C'est dur de
change your mind. Je peux juste te dire "
non". La seule soirée breakcore que j'ai faite j'étais parfaitement sobre et j'ai pleuré de joie. Mais ça te le rend pas spécialement tangible.
Hmmm... c'pas un genre que je connais bien mais les trucs que je connais déjà j'aime le choix de sonorités, même quand il est super éclectique. La
jump up par exemple souvent ça m'saoule parce que ça s'fonde sur des morceaux connus contemporains avec des types de sonorités et de chants que j'aime pas et à la fin très grossièrement j'arrive à me concentrer sur rien j'ai l'impression d'écouter du David Guetta (n'importe qui écoutant de la musique va me trouver très ignorante très vite et à raison). Alors que là les rèf' classiques, baroques, grincements chelous, samples de dialogues de films, voix pitchées, j'en sais rien, de ce que je connais du breakcore, explorent d'autres univers pas toujours positifs mais moins épuisant moralement.
Et le côté confus, changeant, et éclectique globalement glauque, ça fait que y'a beaucoup de choses à écouter, et la rythmique notamment, et que dès que tu crois que t'arrives à te concentrer sur les trois trucs qui s'passent en même temps et rentrer dans un morceau du morceau, bah c'est pas vrai, t'es très rapidement un peu ailleurs. Du coup j'dirais y'a deux types de plaisir. Y'a quand ça monte suffisamment doucement au milieu de la tempête ou si ça breake suffisamment souvent pour que tu saches plus quoi faire. Dans les deux cas tu peux atteindre de momentanés états de grâce soit parce que ton attention est ravie de pouvoir enfin comprendre quelque chose et elle s'en repaît avec délectation, soit t'es malmené·e dans tellement tous les sens en même temps et c'est une fuite en avant qui revient à du surplace et tu bouges plus mais t'as des frissons partout.
Voilà, c'était mon embrouillamini de débutante.
[amoff]
Thank you for your consideration.[/amoff]