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Le fluide libre du fil de la pensée

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22/9/12
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Il est une question d'équilibre et de respect des règles universelles qui nous régissent, que de mettre en mot la pratique d'un art que certains qualifieraient à tort de divin.

Ce que j'appelle mise en mot, est une forme de pratique artistique, il s'agit de se lasser couler librement sur le fil se sa propre pensée, sans chercher à interagir positivement ou négativement sur ce dernier. Il rentre donc en compte dans l'application d'une expérience de vie présente et immédiate.
Je ne peux agir, mais je peux constater, ce que m'apporte l'expérience d'une vie présente et soudaine.

Les sensations qui en découlent, vont de la peur, au plaisir intense. Car se laisser couler sur le fil de sa propre pensée, implique de remonter petit à petit en sa source. Et plus la pression augmente, plus les travaux sont douloureux, dans la profondeur des abysses en laquelle siège la source, des maux et des délices.

Il n'en demeure pas moins que cela est un voyage intéressant puisque qu'il nous amène directement à mieux se connaître, à travers l'outil formidable qu'est la parole et l'écriture. Ceci permettant l'échange de ces informations, qui une fois interprété par un corps physique dissocié prendra à nouveau forme en tant qu'énergie au sein de la source qui viendra jaillir sous de nouvelles couleurs, répétant inlassablement le cycle apparemment éternel de la vie.

Il est donc question ici avant tout d'échange, et plus particulièrement d'échange de mots, de pensées, et qui deviendront émotions, puis actions concrètes.


Concrètement que puis-je faire pour mieux vivre aujourd'hui et au quotidien, en prenant en compte la valeur temporelle de ma vie sur une échelle de time-line, qui reste un concept infondé, bien que pratique.


Concrètement j'en viens à analyser la pensées comme un fluide, qui serait dans la continuité des fluides vitaux de mon corps entier. En la laissant couler, mieux, en l'accompagnant dans son rythme, je suis les mouvements de mon corps et ma laisse guider par l'impermanence, et le manque d'assurance, à ne pas savoir si les mots que j'utiliserai seront pertinents dans la suite de ma phrase.


Pour mettre en pratique cette forme de pensée il faut je pense oublier tous les concepts de méditations traditionnelles, et se concentrer plus sur une source sûre d'énergie, à savoir sa propre activité cérébrale. Donc on peut canaliser les mots incessants qui nous viennent en visuel afin d'écrire des suites de mots sans queue ni tête. Puis on peut simplement suivre les phrases, qui enchaînés n'auront aucuns sens. Puis ensuite on prend uniquement les paragraphes, etc... Jusqu'à en arriver à prendre un livre entier, librement sorti de nos entrailles par la seule force de l'observation, qui est une force non-nulle proche de zero.


Le but est de ne pas avoir de but. C'est en cela que réside toute la difficulté du programme. Le paradoxe est au cœur de réflexions enchevêtrées mais ne menant nulle-part. Tout acte renvoie à sa cause instantanément, il n'y a aucune issue mathématique possible. Il n'y a aucune issue. La porte est fermée, la clé n'est nulle-part, chaque couloir nous fais retourner dans la source de ses propres murs. Chaque endroit est différent, et à la fois complètement inchangé. Les mêmes calques, mais pas les même couleurs. Les mêmes modèles, mais jamais le même style.


Ici commence la fractales et ses boucles formant des spirales. Tout est infinité. Tout n'est qu'éternel et inlassable recommencement, dans la macroscopie jusque dans la nanoscopie. Tout se répète sans arrêt, mais chaque fois dans la différence. Les règles demeurent inchangés, les pions évoluent.


La pensée fonctionnant sur le principe fractalaire, en fait un outil très difficile à maîtriser tant nous en sommes dépendants. La pensée à la faculté de s'auto-analyser, ce qui en fait un univers indépendant et auto-géré, avec un potentiel de puissance équivalent à l'infini moins un. Un humain moyen possède le potentiel fonctionnel d'un univers entier, à toutes échelles confondues.


Le challenge principale consiste donc à utiliser son plein potentiel sans se perdre dans les méandres de l'infini et des polarités extrêmes comme c'est le cas pour la plupart des individus qui atteignent cet état d'esprit. La force potentiel pouvant être déployée est à la mesure de la faiblesse face à l'influence des univers environnant qui possèdent exactement tous le même potentiel mais sans en avoir la moindre maîtrise consciente. C'est en cela que je constate que la plupart des échanges énergétiques entres toutes matière vivante physique se passe bien en de-ça de la vision consciente.


Car seule l'intelligence du corps peut gérer avec efficacité ces échanges d'informations. La maîtrise mentale parfaite est impossible mais on peut tendre vers un résultat parfait. Il faut que l'un du corps ou du mental, se trouve à 51% en utilisation de puissance contre les 49% de l'autre. Cela permet une élévation en double spirale, s'entraînant l'une et l'autre, comme les mouvements d'une hélice qui s'envole, ou d'une visse qui s'enfonce. Le mouvement de va et vient dans la terre, et vers le cieux s'exécute en terme de cycles qui varient en vitesse et intensité, et ne doivent en aucun cas être mesurée à une échelle temporelle puisque erronée.


Sur la base de ces informations il est plus aisé de cheminer avec aisance dans les flots de notre activité cérébrale, c'est-à-dire notre activité mentale et physique, puisque l'une et l'autre se complètent en permanence et rentrent en conflit.


Sur ce mes chers amis, je vous laisse le libre devenir de cette page macroscopiquement réduite à la microscopie.
 
Ca me parait très intéressant. Seulement, après avoir relu deux trois fois, je ne suis pas sur d'avoir compris ce que tu attends dans les commentaires. Peux tu préciser ta pensée? Je pense avoir saisi l'idée exprimée mais beaucoup moins les attentes du thread.

Merci.
 
Je donnais juste une idée de comment exploiter sa pensée, ou plus encore, sa paranoïa. Avoir confiance en ses associations d'idées sans se juger soi-même.

La question de philo qui pourrait précéder mon texte serait, "Comment exploiter sa pensée?", ou encore "Quel est le but de la philosophie?"

Mais je n'attends pas particulièrement de réponse, sinon des commentaires ou critiques, sur ma manière d'analyser le sujet, qui est principalement la pensée.
 
La philosophie n'a pas l'habitude de poser des question.
Mais en tout cas la philosophie peut se résumer à l'art de la sagesse. Qui dit sagesse dit bonheur. La philosophie serait donc la matière qui cherche (et étudie) le bonheur (et son accès)..

Mais après on rentre dans autre chose que la pensée ^^

Sinon ton post est intéréssant déli mais comme Chamhan je ne voit pas ce que je peux lui apporter, en plus je suis pas très porté divin ^^

Si on devait trouver un but à la pensée, si on considère que le bonheur (harmonie, sagesse, paix..) est le but de la vie, alors la contemplation grâce à la pensée est donc une activité du sage.. En quelque sorte.
 
C'que j'aime avec ce forum, c'est que vous êtes tous des sacrés tarés. J'aime les tarés. T'en es un sacré. J't'aime bien.

Sinon j'suis 100% d'accord avec ta réflexion, et ta façon de l'exprimer, très fluide, est vachement agréable. Mais j'ai aussi pu constater qu'on avait une analyse de la conscience relativement proche, aussi j'imagine que pour d'autre personnes, bien que possédant une réflexion tout aussi profonde mais n'employant pas le même "système" de réflexion et de nomination, ça doit pas être très clair.

Ce que je trouve assez rigolo, c'est que le fait que tu réfléchisses à ce système de boucles t'amène à boucler, et ton texte en est l'illustration parfaite : il n'amène nul part sur un plan linéaire, car la conclusion ramène à l'introduction - la seule nuance étant que la réflexion s'est élargie d'un cran, englobant un nombre d'idées toujours plus vaste.

C'est toute l'efficacité du système des boucles mais aussi son inconvénient : cela permet de connecter toutes les notions d'un concept par association pure, mais c'est lent. Alors que la réflexion "linéaire" (bien qu'elle n'existe pas, il s'agit juste de spirales si petites qu'on voit des traits) est plus rapide mais moins détaillée, moins profonde. Moins "microscopique", donc moins "macroscopique" également. Huhu.

A mon avis, un des dangers avec cette réflexion "fractale", enfin, psychédélique quoi, c'est qu'une fois que tu l'as conscientisée ("bouclée"), une possibilité aux perspectives abominables menace de s'ouvrir : le fameux "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Mais, hum. Comment expliquer ma pensée. En quelques sortes, l'analyse du fonctionnement de la conscience se fait étapes par étapes, boucles par boucles. La pensée se regarde elle-même, première boucle. Puis la pensée se regarde elle-même qui se regarde elle-même, boucle supérieure. Et ainsi de suite : on utilise pas le terme "réflexion" pour rien. Les hallucinogènes ont la tendance coquine de mettre en relief ce processus de réflexion - là où cela s'efface avec l'habitude, les psychédéliques nous amènent à redécouvrir la pensée sous un angle nouveau, et cet angle nouveau offre de nouvelles perspectives de réflexion, comme une vue nouvelle sur la pensée et ses miroirs. Ce qui facilite la prise de conscience de... sa conscience. Et blablabla.
Mais donc, on connait tout ça. Là où je voulais en venir, ce danger que je considère comme tel car je l'ai vécu et que j'ai sacrément morflé à ce moment là et durant les longs mois qui ont suivi (du coup j'préfère mettre en garde, même si d'autres pourraient le vivre très bien), et bien ce danger c'est que la conscience se referme sur elle-même, purement et simplement. Enfin, façon de parler. Plutôt, pour parler en vocabulaire psychonaute, ce serait la dernière boucle, celle de la conscience, qui soit bouclée. A ce moment peuvent se produire plusieurs choses, toutes ou plusieurs en même temps ou séparément : vous devenez schizo - crise de déperso, déréalisation - dissolution d'égo ingérable - expérience mystique - atteinte de l'équanimité - Eveil (mais ces deux derniers, ça se discute huhu)

En gros c'est quand l'analyse des processus de conscience et compagnie est arrivée à son "terme" (pas dans le sens avoir une connaissance entière de tous les processus mentaux, on peut arriver au terme d'un chemin sans en avoir compté toutes les pierres). A ce moment, tout ce qu'il reste du coup, bah c'est la conscience, tout le reste peut s'effondrer joyeusement. C'est comme si cette lumière première qui illumine tout ce qui nous traverse, sensations, émotions et pensées, à force de se réfléchir elle-même, revenait au point de départ. Perso, j'ai vécu ça comme la simple réalisation que notre conscience et mode de pensée tourne en circuit fermé.
Et ça, ce circuit fermé, parait que ça s'appelle l'égo.
Et quand ça arrête de tourner en circuit fermé, quand ça s'ouvre, BAM. C'est la réception totale de toutes les informations. Y a plus d'identification, de conscience qui se regarde elle-même, non elle regarde juste ce qui se passe, et vous vous êtes ça, vous êtes cette conscience là, et c'est tout. Ou plutôt, "Tout". Haha.
Etant donné que votre réalité ou la mienne n'est que le fruit de nos perceptions, ça me paraît tout à fait plausible de pouvoir se sentir fusionner avec tout ce qui nous entoure. Au final, c'est juste une dissolution dans soi-même. L'écran qu'il y a devant vous, bien qu'existant avant tout de façon indépendante, existe surtout dans votre tête, en tant qu'information visuelle et tactile, en tant qu'ensemble de concepts ("c'est un truc électronique qui fait de la lumière qui vous permet de lire ceci actuellement"). Perdre son égo, c'est pouvoir dire "cet écran est moi et je suis cet écran", c'est ne plus considérer le monde extérieur comme séparé de soi.
Sauf que bon, quand on est pas prêt, qu'on va trop vite, qu'on laisse pas le temps à l'esprit d'intégrer tout ça, bah quand ça s'ouvre dans un grand BAM ça fait mal. Vachement.
Et souvent la première réaction, voir la seule qui reste, c'est le refus, du coup. Ce qui aide pas à intégrer l'expérience, même une fois que l'esprit est revenu "à la normale".


M'bref, j'me suis vachement étalé, désolé. Ca avait besoin de sortir. Pour que j'intègre et accepte définitivement tout ça.
Après bon, c'est les choses comme j'les comprends, les vis et les ai vécues, je ne brandis pas ça en archétype général, chacun vit son truc (ou Truc, clin d'oeil à styloplume) de manière unique.

Bisous les psychows. Ca m'ferait plaisir qu'on discute à plusieurs de toute cette histoire de boucles et fractales, parce qu'au final tout le monde a son point de vue plus ou moins développés là-dessus, et je suis profondément convaincu qu'il est possible d'envisager et de réaliser, au bout d'un très très très très très très gros travail, un système cohérent. Et s'y mettre à plusieurs, faire la synthèse de nos subjectivités, c'est la seule chance de mettre au point un truc compréhensible par tous. Un seul esprit serait trop enterré dans son système de mots et symboles pour que ce soit facilement adaptable à tout un chacun.
Quoiqu'il en soit, seul ou avec tout le monde, je compte bien y plancher, à cette Encyclopedia Psychonautica. Mais pas demain ni la semaine prochaine, la semaine prochaine c'est Lans-En-Vercors.

o/
 
Empato: Aha merci mec bah voilà ta tout expliqué, une fois de plus. Je vois qu'on a vécu à peu prêt les mêmes expériences, à peu prêt aux mêmes moments dans nos vies.

Tcheck rien à ajouter ^^
 
Ah sinon, j'ai oublié de l'écrire, mais dans ton paragraphe plus haut où tu parles de l'écriture "automatique", du fait de suivre le fil de pensées et tout, ça me rappelle vachement le mouvement surréaliste et les différentes méthodes employées par ses instigateurs. D'ailleurs Dali (et d'autres me semble) a développé la méthode dite paranoïaque-critique, qui consiste simplement à faire confiance à sa propre paranoïa, comme t'as dit là-haut.
Du coup j'voulais savoir, tu faisais référence à tout ça où ça vient directement de toi ?
Si ça vient de toi, bah c'est une belle "manifestation" du principe d'inconscient collectif haha.
 
J'ai écrit tout ça dans l'application concrète de ce que je théorisais au même moment. Pour faire simple, ça viens "juste" de moi, mais forcément avec toutes les influences plus ou moins consciente de ma mémoire. Donc oui juste de moi.
 
Haaa, mais haaaa, mais lisez Antonin Artaud vraiment vraiment ! On y retrouve avec délice toute cette masturbation intellectuelle morbide, parce que son miroir est cassé... Toujours il a l'impression d'être spectateur de sa conscience, mais jamais il ne l'atteint... (Arf, schizo et poète à la fois, le mec est génial.)

Vraiment j'aime vos réflexions, vos constructions intellectuelles, vos manières de penser complètement désynchronisées de l'utile... On pourrait presque dépasser les limites humaines, puisqu'on s'efforce de penser dans l'inutile, dans le concept uniquement... Ca me fait penser à Bergson qui, parlant du temps, dit qu'on atteint en philosophie les limites humaines car nous ne sommes capables de le conceptualiser que dans notre expérience de celui-ci, dans l'espace et le mouvement. Car nous sommes dans l'espace et influons sur l'espace et pas sur le temps.

Bref je pars en H.S. mais ça fait vraiment très plaisir de lire ce genre de choses.
 
Et au final, tout ce fatras désynchronisé de l'utile s'est construit parce que... ça semblait utile huhu !

Personnellement, en poussant au bout ces réflexions là, ça n'a fait que me ramener au concret, au tangible, à ce qui est directement utile pour ma vie et mon bonheur.
Jolie boucle haha.

Ca fait un moment que j'ai très envie de lire Bergson, t'aurais des ouvrages à recommander ? Et pareil pour Antonin Artaud, dont j'ai juste entendu le nom une fois ?
 
ok j'suis rébou donc pardon pour les éventuelles fautes
antonin Artaud t'as L'ombilic des limbes avec ses lettres... je me souviens plus de l'édition mais le bouquin est génial
Bergson, t'ason La Conscience et la vie (il y parle déjà du temps) et La pensée et le mouvant - Textes et conférences. Passionnant mais ce serait impossible de t'en parler plus avant dan mon état actuel ...
 
C'est drôle, en lisant certains posts de Déli j'ai aussi pensé à Artaud. Notamment, à "Van Gogh le suicidé de la société".

EmpathoCouac a dit:
Et pareil pour Antonin Artaud, dont j'ai juste entendu le nom une fois ?

Il y aurait éventuellement : Héliogabale ou l'Anarchiste couronné, Van Gogh le suicidé de la société, les Tarahumaras, l'Ombilic des Limbes.

Antonin Artaud

Le Journal Intégral: Paradigme de la Transpoésie
 
Suprême enculage de mouche!

J'ai encore eut cette sensation d'avoir tout compris mais sans l'usage de psychédélique cette fois, en fin j'ai trouvé le début du chemin qui mène quelque part! si j'ose dire ^^ En laissant couler le libre fil de ma pensée je suis arrivé à une conclusion si simple qu'elle m'effraie, m rempli de joie...me ... pff je vais pas tout écrire car ça me fait tout à la fois. Ce qui signifie que ce n'est pas si simple que ça. cette conclusion est donc extrêment compliquée à expliquer et je cherche encore comment vous l'expliquer car je cherche à me l'expliquer. Ce n'est surement pas clair ce que j'écris mais c'est normal ou bien non car si c'est simple et que je l'ai compris je devrais pouvoir vous l'expliquer. Et pourtant j'ai l'impression d'avoir tout compris, et celà me ramène à la conclusion que je n'ai rien compris. Cette conclusion de n'avoir rien compris me renvoie vers toutes les questions que l'on peut se poser, elle me renvoie vers TOUT.

Pourquoi je vous écris ça? Parce que j'en ai envie tout simplement. Pourquoi j'ai des envies? J'en sais rien, tout ce que je sais c'est que ces envies guide ma vie. Qui suis-je? Tout, et tout est comme nous tous, il se pose les mêmes question que vous et cette terre, cet univers est créé par tout pour chercher les réponses à ses questions.

Ce qui amène à la question que je me pose inlassablement: Qu'est-ce que je veux au fond finalement? Je ne sais pas ce que je veux mais je constate que j'agit par envie, je suis donc guidé par une ou des envies, je ne sais pas. Peut-être que je ne veux rien. Chaque envie satisfaite créé un sentiment de "fini" avec la possibilité de continuer... ce qui entraine une sensation de vide qui demande à être rempli, là une autre envie apparait pour que ça continue ou bien que ça recommence différemment (la même chose sur le fond mais en différent sur la forme), comme vous voulez. Ces envies me procurent joie et plaisir et autres mais également des sentiments moins agréables comme la frustration, la colère, la tristesse, la détresse etc.. (tout ce qui existe comme saloperie de sentiment que l'on aimerait ne pas ressentir).J'ai le sentiment d'être prisonnier de mes envies, de là surgit la volonté de se libérer de mes envies.

Mais vouloir être libre est une envie. A quoi m’amènerait cette liberté absolue? Au bonheur? Pas sûr. Mais je suis curieux de savoir ce que ça donnerai d'être enfin libre. Mais cette liberté ne m’amènerait-elle pas à ne plus exister, ne plus être? Quelle sont les solutions pour être libre sans disparaître? La est la question. Je suis confronté au dilemme entre l'envie de savoir ce qu'il y a après la mort et l'amour irrationnel de la vie car je ne suis pas sûr qu'il y est quelque chose quand on meurt et je ne suis pas sûr de pouvoir revenir en arrière si je perd toute conscience de mon être pour me transformer en lumière ou en cailloux ou en vide. Et puis je me dis que si je veux quelque chose après la mort, je l'aurais, si je ne veux rien je l'aurai aussi. Mais je ne sais pas ce que je veux, enfin si je veux que ça continue, je veux une vie après la mort donc finalement je ne mourrai pas donc je n'en sais pas plus sur après la mort. Alors je teste tout, je fais des plantes, des molécules, des animaux , je fais tout en fait, du moins j'essaye car tout c'et infini, la seule limite est mon imagination mais je peux tout faire si je le veux ou une rien faire. Une limite à l'infini... Raaaahhh :lol: Je peux me limiter si je veux ou pas. je peux dire prout maintenant, ça n'a aucun sens ou pas.

J'arrête là car je me rends compte que je peux rebondir sur chaque réflexion. Je vais donc continuer ce processus infini pour essayer de trouver une réponse absolue.

Et là je me rends compte que finalement je n'ai pas besoin de vous le dire. Ca peut me prendre la tête cette obsession de vouloir tout savoir, ou putôt de vouloir comprendre le sens de la vie, et c'est pourquoi vous existez, pour que l'on se partage la tâche et pour que l'on puisse se reposer et profiter de notre insouciance. Etre con c'est génial... parfois jsuu'au moment ou ça nous saoule et on veux être intelligent. Bon j'arrête parce que là je viens d'évoqur le concept d'intelligence qui me perche littéralement et ouvre sur trop de réflexions que j'ai la flemme de développer à l'écrit là maintenant tout de suite. Là je fais mon égoïste ou mon altruiste d'arrêter d'écrire, ne m'en voulez pas, de toutes façons si vous voulez savoir ce que je pense, faites comme moi ou attendez de voir si je décide de continuer plus tard, mais il se peut que vous attendiez longtemps. Si vous vous en moquez... c'est bien aussi.


Pour faire simple, cette réponse je la sent mais je ne peux pas l'expliquer avec des mots. Mais j'ai envie de la faire connaitre, de la partager. Après il n'y a pas que les mots pour partager quelque chose mais comme là sur le forum c'est mon seul moyen de communniquer, je cherche à le faire mais peut être que je vais renoncer à cette entreprise, ou pas, mais bon le principal c'est que vous ayez perçu un sens à ce que je dis et je suis sûr que ça vous parle.

Bisous.
 
Waow, vous êtes vraiment tous bien chtarbés :grin: excellent !

A force de vous poser trop de questions existentielles vous allez vous griller le cerveau. Tant mieux si vous trouvez votre "réponse ultime" au pourquoi du tout mais est-ce que ça vaut le coup de risquer de sombrer dans la folie ou de vivre dans l'illusion d'avoir compris puis se rendre compte plus tard que non ?
Ce bon vieux Pascal a fait des réflexions intéressantes là dessus.
Ce mec expliquera mieux que moi et vous fera ptètre rire !
 
Ya pas de réel risque de devenir fou quand on l'est déjà. Et puis si je n'avais jamais pris de risques dans ma vie... je crois que je me serais déjà pendu d'ennui, ce qui serait quand mêem un comble : cause de la mort : aucune prise de risque. Si chacun parlait à coeur ouvert de ce qu'il pense, croit et aime, on se regarderait tous bizarrement après :lol: De mon point de vue vous êtes tous tarés dans votre propre style, et ça j'aime!

edit: quand je dis tous , c'est tout le monde hein, même (surtout?) ceux qui ne sont pas inscrits sur ce forum ;)
 
Je voudrais juste critiquer (à la façons limitée du drogué que je suis) qu'il est tout à fait, possible de suivre le flux de ses idée sans intervenir avec ce que j'appel le conscient (l'organisateur)Je l'ai expérimenté sous mushrooms (forte dose) et j'imagine que si la drogue m'as permis d'atteindre cet état ,il doit être possible de réitéré l'expérience quand on est sobre.

J'avais écris un TR "les fils de la pensé" nettement moins inspiré que ton texte mais basé sur certain éléments de réflexion communs mais j'y faisait intervenir le conscient après quelques temps cars il module le flot continue de "penséee" Et que j'aime m'expérimenté.

pour couac :Quand tu dis tout ce que je sait c'et que je ne sais rien comme conclusion à ta phrase tu passe a coté du principe essentiel que le flux de pensé est plus vaste que son application pars la parole.Je veux dire qu'on est plus informé et influencé dans le court de nos pensée qu'au moment ou on choisit d'ordonner de façons cohérente des idées dans le but d'exprimer quelque chose avec les limites de notre vocabulaire.

Tu parle aussi du flux de pensé comme d'une boucle qui reviens inlassablement au même point de départ.je ne suis pas d'accord .non seulement ce flux est influençable (un bref courant d'air vas modifié le courant de pensée) mais surtout je pense que notre mémoire est beaucoup plus vaste que ce que notre conscient nous permet de la percevoir. Toujours sous une haute dose de champis j'avais passé environ deux heures à visualisé des salles gigantesque pourvues de sphéres sur les quels se trouvait une quantité extraordinaire de visage qui, j'en ais la convictions n'était pas le fruit de mon imaginations.c'etait plus du domaine de l'itrospection.Quand on sait que la mémoire visuel est chez beacoup la plus sommaire.Je n'imagine pas le nombre d'odeur ,de sensations ,souvenir et autre que nos cerveaux peuvent stoquer.D'ailleur je pense quil stocke tout mais nous restreint l'accés en fonction des désidérata des formulations.
 
Très intéressant ce sujet. Pour ma part, je suis bien d'accord avec Couac :
Personnellement, en poussant au bout ces réflexions là, ça n'a fait que me ramener au concret, au tangible, à ce qui est directement utile pour ma vie et mon bonheur.
Jolie boucle haha.
Avec les psychotropes, c'est quand on arrive à sortir de la grande spirale que notre pensée devient fluide. Comme avec la méditation, c'est dur au début, puis ça se déclenche, on sort de la boucle et on devient observateur de ses pensées. On peut instantanément ou presque prendre du recul par rapport à soi et se "réajuster" plus facilement.
notre conscience et mode de pensée tourne en circuit fermé.
Et ça, ce circuit fermé, parait que ça s'appelle l'égo
.
Et s'en libérer c'est rejoindre un grand ensemble, c'est faire vraiment partie de l'univers.
Délimuscle, tu dis :
La pensée fonctionnant sur le principe fractalaire, en fait un outil très difficile à maîtriser tant nous en sommes dépendants. La pensée à la faculté de s'auto-analyser, ce qui en fait un univers indépendant et auto-géré, avec un potentiel de puissance équivalent à l'infini moins un. Un humain moyen possède le potentiel fonctionnel d'un univers entier, à toutes échelles confondues.
Les modifications d'espace, de temps, une compréhension "globale".... le "potentiel" comme tu dis est immense et il y a quelque chose de quantique là dedans, avec possibilité de télépathie en quelque sorte, la découverte que le fluide de pensée existe aussi en dehors de toi et sans toi, donc l’existence d'une pensée (ou d'une conscience?) globale.
Libérés de la spirale, l'instant est éternel, tu es l'univers. Et si tout se passe bien, tu es heureux.
 
Bon ok je ne lis pas TOUT ce qui est posté aujourd'hui sur le forum.

Mais ça me manque des sujets comme ça, alors je up sans rien avoir à proposer de plus, voilà.
 
Tu peux créer une infinité d'interprétation, croyance / théorie pour tenter d'expliquer la "Réalité" et les "expériences" que tu fais avec ou sans substances.

Mais peu importe la croyance ou théorie ou idée que tu as, elle est fausse.


"Dans le silence, au delà des pensées, on se retrouvera. " c'est un pointeur car il est impossible de partager ce qui est déjà.
 
Ça me rappelle une image qu'avait utilisé Styloplume pour expliquer sa conception du concept de Dieu et plus largement du réel.

Il expliquait que chacun voyait Dieu comme il verrait une lumière reflétée par une boule à facette. Chacun n'en perçoit qu'un bout, mais personne n'a accès à la "lumière de base".

Bon, il écrivait ça beaucoup mieux que moi...
 
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