Le CBD a débarqué depuis quelques mois en France et les avis sont assez mitigés pour le moment, selon l'OMS c'est sans danger et vraiment utile médicalement :
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) publie un résumé du rapport produit lors d’une réunion avec des représentants de pays du monde entier, en concluant que le CBD n’est pas dangereux à utiliser et a un grand potentiel médical.
[...]
Cette semaine, l’organisation publie un résumé des recommandations de la discussion approfondie sur le sujet, dans lequel il est précisé que le CDB a d’importants avantages pour la santé et cette molécule ne met pas en danger la santé publique.
« Le CBD, la composante non psychoactive du cannabis, ne provoque pas de dépendance physique et aucun effet révélateur d’abus », affirme le document de conclusions (PDF). « Contrairement au THC, les gens ne sont pas »high » du CBD », ont ajouté les dirigeants de l’organisation.
Les auteurs écrivent: «À l’instar des résultats récents de la recherche, le CBD réduit réellement les effets du THC (ceux qui provoquent le plaisir et ceux qui causent l’anxiété).
« Le CBD a montré son efficacité dans le traitement de l’épilepsie chez les adultes, les enfants et même les animaux » et il existe des « preuves préliminaires » que le CBD peut être efficace pour traiter la maladie d’Alzheimer, le cancer, la psychose, la maladie de Parkinson.
https://www.blog-cannabis.com/2017/12/13/le-cbd-nest-pas-dangereux-et-a-une-efficacite-medicale/
Oui le CBD a un effet antipsychotique avéré, ça permet de ne pas bader avec certaines sativas et c'est déjà utilisé dans le breeding récréatif
Alors que d'autres ont de sérieux doutes sur la réelle utilité de ce CDB comparé au cannabis :
Et ils ont bien raison, dans de nombreux cas le CBD n'est pas du tout utile ou efficace. Cela est dû aux petits crétins qui considèrent le cannabis comme le soma, une plante qui pourrait aider tous les maux, un truc magique, universel, passe partout. Pour certains ça soignerait même le cancer...
L'extrait que tu utilise ne met pas en doute en fait que le CBD fonctionne je trouve, pour moi il soulève des problématiques très pertinentes et justes
C'est assez rare, ils soulèvent le concept du "full spectrum" (enfin j'appel ça comme ça..) :
déjà je vais définir ce que j'entend par full spectrum => spectre complet" et c'est extrêmement intéressant sur le plan pharmacologique.
En gros il y a des patients qui vont avoir des besoins totalement opposés sur le plan pharmacodynamique , par exemple un patient qui a une douleur osseuse avec une inflammation des tissus un problème de douleur chronique persistante et incurable mais qui peut être soulagé avec un antalgique. Un autre patient qui a une douleur à un membre fantôme, ce ne sera pas du tout le même type de douleur... Et il est possible que le THC, le CBD, les deux, le full spectrum, certains types de full spectrum avec des cannabinoïdes rares => agisssent de manière très différentes, avec des efficacités très différentes.
Pour illustrer ça je vais développer un cas virtuel, avec Julien Dupont, il aura besoin d'une solution spécifique , la CANNATONIC de resin seeds® on va dire.
https://resinseeds.net/shop/cannatonic-strain-seeds/
Il s'appelle Julien Dupont, 33 ans, il est marseillais et il est en excellente santé comme ses collègues notaires. Jusqu'à ce malheureux Glandredi 25 décembre 2015, en s'échappant avec son cross volé il s'est pris une boîte au lettre et s'est fracturé le fémur.
Une fracture qui a été mal soigné pour des raisons inconnues il ressent des douleurs chroniques. Malgré des tentatives d'opérations, de kiné, marabout, huiles essentiels, homéothérapie, médecine chinoise, kratom, pipe, café, rien n'y fait, la douleur ne partira plus. C'est un truc de fou®. (c'est le refrain)
Après de nombreux soins , plus deux ans après il est face à un constat d'échec. Julien a encore des douleurs malheureusement. Le paracetamol ne suffisant pas, son médecin lui a proposé de la codéine (efferalgan® codéiné), puis du tramadol codéiné (ixprim®) et cela fonctionne bien. Seulement il n'aime pas les effets du tramadol, le manque, la tolérance et sa pharmacienne qui vote FN.
Il a consommé de nombreuses solutions alternatives sans succès, puis un jour il a tenté le cannabis car il vit dans la capitale du chichon! :angel:
Au début il a fumé du shit marocain, un produit du terroir, authentique au fumet de pneu incomparable qu'il avait acheté pour 20€ les 5g.
Il s'est rendu compte que sa douleur au fémur était réduite. Surpris , il s'est mis à cultiver en indoor. Pourquoi? Car cultiver en indoor permet de générer soi même un "médicament personnalisé", un ensemble de cannabinoïdes non synthétiques qui conviendra relativement à son problème.
Si il trouve une bouture qui a un super effet antiinflammatoire, et une autre qui a un super goût, rapide à être mature pour pouvoir être fumé mais aussi très stimulante ce qui lui permet de consommer au travail : Bingo ! Il croise les deux avec un mâle et une femelle, il fait son médicament
L'autoproduction a encore plus de potentiel pour un patient qu'un catalogue d'un dispensaire légal qui vend du cannabis dans les règles, à la californiennne. En effet, ces boutiques vendent sur ordonnance des produits, par exemple un super phéno de la grand daddy purple de Ken Estes. Mais peut être que pour Julien Dupont, il lui faudra un phénotype particulier de cette variété là, qui n'est pas celui proposé. Le phéno n°13, celui qui produit 8% de moins mais est beaucoup plus stimulant.
Généralement on finit par trouver chaussure à son pied et il n'aura plus qu'à acheter la bouture associé à l'herbe qui lui plaisait. Chaque bouture est unique, stable, c'est un des point fort indéniable du cannnabis, c'est comme si on pouvait acheter un générique vivant de son médicament. Pour certains usagers thérapeutiques, leur strain est plus précieux que l'ensemble de leur matos de culture^^ et ils ne s'en passeraient pour rien au monde.
Mais partons de la Californie pour revenir sur Julien notre ami marseillais. Au début il a cherché une variété facile à cultiver, qui produit beaucoup, fort, goutu...
Il débuta donc avec LA jack herer de sensi seeds pour 150€ les 10 graines non féminisés, la santé cela n'a pas de prix se dit il. Il vient de se faire avoir mais bon, ça arrive même aux meilleurs. Récolté à maturité, au bout de 90 jours de floraison son produit est puissant, il n'a plus de douleur mais il est stone+++. Cela le gène dans son travail de notaire mais aussi pour rester vigilant lorsqu'il vole des motoscross pour le fun.
Avec le temps, les graines et les sessions, il finira 3 ans plus tard par trouver que la variété qui lui convenait était en fait la Cannatonic de Resin Seeds. Avec un chémotype particulier, l'une des graines finira par correspondre à ses besoins :
As about half of the population will be near 1:1 CBD:THC, and another quarter to be high CBD low THC, one can expect 75% of Cannatonic seed to be CBD-rich, which can be declared when levels of CBD are higher than 4%. Also as the remaining quarter will be high THC low CBD, the ability to find a recreational strain with a potent high that recreates the flavor and resin content of the original HTCC award-winning strain is also present. Essentially, as the 3 most desired cannabinoid ratios are present in this strain, one can also mix and match the strains to find the optimal medicinal response. If all 3 main chemotypes, or the the entire harvest, is combined and used to make cannabis oil, the end result is a oil of a 1:1 average.
source:
https://resinseeds.net/shop/cannatonic-strain-seeds/
Guide de culture de la variété :
https://resinseeds.net/strains/cannatonic-grow-guide/
La cannatonic est l'un des premiers succès du CBD, au début on ne savait pas pourquoi elle avait ces effets, c'est avec les analyses qu'on a compris que ça venait du cbd..
Dans le cas de julien il lui fallait un cannabis avec du CBD et du THC à raison de 1:1.
Même après avoir trouvé que le cannatonic le soulage, on pourrait isoler les molécules de son herbe pour enlever le superflux théoriquement... car il y a le cbd, le thc mais le reste et c'est là que ça se complique. C'est une alchimie très particulière, peut être qu'un jour on pourra déterminer scientifiquement quels cannabinoïdes on a besoin pour son problème, en attendant on fait à la louche grâce au marché noir, ou à la culture...
Le cannabis full spectrum reste un produit instable, avec de nombreux effets secondaires (positifs ou negatifs). Aussi, pour le cas particulier du cancer, le full spectrum ou "plante entière" aurait plus d'intérêt d'après des cultivateurs expérimentés comme Rick Simpson.
Inversement, dans certains cas, le full spectrum est nuisible.
D'après ce que j'ai compris, les gosses qui ont des crises d'épilepsies spécifiques ont besoin du CBD mais pas du tout du THC , ici c'est pas un effet antalgique qu'on recherche. Donc pour eux avoir du THC ne fait que dégrader leur qualité de vie comme la concentration et la mémoire pour l'école. J'ai remarqué que pas mal de gens disent que le CBD n'est pas psychoactif, moi quand j'en consomme je trouve que ça sédate un peu. Aussi c'est une sorte d'antipsychotique caché, ça réduit pas mal la parano et il est possible que l'on trouve des moyens d'utiliser le cbd en psychiatrie.. Mais bon là tout de suite j'ai pas le courage pour me lancer dans la liste des propriétés du cannabidiol, voilà une image qui résume le truc un peu
Donc voila en conclusion :
pour moi il faut prendre en compte que le cannabis c'est plus que du cbd et du thc, il y a d'autres paramètres à prendre en compte
rien que sur le même phénotype la maturité de la plante va influencer énormement les effets du produit..
Selon le National Institutes of Health américain, la délicate interaction entre les cannabinoïdes et les terpénoïdes — parfois appelée “l’effet d’entourage” — peut être utilisée pour soigner “la douleur, l’inflammation, la dépression, l’anxiété, la dépendance, l’épilepsie, le cancer, [et] les infections fongiques et bactériennes”.
Avec autant de bénéfices potentiels dans la plante entière et les extraits composés de multiples cannabinoïdes, pourquoi y a t-il cette ruée folle vers la production d’extraits de cannabinoïdes isolés, ne pouvant bénéficier qu’au petit pourcentage de patients potentiellement réceptifs à une thérapie au cannabis aussi limitée ? Les états peuvent-ils réellement prétendre aider les patients si leurs lois autorisant uniquement le CBD ne sont efficaces que pour un nombre relativement petit de patients en souffrance ?
Ah , c'est un vieux réflex du lobby pharmaceutique ça !
toujours eu tendance à isoler, breveter et vendre des molécules. Alors les produits comme le cannabis (ensemble de cannabinoides), le kratom (ensemble d'alcaloïdes) cela ne fait pas très sérieux ni scientifique.
Moi j'aime bien le lobby pharmaceutique, surtout dans le domaine psychiatrique c'est des gros branleurs.
On va prendre un médicament au hasard , par exemple pour les antipsychotiques (ou neuroleptiques) : le Zyprexa® de Lilly.
vu que le lobby galère à inventer de nouvelles molécules efficaces, voila comment ça marche pour se faire du pognon sans inventer quoi que ce soit :
A la base il y a des chercheurs, qui font de la vraie recherche, qui trouve par hasard des effets de certaines molécules ("oh tient ça c'est sédatif!" , tiens cette antihistaminqiue a un effet neuroleptique...etc)
Laborit en 1951 il a utilisé la chlorpromazine comme le premier AP
histoire chlorpromazine wiki a dit:
La chlorpromazine est historiquement le premier médicament antipsychotique. Vendue sous forme de chlorhydrate de chlorpromazine, elle fut initialement surnommée la « lobotomie chimique » par le Dr Heinz Lehmann2 en raison des effets similaires avec cette pratique neurochirurgicale controversée. Le surnom de « camisole chimique » fut par la suite généralisé en raison de son effet narcotique. Elle possède un effet anxiolytique, hypnotique, antihypertenseur, antiémétique et anticholinergique. Elle est aujourd'hui considérée comme un antipsychotique typique.
Classée comme antipsychotique de 1re génération, elle est utilisée dans le traitement des psychoses aiguës et chroniques, comme la schizophrénie et certaines phases maniaques du trouble bipolaire
La chlorpromazine est issue de recherches sur la famille des phénothiazines menées par le laboratoire Rhône-Poulenc. À partir du noyau de phénothiazine, c'est toute une série d'antihistaminiques (antiallergiques) qui ont été mis au point, comme le Phénergan (prométhazine), l'Antergan, etc. Ces produits présentent un effet secondaire sédatif.
Après la découverte par Henry Dale, en 1910, du rôle de l'histamine dans le choc anaphylactique, les chercheurs s'intéressèrent aux antihistaminiques de synthèse. Les premiers résultats essentiels furent atteints dans le laboratoire de chimie thérapeutique d'Ernest Fourneau, à l'Institut Pasteur3. Dans le prolongement de ces découvertes et des travaux de chimistes américains, Mosmier et Halpern obtinrent, en 1942, la phenbenzamine, médicament actif et peu toxique. Et c'est en 1951 que Paul Charpentier mit au point la chlorpromazine (Largactil), d'abord utilisée en chirurgie par Henri Laborit en association avec la prométhazine (Phénergan). L'année suivante, en 1952, « J Delay et P Deniker virent dans le Largactil, médicament psychotrope, le prototype du médicament psychiatrique ». La voie était ouverte à la chimiothérapie des maladies mentales4.
Henri Laborit (1914-1995), chirurgien de la Marine, alors en poste au Val-de-Grâce, menait des recherches, depuis la guerre, sur le choc, ou maladie post-opératoire. C'est en plaçant des cochons d'Inde, fragiles au niveau tissulaire, en état de choc traumatique pour lutter contre ce syndrome, qu'il débute l'utilisation d'antihistaminiques (antihistamine libérée dans les états de choc) dont les échantillons lui sont fournis par Rhône-Poulenc[réf. nécessaire].
Utilisés seuls, ces produits ne peuvent rien contre le choc. Laborit, avec l'aide de Pierre Huguenard, un des fondateurs de l'anesthésie moderne en France, mélange différents antihistaminiques dans ce qu'ils appellent désormais des « cocktails lytiques ». Laborit remarque que ses patients sont détendus avant l'opération, de laquelle ils récupèrent parfaitement, et qu'en outre, l'usage de ses cocktails lui permet d'opérer quasiment sans anesthésique, ce qui le met sur la voie de l'anesthésie sans anesthésique et de l'anesthésie potentialisée.
Très intrigué par ce qu'il décrit comme « un effet de désintéressement », il demande à Rhône-Poulenc une molécule qui présenterait cet effet non pas en effet secondaire, mais en qualité centrale. Il s'agit du 4560 RP, écarté par Rhône-Poulenc (car trop sédatif et pas assez antihistaminique). Laborit l'expérimente en 1951 avec une collègue psychiatre, Cornélia Quarti, mais cette expérience restera inédite.
Laborit, qui comprend l'intérêt de cette molécule pour la psychiatrie, demande à Hamon, Paraire et Velluz, psychiatres au Val-de-Grâce, d'essayer la molécule. Les psychiatres ne disposent alors que des cures de sommeil par les barbituriques ou des thérapies de choc pour tenter de traiter des patients qui, le plus souvent, sont destinés à passer leur vie à l'asile. Les psychiatres du Val-de-Grâce essaient la molécule en association avec des cures de sommeil et ratent l'effet central de la molécule.
Le gendre de Pierre Deniker, assistant de Jean Delay à Sainte-Anne, assiste aux réunions hebdomadaires que Laborit tient au Val-de-Grâce et où il expose ses résultats. Il sensibilise Deniker aux promesses du 4560 RP. Delay et Deniker commencent alors à effectuer des tests systématiques avec la molécule et ils observent des effets spectaculaires : les catatoniques reprennent la parole et deviennent accessibles à la psychothérapie, les agités maniaques se calment, cessent de hurler et s'alimentent normalement : les asiles, lieux de bruits et de fureur, se transforment radicalement6.
C'est le début de ce qui deviendra le premier neuroleptique et qui va, dans un premier temps, se propager en Europe. Deniker sillonnera les asiles d'Europe avec des échantillons de chlorpromazine. Par la suite, les États-Unis adopteront la molécule par l'intermédiaire de Heinz Lehmann.
Son nom commercial « Largactil » signifie « large action ». Il est commercialisé dès 1952 alors que la molécule est encore en test en psychiatrie. Elle n'est à cette époque pas utilisée comme un médicament spécifique du traitement de la psychose. Ses premières indications sont vastes, elles s'étendent du prurit du nourrisson aux règles douloureuses. Néanmoins, l'usage de la chlorpromazine amène Deniker et Delay à repenser totalement la catégorisation des molécules à effet psychotrope et à inventer le terme de « neuroleptique ».
Cette découverte majeure des qualités centrales d'une molécule issue des phénothiazines ne fera pourtant pas l'objet d'un prix Nobel pour Henri Laborit. Il partagera le prix Albert-Lasker (petit Nobel américain) avec Lehman et Deniker en 1957, tandis que Daniel Bovet obtient le prix Nobel la même année pour la découverte des antihistaminiques7.
On a donc trouvé un antipsychotique , puis une variante atypique, la Clozapine
C'est le premier antipsychotique atypique à avoir été développé. Il a été introduit en Europe en 1971. Il a été volontairement retiré du marché en 1975 par le laboratoire après qu'il eut montré des risques d'agranulocytose, dont certaines furent mortelles.
Puis de la clozapine, hop hop hop lilly a chier l'olanzapine,demande de mise sur le marché en 1996 .
Le médoc était à la mode lors des années 2000-2010 car $$$; on a rincé les psychiatres pour qu'ils prescrivent à fond cette merde qui fait grossir , rend diabetique, etc. Ils ont tellement poussé à la prescription, vu que le prix du comprimé avait un prix incroyablement élevé ça rapportait énormement, qu'ils ont finit par en prescrire pour tout et n'importe quoi... Lilly s'est tapé une amende d'1,4 milliard comme l'explique wiki mais bon c'est bien peu par rapport aux bénéfices qu'ils ont eu avec ce médoc. on a une molécule, issue de la recherche, relativement ancien avec des frais de recherches faibles, brevetés et vendu trop cher avec des effets relativement peu intéressant par rapport aux autres neuro.. qui n'apporte rien de nouveau.
Quels sont les victimes? le contribuable, les patients qui au lieu d'avoir de la vraie recherche, se tape de la merde réchauffée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Olanzapine
Comme le suggère l'article wikipedia, c'est tout de même un médicament assez douteux le Zyprexa de Lilly, avec des effets secondaires lourds, qui provient de recherches franchement anciennes et pourtant Lilly est arrivé à breveter et commercialiser cette merde (olanzapine) partout dans le monde dont en France, vendu à prix d'or, il y a encore moins de 10ans.. de mémoire le prix du cachet était de +10€ puis le prix a chuté vers 2010 avec les scandales /class action.
Une molécule aussi vieille et médiocre n'a aucun droit d'être vendu à 30-100e la boîte et pourtant on l'a fait, maintenant il y a des générique etc.. ça rapporte moins c'est resté très rentable cette histoire. Surtout que la plupart des pays il n'y a pas de classaction donc lilly n'a rien a craindre.
Histoire de montrer qu'on progresse encore , ils ont modifié un peu la molécule encore dernièrement , leur idée de génie , ils font une sorte d'effet 'LP' et ils disent "hop voila, troisième génération de neuroleptique!" , maintenant on fait une grosse piquouze et le patient est tranquille pendant 1mois avec une sorte d'olanzapine dans l'organisme pendant tout ce temps... et là il risque pas d'oublier son médoc et de taper scandale et arriver aux urgences. Pour le prefet, c'est parfait. On oblige les clodos (qui ont souvent des problème psy) à se prendre leur zyprexas dans le cul et hop, on les fout dehors, plus besoin de les hospitaliser. En 5mn c'est bon, sédaté pour un mois.
https://www.norml.fr/cbd-ne-suffit-leffet-dentourage/
Honnêtement j'ai pas encore testé ce CBD mais d'après ce que j'en lis sur les forum ça n'a pas l'air d'avoir un grand intérêt comparé au cannabis classique mais c'est déjà un premier pas vers la dépénalisation, faut voir les choses du bon côté...
Un intérêt? quel intérêt? récréatif? thérapeutique?
C'est clair que si c'est pour te défoncer, le cbd n'est pas au top loin de là ^^
Aussi le CBD peut soulager des maux que le THC n'effleure même pas et inversement.
Par exemple, rick simpson prend du THC pour ses acouphènes, or cette utilisation est encore peu connue
moi j'ai un ami quand il fume un joint cbd+thc, son genoux lui fait moins mal, mais quand il fume du cbd only, sa douleur disparait totalement..