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La lyre du romantisme fanatique extrémiste

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mon vrai nom c'est Archar du Kaskh
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Mise en garde: d'abord avant de commencer il faut préciser que j'ai au préalable demandé à un administrateur du forum pour aligner plusieurs messages à la suite... Il faut demander.

Parce que désormais les fanaux tendus à bout de bras dans les ténèbres pour éclairer la conscience de l'homme, ont été relayés. Les Pères de l'Humanité, le Rédempteur, les Innocents, seront pris en relais par des fils de notre société industrielle. Après un désarroi, que la plus grave des condamnations ne peut adjuger, leurs âmes, au Jugement Dernier, nous instruiront de la lumière d'une Expérience...

L’après-guerre

Après la 2de gm le bon ton et la raison du commun entendement étaient à la pratique pleine de la liberté. L'apanage distinctif de cette époque nous parvient aujourd'hui.

Malgré la symbolique portée à une analyse hors sujet par les générations successives, on peut tenter de lister quelques éléments tels que les longs cheveux, la marque "peace & love", la musique électrique, les drogues, les happenings et les festivals, une forme moderne et alphabétisée de nomadisme, la culture telle une contre-culture, les communautés hippies, la contestation, etc... Ces repères, ayant traversé les décennies, aboutissent donc à une perception contemporaine par des références remaniées. La génération actuelle a ses préoccupations et des intérêts inhérents à son époque... L'attribution de spécificités aux années 60/70 par la perception et le jugement actuels est difficilement exacte.

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Pour commencer, le stéréotype du mode de vie passionné (longs cheveux, style du pèlerin, du gitan...) s'explique comme forme de propagande extrême à l'opposé d'une société fasciste vécue en Europe avant et pendant la 2de gm. Le Nouveau Monde, creuset de la pègre, menaçait l'Ordre et l'ordre des choses. Le Juif errant, échevelé, enserrait le globe planétaire de ses mains aux ongles sales. L'anthropologie, la morphologie, au décret du blâme ou du compliment en fonction de taux associés aux origines raciales prédestinait l'individu dans la structure sociale... Le terroriste était donné à l'affiche comme Rouge débauché et dégénéré. Le philosophe s'élevait en docteur du bla-bla et du faux-fuyant. Ainsi se caractérisait la propagande nazie à la base de l'hystérie des masses nationales-socialistes et fascistes marchant sur la voie sacrée des mille ans de règne promis par leurs dirigeants. La race pure appliquait des nouveautés odieuses dans un but protectionniste... Mais la vindicte revancharde de la Libération a répondu à cette exaltation malfaisante par une équivalence impressionnante.

Le modèle, non plus aryen, faisait une apologie de l'aventurier révolutionnaire, chevelu porteur d'une culture anglo-saxonne et d'un romantisme militant extrémiste. Les acteurs du Paradis Juif argués intégralement, par la propagande nazie calomnieuse, prenaient leur revanche. Jour et nuit, la vie en agora se réalisait comme une Académie populaire militante de l'Art à ciel ouvert, et avec toute la mesure d'une expérience de la marginalité libérée animant la rue... L'imagination au pouvoir deviendra plus tard un mot d'ordre général. La cause de la Liberté était moins à un domaine terrestre parfait que à une rétorque forte. La valeur fanatique, comme support au triomphe du Monde Libre, devait égaler sinon surpasser celle de l'idéal réactionnaire.

L'authenticité du modus vivendi fasciste n'est jamais rendue dans les médias, les archives, la documentation, pas plus que ce qu'il y a eu après la Libération. On ne dira jamais tout parce qu'il y a censure. Pour faire ici une démonstration avec un échantillon de l'historia (lat), prenons les autodafés de Nuremberg en 1933. On cite les auteurs littéraires associés dans l'idéal nazi au matérialisme, à la décadence et à la corruption morale. On ne cite, dans le matériel documentaire mis à disposition du grand public, que les feux avec des livres dedans... Non. L'élan d'un peuple sur la voie de l'arbitraire allait plus loin.

En réfléchissant bien il ne s'agit pas que de "classiques" issus de la méthode, sur le thème de la psychologie, la politique ou de l'humanisme jetés aux flammes mais aussi de la pornographie, de tous les éléments d'un commerce opportuniste des Années Folles, d'œuvres imaginatives prospectives (par ex des BD de science fiction décadentes), de la recherche intellectuelle, de ce qui a trait à la culture dégénérée (le jazz)... Le tout mixé par les flammes et livré à la destruction dans le Reich entier, comme dans la future "Forteresse Europe" déjà collaboratrice, en une ambiance hystérique du fanatisme. Là on perçoit toute la dimension de l'historicité quand la facette de l'authenticité omise dans les enseignements de l'historia est soumise à censure.

En phase avec le débarquement sur le mur de l'Atlantique, le "rush" de Berlin s'annonçait résolument. Depuis les vagues d'assaut du 6 juin 1944, cela ne finissait pas d'arriver. Les listes de noms des contingents à former portaient naturellement sur les levées suivantes, vers les nouveaux... Mais la victoire acquise, graduellement livrées à leur propre arbitrage, moins pragmatiques et plus empiriques, les nouvelles vagues (new wave) demeuraient, toujours et par dessus tout, le vecteur d'idéaux ciblant les interdits. La vague suivante étant toujours la nouvelle vague, beatniks et enfants-fleurs, tels le syndrome de l'espèce humaine, s'ensuivirent aux vétérans... Déjà depuis le blitz sur Londres, la population menée par la Défense passive emplissait le métro pour survivre encore aux armes secrètes de représailles (bombes volantes à guidage autonome V1 & V2). La foule "underground" s'efforçait de garder son enthousiasme par la musique amplifiée. Les sons devaient dépasser les limites de la crainte (dans les vieilles sections du métro anglais on peut encore voir les vestiges d'anciennes installations électriques). La marie-jeanne, denrée évoquant des latitudes plus sereines du globe, arrivait des colonies et apportait un souffle nouveau exotique en des volutes, promesses de paix et de quiétude. S'échapper de la réalité de la guerre était comme un acompte perçu sur les lendemains. De là viennent les 1ers "tubes". Ils feront ensuite les hit-parades, patrimoine de la culture anglo-saxonne. Le métro Underground est bien le "Tube" de Londres. La musique et la culture "underground" plongent là leurs attaches. Et la marijuana est bien un support amené jusqu'au front de guerre depuis le Monde Libre par le biais d'un trafic prenant source dans les colonies telles les cargaisons, les matières premières utiles à la victoire.

Lors des chapitres historiques débridés, l'homme se réalise par des mœurs réfractaires à la conformité. Autrement on est "récupéré" par le système. Depuis l'Afrique du Nord, les armées alliées entraînaient derrière elles (et en même temps, par la péninsule ibérique) toute une sphère partisane, des supporters, des réfugiés réalisant une épopée comme ferment d'une idéologie, une culture...(les Croisades ou la Grande Armée avaient pareil. D'aucuns tiennent prosaïquement ce mouvement pour les arcanes de l'immigration). Toute cette humanité sur le terrain suivait pour être au fait direct de l'évolution de la situation avec une frénésie (une hystérie) grandissante à l'approche de la Victoire finale. Mais dès le moment où l'on était pris en charge par une infrastructure hospitalière, pour une blessure ou un manque physiologique par exemple, on était "récupéré". Plus tard ce mot pouvait s'appliquer à une idée, une chanson, aux maîtres à penser (des gurus)... Cette expression est restée pendant les années 60/70, les fanas groupies considérant leur genre de vie adapté à un terrain d'action en survivance de la Libération mondiale (diffusion d'une culture, cheminer par les routes jusqu'en Orient, franchir et marcher sur les frontières ouvertes des états, répandre une certaine parole...). A l'été de cette époque, des voyageurs en nombre affichant une négligence vindicative faisaient étape dans les fossés le long des routes. Folklore issu de la guerre. Quasi en pyjama et les pieds nus, il s'agissait de soldats démobilisés. Les sujets sillonnaient l'Empire (British) en tout sens, comme les grenadiers démobilisés avaient le monde à eux... Les devanciers d'une vogue en propagation. Démobilisés mais sur le terrain (jusqu'à leur récupération par le système). Par exemple une chanson "récupérée" par le commerce, ou une idée politique "récupérée" par l'establishment, ou encore quand untel va en cure de désintoxication, il est alors "récupéré"... Cela signifie "plus utile à rien sur le terrain d'action". Ainsi, La force d'une marginalité instaurée a ses raisons (et ses saisons). Le langage branché de ces années là évoque souvent le printemps, l'été, l'automne et l'hiver pour signifier toutes sortes de choses: un état de santé, les dernières nouvelles politiques, diplomatiques, le processus d'une utopie...

1976 - borne chronologique placée précisément à l'achèvement de "l'après-guerre".

Conclusion: "l'après-guerre" a vu sa fin parce que un rêve ne nourrit pas son homme. Vivre et promouvoir une utopie est d'abord possible mais tend, au final, vers le cauchemar. Pour reprendre la terminologie marginale, "l'été" aura duré une ou deux décennies. Aussi les faits divers de la presse étaient fournis en actes de vandalisme, larcins, violences, et suicides, tous résultant de la consommation de substances (à la défense, l'argument était l'anarchie à l'assaut de la société bourgeoise prédisposée à l'attentisme). Une économie basée sur les expédients et la transcendance idéologique est pauvre (l'humilité proverbiale sacralisée était alors invoquée). L'engagement de la jeunesse en une exaltation pour une culture fanatique au registre de faits historiques maintes fois ressassés, est en concurrence avec le sentiment patriotique = ennemi de l'intérieur (l'objection: l'universalité d'une mode internationale est bien plus forte que les nationalismes mesquins et sectaires, désormais mal réputés). Etc... etc.. Ainsi les couleurs anglaises ou américaines pouvaient symboliser une façon de penser, une philosophie sans bornes, au détriment de toute matérialité nationale et son drapeau. Il s'agit alors de contestation. Vis à vis des institutions il s'agit de parasitage social... (réf guerre du Vietnam)


Mais pour achever la polémique, quand la drogue fait des ravages, elle donne des tares aux fœtus et il y a là un signal d'alarme. La réaction se fit progressivement plus forte pour aboutir à des arrestations, des opérations "coup de poing", une répression policière aux USA et en Europe ainsi que partout ailleurs, dans tous les pays. Les actions organisées par les structures étaient appuyées par une faction importante dans les populations. Il y a eu des faits violents en public. Des excès terrifiants ont eu lieu (la torture du sevrage forcé imposé aux junkies, etc...). Le verbe "flipper" fait le vocabulaire courant de ces années. Au panthéon du 7me Art, une œuvre rendant bien un décor de la fin de "l'après-guerre": "Midnight Express".


Voici présentée de façon succincte, c’est-à-dire sans entrer dans les détails pharmacologiques, la classification des drogues de Lewis Lewin, qui fait autorité depuis sa publication en 1924

cette vue fréquente jusqu'à la fin des années 60
révèle assurément un soldat anglais vétéran démobilisé de "l'après-guerre"


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33 rpm record sleeve from the Jethro Tull band

* le premier groupe est celui des stupéfiants (Euphorica); il comprend des drogues qui calment l’activité psychique, comme l’opium et ses composés (la morphine, la codéine, l’héroïne, etc.);
* le deuxième est celui des hallucinogènes ou psychodysleptiques (Phantastica); il comprend un ensemble de substances d’origine végétale très différentes par leur composition chimique, qui ont la capacité de susciter des hallucinations: le peyotol, le chanvre indien, le lysergamide (L. S. D. 25), la mescaline, les plantes tropéines, qui provoquent une excitation cérébrale et se manifestent par des sensations déformées, des hallucinations, des illusions et des visions;
* le troisième groupe (Inébriantia) est composé de substances enivrantes comme l’alcool, l’éther, le chloroforme, le benzène, etc., qui suscitent successivement une excitation et une dépression;
* le quatrième groupe est celui des hypnotiques (hypnotica), agents du sommeil tels que le chloral, le véronal, le suflonal, kawa-kawa, etc.;
* le cinquième et dernier regroupe les excitants (excitanta), des substances d’origine végétale procurant, sans altération de la conscience, un état de stimulation cérébrale: la caféine, le bétel, ainsi que la cocaïne.

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Mutisme sur la vérité des années 70. Des ombres subsistent dans la conscience de notre société qui s'affecte à une abolition des fantômes pour se libérer d'une authenticité. La censure est réelle et on la dévoilera ouvertement quand les jeunes générations arriveront plus loin qu'aujourd'hui...

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Ci-après, transmission d'un objet de pensée moderne des sixties (admis comme généralité non scientifique):

L'être humain est un ensemble de cellules. Entre la membrane externe et le noyau il y a le cytoplasme avec le liquide cytosol surtout composé d'eau. La prise de substances (drogue) correspond à une intoxication des cellules. Càd avec la drogue on mute la composante aqueuse du liquide. Le noyau baigne alors dans la drogue au lieu de son milieu naturel. On vit un rêve. Quand la drogue s'épuise avec le temps, il faut recharger par une nouvelle prise sous peine de ressentir une privation. Un manque est le vide fait entre le noyau et la membrane de la cellule. Sans plus aucun support, le noyau "flippe" dans ce vide. Le résultat en est pour le sujet un enfer d'apocalypse. Une chute dans le désespoir et l'épouvante...En damnant ses junkies lors de la grande réaction des années 70 (1976 principalement), la civilisation a signifié un holà parfois interprété comme habilitation à exercer la terreur (certains actes vengeurs s'inscrivirent en objets de faits divers frappés d'interdit à la diffusion). Globalement, la réaction partout simultanée a été opérée avec une rigueur variable selon les cas mais son déclenchement a été initié par la civilisation décadente désireuse d'en finir avec un phénomène de crise. Dans le cadre de la polémique politique et des confrontations des mentalités, des initiatives excessives ont été commises de façon plus ou moins clandestine pour avoir "raison" lors des épreuves de volonté entre opposants. Ainsi des sevrages brutaux ont été imposés causant des séquelles infinies ou la mort à des échéances diverses... On se doute d'extrêmes sur les cinq continents à de multiples niveaux.


Quand un système pèche par négligence, il peut s'agir d'une peccadille. Si d'aventure les excès à la clé sont graves, la gaffe n'est plus anodine. Parce que avec les stupéfiants, quel qu'en soit le summum, le résultat va au record... Il n'est pas question d'attribuer des responsabilités ni de définir des torts pour l'inéluctable sans cesse auguré (à "l'hiver" d'une époque, fatalement). Mais ici une mise en lumière est faite sur l'action persistante d'un office permanent de la censure montrant aux masses ce qui va dans le sens de leur agrément uniquement. Pourtant la Liberté d'Expression peut être l'outil du mensonge ou de la vérité mais on doit pouvoir en user... C'est la loi. Toutefois cacher de tristes événements humanitaires comme une faute va pour une censure et une Justice détournées de leur but préalable. Par une motivation désormais nuancée et une justification hybride, on changera de toutes façons, comme prévu, la nature de "l'après-guerre" et on tronquera le phénomène hippie par une occultation ou un détournement des références. Par exemple les dénominations réductrices comme "baba cool" ou le combi VW relookée à la façon naïve et puérile, ou encore une représentation de marginaux propres, bien bâtis, avec des coupes de cheveux éthiques. Il faut être averti pour percevoir l'amnésie quant à l'authenticité d'un temps dans les films de cinéma ou tout autre média. Les ministères les plus actifs depuis 1945 ont été ceux de la censure (plus que la Défense, par exemple). Les documents, les médias ont toujours fait l'objet de directives pour ce qui est bien ou non...

L’apanage de la société fasciste antécédente est inavouable et censuré. Depuis les découvertes des camps de la mort, la censure s'est toujours appliquée à intervenir pour la diffusion de médias agréés. Et aussi, aux moments les plus incertains des faits de guerre, les masses armées alliées ont fait de substances (héroïne) un fer de lance à la rencontre de l'orgueil ségrégationniste, galvanisé et combattant de la race. Les stupéfiants, furent les seuls à même de faire la différence sur le champ de bataille. Les atouts en lice, opposés jusqu'à leurs natures étaient ainsi. Les indices établissant ce fait dans les médias sont sous contrôle et effacés du témoignage historique. Cette notion, au crédit d'une évidence naturellement transmise oralement sur le terrain jusqu'à "l'hiver" de l'après-guerre, ne fait pourtant pas la teneur des textes dispensés par les disciplines du savoir. C'était donc donné et laissé à une culture non récupérée, celle dite "parallèle".
Aujourd'hui la société s'applique à "récupérer" par la censure le caractère excessif des passions humaines... Pourtant si on veut être au fait d'une instruction responsable, on exploite toute optique envisagée à fournir le bagage intellectuel et à développer le jugement. Ceci étant destiné à mieux comprendre, mieux discerner, être à niveau avec les dossiers historiques et sociaux. On comprendra enfin que l'office de censure phénoménal se consacre à mettre un terme à la propagande libertaire engagée comme apologie onirique d'auto-destruction, cette face cachée du Monde libre.

https://www.wikihay.info/media/sfx/60_70/degrelle4.mp3


https://www.wikihay.info/media/sfx/60_70/hippy1.mp3


Lors des années 70, à Amsterdam se situait le point de départ du Magic Bus reliant Katmandou pour un forfait variant autour des 100 $. Déjà avant la génération hippie, des bus en partance d'Europe traçaient leur route jusqu'en Asie du Sud-Est et jusqu'en Australie (aller-retour) parce que l'épilogue d'une déflagration universelle réside en une liberté sans restriction. Par exemple lors de l'Indépendance de la Birmanie en 1947 il a été possible de conduire de Londres à Singapour. Ensuite le bus de la ligne Indiaman réalisait des longues distances traversant la Turquie, l'Iran, Afghanistan, Pakistan et l'Inde (pour le Kashmir, Népal ou Goa...).

Aussi, les charters aériens sont la succession d'un mode de transport militaire appliqué au civil... Inutile d'être mystique pour percevoir une authenticité pourtant soustraite par les notions homologuées de la censure actuelle. Quand même, quand on dit que les voyages forment la jeunesse on se rend compte de l'ampleur d'un phénomène aux proportions du globe terrestre...

Avec la marche du temps et les aléas politiques, les trajets devinrent plus courts et le terme final advint quand les frontières furent fermées aux mouvements libres dans divers pays tels que la Turquie (retrouvant son réflexe autoritariste), l'Iran (chute du Shah d'Iran et nouvelle République Islamiste), la guerre en Afghanistan et bien sûr tout cela dans la mouvance des nouvelles grandes Restrictions.
 
Dernière édition:
Saviez-vous que en démocratie on abolit les épisodes importants de notre historia (lat) humaine quand ils sont peu éthiques au sens de la structure institutionnelle? Mais la juste mesure entre la censure et la Liberté laisse passer un minimum d'indices. Notre société prétend à la démocratie et à la liberté d'expression. Ainsi pour assumer notre modèle vis à vis d'autres concepts politiques il faudra laisser fuser un minimum d'information sur certains antécédents sociaux afin d'assumer notre symbole de démocratie et d'honnêteté auquel nous prétendons. Il faut un minimum. Chaque système a sa publicité, son modèle. C'est une question de diplomatie internationale entre les blocs. Dans l'idéal, le nôtre, c'est le prestige de la Liberté.

Par ce biais, je trouve parfois sur le Web ce qui correspond à la vérité... Laquelle est en majeure part masquée... Même si on n'est pas habitué à le savoir. C'est cette opportunité du minimum d'indices laissés par notre pouvoir de décision institutionnelle que j'aime rassembler... Ce sont les 1ers d'une collection de choses rares j'espère.

Amsterdam (jusque aux mi-70) l'hôtel n'était pas la solution obligatoire (bien qu'il y ait des "yousth hotels",
des sleeping à bord des péniches ou sur le dur, des campings) mais on pouvait aller où on voulait...
Au parc, ou comme ici, le Dam au petit matin... On appelle cela "dormir dehors".

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un principe de ce mouvement social, la diffusion d'une influence autour du monde...
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les tarifs vers la fin de l'existence du Magic Bus... en florins
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le "hippy trail" schématisé sur une carte didactique. Mais quelle aventure ce Magic Bus...
Passer des frontières avec des douaniers qui tiennent vos papiers à l'envers...

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genre de déco sur un Magic Bus
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Dernière édition:
la 1ère image de piètre qualité vient d'une capture d'une vidéo sur YouTube qui traite du musée hollandais "Les années 60" et qui montre l'écran public dans la salle...

C'est donc une capture d'image d'une capture d'image d'une capture d'image... Mais pour nous il s'agit d'une image qui a passé la barrière spatio-temporelle jusqu'à ici.
On distingue l'arrière du Rijksmuseum à Amsterdam. Le terminus d'embarquement était là. Il y avait parfois deux bus en partance...
A ces arrêts de bus un peu spéciaux les panneaux indiquaient simplement: Lijn n 1 et Lijn n 2.

Sur l'image, c'est désert. Dans une certaine mesure il s'agit d'une limitation préméditée au moment de la prise de vue. On suit les nouvelles consignes de la War on Drugs en épurant le décor de ses personnages atypiques.
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il y eut un bureau du Magic Bus à Londres aussi... remarquez les deux bobbys avec des cheveux non domestiqués, comme à l'après-guerre mondiale. Le mode de pensée admettait des favoris plus longs. Les camps de la mort nazis intolérants étaient encore dans tous les esprits. Pourtant sans aucun doute, et aujourd'hui comme avant, le "custodian helmet" (casque de gardien) est spécifique aux hommes de police du Royaume Uni.
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en route !!! (nota: photo à changer)
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arrivés à Kathmandou
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irruption de l'aventure western dans notre époque industrialisée
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Dernière édition:
mais pour finir ce n'était que ça qu'ils sont allés chercher !!!
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vivre et mourir...
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ceux-là, aujourd'hui les touristes les remplacent
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<somewhere in India>
- "hey !! Where are you come from?"
- "Italy !!"

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après le génocide de la guerre, celui de la paix = même dossier.
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freak !!!
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+ "hey, brother !"
- "yeah"
+ "I hate you !!"
- "yeah"

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Jumping Jack Flash !!!
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Bohème et semi-nomadisme d'une sphère sociale alphabétisée...
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En conclusion c'est un mouvement philosophique s'amenuisant constamment jusqu'aux mi 70s mais réalisé par dessus les frontières des états.
 
Dernière édition:
"le romantisme à son paroxysme inspire un art qui n'est pas encore sous contrôle..." Et l'image visible ajoutée en clôture de la vidéo confirme la fixation complexée d'un paradoxe. On ne fait pas la promotion d'un spectacle en le refrénant en même temps. Ce n'est pas logique ! Ou alors tous les moyens sont bons pour les gains. Quand cela rapporte des sous au budget d'un pays la tolérance est de mise, mais si c'est le cas cela signifie qu'il y a un public nombreux pour cette culture underground. On ne s'en sort pas en considérations... Malgré tout on peut retrouver dans cette archive vidéo de l'I.N.A une authenticité commune à la banalité d'une certaine saison philosophique. Oui cela correspond assez bien à mes souvenirs... Agréé à la diffusion !! On connaît ce morceau de musique mais avec les images on voit qu'ils ont débarqué de leur flotte en bois du temps de Barbe Noire, ces Anglais...

Jethro Tull. Bourée (live) | Archive INA


ce clip ci-après a un son exécrable mais je le mets car c'est une pièce à verser au dossier... Une génération vecteur d'idéaux ciblant les interdits danse la bacchanale bohème, encore à la fin des années 60

Norman Greenbaum - Spirit in the Sky (1969)

...A l'été de cette époque, des voyageurs en nombre et affichant une négligence vindicative, faisaient étape dans les fossés le long des routes. Folklore issu de la guerre...

l'Après-Guerre se perpétua jusqu'aux années 60 / 70. Les médias bridés dans leur information ne laissent rien d'un panoramique plus large. Au 21me s. on change le passé et cela c'est mal. Parce que cela va à l'encontre de l'enseignement et des valeurs de la démocratie. On ne peut exiger de la part d'autres obédiences une Reconnaissance pour des faits pénibles de leur passé quand nous avons nous-même un complexe difficile à résoudre... Par exemple pour établir le plaidoyer de la Reconnaissance du Génocide Arménien nous ne pouvons soumettre un épisode social important au mensonge. On cache la Vérité. Il s'agit donc de négationnisme, sourd, profond... Ainsi on en arrive à développer de la contrariété. On en arrive à vouloir dénoncer la falsification d'un monde mal copié. Pourtant avec la chanson suivante on peut se rendre compte du décor social en place. Il s'agit de débridement. De tolérance de la part de la société aussi malgré que tout cela se soit mitigé aux seventies. Cette chanson à succès est pourtant caractéristique d'un style de vie banalisé à la variété française...

Stone et Eric Charden il y a du soleil sur la France
 
Dernière édition:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippie_trail

Y'a pas beaucoup d'infos sur la page dédié c'est dommage.

J'ai des question : Comment étaient accueillis les voyageurs dans les pays par lesquels ils passaient ?

Je me doute qu'ils ne passait pas par certain pays par hasard. La drogue devait être omniprésente, mais les réprimandes dans certains pays devait refroidir les ardeurs de certains non ?

Et la religions, les laissais t'on prier dans les lieux de cultes ?

Dsl pour la conjugaison je suis voila quoi.(rdrinside)

Merci amicale :yawinkle:
 
Chacun traite de ce qu'il veut sur le Web et je n'entends pas faire la promotion d'une optique philosophique (aujourd'hui dépassée de toutes façons...), mais plutôt préserver une crédibilité au sujet d'un pan historique social tout à fait tronqué et escamoté. Un témoignage mal crédité fait le témoin peu estimé avec sa fiabilité mise à mal. Mais à force de ramer sur le Web je trouve parfois des indices intéressants correspondants à mes souvenirs. Non, je n'ai pas rêvé et un verrou a été mis sur une époque. On mène l'enquête, on poursuit...

<cut>
Pakistan was an important destination along the "hippie trail," a popular route for Western backpackers that ran across Turkey, Iran, Afghanistan, Pakistan and India, usually ending in Nepal.
</cut>

On va voir les manteaux en peau de mouton retournée. Ce que on ne perçoit pas sur les témoignages habituels courants parvenus jusqu'à nous, c'est que autant d'hommes que de femmes en portaient... Ces vestes et manteaux étaient très chaudes et valaient du chauffage, même pour dormir, grâce à leur douce chaleur irradiante dans votre dos. Cela changeait des déconvenues philosophiques, politiques et sociales quotidiennes. J'en ai eu une et je n'ai jamais eu rien d'autre de pareil aussi chaud. Elles sont un gage de survie sur les hauts plateaux d'Afghanistan en hiver je présume. Un rêve oriental hantait nombre d'Occidentaux mais c'est l'Orient qui est venu à eux. Ces vestes ne coûtaient pas cher et tout le monde pouvait en avoir suite à un arrivage en masse soudain dans les commerces. Le bruit courait que des Afghans avaient vendu leurs cheptels sans esprit de prévision pour le futur, mus par l'appât du gain et attirés par une autre vie. Avec le pactole ils auraient quitté le pays natal pour s'établir quelque part en des lieux nantis de commodités modernes et vivre de leurs rentes.

Une veste ou manteau, au prix de base pouvait coûter environ 500 FB (approximation énoncée de mémo) ou +-100 FF càd 15 ou 20 euros traduit en monnaie actuelle, mais en valeur actuelle ce serait disons quelque chose pour moins de 100 euros. Prix très démocratique de cet article donc... Les prix ont fluctué fortement, vers le haut et vers le bas, sur les quelques années d'existence commerciale de ces vêtements... C'est un indice des aléas humains à la source de ce négoce. Les prix étaient influencés aussi par les qualités différentes de la marchandise, mais ceci non contraignant pour le choix des spécificités au vu des saisons, et des décorations à motifs ethno-traditionnels qui achalandait les commerces. Les vestes courtes, les manteaux longs, teints, non teints, avec broderies ou sans, faisaient un choix autant varié que les prix.

Ce que on ne dit pas dans les médias témoignant de cette mode
c'est que autant d'hommes que de femmes avaient ces manteaux...

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Dernière édition:
Les manteaux afghans, oui. Mais aussi l'attrait des Occidentaux pour l'Afghanistan à une époque... Par exemple j'ai connu klkun qui a été là-bas avec sa femme lors des années 70 en combi VW. Et qui est revenu...
<rédaction>
Las des complications que pouvaient provoquer les zones territoriales aux confins de leur empire, les Britanniques, après des épisodes divers au 19me s, finirent par laisser s'instaurer sur le 20me s naissant une sorte d'équilibre en Afgahnistan, ce nouveau pays politiquement indépendant à l'international mais sous la férule d'un émir ayant imposé sa volonté à différentes ethnies et tribus de ce pays sauvage et montagneux. Cet émir (Abdul Rahman) avait fait l'Afghanistan mais surtout avait réussi ce que les Anglais auraient voulu pour leur propre crédit. Au final, ce nouvel état destinait toute une région montagneuse à faire silentbloc entre l'Empire Russe et celui des Britanniques. Soucieux du rôle de neutralité entre les deux géants, le successeur de l'émir s'adressa à un 3me pouvoir politique pour ne pas vexer les deux premiers. L'Allemagne !! Ce sont donc des subventions, des ingénieurs et conseillers allemands du kaizer qui firent les modernisations initiales dans ce pays afghan à caractère médiéval. Plus tard, lors de la 1ère gm, l'Afghanistan se plaçait, aux yeux des Anglais et des Russes, en théorie du côté des mauvais, mais situé loin des évènements, sa consécration réelle en ce sens ne put vraiment s'accomplir. Pourtant le Reich Allemand (comme déjà l'Empire Russe et l'Empire Britannique) eut le geste diplomatique de reconnaître l'Aghanistan tel un pays indépendant. Un pays reconnu par tous, par tous les ennemis confondus. Une sorte de privilège ou de phénomène !! Il y eut malgré tout des escarmouches d'importance entre les Afghans et les Britanniques mais celles-ci étaient mues plus par esprit nationaliste et tribal pour un grand Afghanistan que par germanophilie. Les avions anglais bombardèrent Kaboul. Les Afghans étaient malgré tout face à des vainqueurs de la Grande Guerre !! Néanmoins ceux-ci n'insistèrent pas trop et laissèrent l'Afghanistan prendre place à la S.D.N. Plus tard lors des années 30 les Soviétiques remplacèrent les tzaristes et c'est ainsi que des conseillers russes côtoyèrent des Allemands installés en Afghanistan depuis un temps. Les Anglais laissèrent faire au vu du péril montant des Nazis. Pour le coup les Anglais et les Soviétiques furent l'objet d'une sorte de lente cynétique qui les placèrent ensemble dans le même camp face à Hitler. Ainsi les Anglais pouvaient porter leur attention sur d'autres régions du globe aux enjeux critiques. Pourtant en 1941 les Britanniques et les Soviétiques désormais alliés contre le fascisme, occupèrent de commun accord l'Afghanistan (comme l'Iran) jugée trop favorable aux thèses raciales aryennes... Le pays demeura forcément neutre et passa la guerre de cette façon. Néanmoins le shah afghan refusa malgré tout de livrer les sujets allemands de son royaume qui avaient organisé la modernisation. En bref, après la 2de gm ce pays avait sa topographie philosophique et politique teintée d'américanisme (en relais aux Anglais désormais absents), de soviétisme et de germanophilie !!! (par l'entremise de la RFA, puis de la RDA à la fin des 70). Les Soviétiques au pouvoir en 1978 etc... etc... Puis les Talibans, etc...

Oui... Mais l'opium dans tout ça? Voici bien les livres et manuels de l'historia (dont s'inspire le résumé ci-dessus). Pas un mot sur les champs de pavot alors qu'il est de notoriété pour l'Afghanistan d'être un moteur de la production d'opium dans le monde. Le Croissant d'Or rassemble trois pays: l'Iran, L'Aghanistan et le nord de l'Inde Britannique (Balushistan, Kashmir...) aujourd'hui devenu le Pakistan. Or le noyau dense et plantureux, historiquement traditionnel pour la production et le trafic d'opium (contrebande) se situe sur les deux derniers pays. Et pas un mot sur le rôle de l'opium dans les tractations diplomatiques de l'historia ni son incidence dans la guerre... Ce n'est pas normal. Il y a abolition du pavot !! A l'époque de la guerre mondiale (la 2me) l'endroit de la terre où le pavot abonde pour en faire une production industrielle dans le cadre d'un effort de guerre à destination des champs de bataille asiatiques, se situe justement en zone sous contrôle britannique. A part la Turquie, les autres endroits du monde où il y a présence ténue de pavot (prenons par exemple ce qui correspond à la Yougoslavie...) demandent trop d'investissement et de perte de temps en une époque où tout devait aller vite, militairement, industriellement... Les Nazis n'ont donc pas cette "arme secrète" que constitue l'héroïne, et le schnaps n'y pourra rien. Au nord de l'Inde et les abords immédiats, on "n'a qu'à se baisser pour ramasser" la substance sans crainte de gaspillage ni des pertes pour les labos où surabonde la matière première. Jamais les Nazis n'ont imaginé qu'une méthode des démocraties dégénérées allaient leur ravir la Victoire. Il était inconcevable dans l'idéal qui prônait la supériorité des uns et l’avilissement des autres, que justement ces derniers l'emporteraient par un moyen vil. C'est cela qui a perdu les forces de l'Axe. Ils n'ont pas compris que VRAIMENT tous les moyens sont bons pour gagner. Trop inféodés aux principes dans leur façon hautaine de s'affirmer, les Nazis ont vu le nihil arriver sur eux et emporter les mille ans prédits !!

<copy rédaction>
"Et aussi, aux moments les plus incertains des faits de guerre, les masses armées alliées ont fait de substances (héroïne) un fer de lance à la rencontre de l'orgueil exterminateur, galvanisé et combattant de la race. Les stupéfiants, furent les seuls à même de faire la différence sur le champ de bataille. Les atouts en lice, opposés jusqu'à leurs natures, étaient ainsi."
</copy>

l'Empire Britannique juste avant la partition d'après guerre montre la présence des Anglais là où abonde les champs de pavots
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c'est étonnant. Kroutchev le soviétique en visite officielle en Afghanistan que le protocole mène devant des soldats habillés et casqués de stahlhelms. Ce plénipotentiaire et sa sphère politique dont il est issu ne se départissent pas d'une austérité inhérente à la guerre.
Kroutchev demeure freez à ce niveau mais d'autre part on ne la lui fait pas
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un occidental après la 2me guerre mondiale dans un champ de pavot.. Mais à bien réfléchir c'est peut-être un Soviétique après tout??? Et un champ afghan, iranien ou yougoslave... Toutes ces questions en suspens pour moi alors que je me fie à des structures didactiques inaptes qui ne m'apprendront rien de plus... Je poursuis donc par mes propres moyens!!
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l'émulation philosophique des Occidentaux pour les régions identitaires originales est un volet évité de l'Historia.
Sur l'illustration il s'agit d'un Monsieur afghan des années 70 et d'Allemands appliquant un mode de vie en pleine motion lors de l'après-guerre.
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Kalacakra

kalacakra.jpg


une zique de circonstance pour le sujet présent traité ici
Kalacakra. Raga No. 11 (1972, Germany)
 
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Mr Sandman a dit:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippie_trail

Y'a pas beaucoup d'infos sur la page dédié c'est dommage.

J'ai des question : Comment étaient accueillis les voyageurs dans les pays par lesquels ils passaient ?

Je me doute qu'ils ne passait pas par certain pays par hasard. La drogue devait être omniprésente, mais les réprimandes dans certains pays devait refroidir les ardeurs de certains non ?

Et la religions, les laissais t'on prier dans les lieux de cultes ?

Dsl pour la conjugaison je suis voila quoi.(rdrinside)

Merci amicale :yawinkle:

oui mais attends je suis en train de faire le topic mais bon je v répondre quand même déjà. L'accueil dans ces pays s'est fait en fonction de la "saison philosophique" en cours. Càd en fonction de la situation politique et diplomatique du moment.

Edit: les pôles d'attraction pour les Allemands résidaient en des pays à tradition musulmane... La Turquie, l'Afghanistan... Le visiteur allemand se devait de ne pas provoquer les sensibilités locales.
En Inde ce serait plutôt l'hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme avec des philosophies influentes dont les Occidentaux se sont accaparé comme une nourriture intellectuelle...
 
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<copy U.S. Depot Army>
Au cours de la deuxième guerre mondiale, la morphine sera utilisé sur tous les théâtres d’opération, dont l’administration aux blessés, ne sera effectuée que par les sous officiers et par les officiers du Medical Department. Elle sera présentée sous deux formes. En cachet à dissoudre dans de l’eau stérile (Morphine Sulfate) et par injection (Morphine Tartrate) avec une seringue à usage unique (Syrette).
</copy>
ci-dessus un extrait copié d'une page Web actuellement offline: U.S. Depot Army.

On lève un coin du voile mais on ne dit pas d'où vient la matière 1ère (opium) pour le traitement en laboratoire vers la morphine. Peut-être des territoires de l'empire administré par les Britanniques? Du nord de l'Inde? De l'Afghanistan? De la Turquie en deal avec les Alliés pour sa production d'opium? A part ces manquements la page Web est informative, didactique et avec la conscience presque tout à fait tranquille le jugement du visiteur peut s'arrêter à cette bonne conclusion...

"Et le folklore ?" aurait dit l'inspecteur Colombo... Tout détective se doit d'être tenace et par soucis d'objectivité on peut dire que même la guerre a son folklore... La drogue a son propre folklore anglo-saxon car elle va loin... Un infirmier militaire, ou un camarade, injecte la morphine par le biais d'un "shoot" pour alléger le soldat blessé du fardeau de la douleur. Ainsi on ne dit pas infirmier mais "pusher". Le nouvel élan que peut procurer un "shoot" (ou un "fix") de morphine ou d'héroïne est le "jump". Résurrection des couleurs hissées en montée... Le "flash" !!! La patrouille fantôme poursuivra son "jump", et encore le suivant, jusqu'à "récupération".


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<copy U.S. Depot Army>
Le sulfate a la particularité d'être un pentahydrate incluant deux molécules de morphine. Son utilisation nécessité de dissoudre le cachet dans 10ml d’eau stérile et d’aspirer la solution avec une seringue hypodermique. Ce procédé restera en usage jusqu’en 1941, suite à l’arrivée de la nouvelle seringue jetable. Mais malgré cela, de nombreux officiers du Medical Department, conserveront l’usage du kit Hypodermic dans leur sacoche, tout au long du conflit.
</copy>


Cela c'est la shooteuse. Je vois déjà le commando US souillé de sang, adossé contre un Sherman à l'arrêt, sa Sten à côté de lui... Un pusher arrive reconnaissable au brassard de la croix rouge. Il administre un shoot au soldat qui tient son garot avec les dents... Le moment du flash passé il se détend comme un ressort debout avec le sourire falot aux lèvres... et il repart... Les Nazis n'ont qu'à bien se tenir!!
 
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La cause de la Liberté était moins à un domaine terrestre parfait que à une rétorque forte. La valeur fanatique, comme support au triomphe du Monde Libre, devait égaler sinon surpasser celle de l'idéal réactionnaire.

Le style bohême c'était donc pour rendre la pareille à l'arbitraire.

Pour mieux comprendre on va faire revenir en mémoire un échantillon du fin fond de l'amnésie... bah!!! cela nous permettra d'en apprendre une couche sur les circonstances du monde et des mouvements sociaux, philosophiques et politiques se reflétant dans l'Art... Par exemple le nom Kahlo (de Frida Kahlo) trouve son origine dans le mot "kaló" forme mixant le langage catalan et le romani. C'est le terme désignant la langue et la communauté des Gitans en Espagne... et au Mexique. Frida Kahlo est ainsi un symbole automatiquement suspect au visu du mode de vie hiérarchisé fasciste sur une planète en proie aux tourments des années 30 avec le péril des forces montantes du IIIme Reich. Le désordre civil dans le monde se déclarait par des mouvements sociaux de diverses tendances politiques... Ce sont les arcanes de la 2de gm.

La photo de F K ci-après est donc assez bien importante et rare car sans interprétation artistique elle signifie déjà beaucoup par son cachet très personnalisé. FK a fait nombre de prises de vue dans tous les décors et accoutrements (parfois avec le marteau et la faucille d'ailleurs...) pour une interprétation artistique mais celle-ci témoigne d'un simple état de fait. La nature identitaire gitane. Le pantalon sans la finition de la couture au niveau de la ceinture comme caractéristique de vie par un indice sur la fabrication des vêtements et des choses inhérentes à un Monde à part... Son style est "mexicano inspired" mais cette confection textile était très répandue dans les sphères "in" de l'après guerre aussi... Pour Kahlo il s'agit d'un mix gypsi et hispano mexicain dans un contexte idéaliste lors des confrontations avec les agents nazis en mission de propagande au nom de l'Ordre (orthographié avec un O majuscule... L'autre n'aurait pas donné à conséquence). Cette apparence est justifiée car les médecins sadiques du nazisme puisaient leur matériau humain chez les gypsies pour des expériences. Tout part de là et explique aussi l'après-guerre et la prétention revancharde des apparences bohêmes.

Ci-après une hypothèse, mais lors de certaines prises de vue; probablement qu'elle a développé son aspect masculin en mesure des aléas politiques... Elle a développé et exploité un penchant de lesbienne pour faire front aux agents de l'axe. Son nom dénote de ses origines gitanes et l'incertitude régnait... Elle s'est construite une barrière stérile dans sa façon de paraître parce que happée par la menace, elle devait se défendre. D'ailleurs on remarquera que sur cette photo, différente, la seule révélant la vraie nature de ses origines, elle paraît vraiment une femme gitane avec un certain "swing".


Frida Kahlo, très Hip avant lettre!!!
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ci-après on perçoit enfin, par les éclaircissements donnés, le standard d'une sorte de romantisme extrémiste lors des 50 / 60 /70., ce qui explique l'apologie revancharde de la vie de bohême par une sorte de militantisme standardisé dans l'affirmation d'être, la musique, la façon de penser... Sur l'image il aurait pu s'agir du Paradis de la bohème romancé par la propagande nazie haineuse, autant que de fanas de musique psychédélique. La société fasciste précédente et le Monde Libre d'après-guerre) tendant tous à être censurés autant les uns que les autres aujourd'hui... Il s'agit du même dossier.
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Quand on veut une reconnaissance, par d'autres obédiences, de circonstances passées (par exemple faire admettre le génocide arménien par la Turquie) nous n'avons pas à censurer ou dissimuler des aspects antécédents de notre civilisation occidentale.
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L'héritage idéologique des fascistes n'a pas prévu un avènement au crédit de l'inconcevable...
Certains sympathisants des premiers, sont devenu fous de le voir et savoir...
Et la Démocratie assume pleinement son rôle. Elle y donne du sien...
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La justification de la décadence occidentale lors de "l'après-guerre" trouve ses arcanes dans l'historia inavouable et censurée.
Elle nous incline à une tolérance pour un art romantique libre, sans limites... L’affirmation faite trouve sa raison par son anti-thèse ci-après, sur une vue du laboratoire du Dr Goebbels. Le matériau humain était puisé chez les Bohémiens.
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Nota: ne fut ce que cette image précédente est déjà sujette à sanction. Elle est statique. Les nazis avaient un sourire permanent assez particulier à contrario des opposants et des victimes...
La censure trouve sa justification sur les documents historiques pour enlever les masques de la tragédie humaine contrastant avec l'insouciance des temps de paix. TOUT dans la dynamique du Tribunal de Nuremberg est contrôlé à ce niveau. Ne le saviez-vous pas? Quand on dit que les Camps de la Mort étaient l'enfer, il faut comprendre et voir l'enfer.
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Certains recherchent les stahlhelm et les dagues des jeunesses hitlériennes, les symboles ss... Les modèles réduits de panzers, les médailles, le Leica qui avait pris en vue la souffrance des opprimés... On ne peut rien dire évidemment, l'image virtuelle ne reste pas et le film est détruit ou conservé dans des silos blindés de Fort Knox abritant des archives de censure relatives à l'historia. Il y a des amateurs et des collectionneurs. Moi c'est plutôt l'apanage d'une certaine (anti-)culture... Et justement, ce n'est pas moins discutable. Que on en prenne son parti !!

Sur le Web, à force de suer, on finit par trouver des documents rares, des PREUVES !! Quoi qu'il en soit nous révélons des sujets qui ne sont pas développés par les sphères intellectuelles, rédactionnelles, pourtant prédestinées à le faire. Nous faisons le travail de la faune journalistique muselée de notre époque. Tout ce topic présent, et certains autres sur ce forum, n'en font que la démonstration.


Les moutons Karakuls pour faire des manteaux de fourrure PoP à prix démocratique
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Harrison, un des Beatles lors de leur visite en Inde avec une veste afghane
faite de fourrure des moutons Karakul
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Le Magic Bus est un sujet déjà traité ici (notamment dans la rédaction de "L'après-guerre"). Mais avant le Magic Bus il y eut des initiatives précurseures. C'est méconnu et donc important pour l'intégrité du témoignage. Un de ces bus pionnier du hippie trail sur une documentation très rare !! C'est avant la ligne du Magic Bus et on minimise l'importance d'un phénomène !!!
Cette ligne par la route avait pris l'homonyme de son équivalent ancien par la mer: l'Indiaman. Ce phénomène date des années 50.
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Aussi, par la Turquie, au lendemain de la 2de gm, l'émulation freelance.
les fanas groupies considérant leur genre de vie adapté à un terrain d'action en survivance de la Libération mondiale (diffusion d'une culture, cheminer par les routes jusqu'en Orient, franchir et marcher sur les frontières ouvertes des états, répandre une certaine parole...)

Après Yalta, on craignait bien de s'interposer sur le chemin des porteurs de la culture héritée des vainqueurs.
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les divers pays qui ont vu passer les spécimens à bord des bus en ont gardé des reflets...
Identification d'une certaine culture...
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L'attention porte sur l'Iran comme si il a peu été impliqué par le phénomène social de la PoP culture... Mais ce pays a vu passer les bus hippies de près... Le pavot iranien, l'héroïne, s'associaient au phénomène PoP IRANIEN !!!

Le régime politique iranien était allié à l'Occident et sous le règne du Shah les repères se conformaient aux résolutions de l'Après 2de guerre mondiale... La feuille de route politique en conformité au Monde Libre adaptait un épisode de l'aventure humaine à la décadence. Question d'acception en une affiliation à la civilisation. Pour le meilleur et pour le pire. Mais l'alliance interrompue par une révolution ne put faire ses preuves...

Le média de l'époque en est une rémanence.
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Le mythique hôtel Bagdad... Les circonstances légendaires ont été abolies dans les réalisations médiatiques ultérieures. Le 7me Art, piloté par les directives des ministères, ne reflète nullement l'authenticité.
un indice
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comme des spores au vent sauvage... Au lieu de faire du sport!!
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Photo de mode en Iran du temps du Shah ! Même les hippies doivent faire pipi parfois... Les filles vont furtivement se soulager entre deux autos... Les teens aujourd'hui, en teuf ou discothèque, le savent cela que ce sont des choses qui peuvent arriver. Si les Occidentaux ont assimilé la culture orientale, cette photo relate ce qui n'est qu'un échange de procédés...
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Une teen afghane ayant eu contact avec les routards
(c'est écrit dans le témoignage à l'origine de cette photo)

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Un disque iranien de culture "moderne" (60 - 70s). J'ai pris le morceau qui me botte le plus sur ce LP.
Mehrpouya - Soul raga
le regard jusqu'au delà des étoiles... Je te revois!!
On capte là une initialisation de la révolution iranienne islamique réactionnaire. Seule une révolution peut enrayer le phénomène de l'opium.



une hippy iranienne du show bizz je crois...
Récupéré !!!

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tout aseptisé au make-up, et pourtant banni...
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les pattes d'eph !! Relativement bien décent et pudique. Pourquoi condamner cela??
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on est en Iran... entre l'occident et les Indes... sur la route entre terre et ciel
https://www.wikihay.info/media/sfx/thread/2017-02-17022612.mp3

Aux yeux de l'homme citoyen, l'opium fait l'image exotique orientale ancienne... Par exemple, pendant la seconde moitié du 19me s la Perse était exportatrice avérée de son opium. Ce commerce faisait la tradition comme le tabac, les tapis, la soie ou le coton... En Inde aussi... D’après les relevés statistiques des douanes impériales chinoises pour l’année 1863, il a été importé de l'opium de Malva (Inde centrale, Madhya Pradesh) et de Patna (Bihar Nord-Est), et de Bénarès, mais aussi de Turquie ottomane et de Perse.

Les statistiques iraniennes montrent que en 1936 les revenus du commerce extérieur sont caractérisés par l'opium à concurrence de 15% (= 1350 tonnes). Dans la décennie de 1940, la manie opiomane caractérise la Turquie, l'Iran et l'Inde. En Iran par exemple, 11% de la population de l'an 1949 est addicte à l'opium, sans rémission possible (junkies), et les fumeries fleurissent dans le pays et à Téhéran.

En 1955 interdiction par le Shah = disparition des cultures mais en 1969 légalisation de l'exploitation de l'opium sous licence d'état pour endiguer le trafic des pays voisins (dont la Turquie). En Iran il y eut dès lors des consommateurs légalement déclarés et les clandestins. Les coupons pharmaceutiques de l'état ne suffisaient pas à contingenter le nombre total réel des opiomanes = marché noir par trafic étranger et explosion de l'héroïne s'ajoutant au crescendo de la drogue par les autochtones et les visiteurs (hippie trail).
 
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une mauvaise troupe, oui!! Mais l'épopée a bien existé !!
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fax d'une photo. Le figurant donne l'idée d'un spécimen de la classe moyenne subsidié par les moyens familiaux pour prendre facilement l'avion.
A la croisée des chemins, un hippie à la petite semaine? Ou pour toujours??
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D'aucuns se demanderont quelle nuance distingue un témoignage qui dispense l'authenticité contre celui qui sonne creux... La photo suivante est authentique. On voit un orchestre en exergue de l'ambiance originale à Goa... Sur la plage... C'est ce type de documentation rare ayant échappé à l'autodafé de la censure des années 80, qui acquiert une valeur informelle très estimable. On regrettera alors d'avoir perdu les vieux sacs brodés, les bijoux, les photos, le courrier liant les sphères "in" de l'occident aux points de rassemblement en Inde... Ici et là-bas en une fois. Ce courrier, aux phrases empreintes de fantasme inédit chez nous et avec des fleurs séchées jointes en attachement dans l'enveloppe aux senteurs de patchouli... Cinq-cents livres sterlings pour la lettre hippie originale mesdames messieurs !!! Qui dit mieux? Adjugé !!

Mais non !! Une x de plus l'Homme a rempilé au saccage irréfléchi (nota: le courrier dans la pire de ses formes interprète parfois le spleen. Il faut maintenir l'objectivité)

jusqu'où cela a été...
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La citation suivante se prête à l'image suivante:
Une économie basée sur les expédients et la transcendance idéologique est pauvre (l'humilité sacralisée véritable était alors invoquée)

Implication affairée caractéristique, tout absorbé religieusement par une tâche quotidienne pour extraire la vie des sucs mûrs et odoriférants produits de la terre. Ces postures d'une humilité proverbiale ont fait le paysage socio-médical de l'Occident dans les instituts... des sujets ramenés intra-muros. Mais la photo est intitulée "Peshawar 1972"... encore dehors, sans dossiers médicaux: des "canards sauvages".
Pull Haze !!!
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c'est évident que la drogue tue et amène une dégénérescence... Dire le contraire est le fait d'une mauvaise intention. Si il y a eu épopée lors des 50, 60 et 70, elle a eu ses 4 saisons et sa fin.
Jimi Hendrix
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musique... BONNE !!!
 
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En addendum du sujet traitant des vestes en mouton retourné d'Afghanistan voici un complément historique de la mode. Tant qu'à faire autant compléter l'info sur la mode. C'est assez en phase pour la suite de notre travail de détective... Les pattes d'eph étaient très répandues. Cette façon de s'habiller s'inspire de la marine américaine. A une époque les pantalons évasés équipaient les marins de la force armée navale américaine. On pouvait rouler les pantalons pour relever les pans vers le haut jusqu'au dessus des genoux, sur les cuisses, afin de pouvoir sauter à l'eau depuis une chaloupe accostant un rivage par exemple... ou simplement pour la corvée nettoyage sur le pont du vaisseau.

Après la guerre les marins se sont dispersés dans tous les ports. Les "pattes d'éléphant" sont devenus une mode de la confection vestimentaire en référence à l'idée de la libre propagation idéologique. Les esprits sarcastiques poseront la syphilis sur le même vecteur de propagation...

voici la coupe originale d'un pattes d'eph. A l'origine on appelle cela un SEAFARER. Il y en des bleus mais ceux emblématiques sont les blancs je crois. Ces vêtements de matelots font la régie de certaines œuvres du 7me Art mettant en scène des découvertes de continents ou des aventures des années 20 et 30.
pattedeph1.jpg


une esquisse caricaturant des matelots (français).
On comprend la motion de ce qui deviendra les pattes d'eph dans l'imaginaire populaire...

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la mode des pattes d'éléphant normalisée au civil (big money !!!)
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...et le pendant de cette mode poussée à son paroxysme lors des années 70 (c'est franchement socio-économique ici)
Pour interpréter cette photo N/B de façon correcte, percevoir les dégradés sur le jean's depuis des zones de bleus les plus claires en haut, au plus foncé en bas. Intense!!
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Plus largement que les pattes d'éléphant, certains labels essaient la confection à caractère misérabiliste comme mythe aventurier et rêve de légende moderne... Il faut peu de nuance pour qu'un vêtement paraisse burlesque ou tel une fiction du génie. Je n'ai pas envie de me déguiser en poubelle ni voir les filles en souillon. Je préfère oublier cela et ne voir que le bon (sachant très bien que... )

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Ci-après une vidéo de la mode actuelle. Je la place pck je me sens moins largué du coup.

Making off du clip vidéo One Life Desigual | Desigual.com

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Etudions les nuances d'un style depuis longtemps récrié, discuté, polémiqué, montré du doigt !!

Les styles, les goûts attisent des réactions épidermiques pour le jugement... On implique la haine, l'amour. Sur cette photo les accrocs on voit qu'ils sont surfaits . Ce ne sont pas des accrocs d'usure naturelle qui raconteraient un parcours d'expérience...
C'est n'importe quoi. ils ne savent pas y faire. Mauvaise application de la philosophie de la facilité.
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Ici, pareil. On a mis bêtement des patchs qui ne racontent rien, ni expérience de vie ni parcours... Sauf pour la profession de clown. En tout les cas ces patchs sont placés à la façon patate-navet !!!
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Certains créateurs ont compris les nuances et s'inspirent de la phase sociale critique du mythe de la drogue qui a fait la fièvre d'un mode de vie.
Ils n'ont pas hésité à s'inspirer d'un thème comme le ferait un scénario de film de cinéma. Ci-après, une vue mettant en scène la figuration d'une junkie en manque. Des oripeaux? Ce créateur maintient le cap envers et contre tout!!! Il se borne à ne voir que le bon côté des choses. N'est-ce pas la seule solution?
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C'est le nirvana !!
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et de dos!! le motif psycho-ethno protecteur
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L'ethnie philosophique, cette race du futur !!!
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la Classe !!!
Mais un accroc cela devrait se faire naturellement par la force des choses... Comme le livre de la vie.

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C'est adorable. L'estime de tout un chacun pour la mode bohême remonte là...
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la guerre, l'amour, zones à risque.
PoPculture03.jpg
 
Dernière édition:
amicale_du_pc a dit:
une rémanence de leur passage. Photo de mode en Iran du temps du Shah ! Si les Occidentaux ont assimilé la culture orientale, cette photo relate ce qui n'est qu'un échange de procédés...
modeIran.jpg


Une teen afghane ayant été en contact avec ces routards occidentaux venus dans son pays (c'est écrit dans le témoignage à l'origine de cette photo) . C'est, je trouve, un document très rare.
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Il y avait donc bien un échange de culture visible. C'est très intéressant.
 
un échange? Ou un choc des civilisations...
Il y a eu des erreurs à la base mais ces générations ont été les cobayes de la marche de l'Humanité.
Si c'était à refaire je crois que on gèrerait comme quand on entretient un jardin... avec des décisions réfléchies.

civilisations.jpg

 
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encore une zique thématique. Le beau côté des choses...
Mick Softly. Love Colours

Mais soyons réalistes. Entre partage et fraternité, la lâcheté caractérise aussi une utopie...
Tel une flèche tirée en l'air et qui s'immobilise avant de rechuter, il y a l'instant critique des 70... Utopia. Les substances psychotropes prennent les commandes de la personnalité. Une chanson de 1969 en témoigne. Cette sorte d'affaire n'est pas si vite classée car des initiatives pour la vérité il en existera toujours. Leurs auteurs ne doivent pas devenir des opposants à museler. Par cet exemple, il faut induire les obédiences à se départir de tout négationnisme. Oui c'est gênant, on se sent mal à l'aise, mais les faits dommageables doivent être reconnus là où il y en a eu afin de pouvoir en faire le deuil et s'émanciper... La chanson narre l'instant subtil d'une utopie en équilibre instable entre la haute idéologique de la fraternité et la bassesse humaine.
Le titre suivant est à télécharger.

http://www.wikihay.info/media/sfx/Facebook/Group1850.mp3


on sait que après "l'hiver" philosophique il n'y a plus rien et pour attendre le printemps suivant beaucoup d'eau couleront sous les ponts... (si on ne fait pas exploser la planète cette x)
agnostique.jpg

 
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