Tridimensionnel
Cheval théorique
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Je ne suis pas vraiment l'auteur de ce tutoriel car je ne consomme pas de cannabis
Ces informations me viennent donc d'une tierce personne, qui ne souhaitait pas s'inscrire.
L'ensemble de ce processus est orienté vers un trip psychédélique hardcore : taux de THC à son optimum, choix d'herbes en conséquence, dosage conséquent, mode d'ingestion tourné vers le rush. Si vous cherchez une expérience plus calme, il faudra adapter la recette.
1 – Décarboxylation, la théorie
Le cannabis n’est pas actif naturellement : les cannabinoïdes sont sous forme acide et doivent éliminer du carbone pour devenir psychoactifs.
Si l’on ne s’en préoccupe pas quand on fume un joint, c’est parce que la chaleur de la cendre décarboxyle (enlève ce groupe carbone) en temps réel. Il faut donc reproduire cette décarboxylation dans le cas d’une ingestion, sinon ça ne fonctionne pas.
La chaleur est le moyen le plus simple, mais on ne peut pas non plus chauffer n’importe-comment car, en même temps qu’on transforme le THCA (THC acide) en THC (non acide), on dégrade le THC déjà existant en CBN (un simple sédatif). Il existe plusieurs optimums (température et durée) qui permettent de décarboxyler un maximum de THCA en détruisant un minimum de THC. Dépasser ces optimums produit quelque-chose de moins psychédélique et de plus sédatif.
Selon la théorie, la weed devra donc chauffer 50min à 106°C ou 30min à 125°C.
Mais elle est souvent déjà un peu décarboxylée naturellement (surtout les weed du "commerce" qui sont pas toujours les plus fraîches), ce qui fausse les temps ; il faut donc faire attention à ne pas faire pire que mieux à force de respecter scrupuleusement les instructions. Une bonne solution est de se fier au résultat en testant régulièrement la préparation au moyen d’une goutte sous la langue. Les muqueuses absorbent vite et, si l’on ressent un petit « buzz » (comparable à une bouffée de joint mais en plus faible), la préparation est potente et l’on peut s’arrêter.
Si l’on est vraiment puriste ou si l'on n'a pas de thermostat, on peut observer les bulles formées par le dégagement de carbone : lorsqu’elles commencent à faiblir, alors on est à l’optimum et il faut vite retirer la préparation (fonctionne mieux avec de grosses quantité de weed).
D’un point de vue psychédélique, il vaut mieux être trop prudent et avoir un résultat contenant encore du THCA que chauffer trop longtemps et que le résultat contienne du CBN (→ c’est souvent ce qui arrive aux space cake).
Si la préparation est réussie, l’ingestion sera beaucoup plus psychédélique qu’un joint (ces conseils sont donc valables uniquement en vue d’un trip psychédélique). L’autre raison est que l'estomac métabolise les cannabinoïdes en des composés plus durables que lorsqu'ils passent dans les poumons.
2 – Infusion, la théorie
Ce n’est pas tout ! À moins de vouloir manger du cannabis grillé, il va falloir extraire le THC pour l'intégrer à un aliment plus consommable. Les cannabinoïdes s'attachant très bien aux corps gras (qui semblent d'ailleurs améliorer leur biodisponibilité orale), on va y faire infuser la weed avant de la consommer. Les cannabinoïdes ont besoin de temps et de chaleur pour se fixer au corps gras, aussi combiner la décarboxylation et l’infusion permet de gagner en temps et en précision.
Pour autant, il vaut mieux faire la première partie de la décarboxylation à l’air libre : ainsi, on s’assure que la weed soit parfaitement sèche avant d’être infusée. En effet, l’eau gêne la fixation des cannabinoïdes dans le corps gras. Comme la décarboxylation émet du gaz (carbone), ça permet aussi à celui-ci de s’évaporer sans gêne au moins au début.
On peut le faire dans du lait le plus complet possible (cf. bhang lassi), du beurre ou de l’huile.
L’auteur de ce tuto préfère l’huile d’olive pour les raisons suivantes :
3 – Recette
Matériel : deux petits ramequins en terre cuite, un thermomètre de cuisine allant jusqu’à 150°C, un corps gras, du cannabis de variété Sativa.
Dosage : environs 0,75g de tête par grande cuiller à soupe. Cuisiner en quantité (au moins 4-5 cuiller) permet de mieux maîtriser la recette.
On peut aussi utiliser du haschich style malana cream mais attention ! C'est bien plus fort, alors il faut se contenter de 0,4g par cuiller à soupe.
Les temps de cuisson diffèrent selon la température choisie pour la décarboxylation. L’auteur du tuto préfère les températures assez basses car elles laissent plus de marge de manœuvre. Pour l’exemple, prenons donc 110°C.
4 – Ingestion
Cette partie-là est une question de préférences, mais voici la façon dont l’auteur du tuto aime procéder :
Ce mode de consommation est déconseillé aux personnes n’ayant pas l’habitude de la weed à hautes doses, car ça « perche sévère » et y’a de quoi virer parano.
En cas de bad, boire beaucoup d’eau, manger (soda, biscuits, pâtes?) et se répéter : « l’OD est impossible, je ne vais pas mourir, accepte et profite ».
Le plateau dure 3h, puis il y a une descente assez sédative suivie généralement d’une bonne grosse nuit de sommeil. Il vaut mieux ne rien prévoir le lendemain du trip.
Les trips doivent être espacés d’au moins 4 jours si l’on souhaite garder une tolérance neutre. Sinon, il faudra augmenter les dosages.
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Ces informations me viennent donc d'une tierce personne, qui ne souhaitait pas s'inscrire.
L'ensemble de ce processus est orienté vers un trip psychédélique hardcore : taux de THC à son optimum, choix d'herbes en conséquence, dosage conséquent, mode d'ingestion tourné vers le rush. Si vous cherchez une expérience plus calme, il faudra adapter la recette.
1 – Décarboxylation, la théorie
Le cannabis n’est pas actif naturellement : les cannabinoïdes sont sous forme acide et doivent éliminer du carbone pour devenir psychoactifs.
Si l’on ne s’en préoccupe pas quand on fume un joint, c’est parce que la chaleur de la cendre décarboxyle (enlève ce groupe carbone) en temps réel. Il faut donc reproduire cette décarboxylation dans le cas d’une ingestion, sinon ça ne fonctionne pas.
La chaleur est le moyen le plus simple, mais on ne peut pas non plus chauffer n’importe-comment car, en même temps qu’on transforme le THCA (THC acide) en THC (non acide), on dégrade le THC déjà existant en CBN (un simple sédatif). Il existe plusieurs optimums (température et durée) qui permettent de décarboxyler un maximum de THCA en détruisant un minimum de THC. Dépasser ces optimums produit quelque-chose de moins psychédélique et de plus sédatif.
Selon la théorie, la weed devra donc chauffer 50min à 106°C ou 30min à 125°C.
Mais elle est souvent déjà un peu décarboxylée naturellement (surtout les weed du "commerce" qui sont pas toujours les plus fraîches), ce qui fausse les temps ; il faut donc faire attention à ne pas faire pire que mieux à force de respecter scrupuleusement les instructions. Une bonne solution est de se fier au résultat en testant régulièrement la préparation au moyen d’une goutte sous la langue. Les muqueuses absorbent vite et, si l’on ressent un petit « buzz » (comparable à une bouffée de joint mais en plus faible), la préparation est potente et l’on peut s’arrêter.
Si l’on est vraiment puriste ou si l'on n'a pas de thermostat, on peut observer les bulles formées par le dégagement de carbone : lorsqu’elles commencent à faiblir, alors on est à l’optimum et il faut vite retirer la préparation (fonctionne mieux avec de grosses quantité de weed).
D’un point de vue psychédélique, il vaut mieux être trop prudent et avoir un résultat contenant encore du THCA que chauffer trop longtemps et que le résultat contienne du CBN (→ c’est souvent ce qui arrive aux space cake).
Si la préparation est réussie, l’ingestion sera beaucoup plus psychédélique qu’un joint (ces conseils sont donc valables uniquement en vue d’un trip psychédélique). L’autre raison est que l'estomac métabolise les cannabinoïdes en des composés plus durables que lorsqu'ils passent dans les poumons.
2 – Infusion, la théorie
Ce n’est pas tout ! À moins de vouloir manger du cannabis grillé, il va falloir extraire le THC pour l'intégrer à un aliment plus consommable. Les cannabinoïdes s'attachant très bien aux corps gras (qui semblent d'ailleurs améliorer leur biodisponibilité orale), on va y faire infuser la weed avant de la consommer. Les cannabinoïdes ont besoin de temps et de chaleur pour se fixer au corps gras, aussi combiner la décarboxylation et l’infusion permet de gagner en temps et en précision.
Pour autant, il vaut mieux faire la première partie de la décarboxylation à l’air libre : ainsi, on s’assure que la weed soit parfaitement sèche avant d’être infusée. En effet, l’eau gêne la fixation des cannabinoïdes dans le corps gras. Comme la décarboxylation émet du gaz (carbone), ça permet aussi à celui-ci de s’évaporer sans gêne au moins au début.
On peut le faire dans du lait le plus complet possible (cf. bhang lassi), du beurre ou de l’huile.
L’auteur de ce tuto préfère l’huile d’olive pour les raisons suivantes :
- plus grasse que le lait, l’huile permet d’accrocher – et donc de concentrer – un maximum de cannabinoïdes.
- le point de fumée de l'huile d'olive est assez élevé (autour de 200°C), ce qui lui permet de rester longtemps au four sans problème (→ le point de fumée est la température à partir de laquelle l'aliment peut se dégrader et devenir nocif. Celui du beurre par exemple est de 130°C).
- généralement le beurre est utilisé par les gens qui s'en servent ensuite pour faire des gâteaux. C’est une mauvaise idée car le gâteau doit encore être chauffé pour cuir, ce qui dégrade en CBN le THC présent dans le beurre.
3 – Recette
Matériel : deux petits ramequins en terre cuite, un thermomètre de cuisine allant jusqu’à 150°C, un corps gras, du cannabis de variété Sativa.
Dosage : environs 0,75g de tête par grande cuiller à soupe. Cuisiner en quantité (au moins 4-5 cuiller) permet de mieux maîtriser la recette.
On peut aussi utiliser du haschich style malana cream mais attention ! C'est bien plus fort, alors il faut se contenter de 0,4g par cuiller à soupe.
Les temps de cuisson diffèrent selon la température choisie pour la décarboxylation. L’auteur du tuto préfère les températures assez basses car elles laissent plus de marge de manœuvre. Pour l’exemple, prenons donc 110°C.
- Préchauffer le four avec dedans un ramequin rempli d’huile, ce afin d'en éliminer les résidus d’eau.
- Une fois le four chaud (vérifier la température en mettant le thermomètre dans l'huile), mettre le second ramequin rempli de weed finement grindée. Attendre 10 min.
- Verser rapidement l'huile sur la weed après une nouvelle vérification.
- Touiller régulièrement tout en contrôlant la température (l'ensemble est toujours au four à 110°C).
- 30 min plus tard, tester en se mettant une goutte sous la langue. Si l’on ressent un petit buzz, c’est bon ! Sinon, ajouter 5 min de cuisson. Ne pas dépasser le temps total indiqué sur les graphiques.
- Sortir la préparation et la mettre directement au congélateur pendant 3 min, ce afin qu’elle ne reste pas longtemps à des températures intermédiaires.
- En-dessous de 50°C c’est bon, il n’y a plus de risque de dégradation. Sortir la préparation et la laisser infuser encore une demi-heure à l’air libre, en touillant et en écrasant bien les morceaux.
4 – Ingestion
Cette partie-là est une question de préférences, mais voici la façon dont l’auteur du tuto aime procéder :
- à jeun depuis 6h (pour un rush à la montée), deux cuiller à soupe d’huile cul sec (donc environs 1,5g de weed) + un biscuit pour faire passer. Un·e débutant·e avec cette ROA ferait mieux de diviser la dose par trois ou par quatre.
- à T+30min, manger qqch de basique (style pâtes ou riz) afin d’avoir du sucre et optimiser la digestion.
- vers T+1h ou T+1h30, siroter un soda ou grignoter des bonbons (quelque-chose qui fasse plaisir tout en donnant encore du sucre).
- et se caler dans le noir avec de la musique afin d’optimiser les effets.
Ce mode de consommation est déconseillé aux personnes n’ayant pas l’habitude de la weed à hautes doses, car ça « perche sévère » et y’a de quoi virer parano.
En cas de bad, boire beaucoup d’eau, manger (soda, biscuits, pâtes?) et se répéter : « l’OD est impossible, je ne vais pas mourir, accepte et profite ».
Le plateau dure 3h, puis il y a une descente assez sédative suivie généralement d’une bonne grosse nuit de sommeil. Il vaut mieux ne rien prévoir le lendemain du trip.
Les trips doivent être espacés d’au moins 4 jours si l’on souhaite garder une tolérance neutre. Sinon, il faudra augmenter les dosages.
Autres recettes magiques disponibles sur le forum :
Huile alimentaire au THC
Space yahourt à l'huile et au briquet
Beurre de cannabis au micro-onde (recette express)
Beurre de Marrakech
Boisson au cannabis (versions carniste ou végane)
Thé au shit
Recette de space muffin
Tuto vidéo de préparation de space cake
Lait au chocolat, oeufs brouillés, gâteau et mousse au chocolat...
Spaces caramels mous au beurre salé
Space foie gras