais pas cuisiner et je m'en veux pour ça, mais quelque part ça me préserve car je ne peux fumer que quand je suis avec quelqu'un qui sait le faire.
J'en profite pour vous demander conseil pour gérer le manque, parce que là ça devient difficilement vivable.
J'ai passé la nuit à rêver de coke... Mais je préfère encore la nuit quand je dors, car la journée c'est un calvaire, je ne pense qu'à ça, je tourne en rond dans mon appartement, je n'ai envie de rien faire, tout me parait fade, la vie me parait terne, et aucun plaisir du quotidien ne semble être à la hauteur, je m'en fous de tout, je ne pense qu'à une seule chose le moment où je vais avoir ma dose...Sauf que c'est pas encore il va falloir que j'attende.
En plus quand je n'ai rien, bizarrement les "amis" se font rare à passer à l'appart...ça fait une semaine que je n'ai pas vu un seul être humain. Mes journées se ressemblent toutes.
Quand je pense aux effets du crack je suis à deux doigts de pleurer, comme si j'avais perdu un être cher , comme si l'amour de ma vie était parti, alors que c'est juste un produit.
Heureusement j'ai ma chienne, qui est tout pour moi, alors je la promène mais juste le minimum (alors qu'en temps normal on marche 8 bornes par jour) et je lui fais un maximum de calins ça m'aide beaucoup.
Mais ça ne suffit pas, sans contact humain c'est trop dur...