Atsu
Neurotransmetteur
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Hello,
Petit TR d'une expérience récente sous cannabis qui m'a assez marqué: c'est la première fois que j'ai réussi à explorer ma pensée avec cette substance - la première fois que ça me fait un autre effet que de m'anesthésier comme une loque. :|
Ça se passe en visite chez une amie à plusieurs centaines de kilomètres de chez moi, que l'on nommera Chloé. Amie que je n'ai vu que peu de fois mais avec qui on a su tisser des liens solides. Bref, on décide de passer ma dernière soirée chez elle avec un peu de weed et quelques potes à elle, au nombre de 4, que l'on appellera respectivement Damien, Jocelyne, Yasmine et Rose. Je ne connais que très peu les amis en question: le set&setting commence à puer un peu. Peu importe: nous sommes donc au nombre de 6.
Après un bon petit Macdo des familles, un petit tour à l'épicerie pidu et quelques clopes, on décide d'allumer un premier blunt (aromatisé au chocolat, :tear, assis sur la terrasse, devant un grand jardin assez sombre et un ciel étoilé plutôt joli. J'attends mon tour en buvant quelques verres de vodka, Chloé joue quelques sons de Dr Dre sur son iPhone, on se marre, c'est cool. Je tire 5 ou 6 fois sur le blunt, en gardant la fumée le plus longtemps possible: alors que les autres l'expirent presque instantanément en un gros panache, je ne la recrache qu'au bout de 30 voire 40 secondes en un mince filet qu'on distingue à peine dans l'obscurité.
Capuche sur la tête, assis sur le rebord, je suis dans la phase un peu débile du cannabis et éclate de rire pour un oui ou pour un non. Ça va 2 minutes, mais je commence vite à en avoir un peu marre d'avoir un âge mental inférieur à la moyenne. Peu importe, on redrop: un joint s'allume et je réitère les mêmes opérations que sur le blunt.
C'est là que ça commence à partir un peu de travers. Je me sens un peu nauséeux (les verres de vodka, ça n'était pas une si bonne idée que ça finalement), mais j'ai connu pire. Je me sens au-dessus du groupe qui m'entoure: leurs discussions ne m'intéressent plus, je me concentre sur des détails du décor que je n'avais pas remarqué jusque là. "Oh, la branche de l'arbre au fond du jardin est sur le point de casser." "Ah, encore le même scooter que toute à l'heure qui passe dans la rue voisine". J'ai l'air carrément paumé, et puis on a coupé la musique, ce qui ne m'aide pas du tout.
Je continue mon délire sur les détails: cette fois, c'est le ciel qui m'attire. La montée est terminée, j'ai à peine ressenti celle du joint et me voilà en train de jouer les Galilée à essayer de relier les étoiles avec mes doigts. J'ai l'impression de connaître chaque constellation par coeur. Damien fait le malin avec son iPhone et nous met tous subitement une application "flash" dans les yeux. Ça pique. Le flash s'imprime sur ma rétine pendant une dizaine de minutes, et cette reprise de contact avec les autres me fait comprendre que je suis quand même bien défoncé. Pas ce que j'aurais forcément souhaité pour ma dernière soirée chez Chloé, mais bon, maintenant qu'on y est...
Mon subconscient commence à me jouer quelques tours. Comme un certain Styloplume sous DXM (si je ne m'abuse), j'ai l'impression qu'une autre personne manque à l'appel. Je me retourne sans cesse vers la baie vitrée pour voir si elle n'arrive pas. Ça me rend assez anxieux: je décide d'aller faire un tour de l'autre côté de la maison pour voir si elle n'est pas en train de déprimer toute seule. Rien. Je n'en parle pas aux autres qui n'ont pas l'air d'être plus inquiets que ça, et me rassois sur le muret. J'ai la gorge littéralement desséchée: j'ai l'impression d'être un dragon quand j'allume une clope. D'ailleurs, en parlant de clope, encore un détail sur lequel je m'attarde: la flamme de mon zippo quand je l'approche de la cigarette. Mes yeux font une sorte d'auto focus dessus, ça donne un effet Enter the Void pas déplaisant. Blague à part, souvent, chez moi, quand je suis sobre, j'ai pour rituel de m'en griller une dans mon jardin en réfléchissant à un peu tout et n'importe quoi. Le rituel me revient en pleine gueule ici et les réflexions commencent à s'intensifier.
En effet, une voix me parle dans ma tête pour me dire mes 4 vérités sur cette semaine passée chez Chloé. En gros, les liens qu'on aurait tissés ne seraient que foutaises, ses potes ne m'aiment pas, je suis vraiment con d'avoir foutu les pieds ici et je serais d'ailleurs bien mieux tout seul dans mon jardin à fumer ma clope. Je commence par nier puis finis par demander ce que je dois faire. La voix me répond que je ne dois plus jamais leur adresser la parole, que leur monde n'est pas le mien et que, de toute façon, leur weed est dégueulasse. J'ai du mal à accepter mais bon, passons, j'ignore tout le monde, affiche un sourire béat sur mon visage et n'ouvre plus la bouche que pour y glisser ma cigarette de temps à autre.
Moi qui fuit le bad comme la peste, je suis ici servi. J'ai maintenant l'impression de gâcher la soirée, de faire tâche dans le paysage. En plus, la septième personne n'est toujours pas là, je m'inquiète vraiment. Un deuxième blunt s'allume, on m'en propose, je refuse puis sous la pression du groupe tire deux ou trois lattes à contre-coeur. Et voilà qu'arrive une autre phase bien connue des trips sous canna: la parano !
D'un coup d'un seul, les rires des autres paraissent se mouvoir en rictus maléfiques, et je finis par croire que tout le monde se fout de ma gueule parce que je suis venu chez Chloé. C'est vrai qu'au fond, notre relation est un peu bizarre, et pour une fois je leur donne raison. Ça y est, j'ai admis les "réponses" de la voix. J'ai un peu peur de penser tout ça au réveil le lendemain, mais tant pis. Il est 23h, les nausées reprennent de plus belle, je ferme les yeux. Première hallu: je vois des ouvriers dans mes intestins en train de repousser le vomi avec des clés à molette. Je les entend dire "allez les gars, on s'active, déjà qu'il a l'air d'un gland avec ses yeux tout rouges et sa tête de déterré, on va quand même pas le laisser vomir, tenez bon". Ça me fait marrer, je rouvre les yeux pour les laisser bosser. Et là, Yasmine, qui est à côté de moi depuis le début du trip, me semble étrangement familière. J'ai l'impression que c'est une pote que j'avais au collège (ça date un peu, mais allez savoir pourquoi son souvenir remonte à cet instant précis...) qui est à sa place. Et à chaque fois que je me retourne complètement pour en avoir le coeur net, je capte que c'est bien Yasmine. (j'appelle ça des hallus "latérales", ça me le fait à chaque fois que je fume...).
Assez effrayé par ces hallus imprévues, je fixe de nouveau le ciel: les constellations se forment maintenant toutes seules. Après réflexion, je pige que c'est moi qui les contrôle avec mes yeux. Un coup d'oeil par là, et hop, je forme la grande ourse. Encore le sentiment d'être au dessus, et cette petite hallu n'arrange pas les choses - je me sens carrément mégalo à cet instant.
Puis les autres se barrent dans la chambre pour discuter, et je reste pendant de longues minutes avec Rose, qu'on m'a décrite comme une mythomane accomplie. En effet, elle commence à me conter une histoire à dormir debout; et le pire, c'est que j'y crois. Je me demande comment je peux être aussi con mais j'acquiesce toujours d'un "hmmm". Au final, même si c'est du grand n'importe quoi, ça m'a au moins servi à garder un contact avec les autres, puisqu'étant dans l'incapacité de bouger je me demande ce qui se serait passé si j'étais resté tout seul...
Je rentre aussi, me pose dans un canapé et bade un peu moins. Mais j'ai comme un sixième sens qui me laisse croire que leur groupe d'amis est faux, qu'ils ne se connaissent finalement pas et que leur seul centre d'intérêt commun c'est fumer. Ça fait maintenant 2 heures que j'ai pas aligné trois mots et pourtant personne ne m'en tient rigueur, ce qui m'étonne de leur part. Ils continuent à discuter pendant une ou deux heures, puis vont se coucher. On est 4 dans la chambre: Chloé, Rose, Damien, et moi. Je réussis tant bien que mal à monter les escaliers (en 5 minutes, au moins), prends un lit une place et eux des matelas, et trouve le sommeil assez facilement. Je me réveille vers 4 heures du mat. La chambre est plongée dans le noir mais pourtant je distingue assez bien facilement son intérieur, comme si on lui avait appliqué l'effet "sépia" sur Photoshop. Je me retourne sur le côté et là BIG HALLU: Rose est à côté de moi, complètement avachie sur la couverture. J'arrive même à distinguer les trois bandes blanches sur son jogging. Je meurs de chaud, je ronchonne "grmpff elle prend toute la place celle là" et reste dans un coin du lit pendant une bonne heure. Avant de me redresser et de me rendre compte qu'il n'y a personne à côté de moi.
Après une petite nuit de sommeil, je me réveille un peu dans les vapes, fume quelques clopes sur la terrasse, et boit un peu de rosé en compagnie de Chloé, Jocelyne, Rose, et Yasmine. On écoute de la musique de hipster et ça me fait clairement chier. Je commence à réaliser que ce qui m'a été dit cette nuit n'a pas changé, et suis un peu dégoûté de tout le monde. Je n'adresse presque pas la parole à A et ait presque hâte de me barrer. Je suis encore un peu sous le choc de ce trip, je m'attendais pas à ce que ça se passe comme ça, mais finalement c'est pas plus mal. J'avais vu un topic sur les "bads bénéfiques" il y a quelques temps, et ça correspond plutôt bien à ce que j'ai ressenti. Un mal pour un bien en quelque sorte.
Ah, et désolé si le TR est un peu construit comme un épisode des Feux de l'amour, mais c'est aussi le sentiment que j'ai ressenti pendant le trip. Ma vision me paraissait comme embuée sur les côtés, comme les images de ce feuilleton, comme si on m'avait appliqué un effet en postprod. Chanmé.
Petit TR d'une expérience récente sous cannabis qui m'a assez marqué: c'est la première fois que j'ai réussi à explorer ma pensée avec cette substance - la première fois que ça me fait un autre effet que de m'anesthésier comme une loque. :|
Ça se passe en visite chez une amie à plusieurs centaines de kilomètres de chez moi, que l'on nommera Chloé. Amie que je n'ai vu que peu de fois mais avec qui on a su tisser des liens solides. Bref, on décide de passer ma dernière soirée chez elle avec un peu de weed et quelques potes à elle, au nombre de 4, que l'on appellera respectivement Damien, Jocelyne, Yasmine et Rose. Je ne connais que très peu les amis en question: le set&setting commence à puer un peu. Peu importe: nous sommes donc au nombre de 6.
Après un bon petit Macdo des familles, un petit tour à l'épicerie pidu et quelques clopes, on décide d'allumer un premier blunt (aromatisé au chocolat, :tear, assis sur la terrasse, devant un grand jardin assez sombre et un ciel étoilé plutôt joli. J'attends mon tour en buvant quelques verres de vodka, Chloé joue quelques sons de Dr Dre sur son iPhone, on se marre, c'est cool. Je tire 5 ou 6 fois sur le blunt, en gardant la fumée le plus longtemps possible: alors que les autres l'expirent presque instantanément en un gros panache, je ne la recrache qu'au bout de 30 voire 40 secondes en un mince filet qu'on distingue à peine dans l'obscurité.
Capuche sur la tête, assis sur le rebord, je suis dans la phase un peu débile du cannabis et éclate de rire pour un oui ou pour un non. Ça va 2 minutes, mais je commence vite à en avoir un peu marre d'avoir un âge mental inférieur à la moyenne. Peu importe, on redrop: un joint s'allume et je réitère les mêmes opérations que sur le blunt.
C'est là que ça commence à partir un peu de travers. Je me sens un peu nauséeux (les verres de vodka, ça n'était pas une si bonne idée que ça finalement), mais j'ai connu pire. Je me sens au-dessus du groupe qui m'entoure: leurs discussions ne m'intéressent plus, je me concentre sur des détails du décor que je n'avais pas remarqué jusque là. "Oh, la branche de l'arbre au fond du jardin est sur le point de casser." "Ah, encore le même scooter que toute à l'heure qui passe dans la rue voisine". J'ai l'air carrément paumé, et puis on a coupé la musique, ce qui ne m'aide pas du tout.
Je continue mon délire sur les détails: cette fois, c'est le ciel qui m'attire. La montée est terminée, j'ai à peine ressenti celle du joint et me voilà en train de jouer les Galilée à essayer de relier les étoiles avec mes doigts. J'ai l'impression de connaître chaque constellation par coeur. Damien fait le malin avec son iPhone et nous met tous subitement une application "flash" dans les yeux. Ça pique. Le flash s'imprime sur ma rétine pendant une dizaine de minutes, et cette reprise de contact avec les autres me fait comprendre que je suis quand même bien défoncé. Pas ce que j'aurais forcément souhaité pour ma dernière soirée chez Chloé, mais bon, maintenant qu'on y est...
Mon subconscient commence à me jouer quelques tours. Comme un certain Styloplume sous DXM (si je ne m'abuse), j'ai l'impression qu'une autre personne manque à l'appel. Je me retourne sans cesse vers la baie vitrée pour voir si elle n'arrive pas. Ça me rend assez anxieux: je décide d'aller faire un tour de l'autre côté de la maison pour voir si elle n'est pas en train de déprimer toute seule. Rien. Je n'en parle pas aux autres qui n'ont pas l'air d'être plus inquiets que ça, et me rassois sur le muret. J'ai la gorge littéralement desséchée: j'ai l'impression d'être un dragon quand j'allume une clope. D'ailleurs, en parlant de clope, encore un détail sur lequel je m'attarde: la flamme de mon zippo quand je l'approche de la cigarette. Mes yeux font une sorte d'auto focus dessus, ça donne un effet Enter the Void pas déplaisant. Blague à part, souvent, chez moi, quand je suis sobre, j'ai pour rituel de m'en griller une dans mon jardin en réfléchissant à un peu tout et n'importe quoi. Le rituel me revient en pleine gueule ici et les réflexions commencent à s'intensifier.
En effet, une voix me parle dans ma tête pour me dire mes 4 vérités sur cette semaine passée chez Chloé. En gros, les liens qu'on aurait tissés ne seraient que foutaises, ses potes ne m'aiment pas, je suis vraiment con d'avoir foutu les pieds ici et je serais d'ailleurs bien mieux tout seul dans mon jardin à fumer ma clope. Je commence par nier puis finis par demander ce que je dois faire. La voix me répond que je ne dois plus jamais leur adresser la parole, que leur monde n'est pas le mien et que, de toute façon, leur weed est dégueulasse. J'ai du mal à accepter mais bon, passons, j'ignore tout le monde, affiche un sourire béat sur mon visage et n'ouvre plus la bouche que pour y glisser ma cigarette de temps à autre.
Moi qui fuit le bad comme la peste, je suis ici servi. J'ai maintenant l'impression de gâcher la soirée, de faire tâche dans le paysage. En plus, la septième personne n'est toujours pas là, je m'inquiète vraiment. Un deuxième blunt s'allume, on m'en propose, je refuse puis sous la pression du groupe tire deux ou trois lattes à contre-coeur. Et voilà qu'arrive une autre phase bien connue des trips sous canna: la parano !
D'un coup d'un seul, les rires des autres paraissent se mouvoir en rictus maléfiques, et je finis par croire que tout le monde se fout de ma gueule parce que je suis venu chez Chloé. C'est vrai qu'au fond, notre relation est un peu bizarre, et pour une fois je leur donne raison. Ça y est, j'ai admis les "réponses" de la voix. J'ai un peu peur de penser tout ça au réveil le lendemain, mais tant pis. Il est 23h, les nausées reprennent de plus belle, je ferme les yeux. Première hallu: je vois des ouvriers dans mes intestins en train de repousser le vomi avec des clés à molette. Je les entend dire "allez les gars, on s'active, déjà qu'il a l'air d'un gland avec ses yeux tout rouges et sa tête de déterré, on va quand même pas le laisser vomir, tenez bon". Ça me fait marrer, je rouvre les yeux pour les laisser bosser. Et là, Yasmine, qui est à côté de moi depuis le début du trip, me semble étrangement familière. J'ai l'impression que c'est une pote que j'avais au collège (ça date un peu, mais allez savoir pourquoi son souvenir remonte à cet instant précis...) qui est à sa place. Et à chaque fois que je me retourne complètement pour en avoir le coeur net, je capte que c'est bien Yasmine. (j'appelle ça des hallus "latérales", ça me le fait à chaque fois que je fume...).
Assez effrayé par ces hallus imprévues, je fixe de nouveau le ciel: les constellations se forment maintenant toutes seules. Après réflexion, je pige que c'est moi qui les contrôle avec mes yeux. Un coup d'oeil par là, et hop, je forme la grande ourse. Encore le sentiment d'être au dessus, et cette petite hallu n'arrange pas les choses - je me sens carrément mégalo à cet instant.
Puis les autres se barrent dans la chambre pour discuter, et je reste pendant de longues minutes avec Rose, qu'on m'a décrite comme une mythomane accomplie. En effet, elle commence à me conter une histoire à dormir debout; et le pire, c'est que j'y crois. Je me demande comment je peux être aussi con mais j'acquiesce toujours d'un "hmmm". Au final, même si c'est du grand n'importe quoi, ça m'a au moins servi à garder un contact avec les autres, puisqu'étant dans l'incapacité de bouger je me demande ce qui se serait passé si j'étais resté tout seul...
Je rentre aussi, me pose dans un canapé et bade un peu moins. Mais j'ai comme un sixième sens qui me laisse croire que leur groupe d'amis est faux, qu'ils ne se connaissent finalement pas et que leur seul centre d'intérêt commun c'est fumer. Ça fait maintenant 2 heures que j'ai pas aligné trois mots et pourtant personne ne m'en tient rigueur, ce qui m'étonne de leur part. Ils continuent à discuter pendant une ou deux heures, puis vont se coucher. On est 4 dans la chambre: Chloé, Rose, Damien, et moi. Je réussis tant bien que mal à monter les escaliers (en 5 minutes, au moins), prends un lit une place et eux des matelas, et trouve le sommeil assez facilement. Je me réveille vers 4 heures du mat. La chambre est plongée dans le noir mais pourtant je distingue assez bien facilement son intérieur, comme si on lui avait appliqué l'effet "sépia" sur Photoshop. Je me retourne sur le côté et là BIG HALLU: Rose est à côté de moi, complètement avachie sur la couverture. J'arrive même à distinguer les trois bandes blanches sur son jogging. Je meurs de chaud, je ronchonne "grmpff elle prend toute la place celle là" et reste dans un coin du lit pendant une bonne heure. Avant de me redresser et de me rendre compte qu'il n'y a personne à côté de moi.
Après une petite nuit de sommeil, je me réveille un peu dans les vapes, fume quelques clopes sur la terrasse, et boit un peu de rosé en compagnie de Chloé, Jocelyne, Rose, et Yasmine. On écoute de la musique de hipster et ça me fait clairement chier. Je commence à réaliser que ce qui m'a été dit cette nuit n'a pas changé, et suis un peu dégoûté de tout le monde. Je n'adresse presque pas la parole à A et ait presque hâte de me barrer. Je suis encore un peu sous le choc de ce trip, je m'attendais pas à ce que ça se passe comme ça, mais finalement c'est pas plus mal. J'avais vu un topic sur les "bads bénéfiques" il y a quelques temps, et ça correspond plutôt bien à ce que j'ai ressenti. Un mal pour un bien en quelque sorte.
Ah, et désolé si le TR est un peu construit comme un épisode des Feux de l'amour, mais c'est aussi le sentiment que j'ai ressenti pendant le trip. Ma vision me paraissait comme embuée sur les côtés, comme les images de ce feuilleton, comme si on m'avait appliqué un effet en postprod. Chanmé.