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Tolérance très élevée aux benzodiazépines, besoin de conseils.

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion DouceNuit
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DouceNuit

Neurotransmetteur
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16/6/15
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Salut à tous... :-|

Alors qu'il y a quelques mois de ça je disais :
DouceNuit a dit:
Même si dans le pire des cas cela devenait un "poison exquis" à mes yeux - peu de chance mais sait-on jamais... - je n'ai que très peu de Lexomil, pas suffisamment pour en abuser.

Contexte : j'avais donc trouvé chez mes parents une vieille boite de Bromazépam 6mg (Roche, authentique), et je n'avait jamais essayé les benzos. Elle semblait "abandonnée" dans l'armoire à pharmacie et personne de mon entourage ne souffrant d'anxiété, je l'ai donc ramenée chez moi. J'ai conduit plusieurs tests, et à chaque fois ce n'était pas concluant : soit je le prenait avant de dormir pour raccourcir le temps d'endormissement (ça marchait sûrement), soit je le prenais devant un film pour me détendre, sans vraiment en ressentir les effets.

Hum... Septique d'avoir tant entendu parler de ces molécules, et de ne pas en tirer d'effet (curiosité vs. RdR), j'ai donc mit la main sur une boîte de Diazépam 10mg (générique indien), le fameux benzo.
Ma première prise d'un seul comprimé a en effet été sentie, relaxation mentale, myorelaxation, mais encore une fois pris avant de dormir donc pas vraiment de données expérimentales.
S'en est suivi une prise quasi-quotidienne pour dormir, alternant Diazépam et Lorazépam (générique indien aussi).

Me voilà maintenant dans une situation que j'ai du mal à clarifier : je suis en possession de Diazépam 10mg (TEVA) et de Bromazépam 6mg (générique européen). J'ai ce soir ingéré 54mg de Bromazépam et 10mg de Diazépam (soit une équivalence Diazépam[SUP] (1) [/SUP] de 100mg) et je ne ressent que très peu d'effet de relaxation. Bien sûr, cela me fait dormir comme un bébé si l'envie m'en prends mais en dehors de ça, pas grand-chose.

J'ai donc plusieurs questions :
  • Je ne peux garantir la qualité de mes pilules, puisqu'elles ne me sont pas prescrites. Ma "si haute tolérance" viendrait-elle du fait que mes pilules sont sous-dosées voire fake ?
  • Si on parle réellement de tolérance (trois sources différentes quand-même, une au moins doit être valable), est-ce grave docteur ? Je connais déjà la réponse.
  • Je note sur Excel chaque jour chaque prise de quelque benzo que ce soit, et mes doses "normales" varient - en équivalent diazépam[SUP] (1) [/SUP] - entre 40mg et 100mg par jour (notamment ce soir). La plupart des gens disent que 10mg les mettent K.O, ma tolérance serait-elle si élevée ?
  • Si j'arrête ces molécules maintenant, dois-je m'attendre à des syndromes de manque sévères (sachant que je consomme depuis deux/trois mois) ? Est-il nécessaire de mettre en place un programme dégressif ?

Il faut savoir que je ne mélange jamais benzo et alcool - surtout si ces doses sont réelles - et que mes prises s'effectuent uniquement le soir sur une période de ± 6h.

Merci de vos conseils.
À+

Références :
[SUP](1)[/SUP]: Diazépam 10mg = Bromazépam 6mg = Lorazépam 1mg
 
Est-il nécessaire de mettre en place un programme dégressif ?

A la volée...

Je pense que oui, mais je n'ai pas vu, depuis combien de temps tu est à ce rythme, puis je ne connais vraiment (pris qqles fois : Me rappelle plus) que les purs benzos non myorelaxants, alors les dosages me parlent peu.
Aussi on réagis tous différement.
Moi avec des 6mg de xanax /jours sur des mois (avec attarax, stillnox a gogo, et autres : Ben ouai, à la fin, plus rien à foutre, crois moi...), j'ai douillé ma race...
Avec l'ancien myorelaxant retiré du marché (zappé le nom) : Abus : J'ai douillé.
Tu fait bien de flipper...La peur c'est moteur.

A priori, si sur la longueur tu abuses : Regain d'anxiété, voir angoisses, manque physique potentiel (chez moi en tout cas, ou alors c'est parceque j'ai d'autres bings...), insomnies, agressivité probable, cauchemars, une formidable liste sans fin de tralalalalaa tutuuuuuuuuuu (li la notice...).
La tolérance physique et addiction mentale se choppent très vite, surtout quand on kiffe, ou pire/mieux/autre : Qu'on en a réellement besoin...(patho.)

Aussi, souvent, quand l'effet est transparent, c'est que la tolérance innée est là, où que l'on en avait besoin : Sinon : Ca plombe, couche, sédate, tasse.
A la base c'est usage médicamenteux ces choses là...Encadré.

Va voir un ''bon'' généraliste si tu en a besoin, fait toi suivre, tu risques de perdre ton temps entre autres...Te foutre dans la mouise.

Take care, je te dis ça par rapport à mon expérience perso, plusieurs années d'addictions forte aux hypnos et benzos, et myorelaxants un chouilla : Soit fort et évites tant que tu peux, même en descente de je ne sais quoi : - Mon point de vue - Je suis pas docteur addictologue spécialiste...Les autres font ce qu'ils veulent je m'en tanponne le bas ventre royal, et ne débattrai pas sur le sujet : C'est un commentaire gratos :)

A long termes les effets négtifs plaisantent plas, acouphènes, hypersensibilité acoustique pas permise, (moi j'avais le coup de latte facile oulala...) stress hight level, brainzaps même, système nerveux usé pour un moment (enfin ça particulièrement avec les hypnos qui font tendre à la démence si tu dors pas avec et fait mumuse à becter des boites ou demi boites...Au long terme : Tu finira asomniac avec malchance...).

Bains chauds, Sport, truc zen, Arts martiaux, branlette/sex/love/calins, je sais pas moi : Y'a pleins de choses à faire.

C'était Allo Jacky ok Coral, les benzos et consorts c'est pas beau. Je raccroche le téléphone et fait bien ce que tu veux avec tes cheveux. Pardon des tournures...
 
Merci de vos réponses ! ;)


@Aid3nPearce :
Quel est le but ? Moi pas comprendre.
Le but de quoi ? De ma consommation ? Elle est non thérapeutique, purement addictive et récréative, même si je ne trouve pas les effets escomptés dans cette consommation.
Le but de mon post est de trouver conseil pour savoir si je suis vraiment dans la merde, si mes pilules semblent être fake aux dosages que j'annonce, et comment arrêter.


@Sibuna :
Je vais faire mon tableau Excel de manière à pourvoir arrêter totalement d'ici un mois et demi, on verra ! Et puis si je douille, tant pis pour ma gueule fallait écouter quand on te disait : "Attention, c'est addictifs ces trucs!"
6mg/jour de Xanax ça revient à peu près (en équivalent Diaz.) à ce que je prends dernièrement d'où mon flippe. Mais je dirais que je n'ai atteint de telles doses que depuis trois semaines/un mois, pas depuis une année, j'ai donc un peu plus de marge de manœuvre. Tu dis :
Aussi, souvent, quand l'effet est transparent, c'est que la tolérance innée est là, où que l'on en avait besoin [...]
Hum, tu veux dire qu'on peut être naturellement tolérant aux benzodiazépines ?

Dans tous les cas je lance mon "recovery program" dans deux semaines. Après mes examens de manière à ce que si je subis des symptômes de manques, ce soit pas pendant.
Étonnamment je suis beaucoup plus détendu sous LSD que sous n'importe quel benzo, [troll] je vais peut-être switcher de thérapie :drool:[/troll]
 
Franchement ya tellement de meilleures manières de se défoncer à moindre risque et pour de meilleurs effets... Les benzos si t'as pas un caractère anxieux je vois pas comment ça peut te faire du bien. Réduit tes doses petit à petit surtout si tu les utilise avant de dormir.

La tolérance vient très vite avec les benzos, les syndromes de sevrages sont principalement des tensions musculaires (en cas d'arrêt brutal d'une dose massive ça peut entrainer des crise cardiaque), et l'insomnie.
 
Plante verte est juste, elle a tout dit.
Tu sais quoi faire...
 
en cas d'arrêt brutal d'une dose massive ça peut entrainer des crise cardiaque

Pas forcément des crises cardiaques, mais certainement une neurotoxicité. Tes neurones se retrouvent confronté brusquement à une inefficacité du principal neurotransmetteur endogène chargé de les calmer, le GABA. S'ensuit une surstimulation de tes neurones, ce qui peut provoquer leur mort. D'ou l'intérêt de baisser de façon très progressive pour esquiver de 1 le danger de mort biensur si t'es a des dosages énormes depuis des années, mais aussi cette exitotoxicité qui je pense risque déjà d'arriver a moindre dosage.
 
De bons conseils ont été dispensés, mais concernant l'arrêt brutal (encore plus pour les BZD à demi-vie courte comme l'alprazolam) le principal risque est de faire des convulsions !
D'où l'intérêt de sevrer progressivement et si possible avec des benzos à demi-vie longue (type diazépam ou prazépam).
3 mois, ça peut suffire à provoquer des troubles à l'arrêt...donc à ta place je serais prudent DouceNuit...

Et puis va plutôt voir un toubib pour qu'il te prescrive un traitement, ça te coûtera moins cher et tu seras sûr de la qualité ^^
Mais comme tu le sais, c'est un terrain glissant ces molécules et c'est vrai que si tu n'es pas quelqu'un d'anxieux, le potentiel récréatif de ces substances est quasi-nul comme tu as pu le constater.

Un petit guide utile:
benzo.org.uk : Les Benzodiazpines: Comment agissent-elles et comment s'en sevrer? Ashton, 2002
 
DouceNuit a dit:
Merci de vos réponses ! ;)


@Aid3nPearce :

Le but de quoi ? De ma consommation ? Elle est non thérapeutique, purement addictive et récréative, même si je ne trouve pas les effets escomptés dans cette consommation.
Le but de mon post est de trouver conseil pour savoir si je suis vraiment dans la merde, si mes pilules semblent être fake aux dosages que j'annonce, et comment arrêter.

D'accord oui c'est vrai que en fait j'avais compris mais du coup à quel moment au juste tu t'es dis que c'était pas worth ?
 
Aid3nPearce a dit:
D'accord oui c'est vrai que en fait j'avais compris mais du coup à quel moment au juste tu t'es dis que c'était pas worth ?
Quand je me suis rendu compte que je prenais des doses absolument énormes et que j'entrais dans la zone de l'addiction où il faut plus que de la force mentale pour arrêter... Et que surtout au final ça m'apportait rien ! À la limite si j'en tirais quelque chose, mais là j'ai juste fait le débile. Un peu comme avec la clope, on te dit que c'est super mauvais, que c'est dur d'arrêter et en soit ça apporte pas grand-chose... Mais tu essayes quand-même et tu finis par être fumeur. Il m'est arrivé pareil avec les benzos.

Plante Verte a dit:
Franchement ya tellement de meilleures manières de se défoncer à moindre risque et pour de meilleurs effets...
Tu as raison, mais on s'en rend compte qu'une fois qu'on est dedans...

Je vais suivre mon tableau dégressif, et normalement pour le jour de mon anniversaire j'aurais arrêté. Le bémol, c'est que je peux pas switcher pour des benzos à demie-vie plus longue puisque je prends principalement du diazépam...
Enfin bon, j'ai confiance en moi. Merci de vos réponses et merci pour le petit guide sur l'arrêt.
 
Tu vas y arriver en suivant le parcours dégressif, c'est certain. Accroche-toi dans les moments de doute. Fais en sorte de planifier un truc régulier et pas trop rapide, pour ne pas te mettre en danger.
Ne cède pas aux envies de défonce pure qui peuvent apparaître après un certains temps de réduction.
Courage DouceNuit.
 
Fait gaffe à l'effet placebo, ne va pas t'émuler une addiction plus forte qu'elle ne l'est, peut-être que ça passera crème, si t'as de la chance.
 
En effet, mais dans tous les cas des doses dégressives restent dégressives. Je ne pense pas que l'addiction puisse monter avec un tel schéma, me trompé-je[SUP] (1) [/SUP] ?


[SUP](1)[/SUP] : OUI cela se dit, et avec accent. C'est l'équivalent de "est-ce que je me trompe ?". J'avoue j'ai cherché sur Wikipédia.
 
Je pense qu'il voulait dire que tu attendes de voir si t'as vraiment des symptômes de sevrage avant de flipper et de monter ta dépendance en épingle dans ta pensée, ce qui peut agir et entraîner de réels symptômes somatiques.
Il y a une grande part de psychologique dans la dépendance, même physique. D'où l'effet "placebo", qui est très puissant dans un sens comme dans l'autre.
Dans tous les cas t'as raison d'y aller doucement et de pas prendre de risques, si tu te mets à convulser ce sera un peu tard. Mais ne t'en fais pas, tu n'es probablement pas dans une dépendance trop énorme. Mais même une ptite dépendance peut être difficile à vivre et/ou handicapante.

Après pour répondre à ta question de façon technique, des doses régressives restent des prises qui s'étalent dans le temps, et la durée de la consommation est un facteur de dépendance. Donc techniquement, tu peux encore augmenter ta dépendance en réduisant de façon dégressive, plutôt qu'en stoppant net, selon le point où tu en es au départ. Mais encore une fois, je pense que dans tous les cas, si t'es vraiment motivé pour arrêter, que tu ne te mens pas à toi-même à aucun moment, autant y aller en douceur.
 
Hum d'accord, très bon argument.

Mon point de départ était ma tolérance très élevée, je suis déjà monté (bêtement) jusqu'à 120mg de diazépam sans en ressentir grands effets, je me suis donc dit que j'aurais des symptômes de sevrage si j'arrêtais net, et qu'il fallait que je mette en place un plan décroissant. Mais maintenant je doute, en effet ne suis-je pas en train de créer une dépendance en pensant la faire diminuer... Hum.

Étant donné que je consomme principalement du diazépam et ne dépassant pas plus de 40mg par soir désormais, un arrêt brutal entraînerait-il des conséquences graves ? L'extra-longue demie-vie du diazépam peut jouer des tours...
Je pense qu'il faut que je baisse ma consommation bien plus rapidement que prévu pour éviter un accroissement de ma dépendance, qu'en pensez-vous ?

Un mois de décroissance progressive correspondrait-il à la situation ?

Merci de vos réponses.
À+
 
C'est des questions que tu dois poser à un médecin.
 
Je voulais pas te faire paniquer, ma réponse n'était que théorique. T'as raison, la longue demie-vie du produit conduit à une accumulation, ça joue des tours effectivement, au niveau des taux dans le sang lorsqu'on arrête. Donc quoi qu'il en soit n'arrête pas tout net. Si tu n'en es plus qu'à 40mg par jour, ça va tu dois pouvoir arriver à zéro assez rapidement. Mais effectivement on est pas qualifiés ici pour te dire quel protocole mettre en place. A la base tu me semblais bien parti en le faisant comme tu le sens. Donc ne prends pas ce qu'on te dit ici au pied de la lettre, et ne t'en fais pas trop, si t'es motivé pour arrêter t'y arriveras, à ton rythme. =)
 
Salut à tous ! Petit point depuis la dernière fois :

  • J'ai rendez-vous dans un centre spécialisé en addictologie demain pour mettre au clair les choses et considérer ce qui est nécessaire ou non de faire.
  • J'ai commencé à développer une petite dépression, peut-être (sûrement) liée à ma consommation et je serais pris en charge aussi en conséquence.

Voilà :smirk:

À+ tout le monde
 
Ah bah ça pour la ptite dépression c'est quasi passage obligé en sevrage. Essaye de garder en vue une perspective temporelle, en sachant que c'est passager. Car quand on est dedans ça peut paraître insoutenable et insolvable. Et y'a le risque que tu te mettes sous un traitement long et lourd, alors que c'est peut-être que passager. Surtout si les conditions de ta vie présente le permettent (amis, sorties, activités intéressantes etc.).

Bien de nous donner des news :) Bonne continuation.
 
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