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À propos des bénéfices potentiels de certaines drogues

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Nymphis
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Nymphis

Glandeuse Pinéale
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19/8/21
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Bonjour à tous les psychonautes ^^ !

Pour ma question je vais prendre l'exemple du LSD et des champignons, mais retenez qu'elle vaut pour toutes les drogues dont les études ont démontré de potentiels bénéfices, d'où le fait que je mette pas mon topic dans une des rubriques des psychédéliques.

Bon, je pense que j'apprends rien à personne : certaines drogues ont démontré de nombreux bénéfices maintes fois relevés par de nombreuses études scientifiques que vous avez étayé avant moi, par exemple le LSD ou les champis (fort potentiel contre la dépression, augmentation de la transmission nerveuse pour la sérotonine...)

Je me demandais un truc cependant : de mon côté je consomme ces psychédéliques occasionnellement et pas pour me soigner, plutôt récréativement, dans l'idée d'expérimenter car j'aime voir ma conscience de la réalité altérée de différentes manières.

Mais je me dis que d'après ces études en plus, même si ça n'est pas le but premier, j'en prends les bénéfices (dans l'idée où le trip se passe bien), donc par exemple qu'en prenant du LSD, à force, même occasionnellement je vais augmenter la transmission nerveuse de la sérotonine sur le long terme.

Mais est-ce que c'est vraiment le cas, ou pour avoir le bénéfice de ces psychés faut en consommer une quantité précise, avec une régularité précise et dans un contexte où cadre précis ?

C'était une question de curiosité qui me trottait l'esprit, je voulais savoir si en plus de me faire plaisir avec certaines drogues qui ont de potentiels bénéfices je les recoltais au passage

Merci d'avance pour vos réponses et bonne soirée :).
 
Salut ! Je n'ai pas de réponse nette, ce sera plutôt une réflexion/dissertation.

Il y a des bénéfices liés à une certaine démarche, qui nécessitent certaines conditions, et donc prendre le produit sans réunir les autres conditions a moins de chance d'entrainer des bénéfice.
Par exemple, guerir d'un traumatisme avec le LSD, ça peut arriver en festoche mais ça semble plus courant en contexte thérapeutique.

Il y a des bénéfices qui sont tous simplement les effets eux-mêmes des drogues, tels que l'afterglow des psychédéliques.

Mais il faut aussi questionner la notion de "bénéfice" : si on peut mettre à jour certains mécanismes d'action des drogues, il me semble difficile d'affirmer ce qui est bénéfique ou pas en soi. Par exemple, il y a des gens qui reviennent complètement tourneboulés de leur trip de psychédélique. Oui il ont eu l'expérience mystique et tout, mais ils se sentent maintenant démunis, inadaptés... Le même mécanisme d'action a entraîné un ressenti différent.

Alors je dirais que si tu es bien avec ta consommation, qu'elle t'apporte du plaisir et ne te fait pas de mal, tu jouis déjà de ses bénéfices, qu'il s'agisse d'une consommation récréative, thérapeutique, ou whatever.
 
Nymphis a dit:
Mais est-ce que c'est vraiment le cas, ou pour avoir le bénéfice de ces psychés faut en consommer une quantité précise, avec une régularité précise et dans un contexte où cadre précis ? 

On ne sait pas vraiment, mais c'est une bonne question. Il y a encore des zones d'ombre, notamment pour la cardiotoxicité.
Le risque de valvulopathie est visiblement plus important avec la régularité (notamment par rapport à l'action des psychédéliques sur les récepteurs 5-ht2b), mais aussi l'influence sur l'agrégation plaquettaire (récepteur 5-HT2A) et le potentiel pro-arythmique. Quelques liens à ce sujet :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37874530/

https://emagicworkshop.blogspot.com/2022/08/cardiotoxicite-des-substances.html
 
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