man0n
Matrice Périnatale
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- 12/10/24
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Juste une promenade
Je suis en promenade ici
Dans ce monde imaginaire,
Dans cette bulle qui s'épaissit,
Artificielle bouffée d'air.
Je parcours le temps d'un voyage
Ces sentiers qui sont à vous
Pour toujours sur un nuage
Les perché.es, les camées et les fous
Mais surtout pas à moi.
Ma gorge a un goût amer,
Mais d'ici quand je le veux je fuis
Je partirais en un éclair
Ca sera net et précis.
Il n'y aura plus de dérapage
Chez moi c'est la loi
Je suis de celles qui se tiennent sages,
Même sur la tête je marche droit.
Ici pour moi c'est qu'un passage
Avec des détours toutefois,
Car si c'est juste une balade
Elle abime mon corps mon cœur
Mes dents mon nez mes os
Ma mémoire et mes pensées
Car ce pays qui n'est pas le mien
J'y ai tracé mon chemin
Et mes bottes s'y sont usées.
Mais c'est ce que tout le monde se dit
C'est le mensonge qu'on se raconte
"je ne suis que de passage"
Ca console de croire qu'en fin de compte
L'addiction et la folie
C'est pour les autres moi je suis sage,
Non ?
Voici un poème que j'ai écrit et qui exprime, pour moi, cette part de soi qui refuse de se considérer UD, car la stigmatisation et la toxicophobie intériorisées nous amènent à croire que ce n'est pas souhaitable, que "c'est pour les autres". Aujourd'hui je ne crois pas en ces mots, je sais que les consos concernent presque tous.tes les humain.es de presque toutes les sociétés mais il m'arrive encore de penser que tout ça, ça ne devrait pas être à moi. Je souhaitais le partager ici.
Post-scriptum : "les perché.es, les camées et les fous", j'en fais aussi partie aux yeux du monde et ces mots n'ont pas pour but de dénigrer : )
Je suis en promenade ici
Dans ce monde imaginaire,
Dans cette bulle qui s'épaissit,
Artificielle bouffée d'air.
Je parcours le temps d'un voyage
Ces sentiers qui sont à vous
Pour toujours sur un nuage
Les perché.es, les camées et les fous
Mais surtout pas à moi.
Ma gorge a un goût amer,
Mais d'ici quand je le veux je fuis
Je partirais en un éclair
Ca sera net et précis.
Il n'y aura plus de dérapage
Chez moi c'est la loi
Je suis de celles qui se tiennent sages,
Même sur la tête je marche droit.
Ici pour moi c'est qu'un passage
Avec des détours toutefois,
Car si c'est juste une balade
Elle abime mon corps mon cœur
Mes dents mon nez mes os
Ma mémoire et mes pensées
Car ce pays qui n'est pas le mien
J'y ai tracé mon chemin
Et mes bottes s'y sont usées.
Mais c'est ce que tout le monde se dit
C'est le mensonge qu'on se raconte
"je ne suis que de passage"
Ca console de croire qu'en fin de compte
L'addiction et la folie
C'est pour les autres moi je suis sage,
Non ?
Voici un poème que j'ai écrit et qui exprime, pour moi, cette part de soi qui refuse de se considérer UD, car la stigmatisation et la toxicophobie intériorisées nous amènent à croire que ce n'est pas souhaitable, que "c'est pour les autres". Aujourd'hui je ne crois pas en ces mots, je sais que les consos concernent presque tous.tes les humain.es de presque toutes les sociétés mais il m'arrive encore de penser que tout ça, ça ne devrait pas être à moi. Je souhaitais le partager ici.
Post-scriptum : "les perché.es, les camées et les fous", j'en fais aussi partie aux yeux du monde et ces mots n'ont pas pour but de dénigrer : )
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