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THC, DMT endogène un lien avec l'autisme, schizophrénie ?

RatBeggar

Matrice Périnatale
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9/2/25
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J’ai remarqué qu’en consommant du THC, je ressens des effets qui ressemblent étrangement à ceux du 5-HO-DMT (bufoténine) ou même du DMT. Cela m’a amené à une hypothèse : et si le THC agissait comme un déclencheur ou un modulateur des substances psychédéliques naturellement présentes dans le cerveau ? Cette interaction pourrait-elle être liée à des états comme la schizophrénie ou l’autisme ?

Observations et Hypothèse :

  1. Le cerveau humain produit-il des psychédéliques endogènes ?
    • La présence de DMT dans le cerveau humain a été confirmée par des études. Il semble être synthétisé par la glande pinéale et d’autres tissus. (Source)
  2. Le THC et la modulation des neurotransmetteurs
    • Le THC agit sur les récepteurs CB1 et CB2 du système endocannabinoïde, influençant fortement la libération de sérotonine et de dopamine. Ces neurotransmetteurs sont aussi impliqués dans l’action des psychédéliques classiques comme la DMT. (source)
    • Des études ont montré que le cannabis peut déclencher des expériences hallucinatoires ou des états modifiés de conscience chez certaines personnes, ce qui pourrait être dû à l’interaction avec ces substances endogènes.
  3. Lien avec la schizophrénie et l’autisme
    • Des recherches ont trouvé des niveaux accrus de bufoténine (5-HO-DMT) dans l’urine et le sang de patients atteints de schizophrénie et d’autisme.
    • Cela soulève la possibilité que certaines personnes possèdent une activité enzymatique favorisant la production ou l’accumulation de ces substances psychédéliques.
    • Si le THC interagit avec ces molécules, cela pourrait expliquer pourquoi certaines personnes développent des symptômes psychotiques après sa consommation.

Implications et Questions :

  • Le THC pourrait-il être un déclencheur de DMT ou d’autres substances endogènes, expliquant certaines expériences psychédéliques après consommation de cannabis ?
  • Existe-t-il des marqueurs biologiques permettant de tester cette hypothèse (analyse de sang, urine, etc.) ?
  • Si cette interaction est prouvée, cela pourrait-il ouvrir de nouvelles pistes pour comprendre et traiter des troubles neurologiques et psychiatriques ?

À chaque prise, c’était comme une plongée brutale dans une autre réalité. Les motifs fractals se déployaient sous mes paupières fermées, des sensation corporelle étrange comme si je me changeais en loup garou,je sentais mon corp se distordre vers l'infini,je me voyais a la troisième personne, et un sentiment d’unité cosmique m’envahissait. Tout ressemblait étrangement aux récits de trip sous DMT, mais je n’avais pris que du cannabis. Dans le sens ou tout les effets était similaire, j'ai eu cette liste celons psychonaut wiki (source)

Je ne suis pas scientifique, mais je trouve que cette hypothèse mériterait d’être explorée. Si quelqu’un a des références ou une expertise sur ce sujet, je serais curieux d’en discuter.

Ce post est une hypothèse basée sur des observations personnelles et des recherches existantes. Toute validation nécessiterait des études plus approfondies.
 
Le THC pourrait-il être un déclencheur de DMT ou d’autres substances endogènes, expliquant certaines expériences psychédéliques après consommation de cannabis ?

je crois fortement que le cannabis fort n'est pas que du thc, de plus certain cannabinoides ou autres composer retrouver dans le cannabis fais maison sont parfois dissociatif par exemple , certainne varièté forte en thc ne le sont pas alors que des varièté plus faible en thc le sont, si on ajoute à ca la tolérance qui vas jusqu'a empècher tout effet si j'en fume 15/jours, bas cas brouille completement les pistes la tolérance propre à chaqu'un je t'invite à lire ce tread fais par snap, c'est exelent, ça explique la tolérance et la tachyphylaxie : https://www.psychonaut.fr/threads/la-tachyphylaxie-et-la-tolerance.34818/
je pensse que les connaissance actuelle sur l'effet du cannabis part raport à ses cannabinoïdes et autres composer propre à lui ne sont pas asser "forte" (je ne sais pas l'exprimé) actuelement, avant je me fiais au taux de thc pour cultiver mon chanvre, je cultive plus, mais si je le faisias, je ne ferais plus comme ça.


comme si je me changeais en loup garou
LA Bête!!! ARRGRRGG!!!!!


et en decente c'est "l'homme aux poils" ^^
 
Dernière édition:

Observations et Hypothèse :

  1. Le cerveau humain produit-il des psychédéliques endogènes ?
    • La présence de DMT dans le cerveau humain a été confirmée par des études. Il semble être synthétisé par la glande pinéale et d’autres tissus. (Source)
  2. Le THC et la modulation des neurotransmetteurs
    • Le THC agit sur les récepteurs CB1 et CB2 du système endocannabinoïde, influençant fortement la libération de sérotonine et de dopamine. Ces neurotransmetteurs sont aussi impliqués dans l’action des psychédéliques classiques comme la DMT. (source)
    • Des études ont montré que le cannabis peut déclencher des expériences hallucinatoires ou des états modifiés de conscience chez certaines personnes, ce qui pourrait être dû à l’interaction avec ces substances endogènes.
  3. Lien avec la schizophrénie et l’autisme
    • Des recherches ont trouvé des niveaux accrus de bufoténine (5-HO-DMT) dans l’urine et le sang de patients atteints de schizophrénie et d’autisme.
    • Cela soulève la possibilité que certaines personnes possèdent une activité enzymatique favorisant la production ou l’accumulation de ces substances psychédéliques.
    • Si le THC interagit avec ces molécules, cela pourrait expliquer pourquoi certaines personnes développent des symptômes psychotiques après sa consommation.

Implications et Questions :

  • Le THC pourrait-il être un déclencheur de DMT ou d’autres substances endogènes, expliquant certaines expériences psychédéliques après consommation de cannabis ?
  • Existe-t-il des marqueurs biologiques permettant de tester cette hypothèse (analyse de sang, urine, etc.) ?
  • Si cette interaction est prouvée, cela pourrait-il ouvrir de nouvelles pistes pour comprendre et traiter des troubles neurologiques et psychiatriques ?
Coucou, c'est du chatGPT ça non ? Ce serait bien de le préciser, avec l'intitulé du prompt.

Attention, les "faits scientifiques" présentés ici par rapport à la DMT sont en fait des résultats isolés qui ont été montés en épingle au fil des années mais qui perdent leur significativité quand on les replace dans un contexte scientifique de réplication, comparaison etc. Là tout de suite j'ai pas l'énergie de retrouver les sources des argumentaires, mais quelqu'un le fera, ce sont des discussions qu'on a régulièrement.
 
Oui c'est n'imp comme réponse, ça me fait assez flipper d'utiliser des LLM comme ça en gobant et en partageant ces infos alors qu'il suffit de cliquer sur la première source pour se rendre compte que ça concerne les rats et pas les humains par exemple...
 
Re !
Si j'ai bien compris, le raisonnement est construit ainsi :
1) les tryptamines psychédéliques endogènes ont des effets psychotropes
2) Les effets psychédéliques du cannabis seraient dus à un effet serotoninergiques
2 bis) Les effets psychédéliques du cannabis seraient dus à une interaction avec les tryptamines psychédéliques endogènes
3) Certaines maladies mentales s'expliqueraient par les tryptamines psychédéliques endogènes
4) Donc le cannabis modulerait les maladies mentalrs en interagissant avec les tryptamines psychédéliques endogènes.

Un raisonnement assez séduisant sur le papier mais à très très haut niveau de spéculation, je vais prendre les points un par un :

1) on n'en a aucune idée. Le rôle de ces molécules dans la pensée humaine est inconnu, on ne sait même pas s'il y a seulement un rôle. Les quantités sont infimes, les études ne sont pas répliquées ou de façon décevante.

2) c'est marrant, on en a parlé récemment :
Ton étude parle d'une uprégulation transcriptomique de 5-HT2a, c'est pas le temps d'un joint qu'on est censé sentir ça, c'est le genre de chose qui prend plusieurs heures à se mettre en place, plusieurs jours à baisser et c'est subtil. Perso je pense pas que ça soit suffisant pour parler d'un effet séroto à court terme comme ça.
Ton questionnement vient de ce que tu as des effets qu'on décrit généralement plutôt pour les psychédéliques. En fait, plein de drogues peuvent faire des hallus, des sensations transcendantales, sans pour autant jouer sur la sérotonine. Basiquement une drogue bouscule les perceptions, y'a de grandes chances pour que ça donne l'impression de sortir du réel, que ça créé des glitchs etc, et plein de modes d'action différent peuvent aboutir à des résultats similaires sur le papier selon comment nous les interprétons (car l'interprétation personnelle joue un rôle énorme dans les effets des drogues). Par exemple, j'ai un proche qui a des hallus les yeux fermés avec toutes les drogues. Il me raconte a chaque fois des scènes complexes et un peu délirantes.... Moi la dernière fois que j'ai pris de la kétamine j'ai vu des scènes abstraites incroyables ! Et puis ça m'est déjà arrivé de confondre une montée de 2C-B avec une montée de GHB... Bref, avoir des effets qui ressemblent (sur le papier) avec la DMT ne signifie pas qu'il y ait un mode d'action commun.

2bis) même réponse, et j'ajoute que comme ça dépend du 1) qui est hyper hyper hypothétique, c'est encore plus hypothétique.

3) alors là on atteint un très haut niveau d'hypothèse. Les preuves sont extrêmement minces. Quelques tests d'urine sur un mini échantillon ne permettent pas d'inférer quoi que ce soit sur une population de personnes ayant des troubles mentaux. Et même si ces données toxicologiques étaient solides, exécrer quelques molécules ne signifie pas qu'elles se trouvaient dans le cerveau. Même si elles se trouvaient dans le cerveau, voir le point 1)

4) comme ça dépend de tout ce que j'ai dit précédemment, autant dire qu'on n'en sait rien
 
Leur echantillonnage reste très petit, les différences de concentration sont correctes mais pas incroyables, et leur méthodo n'est pas super claire. En plus, ils montrent des autres études qui contredisent leur résultats dans leur intro.
Je prendrais ça avec de sacrée pincettes, et leur méthodo est trop fragile pour trancher sur la corrélation 5-HO-DMT/maladies mentales.
 
Si tu regardes la spécifité, le test réagit très mal à la 5-Meo-DMT, je pense que c'est similaire pour la 5-HO-DMT également.
 
Leur echantillonnage reste très petit, les différences de concentration sont correctes mais pas incroyables, et leur méthodo n'est pas super claire. En plus, ils montrent des autres études qui contredisent leur résultats dans leur intro.
Je prendrais ça avec de sacrée pincettes, et leur méthodo est trop fragile pour trancher sur la corrélation 5-HO-DMT/maladies mentales.
Oui, mais il y a déjà plusieurs rechèrches disponibles, au moins c'est ce q'on trouve sur internet juste avec un moteur de rechèrche et des mots clés comme "5-Ho-Dmt urine autisme";
l'argument est aussi débattu sur les communautés Reddit, toujours à propos de l'autisme.

Le méthodo pour moi est assez clair; ils ont utilisé la chromatographie en phase liquide (surement plus attendible que le tester que j'ai trouvé).

Par contre, je ne trouve pas les études qui contredisent leur résultats.

Aprés oui, comme me suggère mon psychiatre, on ne peut pas faire des diagnostics sur la schizophrénie ou l'autisme, en s'arreta^nt à un test urinaire (pardon, je n'ai pas les lèttres avec accent circonflexe sur mon ordinateur).

Quand tu écris que le tester de PharmaDrugTest rèagit très mal, ça fait référence au range de détection?

1'000 ng/ml)
[th width="239px"]
Cut-off (detection level)​
[/th]​

Merci 🙏
 
Dernière édition:
Toutes les références des études contradictoires sont dans l'étude principale :
Although some reports have reported detectable levels of urinary bufotenine in several groups of patients with major psychiatric illnesses (Fischer & Spatz 1968; Räisänen et al. 1984; Fischer et al. 1971; Narasimhachari & Himwich 1972; Cottrell et al. 1977), other authors were unable to confirm the presence of this molecule (Perry et al. 1966; Siegel 1956; Rodnight 1956; Wyatt et al. 1973).
Je parlais de leur méthodologie générale, pas juste de la méthode de détection. Typiquement ils ont pris tous leurs patients autistes dans un seul centre, ils pourraient avoir un régime alimentaire commun qui contient plus de DMT. Aussi, le nombre de patients est assez faible, et la dispersion des résultats est assez élevée, bien que ça reste significatif, mais pas suffisamment précis comme méthode diagnostic même si les résultats n'étaient pas contestés.

Concernant les recherches, c'est pas forcément terrible parce que les recherches qui montrent des différences sont typiquement plus citées, plus publiées et plus visibilisées. Il faut préférer des revues systématiques quand il y en a sur le sujet, et en leur absence, il ne faut pas tirer de conclusion sur des phénomènes. Une étude isolée, ou même un groupe d'études qui en contredit plusieurs autres, ne permet pas d'avoir de certitudes.

À propos du narcocheck oui c'est la sélectivité qui est très élevée pour la DMT directement et probablement très peu ses métabolites, y compris la 5-meo-DMT et la 5-ho-DMT.
 
Merci _Snap2.

Je viens d'en parler encore à mon psychiatre, il me dit qu'il faudrait des études en plusieurs centres, en effet,
en double-aveugle .... ça reste une piste fascinante selon moi 🤭
 
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