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A la recherche... du manque ? (opiacés)

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion aure
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aure

Glandeuse Pinéale
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1/1/13
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Recemment, ma psy m'a sortit un truc qui m'a fait cogiter.
Elle a dit :

"A bien y réfléchir, je me dis qu'on se trompe peut-être fondamentalement au sujet de la toxicomanie. Je me demande si la finalité ne serait pas, pour certains usagers, la recherche du manque, bien plus que celle des produits eux-même".


Bon, j'avoue dans mon cas, ça a fait tilt, c'est tout à fait approprié.

Et vous, vous en pensez-quoi ? Ca vous parle ?
 
Ce qui me fait continuer à prendre des produits qui ont un "craving" fort c'est justement ce plaisir malsain de saccorder (ou non) soit même la prochaine dose.
Je suis tout à fait d'accord avec ce psy (pour une fois que ça arrive !)
 
L'humain est un grand masochiste :)
 
Ca me rappelle quelque chose que je m'étais dit. Psychologiquement ça dit que enfant on a manqué de quelque chose. On se remet toujours dans les situations qui nous on été désagréable gosse, parce-que inconsciemment (mais consciemment c'est plus rigolo) on recherche toujours à recréer dans notre présent notre terrain socioaffectif (j'ai inventé ce mot mais en fait il existe) pour des question de boucles, d'instinct de survie, ou pour d'autres raisons selon comme tu veux... Je pense que parce-que même si nos vieux nous ont mal-mené, puisque on avait pas le choix que d'accepter ces conditions afin de survivre, on s'est gravé en nous-même les réflexes qui nous remettent chaque jour dans la même souffrance inutile (mais super-chill) parce-que dans notre cervelle ya une case qui dit: alerte tu vas die si tu en chies pas toute ta vie.

La version positive de l'histoire c'est que chaque instant nous offre la possibilité de se rendre compte de ce que l'on à traversé dans le passé pour enfin s'en libérer à jamais. hip hip hip HOURRA !
 
aure a dit:
Recemment, ma psy m'a sortit un truc qui m'a fait cogiter.
Elle a dit :

"A bien y réfléchir, je me dis qu'on se trompe peut-être fondamentalement au sujet de la toxicomanie. Je me demande si la finalité ne serait pas, pour certains usagers, la recherche du manque, bien plus que celle des produits eux-même".


Bon, j'avoue dans mon cas, ça a fait tilt, c'est tout à fait approprié.

Et vous, vous en pensez-quoi ? Ca vous parle ?

Un jour un addictologue m'a dit que je n'avais pas de problème avec la drogue mais avec la réalité.

J'ai trouvé ça juste et à l'époque je me disais effectivement que ma réalité ne me suffisait pas...alors que défoncé et en prévoyant de me défoncer j'avais tout simplement de quoi m'occuper.

Le manque c'est un peu comme l'espoir qui fait vivre, en espérant tu te sens vivant, mais quand tu as eu ce que tu voulais, déjà t'en veux plus, et en plus tu te sens tout vide...d'où l'intérêt de se créer un manque quand t'es insatisfait dans ton quotidien, ça donne des objectifs (et avec la drogue ce qu'il y a de bien c'est que ça peut des objectifs, à court, moyen et long terme arf).
 
Je trouve ca assez débile comme quote, en tous cas par rapport à moi, alors si c'est pour dire en gros "en se droguant tu crées un manque tu te fais du mal, tu t'auto détruit..." .. Ouais ok, peut être mais c'est super mal formulé je trouve, et puis en te droguant tu te fais pas du mal que via le manque, tu passes à côté d'autres choses, tu fais du mal à tes proches, donc à toi, tu flingues de l'argent (ca fait chier quand même surtout si t'as travaillé pour l'avoir ...).
Après, oui, quand tu te drogues tu crées du craving (on y est pas tous aussi sensibles, perso j'tiens une bonne couche même en me fouttant des limites et tout, pour ca que certains produits j'y touches pas ou je n'y touches plus lol), mais ce craving que tu entretiens je doutes que tu consommes pour le créer... Même si d'un côté, penser craving permets d'éviter de penser à d'autres choses (?).

Mais en même temps quand je lis la citation je trouve ca complètement insensé, genre raisonnement de psy : "je me prends pour freud vite j'ai besoin de tout théoriser et de trouver des conclusions n'ayant pas vraiment de sens" (coucou stylo). Et je trouves ca affreusement con (une des raisons pour lesquelles j'ai arrêté la fac, c'est une discipline dans laquelle je ne me retrouve pas vraiment (vraiment pas? bon y'a pas que la clinique, mais les autres me gavent aussi à part la neuro et j'suis trop flemmard pour ca :) )).

Bref, Aure, si veux développer un peu plus ton ressenti par rapport à ce qu'a dit t'as psy ce serait cool aussi, ca intéresserait d'avoir ton avis aussi vu que c'est toi qui vient en parler :), et mon avis est p'tet un peu tranché mais j'ai tendance à dire les choses de cette manière (quitte à dire l'inverse deux jours après mais la je pense pas changer d'avis).


Plante Verte a dit:
Ca me rappelle quelque chose que je m'étais dit. Psychologiquement ça dit que enfant on a manqué de quelque chose. On se remet toujours dans les situations qui nous on été désagréable gosse, parce-que inconsciemment (mais consciemment c'est plus rigolo) on recherche toujours à recréer dans notre présent notre terrain socioaffectif (j'ai inventé ce mot mais en fait il existe) pour des question de boucles, d'instinct de survie, ou pour d'autres raisons selon comme tu veux... Je pense que parce-que même si nos vieux nous ont mal-mené, puisque on avait pas le choix que d'accepter ces conditions afin de survivre, on s'est gravé en nous-même les réflexes qui nous remettent chaque jour dans la même souffrance inutile (mais super-chill) parce-que dans notre cervelle ya une case qui dit: alerte tu vas die si tu en chies pas toute ta vie.

La version positive de l'histoire c'est que chaque instant nous offre la possibilité de se rendre compte de ce que l'on à traversé dans le passé pour enfin s'en libérer à jamais. hip hip hip HOURRA !

Pour moi ca sonne comme le pire des bullshit, ces conneries sur l'enfance faut arrêter un moment, c'est tellement réducteur et infantilisant, genre : t'as eu une bonne enfance tout va bien, t'as une enfance de merde bah tu t'en sortira jamais. Et alors la dernière phrase... Colle à ce que je dis à propos de la citation de l'addictologue d'Aure. Du bullshit théorisé à peine compréhensible qui fait pas avancer les choses.

"pour enfin s'en libérer à jamais."... Stop, on peut pas supprimer son histoire et faire comme si rien n'était arrivé, faut juste continuer d'avancer, apprendre à l'accepter, que-sais-je-encore... Non?
Mais "s'en libérer à jamais." wtf on dirait un bout de phrase qui parlerait d'un enchantement sorti d'un compte de fée écrit par un mec sous acide.

Et pour le coup on peut continuer les théories et on peut continuer de jouer sur les mots mais tu dis "s'en libérer à jamais", tu parles de l'enfance, l'enfance fait partie de la vie... Pour se libérer à jamais le seul moyen est de mourrir (me parlez pas de réincarnation svp), ou de devenir amnésique mais le problème est ailleurs du coup, pareil pour alzeihmer. Se "libérer" de son passé c'est impossible, et c'est inutile, ton passé fait partie de ce que tu es, tes valeurs en découlent, j'ai pas un passé très marrant (enfin ca va hein) mais je ne le troquerais pour rien au monde mon enfance avec celle d'un autre. Je bloque la dessus mais c'est un peu la conclusion de ton post donc bon.

Toutefois: c'est mon avis j'ai tendance à être très (trop?) terre à terre. Et surement traumatisé par la psychologie (et les centaines de pages de par coeur gracieusement offertes en licence :smiley qui vomit: ).
Ne vous vèxez pas par rapport à ce que j'ai dit mais ce genre de théories ca me dépasse complètement, c'est impossible de dresser de grandes généralités comme ca et je trouves que ça donne des excuses pour ne pas avancer.

Ne me tuez pas je veux juste faire avancer le débat (je trolle sans troller, ok je dis surement pas les choses de la bonne manière mais bon.. C'est ma manière de le dire encore une fois).
 
papi a dit:
Je trouve ca assez débile comme quote, en tous cas par rapport à moi, alors si c'est pour dire en gros "en se droguant tu crées un manque tu te fais du mal, tu t'auto détruit..." .. Ouais ok, peut être mais c'est super mal formulé je trouve, et puis en te droguant tu te fais pas du mal que via le manque, tu passes à côté d'autres choses, tu fais du mal à tes proches, donc à toi, tu flingues de l'argent (ca fait chier quand même surtout si t'as travaillé pour l'avoir ...).
Après, oui, quand tu te drogues tu crées du craving (on y est pas tous aussi sensibles, perso j'tiens une bonne couche même en me fouttant des limites et tout, pour ca que certains produits j'y touches pas ou je n'y touches plus lol), mais ce craving que tu entretiens je doutes que tu consommes pour le créer... Même si d'un côté, penser craving permets d'éviter de penser à d'autres choses (?).

Mais en même temps quand je lis la citation je trouve ca complètement insensé, genre raisonnement de psy : "je me prends pour freud vite j'ai besoin de tout théoriser et de trouver des conclusions n'ayant pas vraiment de sens" (coucou stylo). Et je trouves ca affreusement con (une des raisons pour lesquelles j'ai arrêté la fac, c'est une discipline dans laquelle je ne me retrouve pas vraiment (vraiment pas? bon y'a pas que la clinique, mais les autres me gavent aussi à part la neuro et j'suis trop flemmard pour ca
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)).

Franchement c'est toi qui a généralisé ce qui a été dit en jouant sur les mots et en prenant comme exemple ce qui se fait de pire vis à vis du manque : le craving. Faut pas voir le mal partout et même si le terme masochisme a été prononcé, faut justement la jouer fine et pas psychologie de comptoir en allant plus loin que ce que le mot représente dans l'inconscient collectif, soit la souffrance.

Ce que je veux dire c'est que le manque ne doit pas être diabolisé d'entrer de jeu pour casser un propos, il peut avoir un certain avantage en fonction de comment tu l'envisages, je ne sais pas si tu as déjà été dépendant au jour le jour d'une drogue, mais moi ça me permettait de tenir et faire ma journée de savoir que le soir j'avais ma douille de Weed qui m'attendait en rentrant...et c'est ce que je recherchais, une forme de motivation au travers du manque.

Et tu peux retrouver le plaisir du manque dans tout plein de domaine, on dit par exemple que la distance renforce l'amour, et plus personnellement j'apprécie ne pas grignoter entre les repas pour d'autant plus en profiter...et je n'y ressent pas de mal, limite je prends du plaisir à ressentir la sensation de faim (j'aime bien quand mon ventre gargouille :D)
 
A l'époque ou j'ai stopé la C, mon addicto m'a dit que j'étais accroc au rush des prods plus qu'au rituel de prise ou a l'effet plateau, d'ou mes consos déraisonnable de stims et de weed en douille.
Et il avait raison (dans mon cas, et c'était pas des opis), j'étais constamment a la recherche du hit, ce plaisir illusoire qui vient juste après la prise, je n'aimais que monter.

Comme quoi on est pas tous pareil, ou alors ça dépend des prods....
 
papi: Par se libérer je n'entends pas supprimer ou oublier. Se libérer ça veut dire vivre sans liens toxique avec (en l'occurence) le passé. J'ai pas vraiment la foi de t'expliquer mon raisonnement, surtout que ça à pas l'air de t'intéresser. Mais en tout cas c'est issus de réflexion que je mène depuis toujours agrémenté de nombreux livres d'auteurs différents sur ce genre de sujet. Bien-sûr c'est de la théorie, mais si on faisait autre chose que de la théorie sur ce forum ça pourrait se résumer à: arrête la drogue et bouge ton cul, ou va voir un psy, mais la apparemment c'est déjà fait :mrgreen: .
Aure nous parle de psychologie, si c'est un sujet qui te plaît pas tu vas pas faire avancer le débat.

Après t'as raison pour ce qui est qu'il vaut mieux être dans l'agir que dans le pensé. Si ça sert d'excuse pour rien foutre c'est juste que un branleur instruit reste un branleur... (Et je parle en connaissance de cause)

Peace
 
A la recherche du manque d'opi? C'est le problème quand on parle de drogue à des gens qui n'en ont jamais pris et/ou n'y connaissent pas grand chose…
Perso, un psy qui me sort ça, s'il a pas une argumentation solide et très convaincante derrière, je pars sans payer et il me revoit plus jamais^^
Le pire c'est qu'ils prétendent aider les gens, en leur mettant leur brouillard de foutaises dans le citron… Enfin c'est un biz comme un autre, faut bien justifier les 5 sacs à la fin de la séance…

Franchement du peu que j'en ai vu, les bons psy ça semble ne pas courir les rues.
 
Mervin a dit:
A la recherche du manque d'opi? C'est le problème quand on parle de drogue à des gens qui n'en ont jamais pris et/ou n'y connaissent pas grand chose…
Perso, un psy qui me sort ça, s'il a pas une argumentation solide et très convaincante derrière, je pars sans payer et il me revoit plus jamais^^
Le pire c'est qu'ils prétendent aider les gens, en leur mettant leur brouillard de foutaises dans le citron… Enfin c'est un biz comme un autre, faut bien justifier les 5 sacs à la fin de la séance…

Franchement du peu que j'en ai vu, les bons psy ça semble ne pas courir les rues.

La citation propose d'envisager l'addiction sous un angle différent, elle ouvre des pistes de réfléxion, n'affirme rien et ne cible pas une catégorie d'addict en particulier. Bref le contraire de ce que tu dénonce.
 
Oui oui, après libre aux gens de se compliquer la vie et de s'astiquer le cerveau sur leurs dépendances. C'est bien connu, le but ultime du mec qui prend des opiacés, c'est le manque…^^ Je suis pas contre des pistes crédibles et intelligentes, mais là y'a pas à dire, c'est très con.

Perso j'ai l'impression que plus on cherche à relier ces "problèmes" à tout un tas de bordel, plus on leur fait prendre des proportions énormes et plus on les immisce dans tout.
Enfin voila, la flemme de développer…

Pour moi, dans ce domaine, à trop intellectualiser, on se plonge trop dedans et ça n'apporte rien de bon. Une approche plus simpliste permet de garder un peu plus de distance.

Et là franchement la citation toute crue comme ça en dehors de son contexte, je trouve qu'elle n'ouvre rien du tout. Juste une belle bourde de psy.

Moi aussi au début je me retournais le cerveau dans tous les sens pour comprendre… Mais au final maintenant j'y vois juste un mécanisme relativement simple, le reste c'est de la branlette. Mais c'est juste mon point de vue.^^

Le manque c'est le truc que tu évites à tout prix. T'essaies de pas trop y penser, et tu veux encore moins le ressentir. C'est l'effet secondaire chiant, pas le truc autour duquel est axé la dépendance… Même s'il joue un rôle du fait qu'il soit omniprésent, c'est pas ça que tu recherches. Après ok, ça te pousse à consommer pour l'éviter, mais c'est l'effet du produit que tu cherches, son plaisir, son confort, etc. Pas le manque. Mais vraiment pas. Surtout avec les opiacés.

Peut être que pour certains c'est différent et ça dépend peut être aussi des substances, mais genre avec les opis, ça me semble complètement à côté de la plaque.

PS: Ah oui et dans mon premier post, je n'ai jamais dit qu'elle affirmait quoi que ce soit, ni qu'elle ciblait une catégorie d'addicts en particuliers… hum??!!
 
Si on parle du manque, le vrai, physique, chuis pas sur que ce soit recherché, Après c'est comme des gens qui kiffent se planter des clous dans les couilles, y'en a surement....

La dépendance psycho, on peut la surmonter, le vrai problème c'est la dimension que ça prend quand elle est soutenue par de vraies douleurs.
 
Haha je pense qu'on devrait mettre un avertissement du genre :

"Attention ce topic est susceptible de heurter l'égo fragile des addicts"
 
Aid3nPearce a dit:
Haha je pense qu'on devrait mettre un avertissement du genre :

"Attention ce topic est susceptible de heurter l'égo fragile des addicts"

Qui te parle d'égo? Je donne mon point de vue c'est tout.
Si t'en a un tu peux le donner aussi tu sais ;) On est là pour ça !! (le point de vue je veux dire, le reste déborde déjà^^)
Parce que si c'est pour que ça tourne aux petites piques à 2 balles franchement… Sans moi^^
 
M.Orange a dit:
Si on parle du manque, le vrai, physique...

La dépendance psycho, on peut la surmonter, le vrai problème c'est la dimension que ça prend quand elle est soutenue par de vraies douleurs.


J'suis pas vraiment d'accord, le manque physique dure environ une semaine (plus pour la methadone) mais il n'engage que ton corps et est atténuable plus ou moins efficacement par plusieurs molécules (clonidine, petite dose d'opiacé/opioïde, nefopam...) Avec un usage décroissant et bien calibré d'opiacé/opioïdes, il est possible de se sevrer sans éprouver de symptômes de manque.

Par contre le manque psychologique c'est autre chose, ça te colle à la peau pendant longtemps, toute la vie pour certains, et pour ce manque là c'est pas vers les molécules qu'il faut se tourner mais vers soi même, vers la raison qui nous a poussé et nous pousse à consommer, on sors du domaine du pharmacologique pour entrer dans le psychologique, ça peut mener loin et durer un peu plus longtemps que quelques semaines...
 
J'ai eu exactement la même reflection et j'ai failli écrire un truc a propos de ça sur un groupe fb
Dans mes phases les plus basse du manque d'héro, j'ai eu quelques realisation que je n'aurai pas eu sans
Je pense aussi qu'on est accro au prod comme au manque
 
no_id a dit:
J'ai eu exactement la même reflection et j'ai failli écrire un truc a propos de ça sur un groupe fb
Dans mes phases les plus basse du manque d'héro, j'ai eu quelques realisation que je n'aurai pas eu sans
Je pense aussi qu'on est accro au prod comme au manque

Ouais ça conforte à ce que dit le point de vue bouddhiste de la chose. C'est le désir qui est addictif. Désir d'une voiture, qui une fois achetée, va immédiatement changer en un autre désir. Mais comme le désir de la drogue ne fait que se renforcer, alors il y a désir de plus en plus irrépréssible. D'un point de vue neurologique, la dopamine est plus le neurotransmetteur du désir que du plaisir!
 
Óðinn a dit:
J'suis pas vraiment d'accord, le manque physique dure environ une semaine (plus pour la methadone) mais il n'engage que ton corps et est atténuable plus ou moins efficacement par plusieurs molécules (clonidine, petite dose d'opiacé/opioïde, nefopam...) Avec un usage décroissant et bien calibré d'opiacé/opioïdes, il est possible de se sevrer sans éprouver de symptômes de manque.

Par contre le manque psychologique c'est autre chose, ça te colle à la peau pendant longtemps, toute la vie pour certains, et pour ce manque là c'est pas vers les molécules qu'il faut se tourner mais vers soi même, vers la raison qui nous a poussé et nous pousse à consommer, on sors du domaine du pharmacologique pour entrer dans le psychologique, ça peut mener loin et durer un peu plus longtemps que quelques semaines...

Je comprends bien mais à mon avis là on s'égare....et une précision sémantique s'impose pour que l'on se comprenne mieux

Je sais pas , peut être je me plante mais pour moi manque (tout court, et surtout si on met opiacés entr parenthèse , voir titre du topic), ça veut dire douleur, du coup la question qu' est : "à la recherche du manque" je la traduis à la recherche des douleurs physiques liées au manque....et ça j'ai des doutes , en tout cas spas mon cas...

Bien sur la DEPENDANCE psycho peut être forte, mais elle est encore plus ancrée quand elle est ou a été liée au manque....

Pour moi la dépendance psychologique est directement liée au profil psychologique et à l'attrait que le sujet peut avoir a se découvrir des passions, vivre de nouvelles choses ou pouvoir devenir exclusif a de nouvelles aventures....et surtout son optimisme naturel.


Après je le vois au travers de mon expérience de "gouteur", sans jamais avoir consommé pour fuir ou palier à des problèmes enfouis, et ça fait toute la différence à mon avis...

C'est pour cela que je déconseille toujours de proder dans un but d'aider à surpasser les soucis de la vie, c'est beaucoup moins dangereux de le faire si on est pas motivé par la face obscure et surtout qu'on s'aime soi même, si jamais on s'aime moins, vaut mieux se méfier temps qu'il est encore temps...

C'est mon avis, car dans ce cas la dependance psychologique, t'asservit, te torture et ça non plus c'est pas mon truc...

En gros la drogue je m'autorise à en prendre, parce-que j'en ai vraiment rien a branler, yen a , yen a pas, si je ne vis pas tout de suite d'expérience, si je ne ressens pas les vibes là,maintenant, je fais autre chose et je les recroiserais plus tard, faut pas se presser, ya toute la vie. Toute façon y penser ne risquerait que gâcher le moment présent et c'est un peu con je trouve.
 
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