Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Xan TRIP

gasmane whoadae

Matrice Périnatale
Inscrit
10/8/24
Messages
4
Salut, j’aimerais vous raconter une expérience assez troublante que j’ai vécue avec le Xanax (alprazolam). C’était il y a sept jours, à Paris. Je retrouvais deux amis que je ne vois pas souvent. On avait décidé de passer la journée ensemble, et l’un d’eux m’avait prévenu qu’il avait quelques boîtes de Xanax avec lui. Comme j’avais déjà essayé ce médicament par curiosité et que je voulais pousser l'expérience un peu plus loin, je lui ai demandé de m’en apporter.

Nous avons décidé de nous poser au parc des Buttes-Chaumont, un endroit paisible avec ses collines verdoyantes et ses sentiers sinueux. L’air était doux, et l’atmosphère, détendue. On a commencé par rouler un joint, chacun le sien, et on a fumé tout en discutant de tout et de rien. C’était le genre de moment parfait pour essayer quelque chose de nouveau, ou du moins, c’est ce que je croyais.

Après quelques bouffées, j’ai sorti les six pilules de Xanax de mon sac, suivant les instructions d’un ami qui s’y connaissait bien. Je les ai écrasées soigneusement et mélangées dans une bouteille de jus Oasis pomme-poire. Mon ami m’avait conseillé de boire ce mélange en l’espace de trois ou quatre heures, vu mon manque d’accoutumance aux benzodiazépines.

Après environ quinze minutes, j’ai remarqué que la bouteille était encore au tiers pleine. Pris d'une légère panique à l’idée de me faire attraper par la police avec cette boisson sur moi — nous devions prendre le métro pour aller faire du shopping rue de Rivoli — j’ai décidé de la finir d’une traite.

Une fois dans le métro, c’est le trou noir. Une amnésie totale. Je n’ai aucun souvenir de ce qui s’est passé à partir de ce moment-là. Ce n’est que plus tard que j’ai découvert des vidéos sur mon téléphone, filmées par mes amis et moi-même. Sur ces images, on me voit dans un état second, comme un zombie, incapable de marcher correctement, avec le regard vide.

Le moment le plus gênant est survenu quand ma mère m’a appelé. Elle m’a demandé de la rejoindre, ainsi que mon frère, au Starbucks près du Centre Pompidou. Dans mon état d’ivresse médicamenteuse, je pensais que tout allait bien. J’ai dit oui sans réfléchir, et mon ami m’a accompagné, tandis que l’autre devait partir.

Quand je suis arrivé au Starbucks, ma mère et mon frère m’ont tout de suite remarqué. Ils ont vu que quelque chose n’allait pas. Je ne m’en souviens pas, mais d’après leurs témoignages, j’étais vraiment dans un état pitoyable. Ils m’ont demandé ce que j’avais pris, mais je ne voulais pas les décevoir, surtout mon frère, qui a toujours été un exemple pour moi. J’ai nié en bloc, en disant que j’avais juste fumé un peu. J’étais tellement confus que j’ai fini par m’énerver contre ma mère, lui reprochant de ne pas me faire confiance et suppliant de rentrer à l’appartement, prétextant que j’étais juste fatigué.

Ma mère, inquiète, a refusé de me laisser partir seul. Elle m’a accompagné en métro jusqu’à l’appartement. C’était un trajet d’environ quarante minutes avec deux changements de lignes. À chaque instant, je perdais l’équilibre, incapable de marcher correctement. Ma mère était effrayée, et moi, totalement absent.

Quand nous sommes finalement arrivés à l’appartement, je me suis précipité vers le lit et me suis effondré. Ma mère, inquiète, a appelé le SAMU pour savoir quoi faire. Ils lui ont conseillé de regarder dans mon sac à dos pour voir ce que j’avais pu consommer. En fouillant, elle a découvert les plaquettes de Xanax. Le SAMU lui a dit de me laisser dormir pendant douze heures, le temps que l’effet du médicament se dissipe.

Je me suis réveillé brièvement vers 10h pour aller aux toilettes, une envie pressante qui m’avait déjà dérangé avant de m’endormir. Puis je suis retourné me coucher jusqu’à 13h. Quand ma mère m’a réveillé, elle m’a expliqué tout ce qui s’était passé. J’étais sous le choc. Je ne me souvenais de rien. Elle a commencé à pleurer, et j’ai ressenti une vague de culpabilité et de honte m’envahir.

Cette expérience m’a fait réaliser les dangers de consommer des substances sans en connaître les effets, surtout lorsqu’on n’est pas accoutumé.
 
Après environ quinze minutes, j’ai remarqué que la bouteille était encore au tiers pleine. Pris d'une légère panique à l’idée de me faire attraper par la police avec cette boisson sur moi — nous devions prendre le métro pour aller faire du shopping rue de Rivoli — j’ai décidé de la finir d’une traite.
Aïe l'erreur (quasi) fatale... ta daronne a bien fait de rester avec toi j'pense.
En tout cas, à moins que les flics se baladent avec une HPLC, y a pas moyen qu'ils devinent l'ingrédient surprise de ta bouteille ^^ c'est le cannabis qui t'a rendu parano comme ça ?

Tant mieux que ça ait pas fini aux urgences !
 
Merci du TR, j'aurai quelque-chose à linker pour expliquer le black-out benzo, maintenant ^^
 
Retour
Haut