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Elfe Mécanique
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Du au fait de plusieurs demandes,voici un bon tuto,pour apprendre a reconnaitre la quasi intégralité des bactéries et moisissures que l'on peu rencontrer dans nos cultures.
Il existe d’autres indices indiquant une contamination, notamment la vitesse de croissance. Une petite tâche de la taille d’un dixième de dollar colonisera un pot en un ou deux jours seulement. La moisissure « toile d’araignée » a un réseau de mycélium très fin tandis que celui du champignon est beaucoup plus épais. Une humidité trop importante favorise l’apparition de la moisissure « toile d’araignée ». Diminuer l’humidité ou augmenter la circulation d’air réduit les risques de contamination.
Moisissure brune/cannelle - Chromelosporium fulva (Peziza ostrachoderma)
Aspergillus Niger, comme son nom l’indique est noir;
Aspergillus Flavus est jaune;
Aspergillus clavatus est bleu-vert;
Aspergillus fumigatus est vert grisâtre
et Aspergillus veriscolor peut-être de plusieurs couleur (verdâtre, rosâtre, jaunâtre)
L’apparition de cette maladie sur les primordia signifie que la contamination a eu lieu au moment du casing. Le développement à un stade postérieur du cycle de production indique que la contamination provient des cultures avoisinantes ou de source extérieur.
La dissémination par l’eau, les mouches ou le cueilleur fait que 30 % de la récolte peut être contaminé au troisième flush et probablement la totalité pour les flushes à venir. Une hygiène irréprochable est essentielle pour éviter verticilium. Les autres méthodes pour lutter contre verticilium sont les suivantes :
Les moucheron des champignons - (Sciarids) (Lycoriella spp.) et Phorids (Megaselia
Ces mites ne sont pas considérées comme des parasites primaires, leur présence indique habituellement la présence de la moisissure trichoderma dans le compost. Ces mites se nourrissent de diverse moisissure lié à l’herbe mais pas de champignon. Leur présence indique que le compost n’est pas satisfaisant. Ces mites sont de couleur brune/jaunâtre, de 0.25 mm de longueur et une apparence aplatie.Elles se reproduisent très rapidement.
Comme il est expliqué plus haut, ces mites sont des animaux secondaires, elles rendent les cultures inconsommables car elles pondent sur les champignons ou sur la couche de gobetage. Elles peuvent disséminées le trichoderma d’un sac à l’autre.
Sources littéraires :
Contaminations courantes des cultures
Ce document est une traduction d’un texte trouvé sur Shroomery, vous trouverez l’original à cette adresse : Shroomery - What are common contaminants of the mushroom culture?
Quelques liens ont été ajoutés par rapport au document d’origine de manière à mieux comprendre certains points techniques. Il y en a en anglais et d’autres en français. D’autres ont été supprimés car les pages n’existent plus.
Le paragraphe définition a également été rajouté de manière a expliquer en quoi consiste les phase I et II du compostage, thème souvent évoqué dans ce document.
Le paragraphe définition a également été rajouté de manière a expliquer en quoi consiste les phase I et II du compostage, thème souvent évoqué dans ce document.
J’ai essayé de traduire ce texte le plus fidèlement possible, cependant de part la technicité du document j’ai pu commettre des erreurs, je vous remercie de m’en faire part si vous en rencontrez.
>GuGus (26/08/2006)<
Tache Humide; pourriture Aigre - Bacillus sp.
Dans les pots de grains on rencontre couramment le Bacille qui survit parfois au processus de stérilisation. D’un gris terne et gluant comme de la morve brunâtre et caractérisé par une forte et immonde odeur, décrite par différentes personnes comme une odeur de pommes pourries, de chaussettes sales ou encore de bacon brûlé. Le Bacille fait apparaître les grains non colonisés extrêmement humides, d’où le nom « Tâche humide ». Ce contaminant se caractérise par une couleur très pâle avec les bords blanchâtres entre les grains. Le Bacille se reproduit par division cellulaire simple. Dans des conditions environnementales défavorable, notamment la chaleur, cette bactérie est capable de développer une structure particulière : l’endospore. Cette cellule en dormance, à paroi épaisse, résiste alors à la chaleur et aux produits chimiques.
La méthode la plus simple pour éliminer cet endospore est de tremper les grains pendant une période de 12 à 24H avant la stérilisation. Les endospores s’ils sont viables germeront durant ce délai et deviendront sensible à la procédure de stérilisation classique. Aucun autre endospore ne se formera dans l’environnement humide du pot.
Tâche bactérienne - Pseudomonas tolaasii (P. fluorescens)Des lésions jaune/marron se forment sur le champignon. Typiquement son apparition survient sur les bords des chapeaux du champignon. La tache se forme quand les champignons restent humides pendant une durée de 4 à 6 heures ou plus après que l'eau a été vaporisée. La bactérie se déplace dans les grains de poussière aéroportés. La solution est de diminuer l’humidité et de vaporiser avec une solution chlorée à 150 ppm. Si les champignons restent humides alors le chlore aura peu d’effet puisque les bactéries se développent à un rythme qui neutralise l’effet de l’agent oxydant. Les chapeaux des Shiitake sont infectés par ne bactérie causée par Pseudomonas gladioli (Burkholderia gladioli). Le respect des procédures de stérilisation est un point essentiel pour réduire les risques de contamination.
Moisissure toile d’araignée Dactylium (Hypomyces sp.)
Un Mycélium cotonneux se forme à la surface du substrat. Lorsqu’il entre en contact avec un champignon, celui-ci est entièrement recouvert d’un fin voile mycélien et provoque un léger moisissement du champignon. C’est un parasite naturel des champignons sauvages. Cette moisissure est plus sombre que le mycélium, plutôt gris que blanc. La différence n’est pas évidente pour ceux qui n’en n’ont jamais vu avant.
Il existe d’autres indices indiquant une contamination, notamment la vitesse de croissance. Une petite tâche de la taille d’un dixième de dollar colonisera un pot en un ou deux jours seulement. La moisissure « toile d’araignée » a un réseau de mycélium très fin tandis que celui du champignon est beaucoup plus épais. Une humidité trop importante favorise l’apparition de la moisissure « toile d’araignée ». Diminuer l’humidité ou augmenter la circulation d’air réduit les risques de contamination.
Moisissure verte Trichoderma harzianum, T. viride, T. koningii
La moisissure verte est causée par Trichoderma harzianum, elle se caractérise par un mycélium agressif blanc qui se développe à la surface de l’enveloppe ou sur le champignon et provoque une légère décomposition. Finalement c’est lors de la sporulation qu’il prend sa couleur verte. Les parties lourdement infestées deviennent infécondes. Aux Etats-Unis c’est actuellement la maladie la plus répandu. Plusieurs cultivateurs étendent du sel sur les parties de compost affecté dès que celui-ci est reconnu. Une désinfection rigoureuse est primordiale.
Nettoyage des étagères, des murs, du sol etc.…. Il existe plusieurs produits pour nettoyer ces surfaces. Les ingrédients de base de ces produits sont le chlore, l’iode, phénol ou l’ammonium. D’autres espèces de moisissure vertes existent mais elles ne semblent pas être aussi agressive que Trichoderma harzianum. Ces espèces de Trichoderma sporulent également à la surface de l’enveloppe ou sur le champignon infecté. Ces moisissures indiquent que les hydrates de carbone sont disponibles. T. viride produit des toxines qui dissolvent la surface cellulaire du champignon. Un compost faible en ammoniac avant la pasteurisation, les mouches, une mauvaise hygiène, un milieu pauvre en oxygène et d’autres facteurs influence l’apparition de la moisissure verte. Ces moisissures sont fréquentes dans la sciure de bois et surviennent fréquemment dans la culture des champignons.
Trichoderma est souvent confondu avec penicillium ou aspergillus (et vice versa) les trois étant très similaires et identifiable seulement sous microscope.
Nettoyage des étagères, des murs, du sol etc.…. Il existe plusieurs produits pour nettoyer ces surfaces. Les ingrédients de base de ces produits sont le chlore, l’iode, phénol ou l’ammonium. D’autres espèces de moisissure vertes existent mais elles ne semblent pas être aussi agressive que Trichoderma harzianum. Ces espèces de Trichoderma sporulent également à la surface de l’enveloppe ou sur le champignon infecté. Ces moisissures indiquent que les hydrates de carbone sont disponibles. T. viride produit des toxines qui dissolvent la surface cellulaire du champignon. Un compost faible en ammoniac avant la pasteurisation, les mouches, une mauvaise hygiène, un milieu pauvre en oxygène et d’autres facteurs influence l’apparition de la moisissure verte. Ces moisissures sont fréquentes dans la sciure de bois et surviennent fréquemment dans la culture des champignons.
Trichoderma est souvent confondu avec penicillium ou aspergillus (et vice versa) les trois étant très similaires et identifiable seulement sous microscope.
Plus d’info:
http://mushgrowinfo.cas.psu.edu/Trichoderma Green Mold.html
Moisissure brune/cannelle - Chromelosporium fulva (Peziza ostrachoderma)
La couleur de cette moisissure s’étend du jaune or au brun cannelle. La croissance est rapide en tâches circulaires. Elle est très commune dans le sol et fleurit sur du bois humide. Les zones du compost dont la température a été trop importante durant la période d’incubation peuvent être contaminées. Le compost incorrectement conditionné soutiendra également la croissance mais généralement il colonisera un compost excessivement pasteurisé celui-ci se développant certainement sur des microorganisme mort. Il apparaît fréquemment sur les composts stérilisés. Des fruits peuvent apparaître après plusieurs semaines. Les spores sont aéroportées.
Moisissure « rouge à lèvres » Sporendonema purpurescens (Geotrichum candidium)
Cette moisissure colonise le compost et la couche de gobetage. Jusqu’à ce que les spores soient mûres le mycélium passe du blanc au rose, puis au rouge cerise et devient finalement orange terne. La croissance est lente. Les spores se déplacent dans l’air au moment de l’arrosage ou de la cueillette. Cette moisissure se nourrit de certaines graisses présentes dans le compost. C’est un problème rare. La stérilisation permet de lutter efficacement contre ce problème.
Moisissure rose ou moisissure rouge du pain- Neurospora
Habituellement rencontré sur les cultures sur grains ou sur agar. Neurospora à une croissance rapide ne prenant que 24 H pour coloniser entièrement une boite de pétri. Il est omniprésent dans la nature sur les excréments, le sol et sur les végétaux en décomposition. Etant donné que ce contaminant est capable de se déplacer à travers le coton ou les filtres de protection, un seul pot contaminé peut contaminer les autres se trouvant dans votre lieu de culture. C’est encore plus probable si le coton ou les filtres sont humide ou si l’humidité ambiante est élevé. De plus les spores de Neurospora germent plus facilement à des températures élevées.
Dans la culture des champignons la moisissure rose s’appelle Neurospora sitophila un contaminant pernicieux qu’il est difficile d’éliminer. Toutes les cultures affectées doivent être sorti dès que possible du laboratoire et détruite. Un nettoyage minutieux de votre pièce de culture est primordial. Si la contamination persiste, jeter toutes vos cultures en cours et recommencer.
Sepedonium moisissure jaune - Sepedonium spp
Cette moisissure blanche éparse se développe dans le compost durant la phase d’incubation.
En vieillissant elle devient jaune terne puis s’assombrit. Les spores sont aéroportées. Les spores a paroi épaisse peuvent résister à une chaleur importante. Le compost est un milieu idéal pour qu’elle se développe.
En vieillissant elle devient jaune terne puis s’assombrit. Les spores sont aéroportées. Les spores a paroi épaisse peuvent résister à une chaleur importante. Le compost est un milieu idéal pour qu’elle se développe.
Moisissure noire poilue – Doratomyces spp
Cette moisissure produit des spores poudreuses qui apparaissent comme de la fumée lorsqu’on la touche. Cette moisissure indique la présence de certains hydrates de carbone dans le substrat pendant la période d’incubation. Il indique que la paille a été transformée insuffisamment où que la température adéquate n’a pas été atteinte lors de la phase I du compostage (les hydrates de carbone sont alors sous une forme facilement utilisable). Les proportions d’hydrate de carbone, notamment la cellulose sont trop importante.
Cette moisissure noire poilus est également présente lorsque le compost a été exposé à une température trop haute pendant la période d’incubation. Les hydrates de carbone simple sont utilisés par ce champignon mais il peut également utiliser la lignine. Doratomyces, Aspergillus, et Penicillium produisent un nombre important de spore et peut causé des problèmes respiratoires (irritation de la gorge et du nez et difficulté respiratoire, etc.)
Cette moisissure noire poilus est également présente lorsque le compost a été exposé à une température trop haute pendant la période d’incubation. Les hydrates de carbone simple sont utilisés par ce champignon mais il peut également utiliser la lignine. Doratomyces, Aspergillus, et Penicillium produisent un nombre important de spore et peut causé des problèmes respiratoires (irritation de la gorge et du nez et difficulté respiratoire, etc.)
Moisissure bleu verte - Penicillium spp.
Des spores bleu-vert abondantes sont produites à la surface du substrat. Aspergillus est similaire. Les conditions de croissance sont quasiment identiques à celle de la moisissure noire poilue. Penicillium spp. Utilise des hydrates de carbone simple comme la cellulose, l’amidon, la graisse et la lignine. Ces moisissures sont très courantes dans la culture des champignons et c’est le problème principal dans la culture sur grain et sur agar. Les spores sont aéroportées et omniprésentes.
Moisissure noire (voir jaune et autres) - Aspergillus sp
Très commune avec la culture sur grain, sur agar et dans la fabrication de compost. On la retrouve sur la plupart des substrats organiques. Aspergillus préfère un PH neutre ou légèrement basique. Le bois est un habitat fréquent pour ce polluant à l’intérieur des maisons. Cette espèces a une gamme de couleur allant du jaune au vert jusqu’au noir. La plupart du temps Aspergillus est verdâtre et est semblable au Penicillium.Aspergillus Niger, comme son nom l’indique est noir;
Aspergillus Flavus est jaune;
Aspergillus clavatus est bleu-vert;
Aspergillus fumigatus est vert grisâtre
et Aspergillus veriscolor peut-être de plusieurs couleur (verdâtre, rosâtre, jaunâtre)
Cette moisissure comme beaucoup d’autres change de couleur et d’apparence suivant le substrat sur lequel elle pousse. Plusieurs espèces sont thermophilique (Organisme dont la température optimale de croissance est supérieure à 45 °C)
Certaines espèces d’Aspergillus sont toxique. Aspergillus flavus, une espèce jaune à vert jaunâtre, produisant des aflatoxines mortelles. (Découverte en 1960 en Angleterre, l'aflatoxine est une mycotoxine produite par des champignons proliférant sur des graines conservées en atmosphère chaude et humide. Elle est nuisible aussi bien chez l'homme que chez l'animal, et possède un pouvoir cancérigène élevé) A. flavus se développe sur les graines d’arachides ou tout autre graine riche en huile, stocké dans les endroits chaud et humide. De toutes les toxines biologiquement produites, l’aflatoxines est l’élément cancérigène le plus puissant jamais trouvé. La toxicité de cette espèce était quasiment inconnue jusqu’en 1960 ou 100 000 dindes furent atteintes de cette maladie, en Angleterre. Depuis on s’est aperçu que A. Flavus peut se développer sur tous les types de grains, cette espèce peut causer de gros souci au producteur de champignon. La manipulation de toute les moisissures et surtout celle du genre Aspergillus doit se faire avec beaucoup de précaution par les cultivateurs de champignon.
Certaines espèces d’Aspergillus sont toxique. Aspergillus flavus, une espèce jaune à vert jaunâtre, produisant des aflatoxines mortelles. (Découverte en 1960 en Angleterre, l'aflatoxine est une mycotoxine produite par des champignons proliférant sur des graines conservées en atmosphère chaude et humide. Elle est nuisible aussi bien chez l'homme que chez l'animal, et possède un pouvoir cancérigène élevé) A. flavus se développe sur les graines d’arachides ou tout autre graine riche en huile, stocké dans les endroits chaud et humide. De toutes les toxines biologiquement produites, l’aflatoxines est l’élément cancérigène le plus puissant jamais trouvé. La toxicité de cette espèce était quasiment inconnue jusqu’en 1960 ou 100 000 dindes furent atteintes de cette maladie, en Angleterre. Depuis on s’est aperçu que A. Flavus peut se développer sur tous les types de grains, cette espèce peut causer de gros souci au producteur de champignon. La manipulation de toute les moisissures et surtout celle du genre Aspergillus doit se faire avec beaucoup de précaution par les cultivateurs de champignon.
Aspergillus fumigatus et Niger Aspergillus, deux mésophiles thermotolérant (Ce terme s'applique, par exemple, aux bactéries qui vivent dans des conditions moyennes de température,entre 15° C et 40° C, ou à des plantes qui vivent dans des conditions moyennes d'humidité ou de pH des sols). sont eux aussi pathogènes pour l’homme a des concentration importante. Cette maladie se nomme Aspergillose ou maladie du cultivateur de champignon.
Chapeau noir d’encre - Coprinus spp.
C’est un signe évident d’ammoniaque disponible dans le compost. L’ammoniaque semble est une source d’azote. Le fin chapeau gris est digéré rapidement. Les chapeau noir d’encre sont un signe d’un surplus d’azote dans le compost ou une mauvaise gestion de la phase II du compost. Si il y a trop d’ammoniaque durant la phase II du compostage, la microflore sera incapable de transformer l’ammoniaque en protéine microbienne. De plus les zones du compost qui n’ont pas atteint 46 – 57,2°C pendant 72 à 96 heures après la pasteurisation peut contenir de l’ammoniaque résiduel. Ce champignon est fortement cellulosique.
Oedocephalum (marron) – Oedocephalum spp.
Cette moisissure apparaît grise en surface du compost puis devient marron lorsque les spores sont matures. Elle forme des structures droites, portant les spores, avec des ensembles sphériques de spore à son extrémité. Elle indique que l’ammoniaque et les amines n’ont pas étaient complètement éliminées pendant la phase II du compostage (c’est le cas quand les sources carbonique sont limité et que l’azote n’a pu être entièrement converti en protéine microbienne). Son fonctionnement est similaire à Coprinus et arrive souvent en même temps.
Moisissure vert olive - Chaetomium spp
La structure du fruit de cette moisissure ressemble a de petite boule vert olive d’un diamètre d’environ 16 mm qui se développe sur le compost. Bien que les spores résistent à une température de 60° Celsius. Celle-ci n’apparaît que dans le compost mal préparé en phase II du compostage. Notamment quand la ventilation en phase II n’est pas optimum.
Le manque d’oxygène quand la température du compost est supérieure à 61,1 °C permet la formation de produits anaérobiques. Ces composants sont toxique pour la croissance du mycélium mais sont utilisé par cette moisissure.
Le manque d’oxygène quand la température du compost est supérieure à 61,1 °C permet la formation de produits anaérobiques. Ces composants sont toxique pour la croissance du mycélium mais sont utilisé par cette moisissure.
Moisissure « plâtre » et moisissure « farine » Papulaspora byssina, Thielavia Thermophila, Botryotrichum piluiliferum, Trichothecium spp.et autres.
Ces moisissures se développent lorsque les sources d’azote de la phase I n’ont pas étaient entièrement consommé par la flore microbienne de la phase II et quand l’azote n’a pas était converti en protéine microbienne. On en voit couramment sur du compost « cru ». Les antennes d’hyphae s’agrégent sur le compost et forme une couche ressemblant à du plâtre. Cette moisissure forme de denses colonies blanches. T. thermophila est thermophilique (55 à 60°C) et peut se développer rapidement à la fin de la phase II. Cela indique des points chauds dans le compost pendant la période d’incubation qui inhibe la croissance mycélienne.
Papulaspora byssina forme de denses colonies brunes à la surface du compost.
Papulaspora byssina forme de denses colonies brunes à la surface du compost.
La maladie de la France – un virus isométrique
Les symptômes de cette maladie sont une dégénération du mycélium, l’arrêt de la fruitaison puis la mort du champignon. A terme le mycélium disparaît. Les champignons infectés sont blanc cassé. Les autres symptômes sur les champignons sont l’ouverture prématuré du voile, le développement d’une tige fusiforme allongé avec un petit chapeau, la formation d’une tige épaissi avec un chapeau mince et des branchies mal formées ou carrément absente. Les champignons doivent être récolté avant l’ouverture du voile puisque les spores véhiculent des particules virales (le taux d’infection des spores est de 75%). Les sources de contaminations sont le bois, les personnes, le compost et le matériel. Le bois devrait être nettoyé, désinfecté et cuit à la vapeur. Le virus peut s’introduire via vos autres cultures de champignon et par les champignons sauvages. Pour réduire les risques de contamination il faut pasteuriser le compost (62,7°C pendant 6 heures) un filtres HEPA et les condition sanitaires habituelles. Hollings fut le premier à identifier ce virus du champignon, ce fut également la première fois qu’un rapport démontré la présence de virus chez les champignons. D’autres virus à membrane lipidique existe dans tous les composts mais leurs effets sont inconnus. PCR est utilisé par les fabricants de compost pour détecter ces virus. Une attaque virale dans une exploitation peut être dévastatrice.
La maladie de maman - Pseudomonas aeruginosa
Les symptômes sont des champignons a tige courbés ayant une croissance de mycélium à leur base. Les chapeaux sont inclinés et nain. L’intérieur les tiges sont imbibées d’eau et striés longitudinalement. Les tissus deviennent spongieux et secs (momifiés). Le respect des procédures de stérilisation et l’élimination de l’eau stagnante sont primordiaux pour réduire les risques.
Plus d’infos: Shroomery - Mummy desease
Bulle humide – Mycogone perniciosa
Les symptômes sont des champignons avec des tiges mal formées et des petits chapeaux ou déformés. Les tissus se nécroses et une moisissure légère et humide avec une odeur agressive peut apparaître. Un liquide ambré apparaît sur les champignons infectés. Les champignons deviennent marron. Les bulles peuvent atteindre la taille d’un pamplemousse. Le contaminant se propage dans l’air et des cultures contaminées. C’est également un parasite des champignons sauvages. Pour s’en prémunir il faut des conditions sanitaires strictes, certains pays utilise du compost Sporogone qui est aussi efficace contre veticilium. Cette maladie est la plus courante en Chine.
Bulle sèche –Verticillium
Cette maladie est provoquée par verticilium une espèce qui produit des spores gluantes. Les symptômes varient suivant la phase de croissance du champignon au moment ou celui-ci est infecté. Une infection sur les primordias provoquera leur malformation et prendrons une couleur gis/brunet deviendront dure. Une infection à une étape postérieure provoque un apaississement de la tige surtout à la base et aussi un champignon incliné avec un chapeau incliné vers l’arrière pelé. Une infection du chapeau peut survenir à la fin du cycle de croissance du champignon se caractérisant par des tâches superficielles circulaires d’un brun pâle au départ devenant gris avec le temps.
La source primaire de verticilium est le sol, mais la source la plus probable sont les couches d’enveloppe ou l’introduction du contaminant par le cultivateur, les mouches ou encore de la ventilation. Les spores peuvent rester inertes jusqu’à qu’elles entre en contact avec un champignon qui les stimule à se développer. Parce que les spores sont gluantes elles sont disséminées sur des particules de poussière lorsque la terre est remuée où quand le compost est jeté. Ces poussière peuvent contaminées les nouvelles couche de gobetage ou entrer par les ventilateurs ou par des ouvertures ou encore apporté par des mouches, le cueilleur ou même les mites.
La source primaire de verticilium est le sol, mais la source la plus probable sont les couches d’enveloppe ou l’introduction du contaminant par le cultivateur, les mouches ou encore de la ventilation. Les spores peuvent rester inertes jusqu’à qu’elles entre en contact avec un champignon qui les stimule à se développer. Parce que les spores sont gluantes elles sont disséminées sur des particules de poussière lorsque la terre est remuée où quand le compost est jeté. Ces poussière peuvent contaminées les nouvelles couche de gobetage ou entrer par les ventilateurs ou par des ouvertures ou encore apporté par des mouches, le cueilleur ou même les mites.
La maladie dans une pièce de culture peut se répandre avec les éclaboussures d’eau. Les spores peuvent aussi se disséminés grâce au instruments utilisé dans une pièce infecté.L’apparition de cette maladie sur les primordia signifie que la contamination a eu lieu au moment du casing. Le développement à un stade postérieur du cycle de production indique que la contamination provient des cultures avoisinantes ou de source extérieur.
La dissémination par l’eau, les mouches ou le cueilleur fait que 30 % de la récolte peut être contaminé au troisième flush et probablement la totalité pour les flushes à venir. Une hygiène irréprochable est essentielle pour éviter verticilium. Les autres méthodes pour lutter contre verticilium sont les suivantes :
1. Eviter de remuer le sol à proximité de votre espace de culture et ce particulièrement les jours venteux. Prenez des mesures pour éviter l’accumulation de poussière à proximité de votre espace de culture.
2. Il est essentiel de lutter contre les insectes comme les mouches et il est impératif d’empêcher leurs entrées dans les espaces de culture.
3. Les champignons contaminés devront être sortis de l’espace de culture avec un tissu ou une éponge imbibé de désinfectant et placé dans un récipient contenant également du désinfectant.
4. Du sel de table sur du papier de soie peut-être utilisé pour endiguer la maladie.
Plus d’infos :
http://mushgrowinfo.cas.psu.edu/Verticillium Dry Bubble.htm
Les moucheron des champignons - (Sciarids) (Lycoriella spp.) et Phorids (Megaselia
spp.)
Les adultes sont de petite (0.3 mm) mouche grisâtre à noire avec des longues pattes et des antennes filiformes. Leurs ailes sont claires et légèrement colorées avec quelques veines distinctives. Les larves sont clair et d’un blanc crémeux et peuvent grandir jusqu’à 0,6 mm. Elles ont une tête noir brillant. Ils sont attirés par les cultures de champignon et leurs larves se nourrissent directement du mycélium, envahissent le champignon et creusent le champignon développé ou en cour de développement. Les tissus endommagés par ces moucherons sont souvent colonisés par une bactérie qui crée une légère pourriture qui accentue le problème.
Pour lutter contre les mouches une stérilisation stricte et une bonne hygiène de l’espace de culture est nécessaire. Par exemple la chambre de culture doit être étanche à l’air extérieur. L’air frais doit être filtré. Une petite ouverture servira d’entrée aux mouches. La plupart des fermes utilisent du ruban adhésif ou d’autres méthodes pour limiter les populations de mouche. Un contrôle biologique utilisant des nématodes est efficace lorsque les populations de mouche sont faibles. En plus des dégâts causés par les larves lorsqu’elles se nourrissent du mycélium ou du champignon, les mouches portent des maladies comme verticilium, mycogone ou dactylium
Pour lutter contre les mouches une stérilisation stricte et une bonne hygiène de l’espace de culture est nécessaire. Par exemple la chambre de culture doit être étanche à l’air extérieur. L’air frais doit être filtré. Une petite ouverture servira d’entrée aux mouches. La plupart des fermes utilisent du ruban adhésif ou d’autres méthodes pour limiter les populations de mouche. Un contrôle biologique utilisant des nématodes est efficace lorsque les populations de mouche sont faibles. En plus des dégâts causés par les larves lorsqu’elles se nourrissent du mycélium ou du champignon, les mouches portent des maladies comme verticilium, mycogone ou dactylium
Les mites
Beaucoup de mites sont généralement trouvées dans la paille et le fumier, la plupart des espèces sont bénéfique à la croissance des champignons car elles se nourrissent des nématodes (Nematoda - Wikipédia) du sol et d’autres mites, cependant certaines peuvent provoquer des dégâts.
Les mites comme les larves de mouche peuvent se nourrir du mycélium et des champignon ce qui provoque une décoloration superficielle. Iles peuvent vivre également grâce à d’autres moisissures couramment rencontrées dans la culture des champignons.
Un exemple avec la mite de pygmée. Ces mites sont souvent associées au penicillium et au trichoderma sur lesquels elles s’alimentent. La mite de pygmée ne se nourrit pas d’agaricus. Ces mites ont la capacité de passer par une étape intermédiaire appelé hypopus, dans laquelle elles développent un corps aplati et un crampon suceur leur permettant de s’accrocher au corps se déplaçant, comme les mouches. A ce stade les mites pullulent sur les champignons.
Les mites comme les larves de mouche peuvent se nourrir du mycélium et des champignon ce qui provoque une décoloration superficielle. Iles peuvent vivre également grâce à d’autres moisissures couramment rencontrées dans la culture des champignons.
Un exemple avec la mite de pygmée. Ces mites sont souvent associées au penicillium et au trichoderma sur lesquels elles s’alimentent. La mite de pygmée ne se nourrit pas d’agaricus. Ces mites ont la capacité de passer par une étape intermédiaire appelé hypopus, dans laquelle elles développent un corps aplati et un crampon suceur leur permettant de s’accrocher au corps se déplaçant, comme les mouches. A ce stade les mites pullulent sur les champignons.
1. Mite Tarsonemid
Ces mites ont une couleur brune très pâle et sont tellement petite qu’ont ne les voit qu’au microscope. Elles s’alimentent et par conséquent endommage les hyphaes des champignons et le cultivateur reconnaîtra la présence de celles-ci en observant la base du champignon montrant une décoloration brun/rouge. Si l’invasion est sévère le champignon peut même tomber.
Prévention
1. Comme pour les nématodes très peu d’actions sont possible après l’apparition du parasite, c’est pourquoi le compost doit être pasteurisé rigoureusement et atteindre la température maximale doit être atteinte pour être certain de les avoir tous tués.
2. Une bonne hygiène doit régner autour de votre espace de culture.
2. Mites Tyroglyphid (Tyrophagus spp)Ces mites sont facilement identifiables car elles se déplacent lentement, sont translucide et ont des longs poils sur le corps. Présente en abondance elles se nourrissent du chapeau et des tiges ce qui forme de petit creux. Ces creux souffrent alors de la décomposition bactérienne, ce qui détruit les tissus en dessous de la surface. Ce qui aboutit à l’effondrement de la peau et laisse une plaie béante. Les tyroglyphids peuvent aussi se nourrir du mycélium quand ils sont présents en nombre important, ce qui provoque une diminution de la récolte.
Les mites atteignent en général le compost en s’accrochant aux mouches (scarids) lorsqu’elles sont en phase de migration. La phase migratrice se déclenche quand il y a une surpopulation de mite. Ces mites ne sont pas un problème sur lors de la pasteurisation la température maximale est atteinte. Les déchets organiques ne doivent pas être stockés autour de votre espace de culture car c’est un vrai nichoir pour les mites.
3. Mites « poivron rouge » (Pygmephorous spp)Les mites atteignent en général le compost en s’accrochant aux mouches (scarids) lorsqu’elles sont en phase de migration. La phase migratrice se déclenche quand il y a une surpopulation de mite. Ces mites ne sont pas un problème sur lors de la pasteurisation la température maximale est atteinte. Les déchets organiques ne doivent pas être stockés autour de votre espace de culture car c’est un vrai nichoir pour les mites.
Ces mites ne sont pas considérées comme des parasites primaires, leur présence indique habituellement la présence de la moisissure trichoderma dans le compost. Ces mites se nourrissent de diverse moisissure lié à l’herbe mais pas de champignon. Leur présence indique que le compost n’est pas satisfaisant. Ces mites sont de couleur brune/jaunâtre, de 0.25 mm de longueur et une apparence aplatie.Elles se reproduisent très rapidement.
Comme il est expliqué plus haut, ces mites sont des animaux secondaires, elles rendent les cultures inconsommables car elles pondent sur les champignons ou sur la couche de gobetage. Elles peuvent disséminées le trichoderma d’un sac à l’autre.
Les Nématodes - Aphlelenchoides composticola and Ditylenchus myceliophagus
Ces nématodes sont des habitants communs de la plupart des sols agricoles. Les symptômes sont une dégénération du mycélium et l’incapacité des champignons a se former.
Normalement on remarque l’infection lors de la troisième pause. Le mycélium infecté est complètement détruit et comme le compost se décompose il devient noir et une odeur médicamenteuse est détectable. Une phase II efficace lors du compostage résout le problème.
Normalement on remarque l’infection lors de la troisième pause. Le mycélium infecté est complètement détruit et comme le compost se décompose il devient noir et une odeur médicamenteuse est détectable. Une phase II efficace lors du compostage résout le problème.
Anormalités
De nombreuses malformations ont des origines abiotiques (se dit d’un milieu ou la vie est impossible). Le plus courantes sont :
- Tyrosinase (phenolase)
C’est l’enzyme principal responsable du brunissement avec Agaricus. Le chlorure de calcium mélangé à l’eau d’arrosage diminue les contusions en augmentant l’intégrité des vacuoles.
- Masse et ouverture prématurée du voile
Malformation physiologique du chapeau et des lamelles. Les chapeaux s’ouvrent prématurément. Les causes peuvent être les matériaux à base de pétrole et les malformations génétique. Une tige creuse et un chapeau brun révèle un stress par l’eau mais les facteurs exacts sont inconnus. De longues tiges et des petits chapeaux sont du à un manque de lumière ou d’air.
- Rosecomb
Des lamelles de tissu rose, souvent d’apparence poreuse se développe à la surface du chapeau du champignon. Les causes on été attribué à une contamination par des produits à base de pétrole.
- Ecaillage
La réaction naturelle des chapeaux à l’air sec.
- Stroma
Le mycélium croît avec une forte intensité sans former de fruit. Le Stroma survient si l’incubation est mal faite ou si il est exposé à des produits chimiques toxique ou à base de pétrole. Il peut également apparaître dans les environnements secs.
- Pleureurs
Les chapeaux sécrètent de l’eau. La cause est inconnu mais cela arrivent souvent lorsque le compost à un taux d’humidité faible et que la couche de gobetage a un taux d’humidité élevé.
Sources littéraires :
• Plant Pathology 40, Edible Mushroom Cultivation Lecture/Lab 8 Pest, Diseases, and Weed Control; Abnormalities, February 26, 1999
• Mushroom Cultivator : A Practical Guide to Growing Mushrooms at Home, Paul Stamets, J.S. Chilton, 1984