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Fiche info Le LSD-25 : conseils pour une première fois

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Biquette
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Biquette

Modo vache qui rend chèvre
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Sommaire


[-] Qu'est-ce que le LSD ?
[-] Quels sont les effets du LSD ?
[-] Comment ça se consomme ?
[-] Comment ça se dose ?
[-] Combien de temps ça dure ?
[-] Comment savoir si j'ai bien pris du LSD en pratiquant le testing ?
[-] Quels sont les risques ?
[-] Quelques conseils pour réduire les risques
[-] Légalité
[-] Durée de détection
[-] Liste des effets

Qu’est-ce que le LSD ?



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Le LSD (également appelé acide) est un hallucinogène psychédélique de la classe des lysergamides, qui agit en activant les récepteurs à sérotonine et dans une moindre mesure les récepteurs à dopamine. [ref]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/14761703/[/ref]
Pur, il se présente sous forme de cristaux, mais ses faibles dosages amènent à le diluer pour le vendre sous forme de gouttes, sur des papiers buvards imprégnés ou dans de petits comprimés appelés micropointes.
Initialement utilisé en recherche psychiatrique, la consommation de LSD à des fins récréatives s’est rapidement popularisée. [ref]https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/02791072.1985.10524326[/ref]

Quels sont les effets du LSD ?


Le LSD est principalement consommé pour ses propriétés hallucinogènes et euphorisantes. Ses effets sont complexes et dépendent beaucoup de l’environnement (setting) et de l’état d’esprit de l’usager (set).
À dose légère à modérée, il induit un changement d’humeur et des modifications de la perception avec des distorsions visuelles plus ou moins prononcées.
À dose conséquente, les distorsions peuvent devenir de vraies hallucinations voire s’accompagner d’une perte de contact avec la réalité.
Le cours des pensées est également modifié, avec une tendance à faire des liens inhabituels entre les idées et à se focaliser sur les impressions du moment. Le LSD a également des propriétés stimulantes et peut induire de la tension musculaire, de la vasoconstriction et de l’agitation même après la fin du trip.

Les effets recherchés sont généralement les distorsions visuelles, un sentiment d’immersion et un ressenti plus intense des événements pendant le trip. Mais le changement d’humeur peut également se manifester par de l’anxiété, et la focalisation sur le moment présent devient vite problématique quand l’environnement n’est pas adapté.
Le LSD n’est donc pas systématiquement euphorisant, et il est important de soigner le contexte de la consommation.

Comment ça se consomme ?


Oral : méthode la plus courante, en avalant directement le buvard/la goutte/la micropointe, ou dilué dans une boisson.
A noter que le LSD est aussi très bien absorbé par les muqueuses (de la bouche, du nez, rectale…) mais la prise orale reste recommandée (voir la section "conseils pour réduire les risques"). Détruit par la chaleur, il ne peut pas être fumé.
Il peut également s'injecter en intraveineuse ou intramusculaire.
Le LSD ne peut pas être absorbé par voie cutanée, contrairement à une croyance répandue de transmission par le toucher. [ref]https://www.erowid.org/general/conferences/conference_mindstates4_nichols.shtml[/ref]

Comment ça se dose ?


Les effets sont sensibles dès 15 µg (microgrammes). Les effets médians apparaissent à partir d’1µg/kg (soit 60µg pour une personne de 60kg). [ref]https://maps.org/images/pdf/books/lsdmyproblemchild.pdf[/ref] Pour une première expérience, il n’est pas recommandé de dépasser les 100µg. La disponibilité de l’estomac joue sur le dosage : manger un repas lourd empêcherait l'absorption de jusqu'à la moitié du produit ! [ref]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/5007719/[/ref]

Ces dosages sont tirés d’une compilation des rapports d’usagers sur divers sites de RdR dont : Erowid, Psychonautwiki, Tripsit…

Puissance des effets Dosage oral
Perceptibles 10 µg
Faibles 20 - 70 µg
Moyens 70 - 150 µg
Forts 150 - 250 µg
Très forts 250+ µg

A noter que les dosages annoncés par les vendeurs sont généralement faux et supérieurs à la quantité réelle (comme le montrent des bases de données comme DrugsData.org).
Le dessin sur les cartons de LSD n’est pas non plus un indicateur du dosage, deux buvards identiques pouvant provenir de sources complètement différentes.
Un buvard classique peut contenir de grandes quantités de LSD. Les cartons “sandwich” faits de deux buvards collés ne sont pas le signe d’une quantité de LSD élevée mais plutôt de la présence d’un autre produit qui ne tiendrait pas sur un buvard normal car nécessitant des dosages plus élevés (de l'ordre du milligramme).

Combien de temps ça dure ?


Les premiers effets se font sentir dans un intervalle très variable, de 15min à plus d'une heure après la prise. Le pic des effets arrive généralement au bout de 1h30 à 2h30 [ref]https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/j.1755-5949.2008.00059.x[/ref]. La durée totale de la montée varie selon les individus et le contexte.
Le trip dure au total de 8 à 12h [ref]https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/14761703/[/ref], bien que des témoignages rapportent des effets durant jusqu’à 20h. Les effets résiduels peuvent inclure une stimulation qui empêche de dormir quelques heures après le trip.

Les durées sont tirés d’une compilation des rapports d’usagers sur divers sites de RdR dont : Erowid, Psychonautwiki, Tripsit….

Déroulement Voie oral e
Début 15 - 60 min
Montée 15 - 90 min
Pic / plateau 3 - 6 heures
Descente 3 - 5 heures
Total 8 - 12 heures
Effets résiduels 2 - 5 heures

Comment savoir si j’ai bien pris du LSD en pratiquant le testage ?


Pour savoir ce que contient un produit et éviter de consommer une mauvaise substance, il est possible d’utiliser des tests réactifs (en vente libre sur internet).
En croisant les tests, on peut autant s’assurer de la présence de LSD que détecter la présence de produits de coupe. Plus on fait de tests différents, plus on augmente les chances de savoir ce que l’on va consommer !

Ces tests fonctionnent grâce à des réactions chimiques susceptibles de former des produits de couleurs spécifiques. Les réactifs, mis en présence des composés contenus dans l’échantillon à tester, peuvent réagir et produire de nouveaux composés dont la couleur dépend de l’échantillon.
En pratique, on dépose une petite quantité de la substance à tester dans un récipient. On y ajoute une goutte du test et on attend que la réaction ait lieu. Au bout de quelques dizaines de secondes, le test prend (ou non) une couleur en fonction de la substance à laquelle il réagit. Il suffit ensuite de se reporter à la charte des couleurs de chaque test pour interpréter le résultat.

Cependant, un seul test n’est jamais suffisant pour identifier une substance car plusieurs substances peuvent réagir de la même façon à un test en particulier. C’est pourquoi il est nécessaire de faire différents tests à la suite.
Le protocole le plus efficace est de suivre un ordre spécifique en fonction de la substance que l’on souhaite analyser.
/!\ Il faut utiliser un nouvel échantillon (du même produit) pour chaque test /!\

Pour une identification rapide du LSD, testez dans cet ordre :

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Les lysergamides comme le LSD réfléchissent également les ultraviolets (lampe UV, lumière noire…), mais cette méthode est insuffisante pour révéler le LSD directement sur un buvard. Diluer son produit dans une faible quantité d’eau qui sera ensuite étalée sur un support peut néanmoins révéler des traces luminescentes.

Quels mélanges sont à éviter ?



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LSD + cannabis : augmente la confusion et l’intensité.
LSD + stimulant : augmente la vasoconstriction, peut augmenter l’anxiété et les boucles de pensée.
LSD + lithium : De nombreux témoignages affirment un risque épileptique accru, et des anecdotes médicales parlent d'une forte augmentation des effets du LSD, jusqu'à des états comateux [ref]https://doi.org/10.1111/j.1755-5949.2008.00059.x[/ref] Cette combinaison est fortement découragée. [ref]https://erowid.org/chemicals/lsd/lsd_interactions.shtml[/ref]
LSD + antidépresseur : Peu d'informations sont disponibles sur le sujet. Les ISRS (fluoxétine, paroxétine, sertraline, trazodone) et IMAO sont réputés diminuer les effets du LSD selon cette étude [ref]https://www.nature.com/articles/1380431[/ref], bien qu'un patient sous fluoxétine a expérimenté une augmentation. Les antidépresseurs tricycliques, quant à eux, augmenteraient les effets du LSD. [ref]https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/0166432896001027[/ref]

Quels sont les risques ?


[ref][ref][ref][ref][ref]

Quelques conseils pour réduire les risques


  • Tester son produit
  • Les dosages annoncés sont souvent faux, penser à fractionner les prises
  • Si peu ou pas d’effets, attendre au moins 2h avant de consommer à nouveau, la montée pouvant mettre du temps à arriver
  • Avaler le buvard plutôt que le garder en bouche, afin de diminuer le risque de consommer un produit qui n’est pas du LSD, comme les 25x-NBOME qui sont inactifs oralement.
  • Éviter les mélanges
  • Soigner son set & setting, ne pas consommer dans un lieu où l’on n’est pas à l’aise, ou avec des personnes qui ne sont pas de confiance
  • Bien s’hydrater (0.5L d’eau par heure en cas d’activité physique)
  • Ne pas consommer quand on est fatigué ou que le moral ne suit pas
  • Ne pas consommer en cas de maladie psychiatrique
  • Un trip peut être intense, espacer les prises pour se laisser le temps de digérer
  • Ne pas consommer par pression sociale
  • Éviter de consommer avant 20-25 ans
  • Ne pas prendre la route le jour même de la consommation de LSD, ça c’est pour vous, mais aussi pour les autres qui partagent la route avec vous
  • Éviter de consommer seul, et surveiller/prendre soin de son entourage si tout le monde consomme

Légalité


En France, le LSD est classé comme un stupéfiant, au même titre que la cocaïne ou l’héroïne. Son utilisation et sa possession sont passibles de 3750€ d’amende et d’un an d’emprisonnement [ref]https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000038369274/2020-03-24/[/ref]
En Suisse, le LSD est classé comme stupéfiant. Son utilisation et possession sont passibles de jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et d’une amende [ref]https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19981989/index.html#fn-#a19-1[/ref]
En Belgique, utilisation et possession sont passibles d’un emprisonnement de 3 mois à 5 ans et d’une amende de 1000 à 100’000€ [ref]https://www.afmps.be/sites/default/files/content/INSP/NARC/kb-ar-20170906.pdf[/ref]

Durée de détection


Dans le sang : Jusqu’à 16h après pour 200ug (la demi-vie est estimée autour de 2.6h) [ref]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5591798/[/ref]
Dans les urines : Jusqu’à 5 jours après, via la présence de métabolites [ref]https://maps.org/research-archive/w3pb/2008/2008_Passie_23067_1.pdf[/ref]

Liste des effets


Liste non exhaustive, tirés d’une compilation des rapports d’usagers sur divers sites de RdR dont : Erowid, Psychonautwiki, Tripsit….
Effets physiques
  • Stimulation
  • Amplification des sensibilités tactiles et visuelles
  • Augmentation de l’endurance, sensation de légèreté
  • Augmentation du rythme cardiaque [ref]https://bit.ly/3hq2zJ6[/ref]
    [*]Augmentation de la pression sanguine [ref]https://bit.ly/3hq2zJ6[/ref]
    [*]Mydriase (dilatation des pupilles)
    [*]Déshydratation
    [*]Tension musculaire
    [*]Hyperthermie
    [/ref][/ref]
[ref][ref]

Effets cognitifs
  • Euphorie
  • Accélération de la pensée
  • Connexion entre des idées éloignées
  • Émotions, sensibilité amplifiées
  • Anxiété
  • Paranoïa
  • Perception du temps altérée
  • Mémoire diminuée
  • Synesthésie
  • Hallucinations

Sources


1. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/14761703/
2. https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/02791072.1985.10524326
3. https://www.erowid.org/general/conferences/conference_mindstates4_nichols.shtml
4. https://maps.org/images/pdf/books/lsdmyproblemchild.pdf
5. https://erowid.org/chemicals/lsd/lsd_interactions.shtml
6. https://www.erowid.org/chemicals/2ci_nbome/2ci_nbome_death.shtml
7. https://www.nature.com/articles/1380431
8. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/0166432896001027
9. https://emedicine.medscape.com/article/1011615-treatment
10. https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/02791072.1985.10524331?journalCode=ujpd20
11. https://maps.org/research-archive/w3pb/2008/2008_Passie_23067_1.pdf
12. https://doi.org/10.1001/jama.1971.03190110067020
13. https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000038369274/2020-03-24/
14. https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19981989/index.html#fn-#a19-1
15. https://www.afmps.be/sites/default/files/content/INSP/NARC/kb-ar-20170906.pdf
16. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5591798/
17. https://bit.ly/3hq2zJ6

[Ajouts]
- temps de montée https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/j.1755-5949.2008.00059.x
- métabolisation et repas lourd :https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/5007719/
- lsd + lithium https://doi.org/10.1111/j.1755-5949.2008.00059.x[/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref][/ref]
 
Dernière édition par un modérateur:
J'suis tombé sur ce joli graphique :

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Tiré de ça : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/j.1755-5949.2008.00059.x

Selon donc au moins deux études cliniques, le pic des effets surviendrait vers deux heures et demie après la prise par voie orale, ce qui est en contradiction avec :

Les effets apparaissent au bout de 15 à 30min et peuvent mettre jusqu’à 1h30 à monter complètement.

Phrase inspirée si je ne m'abuse du tableau du PsychonautWiki. Que croire ? Qui croire ?
 
Il faudrait savoir comme est mesurée cette intensité sur ce joli graphique et dans ces deux études. En demandant aux personnes sur le moment de noter l'expérience ? A posteriori ? Parce que ça ne peut pas être en mesurant des concentrations de la substance dans le sang, il me semblait que le LSD était évacué avant la fin de l'expérience subjective. Est-ce que les chercheur·ses ont regardé un aspect spécifique ou un indicateur-compilation de plusieurs aspects de l'activité cérébrale ? Je suis désolé·e l'article s'ouvre pas chez moi, sais pas pourquoi.

Le tableau de PsychonautWiki, j'imagine à peu près comme pas mal d'entre nous s'est forgé un avis sur la question, une espèce de synthèse-sensation des rédacteur·ices fondée sur leur expérience perso, des témoignages de leurs proches ou lus çà et là. D'un point de vue personnel, l'affirmation du wiki, et du coup de cette fiche, me paraît beaucoup plus pertinente concrètement. Genre elle permet de mettre en garde sur le fait qu'on ne se rend pas toujours compte qu'il se passe quelque chose avant un bon moment. J'aurais poussé le bouchon jusqu'à T+2h (overly cautious in retrospect, but retrospection is cheap).
Du coup évidemment y'a un aspect un peu brutal, genre c'est pas équivalent à un début de montée, mais ça m'paraît sur-difficile de dire si à la fin, en moyenne à T+2h30, peu importe quand on se rend compte que l'on prend le train en route, on qualifiera les effets de les plus intenses.

Après je me dis, c'est peut-être vraiment le cas en moyenne, mais, dans sa vie, on a besoin de connaître le scénario le plus long parce qu'on risque d'être l'exception ou que les autres que l'on conseille le soient. Si on l'envisage pas, on se met ou on met les autres dans la merde.
 
Il faudrait savoir comme est mesurée cette intensité sur ce joli graphique et dans ces deux études.
Oui, c'est la bonne réponse-question. À laquelle je m'emploie immédiatement à te fournir la réponse-réponse. Il s'agit malheureusement de deux chapitres de livres, qu'il ne m'est pas possible d'emprunter et de consulter.

- La réf 61 est un livre en allemand (Leuner H. Halluzinogene. Psychische Grenzzustände in Forschung und Psychotherapie. Bern, Stuttgart, Wien: Huber, 1981.). Au vu du titre, l'attention est portée sur les effets eux-mêmes, tels que ressentis par les patients. Il doit s'agit soit de compilations d'observations (égales en crédibilité aux rapports d'usagers), soit de mesures (standardisées) effectuées à intervalles réguliers tout au long des trips. On n'en saura pas plus.

- La ref 88 est un chapitre de livre (Hoch PH. Studies in routes of administration and counteracting drugs. In: Cholden L, ed. Lysergic acid diethylamide and mescaline in experimental psychiatry. New York: Grune and Stratton, 1956, pp. 8–12.). Cette ref est citée plus tard dans l'article, de cette manière : "After 100–250 μg LSD p.o., psychological and sympathomimetic effects persist for 30–45 min, reaching their peak after 1.5–2.5 h ". Le mot "sympathomimétique" me fait penser à des mesures un minimum standardisées. On apprend plus tard que les durées d'effets ont été étudiées pour plusieurs voies d'administration, dont l'intraveineuse, l'intramusculaire et l'intraspinale, ce qui me fait supposer un protocole expérimental un peu rigoureux. En oral (100–250 μg), l'onset est de 30-45 et l'effet total est de 9-12. Enfin, plus loin apprend que Hoch a mesuré à la fois la quantité et la qualité des effets.

D'après la légende du graphique, les deux sources sont cohérentes entre elles, ce qui n'est pas mal. Ce qui est dommage, c'est qu'on ne sait rien de si les sujets avaient mangé ou non. Et en oral, ça compte !

Soyons justes, appliquons le même questionnement aux tableaux de PsychonautWiki. Le problème, c'est qu'on n'a aucune idée de comment ils sont construits. Qui le fait ? Sur quelle base ? Combien de témoignages sont considérés comme suffisants pour établir une moyenne (ou une médiane d'ailleurs, pour ce qu'on en sait) ?
Est-ce que ce n'est pas un contributeur précoce qui s'est dit, au moment de remplir : allez, moi il me semble bien que c'est ça ?

//

Mais pour en revenir à mon point de départ : ce qui me dérange dans la formulation de notre chère Biquette, c'est ce "jusqu'à 1,5 heures" (pour le pic d'effets). On a deux papiers, j'ai envie de dire peu importe leur méthode, qui rapportent un "jusqu'à" plus long d'une heure.
 
Merci pour les précisions.

C'est vrai que j'n'applique pas du tout ce raisonnement aux tableaux de PsychonautWiki, parce que j'ai l'impression que cela vaut autant que l'opinion de chacun·e d'entre nous que l'on aurait mis sur une espèce de piédestal de sorte que plus de personnes le voient et sont éventuellement capables de le critiquer. En bref, je crois que c'est fait à la zob et pas avec la rigueur que j'attends d'un papier scientifique. Pas que ce soit une fatalité cela dit, ta démarche me paraît très bien d'interroger ce genre d'évidences.

Pour la formulation de Biquette, c'est vrai qu'elle est maladroite mais, d'après le tableau en-dessous, on comprend que c'est 1h de "début" (avant de sentir les effets ?) plus 1h30 de montée à proprement parler et donc 2h30 pour la fin de la montée. Mais c'est vrai que c'est présenté comme un maximum et pas du tout comme une moyenne.
 
Ha, j'ai compris. C'est une question de formulation. Je comprenais 1h30 depuis la prise, alors que c'est 1h30 depuis l'onset ! Merci de l'éclairage. Je pense donc qu'il faudrait reformuler. Sympa de voir que l'ensemble des données est cohérente, finalement !

En général, j'ai beaucoup de mal à lire ces tableaux où chaque temps est compté depuis l'item précédent, et non depuis la prise, comme on le fait dans les TR avec T+1, T+12...

On peut aussi préciser qu'en cas de gros repas, la moitié du LSD n'est pas absorbée (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/5007719/)




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https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/828469/

Ce graphique-là est sympa, il manifeste la sensation de plateau. Point intéressant, la source est ce même Hoch cité plus haut dans la discussion.
 
Concernant l'interaction LSD + lithium, toujours dans cette revue narrative : Passie, Torsten, John H. Halpern, Dirk O. Stichtenoth, Hinderk M. Emrich, et Annelie Hintzen. 2008. « The Pharmacology of Lysergic Acid Diethylamide: A Review ». CNS Neuroscience & Therapeutics 14 (4): 295‑314. https://doi.org/10.1111/j.1755-5949.2008.00059.x.

Lithium and some tricyclic antidepressants havealso been reported to increase the effects of LSD [180].
It has to be mentioned that LSD in combination with lithium drastically increases LSD reactions and can lead to temporary comatose states as suggested by anecdotal medical reports [182].
La source 180 est l'analyse d'entretiens avec deux UD ayant pris du LSD avec et sans lithium.
La source 182 est introuvable sur le net.
C'est donc pas super probant mais en tous cas, on ne peut pas dire que la littérature scientifique soit muette sur le sujet.
 
Merci pour vos retours et remarques, j'ai changé la formulation (est-ce mieux ?) et ajouté des précisions ainsi que les nouvelles refs.
Moi non plus je suis pas super fan du tableau de durée pas très clair. Je le change pour des durées fixes ?

(Jusqu'à la moitié de la dose non absorbée après un kebab... J'aurais pas cru, la vache)
 
Salut à tous. 

Je souhaite juste confirmer une chose écrite plus haut :

LSD-25+Paroxetine = effets vraiment moindre que sans cet antidépresseur...
Je ne vous dirai pas quelle dose testée en combinaison avec la Paroxetine, mais ça diminue vachement le trip... 

Est-ce dangereux ? Ça je ne saurais pas le dire.
De toute manière tout combo a ses risques et effets différents. 

Un conseil : Avec n'importe quelle drogue ne jouez pas les kéké... Ça pourrait vous faire tout drôle.

Bise. 

LysergiK-Juanito.
 
Biquette a dit:
Merci pour vos retours et remarques, j'ai changé la formulation (est-ce mieux ?) et ajouté des précisions ainsi que les nouvelles refs.
Moi non plus je suis pas super fan du tableau de durée pas très clair. Je le change pour des durées fixes ?

Oui c’est mieux, j’ai juste déplacé le propos sur l’absorption du chapitre sur la durée a celui sur le dosage :-) et cho pour les durées fixe (en le précisant afin d’éviter la même erreur dans l’autre sens, peut-être)
 
le lsd agis un peu sur la dopamine??? je croiyais que c'était exclusivement sérotoninergique??? sans blague!

probablement mes connaissance sont périmé....... :-(
 
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