MindWalker
Testeur en tous genres
- Inscrit
- 1/11/24
- Messages
- 123
Substance consommée : Opium brut (latex du pavot somnifère)
Qualité : 2% de morphine, 2% de noscapine, 0.8% de codéine, 0.6% de papavérine, 1% de paracétamol et 3% de caféine (Analyse N°PSYCHO253801)
Documentation :
Article PsychoWiki "Papaver sominferum (Pavot à Opium), effets, risques, témoignages"
Vault Erowid "Opium"
Expérience :
Date : 01.04.2025
Age : 29 ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : 4h du matin
Quantité : 0.2g (0.08+0.12)
Redosage : Une fois
ROA : Fumé dans une pipe à crack
Substance cumulative : Aucune
Qualité : 2% de morphine, 2% de noscapine, 0.8% de codéine, 0.6% de papavérine, 1% de paracétamol et 3% de caféine (Analyse N°PSYCHO253801)
Documentation :
Article PsychoWiki "Papaver sominferum (Pavot à Opium), effets, risques, témoignages"
Vault Erowid "Opium"
Expérience :
Date : 01.04.2025
Age : 29 ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : 4h du matin
Quantité : 0.2g (0.08+0.12)
Redosage : Une fois
ROA : Fumé dans une pipe à crack
Substance cumulative : Aucune
***
Contexte : Seul chez moi une nuit
J'ai enfin pu mettre la main sur une petite boulette d'opium soi-disant "iranien naturel et pur". Bon au final, je me suis un peu fait couiller sur la qualité du produit qui est quand même assez médiocre (on part sur du 2% de morphine contre 12 normalement). Perdu pour perdu autant l'essayer après tout. Alors que j'avais un peu de mal à dormir, je me suis dit de pourquoi pas l'essayer du coup.
Sur les bons conseils d'un membre du forum et d'un Discord, je commence à chauffer légèrement la pâte au briquet pour pouvoir la travailler. La manœuvre est assez compliquée car j'ai pas un excellent matériel avec moi et l'opium se refroidit très rapidement, laissant derrière lui des petits morceaux éclatés. Après avoir essayé plusieurs fois, je la mets dans ma pipe et décide de lentement le chauffer au briquet. Je commence par 0.08g (je rappelle que la dose "normale" est de 0.1g). C'est plutôt bien long (et chiant) car il faut éviter que l'opium noircisse ou fasse des bulles. Mais bon, on finit quand même par faire une petite vapeur qui s'enroule dans la pipe.
Même si c'est probablement inutile dans ce scénario, j'ai quand même le spray nasal de naloxone posé sur les genoux si jamais.
T+0 secondes : Inhalation et fameuse "odeur de l'opium".
L'odeur est forte, déjà de base sous sa forme de latex mais au goût dans la bouche, on ressent toute sa puissance. C'est fort, très très amer, musqué et un peu végétal comme des marrons chauds grillés ou du marc de café turc. Personnellement, je hais cette odeur et ce goût (notamment parce que je déteste l'amer, le café et les marrons chauds) mais je pense qu'elle peut vraiment envoûter ce qui ont adore ce genre d'odeur brute. Ajoutez même à cela un goût de brûlé quand vous rapprochez trop la flamme et que vous brûlez un peu le produit. L'opium laisse même un goût encore plus fort à l'expiration.
T+30 secondes : Headspace de courte durée
Les effets montent assez vite et sont assez enivrants et j'en suis plutôt assez satisfait compte tenu de la médiocrité de mon produit. La tête devient un peu plus lourde mais on se sent en même temps un peu plus léger. On a pas trop le temps de profiter que déjà il faut repartir à la chasse à la nouvelle prise. Car mon opium (et mon matériel avec) avaient la fâcheuse tendance à refroidir très rapidement quand j'arrêtais de le faire chauffer avec mon briquet. Au fur et à mesure des différentes inhalations, cet état de planage dure un tout petit peu plus longtemps à chaque fois tandis qu'une musique de fond de détente commence à se jouer en arrière plan. Mes 0.08g se terminent au bout de 10 minutes et je dois redroper mes 0.12g supplémentaires me portant au total à 0.2g.
T+30 minutes : Détente musculaire
Les effets de l'inhalation sont brefs, voire même très brefs, de l'ordre de la minute et quelques comme avec l'éther. Mais ça ne signifie pas pour autant que tout s'arrête là car au fur et à mesure, l'opium continue à agir en arrière-plan. Une fois l'opium finit, je me cale dans mon lit ou je sens que je suis un peu sédaté, un peu plus mou qu'avant d'avoir commencé. Je m'endors apaisé.
T+1j : Pas d'effets secondaires
Rien à signaler le lendemain matin
J'ai enfin pu mettre la main sur une petite boulette d'opium soi-disant "iranien naturel et pur". Bon au final, je me suis un peu fait couiller sur la qualité du produit qui est quand même assez médiocre (on part sur du 2% de morphine contre 12 normalement). Perdu pour perdu autant l'essayer après tout. Alors que j'avais un peu de mal à dormir, je me suis dit de pourquoi pas l'essayer du coup.
Sur les bons conseils d'un membre du forum et d'un Discord, je commence à chauffer légèrement la pâte au briquet pour pouvoir la travailler. La manœuvre est assez compliquée car j'ai pas un excellent matériel avec moi et l'opium se refroidit très rapidement, laissant derrière lui des petits morceaux éclatés. Après avoir essayé plusieurs fois, je la mets dans ma pipe et décide de lentement le chauffer au briquet. Je commence par 0.08g (je rappelle que la dose "normale" est de 0.1g). C'est plutôt bien long (et chiant) car il faut éviter que l'opium noircisse ou fasse des bulles. Mais bon, on finit quand même par faire une petite vapeur qui s'enroule dans la pipe.
Même si c'est probablement inutile dans ce scénario, j'ai quand même le spray nasal de naloxone posé sur les genoux si jamais.
T+0 secondes : Inhalation et fameuse "odeur de l'opium".
L'odeur est forte, déjà de base sous sa forme de latex mais au goût dans la bouche, on ressent toute sa puissance. C'est fort, très très amer, musqué et un peu végétal comme des marrons chauds grillés ou du marc de café turc. Personnellement, je hais cette odeur et ce goût (notamment parce que je déteste l'amer, le café et les marrons chauds) mais je pense qu'elle peut vraiment envoûter ce qui ont adore ce genre d'odeur brute. Ajoutez même à cela un goût de brûlé quand vous rapprochez trop la flamme et que vous brûlez un peu le produit. L'opium laisse même un goût encore plus fort à l'expiration.
T+30 secondes : Headspace de courte durée
Les effets montent assez vite et sont assez enivrants et j'en suis plutôt assez satisfait compte tenu de la médiocrité de mon produit. La tête devient un peu plus lourde mais on se sent en même temps un peu plus léger. On a pas trop le temps de profiter que déjà il faut repartir à la chasse à la nouvelle prise. Car mon opium (et mon matériel avec) avaient la fâcheuse tendance à refroidir très rapidement quand j'arrêtais de le faire chauffer avec mon briquet. Au fur et à mesure des différentes inhalations, cet état de planage dure un tout petit peu plus longtemps à chaque fois tandis qu'une musique de fond de détente commence à se jouer en arrière plan. Mes 0.08g se terminent au bout de 10 minutes et je dois redroper mes 0.12g supplémentaires me portant au total à 0.2g.
T+30 minutes : Détente musculaire
Les effets de l'inhalation sont brefs, voire même très brefs, de l'ordre de la minute et quelques comme avec l'éther. Mais ça ne signifie pas pour autant que tout s'arrête là car au fur et à mesure, l'opium continue à agir en arrière-plan. Une fois l'opium finit, je me cale dans mon lit ou je sens que je suis un peu sédaté, un peu plus mou qu'avant d'avoir commencé. Je m'endors apaisé.
T+1j : Pas d'effets secondaires
Rien à signaler le lendemain matin
***
Conclusion : Un produit plutôt compliqué à travailler
Je n'ai pas spécialement trouvé que l'opium en soi était plus ou moins fort ou avait un teinte particulière aux autres opiacés et opioïdes médicamenteux. La vrai différence s'est faite pour moi sur le fait de le fumer car on a ces effets immédiatement. Mon opium étant de mauvaise qualité, je suis quand même assez content d'avoir au moins été un peu sédaté, c'était assez inespéré.
Outre les effets récréatifs typiques des opiacés que j'ai pu raconter dans ce TR, le produit est de loin l'un des plus pénibles que j'ai eu à travailler. Mon opium se vaporisait mal et mettait vraiment longtemps à dégager de la fumer. Corrigez-moi si j'ai tort mais je crois que le mieux est de le laisser toujours à une certaine distance du feu pour qu'il soit toujours chaud. Là, avec un briquet, il alternait sans arrêt entre chaud et froid et pour 2 minutes de chauffage, je voyais l'opium se rétracter et se solidifier à vue d'œil une fois libéré de la source de chaleur. Au bout de 30 minutes, j'ai vidé deux briquets (bon ok 1 était à moitié vide) et j'ai des brûlures sur les pouces. C'était tellement long que je devais mettre les briquets au congélateur pour qu'ils refroidissent pour me permettre des les rallumer à nouveau.
"L'odeur de l'opium est l'odeur la moins bête du monde" aurait dit le très misogyne Pablo Picasso à Jean Cocteau. La moins bête je ne sais pas mais certainement pas la moins forte ou caractéristique. Ma pipe, mon tiroir et ma "boîte à secrets" empestent maintenant l'opium. Je pense que ça fait vraiment partie prenante de l'expérience. Personnellement, j'ai trouvé ça très fort tant à l'odeur qu'au goût et j'ai vraiment pas aimé du tout.
Je n'ai pas spécialement trouvé que l'opium en soi était plus ou moins fort ou avait un teinte particulière aux autres opiacés et opioïdes médicamenteux. La vrai différence s'est faite pour moi sur le fait de le fumer car on a ces effets immédiatement. Mon opium étant de mauvaise qualité, je suis quand même assez content d'avoir au moins été un peu sédaté, c'était assez inespéré.
Outre les effets récréatifs typiques des opiacés que j'ai pu raconter dans ce TR, le produit est de loin l'un des plus pénibles que j'ai eu à travailler. Mon opium se vaporisait mal et mettait vraiment longtemps à dégager de la fumer. Corrigez-moi si j'ai tort mais je crois que le mieux est de le laisser toujours à une certaine distance du feu pour qu'il soit toujours chaud. Là, avec un briquet, il alternait sans arrêt entre chaud et froid et pour 2 minutes de chauffage, je voyais l'opium se rétracter et se solidifier à vue d'œil une fois libéré de la source de chaleur. Au bout de 30 minutes, j'ai vidé deux briquets (bon ok 1 était à moitié vide) et j'ai des brûlures sur les pouces. C'était tellement long que je devais mettre les briquets au congélateur pour qu'ils refroidissent pour me permettre des les rallumer à nouveau.
"L'odeur de l'opium est l'odeur la moins bête du monde" aurait dit le très misogyne Pablo Picasso à Jean Cocteau. La moins bête je ne sais pas mais certainement pas la moins forte ou caractéristique. Ma pipe, mon tiroir et ma "boîte à secrets" empestent maintenant l'opium. Je pense que ça fait vraiment partie prenante de l'expérience. Personnellement, j'ai trouvé ça très fort tant à l'odeur qu'au goût et j'ai vraiment pas aimé du tout.
Dernière édition: