quand on est isolé on peut aborder des questions existentielles sans être influencé par les normes établies. On trouve des filons, d'autres facettes de la certitude, des explications, mais on se distancie socialement des autres. On ne peut pas tout avoir. Soit on est un gus préservé parmi les gus, soit on est averti sur la façon dont tourne le Monde, mais on est plus ostracisé.

L'un ou l'autre il s'agit d'une compensation.

Je ne suis pas d'accord du tout avec cette façon de penser en "blanche et noir" qui se prétendrait aussi très rationnelle.
En partant du fait que l'isolement social est vecu comme quelque chose de non voulu / subi , donc extremement douloureu
(cit. " Il s'agit d'une cause importante de mortalité et d'une source de souffrances analogues aux souffrances physiques") , rarement ça ammène à se poser des questions existentielles de façon constructive et conscient, car la douleur est trop intense. C'est n'est pas de la solitude.
Moi personnellement j'ai besoin de l'autre pour me poser veritablement des questions.
On est pas ici à faire de la morale sur ce qu'on est censé avoir dans la vie.
On parle de souffrance, au meme niveau que la souffrance physique, donc j'aimerais que le sujet soit abordée autant que argument sensible.
Merci.

bon alors voila: OK

Salut ! Tu dis que tu n'arrives pas à conscientiser, mais tu en parles pourtant. Que veux-tu dire par "conscientiser" ?

Salut à toi Sorence, desolée! Là , c'est vraiment une difficulté dans la construction de ma phrase ... J'essaye de mieux l' expliquer ;
Pour "Conscientiser" (es-que ce mot existe vraimente dans la langue française? ) , je parle de "prendre conscience", "s'apercevoir", "voir en soi-meme". Je voulais juste dire, qu'en passant du temps ici, sur ce forum, en vous lisant,
je prends beaucoup plus conscience de moi-meme, d'une façon impossible là où je me trouve/ vis maintenant, avec " un plus" d'isolement sociale que, (voilà la découverte!) je vis depuis l'enfance, et que , comme un traumatisme , se presente à plusieurs reprises dans ma vie. En fait, pour moi c'est un trauma ...
Maintenant, je suis arrivée à mettre des mots sur "la chose", et déjà j'ai l'ésperance que ça puisse mener à une amélioration dans ma vie ... surtout , à eviter d'y rester dedans , de façon totalemente inconsciente ...
Merci encore pour la possibilité de partager. ça me fait un bien fou.

..... C'est meme pas le fait d'avoir des gens autour de soi, mais d'avoir aucun lien significatif ...
ça me parle vraiment beaucoup.
Donc je réfléchis à tout les gens qui vivent une situation pareille ... quand j'ai la force, ou l'occasion, j'essaye d'aller à la rencontre de qui est seul . e ... Mais la pluspart de temps, la douleur est tellement aigue, que je suis obligée de partir de moi meme ...

Bisous à toutes et à tous.

PS. J'ai oublié aussi de mentionner l' alexithymie , dans mes blocages à prendre conscience ... Bref, je tiens à mentionner tout ce qu'il me semble digne d'etre mentionné, car j'espère ouvrir une porte aussi pour les autres ...

Surement, meme en réconnaissant le problème, ça ne va pas etre facile de s'en sortir ... il faut que " je reste pieds à terre " ...

On peut dire qu'un manque dont on avait pas conscience n'était pas vraiment un manque... mais d'un autre côté, l'humain est bien un animal social (à divers degrés selon les gens !), et c'est un vrai besoin, autant ou plus que la sécurité par exemple.

TristesPsycho a dit:

On peut dire qu'un manque dont on avait pas conscience n'était pas vraiment un manque... xxx

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je crois que si, et la nature induit une recherche sur les circonstances de ce manque. Au début, cette recherche se fait en fond comme un système d'approche vers une conscience moins diffuse du problème. A ce stade, cette recherche est plus un automatisme que une réflexion bien définie. Une fleur germée dans une cave à proximité du soupirail en verre est en manque de soleil et la nature implique un automatisme qui lance la fleur dans une recherche vers le rai de lumière.

Sinon à part ça on est vendredi 14 !! pas le 13... on y échappe in extremis, quel bol en cette poisse!!!

TristesPsycho a dit:

On peut dire qu'un manque dont on avait pas conscience n'était pas vraiment un manque... mais d'un autre côté, l'humain est bien un animal social (à divers degrés selon les gens !), et c'est un vrai besoin, autant ou plus que la sécurité par exemple.

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Oui, je suis d'accord , sauf qu'après il y a un tas des symptomes , parce que on reste une pièce de cette societé ...
Mon cerveau actuellement est trop grillé pour développer l'argument ...
Souvent, ils ont été les autres (mèdicins, la plupart) à me mettre la puce dans l'oreille, de façon plus ou moins consciente je crois ...
Oui, pas cool de se sentir banni ... de se sentir une poubelle,

ps. J'adore ta signature, car j'adore danser.