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La personne à l'origine de l'analyse avait acheté du 3-MeO-PCP via Telegram.
La texture du produit et ses effets (trip léger malgré des dosages conséquents) semblait bizarre à cette personne et à ses amis. Ça lui évoquait plutôt du 3-MeO-PCE : d'où l'analyse.
La réponse du labo :
La personne à l'origine de l'analyse s'est alors demandé si le labo n'avait pas pu confondre les versions PCP et PCE !
L'analyste m'a répondu :
Pour reconnaître les produits, on utilise deux données : le spectre d'analyse, et le temps de rétention. Il est vrai que des molécules proches peuvent avoir des spectres similaires, mais le temps de rétention permet alors de les distinguer. En l’occurrence, dans la base de donnée utilisée par le labo, x-meo-pcp et x-meo-pce ont une différence de plus d'une minute, ce qui rend très improbable de les confondre.
Il faut donc chercher ailleurs les raisons de ces effets et de cette apparence bizarres !
Je lance des pistes :
Côté prod :
- la cristallisation : pour peu qu'une variable ait légèrement changé entre deux batchs (température, vitesse...) ça donnera des textures différentes.
- pas le même sel que les autre fois, ce qui peut changer les dosages
- prod coupé (on ne peut pas quantifier ce produit)
Côté consommateur :
- tolérance croisée avec tout autre disso et peut-être encore d'autres prods, notamment sérotoninergiques
- set and setting : des contextes et des état d'esprit différent peuvent donner des ressentis très différents aussi. Une apparence inhabituelle a pu infléchir la tonalité du trip. Si la personne a parlé de ces effets bizarres à ses potes, ça a pu les influencer, et cetera.
La personne est invitée à remplir le questionnaire d’analyse : https://www.psychoactif.org/limesurvey/index.php/793319
La texture du produit et ses effets (trip léger malgré des dosages conséquents) semblait bizarre à cette personne et à ses amis. Ça lui évoquait plutôt du 3-MeO-PCE : d'où l'analyse.
La réponse du labo :
nous avons détecté et identifié de la x-meo-PCP (les laboratoires tiers qui nous ont aidé à développer notre librairie ne sont pas en capacité de différencier les isomères, mais il s'agit très probablement de 3-meo-PCP).
La personne à l'origine de l'analyse s'est alors demandé si le labo n'avait pas pu confondre les versions PCP et PCE !
L'analyste m'a répondu :
Pour reconnaître les produits, on utilise deux données : le spectre d'analyse, et le temps de rétention. Il est vrai que des molécules proches peuvent avoir des spectres similaires, mais le temps de rétention permet alors de les distinguer. En l’occurrence, dans la base de donnée utilisée par le labo, x-meo-pcp et x-meo-pce ont une différence de plus d'une minute, ce qui rend très improbable de les confondre.
Il faut donc chercher ailleurs les raisons de ces effets et de cette apparence bizarres !
Je lance des pistes :
Côté prod :
- la cristallisation : pour peu qu'une variable ait légèrement changé entre deux batchs (température, vitesse...) ça donnera des textures différentes.
- pas le même sel que les autre fois, ce qui peut changer les dosages
- prod coupé (on ne peut pas quantifier ce produit)
Côté consommateur :
- tolérance croisée avec tout autre disso et peut-être encore d'autres prods, notamment sérotoninergiques
- set and setting : des contextes et des état d'esprit différent peuvent donner des ressentis très différents aussi. Une apparence inhabituelle a pu infléchir la tonalité du trip. Si la personne a parlé de ces effets bizarres à ses potes, ça a pu les influencer, et cetera.
La personne est invitée à remplir le questionnaire d’analyse : https://www.psychoactif.org/limesurvey/index.php/793319