Nymphis
Glandeuse Pinéale
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Salut chères psychonautes, je suis vraiment heureux d'enfin pouvoir vous raconter mon expérience personnelle sur les drogues, j'ai envie d'y recueillir vos avis et conseilles car elle me semble différente de la moyenne. Ayant fêté mes 18 ans il y a 10 jours, je peux maintenant raconter c'que j'ai fait. Sachez que je suis tout nouveau dans ce domaine.
Ce n'est pas vraiment un TR ni une sorte de prévention pour mauvaise expérience. Dans mon post, je veux juste raconter mon ressenti, les doses que j'ai pris, le contexte etc, sans m'attarder sur les effets. A la fin, je ferai un bilan personnel et j'vous demanderai c'que vous en pensez. Je précise aussi que je ne parlerai que de la prise de durs, donc pas d'alcool et de cannabis (oui je sais qu'il ne faut pas les sous-estimer, mais c'est pour simplifier). Pour la corpulence, histoire de vous faire une idée, je mesure 1,81 m (voir peut-être 1,83-84 m actuellement), physique svelte et élancé car sportif, donc plutôt avec une base d'une assez grosse résistance à tout ça je pense.
En résumé pour alcool et cannabis : l'alcool je n'en bois qu'en soirées, quelques rares verres avec mes parents, que je dois faire environ une fois par mois en moyenne et pas de excessivement, genre chuis très loin de la frontière gerbe et coma éthylique quand j'le fais, je prends relativement mon temps pour déguster l'alcool. Sur 25 soirées, y'en a 3-4 où j'ai fini vraiment mal, et c'était au début quand je connaissais pas mes limites. Depuis que j'ai déconné, en 2 ans, y'a qu'une seule fois où j'ai un peu abusé, mais sinon j'ai tenu ma promesse de me dire "plus jamais tu refais ça". J'ai commencé les soirées à la Toussaint 2018, à l'époque il m'arrivait de passer 1 an sans soirées même. Quant au cannabis, je n'en fume qu'avec mon pote et je tire que quelques taffes, ça monte très vite à la tête. Il n'y a que 2 fois où j'ai fumé 1 joint à moi seul. J'aime bien cette drogue mais c'est loin d'être ma préférée. J'ai du commencer à la même période que l'alcool, mais j'en consomme bien moins. J'pense que je dois ça un peu à ma mère qui est médecin et qui m'a prévenu des dangers. D'ailleurs, j'ai voulu voir si j'avais pris un trop gros pied avec l'alcool en stoppant 3 semaines d'en boire, histoire de voir si mon corps en souffrait, heureusement c'est pas le cas.
C'est parti pour le récit, passons aux choses sérieuses :
Ma première prise de drogue se fit dans le samedi 14 Septembre 2020 avec de la kétamine : c'était l'après-midi, avec mon meilleur ami, qui commençait tout juste lui aussi à toucher à ça. On était quelques heures avant une soirée, dans un bon mood quoi. Le cadre c'était aux environs de chez moi dans la campagne, tranquille tous les deux. En somme, un bon set&setting de mon point de vu.
Il m'avait un peu parlé de la drogue, quels effets ça faisait car je lui avais demandé, comment qu'on la consommait, etc. Malgré son jeune âge et le fait qu'il était débutant dans le domaine à ce moment là, il a tout de même eu un très bon réflexe : il m'a dit "mec, par contre on commence par une aiguille (toute petite trace), déjà pour tester la puissance du produit, mais surtout pour voir comment ça réagit sur ton corps, car c'est ta première fois et on sait jamais". Il avait de bons contacts, mais vu qu'il savait rien sur la puissance il préférait y allait mollo. Etant quelqu'un de raisonnable, je ne remets pas en cause son idée et on part sur ça :
Et voilà ma toute première prise de drogue qu'on fait chez moi, sur mon portable. Aucun effet parce qu'il avait un peu mal tassé et parce que toute petite trace, m'enfin on j'm'y attendais un peu. Bon, on a fait l'erreur de pas avoir de sitter, normal pour des jeunes débutants. Heureusement, aucun soucis, ça ne réagit pas mal sur mon corps, tout va bien dans le meilleur des mondes.
On attend que les effets redescendent totalement pour en reprendre et, quelques heures plus tard, avec un pote en plus, on se prend une trace "normal" en fin d'après-midi avant de rejoindre la soirée (oui ça dépend beaucoup selon les gens, mais y'a forcément la dose moyenne dans une trace ^^'). Très bon effets, pas de mauvais bails, tout se passe bien. Quelques heures plus tard, dans la soirée qui se fait dehors à 100 m de chez moi dans un skatepark, on en reprend une tous les 3 + un autre gars de la soirée. Là y'a plein de sitters si jamais ça va pas bien au moins. Première erreur qu'on fait : mélange kétamine et alcool, heureusement mon meilleur pote me dit "prend pas trop d'alcool" (même s'il aurait du dire "pas du tout", mais il le savait pas), du coup c'est c'que j'ai fait et il s'est rien passé de mauvais. Le nouveau a mal réagi car il avait sûrement du boire et il a bien gerbé.
Suite à cela, pas de prises de drogues dur jusqu'au 9 Février 2021, soit 5 mois. Aucun besoin de reprendre de la kétamine, j'm'en passe très bien aussi bien physiquement que mentalement, pas de manque donc. Cependant, c'est la drogue que je prends de nouveau pour cette deuxième expérience.
A cette période, je commence sérieusement à m'intéresser aux drogues et à vouloir me renseigner dessus, et avec mon pote on vient de découvrir le tableau de "drugs combinations" (celui posté sur le forum), que je trouve de suite ultra pratique et que je décide d'enregistrer pour m'en servir en guise de sécurité. On est l'après-midi, avant une soirée, il est environ 15H00, on est chez moi, et la soirée se fera chez moi. Mon meilleur pote et moi, on s'décide de taper dans la cons', une assez petite dose (entre l'aiguille et la trace) pour tester la puissance du produit. Aucun effet, même au plateau, si bien qu'on vient à en faire encore la même erreur que y'a 5 mois, j'en suis à l'initiative : j'lui dis "vient frérot on relance avec de l'alcool". Fort heureusement, vu qu'on avait bien redescendu, rien de dramatique n'est arrivé...et ça a pas marché, c'est la clope qui a relancé le truc X). Ensuite, j'lui dit "vient mec on regarde le tableau de drugs combinations pour voir où c'est kétamine et alcool"... on voit "Dangerous", on rit nerveusement, j'le regarde et j'lui fait "mec, on fait plus jamais ça" et il acquiesce. Du coup, alors qu'on avait prévu d'en prendre dans la soirée, vu qu'on a bien bu, on s'dit "c'est mort, beaucoup trop risqué", certains d'nos potes nous encouragent dans cette voie qu'on suit.
Par contre, le lendemain, après avoir tout décuvé, on se reprend une petite trace de nouveau, et on a un peu d'effets. Il finira la kétamine avec d'autres potes, et on en entendra plus parler.
Pas de nouvelles expériences jusqu'aux environs du 3 Avril 2021, soit presque 2 mois après. Là, je commence à bien prendre l'habitude de me renseigner à fond sur c'que je consomme, comment réduire les risques et quels sont les dangers. Là, mon meilleur pote s'est fait plaisir : shit, LSD et opium. Evidemment, on est pas fou, on mélange pas tout ça d'un coup. On s'cale dans une p'tite forêt prêt de chez moi et d'une nationale, on s'était préparé notre bouffe et des bières, du son, des chaises de camping, et on commence à joyeusement boire et manger. Ensuite, après avoir tiré un maximum sur un bang artisanal, on teste un peu l'opium qu'on met dans le joint. 3ème et dernière erreur pour ma part : mélange opium et alcool. Heureusement, on avait pris si peu d'opium qu'il ne nous est rien arrivé, parce qu'encore une fois je voulais voir comment ça réagissait sur mon corps pour une toute première fois, au cas où il y avait une réaction particulièrement néfaste.
Le 7 Avril 2021, c'est ma première prise de LSD. Mon pote m'en avait parlé longtemps à l'avance, et a failli déconné : au début, il me dit "mec, tu vas prendre 400 microns, soit un carton entier, j'veux t'faire triper". Pas vraiment à l'aise, j'lui dit "ouais ok", me disant "bon, il sait c'qu'il fait, faisons confiance". Heureusement, 2 semaines avant environ, il me dit "nan en fait c'est plus safe de commencer par 200 microns", ce qui me rassure de fou. Juste avant la prise, il me dit "ouais non en fait il recommande 100 microns pour la première dose", donc il s'est carrément calmé. Evidemment, au moment d'avaler le carton, j'ai un peu l'appréhension du bad trip. Heureusement, tout se passe bien, et je vis un très bon moment. En même temps je suis chez moi, avec 2 amis de confiance, dont 1 sobre qui peut faire sitter (à la base on partait de l'idée de se faire un trip tous les deux avec un carton entier, c'était pas très safe ^^'), donc un très bon set&setting qui me permet de pas angoisser.
Le 20 Avril 2021, deuxième prise de LSD, environ 170 microns. Cadre encore meilleur : l'aprem chez moi, entouré de plein de potes, dont beaucoup sobres, ce qui est safe, en train de faire un barbecue, et je suis bien renseigné sur c'que j'prends. Une très bonne ambiance qui me fait passer un super trip. Je me rends compte que je suis très réceptif aux psychédéliques, parce que quand je raconte c'que je vois à mon meilleur ami, il me dit "putain, mais moi j'ai ce genre d'hallus quand je prends 300 microns !. J'ai adoré l'expérience, je considère que c'est la meilleure pour l'instant.
Dernière expérience de dur en date : 22 Mai 2021, avec du speed. Pas grand chose à dire dessus : je suis chez mon pote, donc environnement rassurant, je commence par une petite trace pour voir comment ça réagit sur mon corps. C'est là où j'ai les plus gros effets, ensuite on a pris une trace normal quand tout est redescendu. Quasiment pas d'effet. On en prend une un peu plus grosse quand c'est redescendu, et peu d'effets aussi. De ce fait, on décide d'arrêter, et dans 2 jours ça fera 3 mois que j'ai rien pris en dur.
Bon, voilà le bilan que j'en tire et pourquoi je pense que ça sort de la moyenne de ceux de mon âge qui s'y tente :
Mon rapport aux drogues a beaucoup changé, j'en ai une vision beaucoup moins diabolisée depuis que j'ai appris tant de choses sur celle-ci. Je n'ai pas senti de changement négatif chez moi, aussi bien physiquement, socialement et mentalement. J'ai voulu commencé pour simplement voir c'que ça faisait, et j'étais fasciné par le fait de voir la réalité s'altérer et de m'auto-inspecter au niveau des changements d'état physique et mental par rapport à quand j'étais sobre. Je pars plutôt sur des bases saines : j'ai grandi dans une famille où mes parents m'ont choyé, aimé, avec lesquels j'ai passé de superbes moments. Malgré une enfance particulière avec l'autisme asperger, j'en garde un merveilleux souvenir. Socialement aussi j'ai pas de problèmes, beaucoup de potes et des amis sur qui compter, tout va bien là aussi. En plus, j'ai guéri de mon autisme, je n'en garde que les bon côtés, j'ai donc eu la chance de grandir dans un cadre stable et sans beaucoup de difficultés, ce qui fait à mon avis que je suis plus stable mentalement et donc moins de chances de vriller avec les drogues.
Bon, en gros, je pense que mon expérience dévie de la moyenne par, plus ou moins consciemment, le fait que j'ai été dès le début ultra prudent avec ce genre de choses, que je n'ai pas pris ça à la légère, et ça sur plusieurs points :
Jamais seul : certes, peut-être avec un sitter pas sobre, mais j'ai jamais voulu faire le con à essayer tout seul n'importe quelle drogue, ça ne m'a pas traversé l'esprit, et tant mieux.
Un Set&Setting au top : Quand je fais le point sur mes expériences, je remarque que (et j'en ai été un peu à l'initiative), j'ai toujours tenté tout ça dans un cadre qui me semblait rassurant, avec des amis de confiance et toujours avec un très bon mood. Je pense bien que c'est grâce à ça en grosse partie que j'ai encore aujourd'hui jamais fait de bad trip.
Des doses raisonnables : Jamais j'me suis retrouvé à sniffer une énorme poutre d'un coup comme ça sans raison, à prendre 2 cartons de LSD n'importe quand. En fait, à part avec le L où j'ai bien failli déconner, j'ai jamais vraiment dépassé la dose "moyenne". De plus, dès ma toute première expérience, mon pote m'a fait prendre l'habitude de commencer avec de très légères doses pour tester si mon corps avait une réaction particulièrement violente envers celle-ci.
Une fréquence de consommation très correcte : En faisant une moyenne, je remarque que je ne consomme de la dure qu'une fois tous les 2-3 mois, avec au minimum 1 mois de pose et pour l'instant au max 5 mois. C'est simple : aucun syndrome de manque, je ressens pas le besoin maladif d'en prendre, donc ce n'est pas un problème. De plus, dans ma vision des choses, je veux que ça reste quelque chose d'occasionnel que je consomme avec recul et parcimonie, histoire d'avoir le contrôle dessus.
Une envie de se renseigner venue très rapidement : Très tôt, aux environs de ma 3ème expérience, j'ai pris l'habitude de me renseigner à fond sur ce que je prenais, quels étaient les risques et les conseils RDR, ce qui m'a amené à voir plein d'articles, de conférences... et le site Psychonaut.fr ! Ca m'a permis d'éviter les erreurs débiles pour passer de meilleurs moments.
Une très bonne relation de confiance : J'ai la chance incroyable suivante : je pense être un des seuls gamins au monde qui peut dire à ses parents qu'il a consommé de la drogue dur par transparence sans dangers. Bien qu'ils soient anti-drogues, au lieu de m'engueuler copieusement, ma mère me dit juste de faire gaffe et que ça reste occasionnel, c'est pas problématique dans ce cas. Quant à mon père, il me dit carrément "j'te fais confiance, tu es quelqu'un d'assez raisonnable, tu tomberas pas dans l'addiction. Fait quand même gaffe à toi". C'est une des nombreuses raisons de pourquoi je les aime vraiment, ils sont vraiment très compréhensifs et font preuve d'une grande ouvertue d'esprit à ce sujet malgré leur position.
Aujourd'hui, je fais vraiment attention dans la consommation : j'me renseigne à fond sur la substance que je vais prendre beaucoup de temps à l'avance, pour mieux l'appréhender. Cependant, étant un gros noob par rapport à vous sur le sujet, j'aimerais votre avis sur la question suivante : malgré toute ma prudence, ai-je été totalement con dans mes démarches et, au fond, ne reste qu'un nullosse niveau manière de consommer ? Ou alors est-ce que je pars du très bon pied et qu'il faut que je continue comme ça pour avoir de bonnes expériences ? D'un côté, je sais qu'il est effronté de consommer si jeune, en plus je sais que le speed n'apporte pas vraiment grand chose de bon à part ses effets. Mais, de l'autre, j'ai l'impression d'agir avec beaucoup de prudence dans tout ça, ce qui m'fait demander si j'me suis vraiment niqué. D'ailleurs, si jamais j'me suis vraiment niqué définitivement avec tout ça, dite le moi honnêtement hein ^^'.
J'en profite pour vous glisser quelques questions :
J'aimerais tenter quelque chose d'un peu plus spirituel avec les hallucinogènes, cela peut-il marcher en soirée malgré l'ambiance festive si j'me pose quelque part et que j'me dis "ok, avec ce trip tu vas une introspection pour mieux te comprendre/mieux comprendre les autres etc" ou il en faudra plus ? Je vois plus ça comme de la défonce grâce à vous, mais comme une substance qui peut beaucoup apportet que certes bien fun mais avec beaucoup de vrais potentiels.
J'ai appris grâce à vous que certaines drogues étaient vu comme très dangereuses alors qu'en vérité très peu, notamment les psychédéliques et le cannabis s'il n'est pas fumé. Cela voudrait-il dire que, si l'on consomme le tout avec modération et, pour le cannabis, qu'on l'infuse en tisane, il n'y aurait aucun danger sur le long terme voir des bénéfices ?
Enfin, j'ai un ami de 28 ans schizophrène (qui n'en a plus les symptômes grâce à ses neuroleptiques), à qui j'ai donné envie de consommer des hallucinogènes car j'me dis que ça peut vraiment lui être utile. Cependant, j'ai préféré vraiment faire gaffe en vous demandant d'abord : je sais que c'est déconseillé pour ce type de personnes, mais j'ai vu certains en prendre et ça se passe très bien. Alors je vous demande : si on fait un set&setting au poil, qu'on prépare tout pour qu'il se sente à l'aise, qu'il est dans un bon mood et que c'est une petite dose, est-ce que ça peut bien s'passer ? Lui en tout cas se sent prêt si c'est pas trop dangereux.
Enfin, est-ce que l'autisme asperger, même si j'en ai guéri, augmente les chances de vraiment dérailler avec les drogues ? De mon côté j'ai fait des recherches dessus j'ai rien trouvé, ma grande sœur de 26 ans me dit que non (je la penses fiable car dans des études d'infirmière et en milieu préventif dans les cadres festifs) et ma mère dit que cannabis et autisme augmente encore plus les chances d'êtres schizophrènes qu'on a déjà de base en en consommant jeunes, mais je doutes de la véracité de ce propos.
Voilà, désolé si tout est un peu en vrac, chuis un peu fatigué. Hâte de lire vos avis d'expérimentés (parfois j'me demande si y'a pas des médecins parmi vous, chais pas à quel point vous vous rendez compte que vous êtes une mine d'or).
Je précise que je n'achète pas ma propre cons', je ne veux pas me lancer là-dedans, ce n'est qu'avec un seul pote parce que j'ai bien voulu me laisser influencer. Si demain il en prend plus, je n'irais pas de moi-même en prendre, j'pense qu'il faut pas que j'me lance sur ce terrain là, pour ma santé et l'argent. C'est quelque chose que j'aime partager avec lui, mais tout seul j'me vois pas le faire, je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
Ce n'est pas vraiment un TR ni une sorte de prévention pour mauvaise expérience. Dans mon post, je veux juste raconter mon ressenti, les doses que j'ai pris, le contexte etc, sans m'attarder sur les effets. A la fin, je ferai un bilan personnel et j'vous demanderai c'que vous en pensez. Je précise aussi que je ne parlerai que de la prise de durs, donc pas d'alcool et de cannabis (oui je sais qu'il ne faut pas les sous-estimer, mais c'est pour simplifier). Pour la corpulence, histoire de vous faire une idée, je mesure 1,81 m (voir peut-être 1,83-84 m actuellement), physique svelte et élancé car sportif, donc plutôt avec une base d'une assez grosse résistance à tout ça je pense.
En résumé pour alcool et cannabis : l'alcool je n'en bois qu'en soirées, quelques rares verres avec mes parents, que je dois faire environ une fois par mois en moyenne et pas de excessivement, genre chuis très loin de la frontière gerbe et coma éthylique quand j'le fais, je prends relativement mon temps pour déguster l'alcool. Sur 25 soirées, y'en a 3-4 où j'ai fini vraiment mal, et c'était au début quand je connaissais pas mes limites. Depuis que j'ai déconné, en 2 ans, y'a qu'une seule fois où j'ai un peu abusé, mais sinon j'ai tenu ma promesse de me dire "plus jamais tu refais ça". J'ai commencé les soirées à la Toussaint 2018, à l'époque il m'arrivait de passer 1 an sans soirées même. Quant au cannabis, je n'en fume qu'avec mon pote et je tire que quelques taffes, ça monte très vite à la tête. Il n'y a que 2 fois où j'ai fumé 1 joint à moi seul. J'aime bien cette drogue mais c'est loin d'être ma préférée. J'ai du commencer à la même période que l'alcool, mais j'en consomme bien moins. J'pense que je dois ça un peu à ma mère qui est médecin et qui m'a prévenu des dangers. D'ailleurs, j'ai voulu voir si j'avais pris un trop gros pied avec l'alcool en stoppant 3 semaines d'en boire, histoire de voir si mon corps en souffrait, heureusement c'est pas le cas.
C'est parti pour le récit, passons aux choses sérieuses :
Ma première prise de drogue se fit dans le samedi 14 Septembre 2020 avec de la kétamine : c'était l'après-midi, avec mon meilleur ami, qui commençait tout juste lui aussi à toucher à ça. On était quelques heures avant une soirée, dans un bon mood quoi. Le cadre c'était aux environs de chez moi dans la campagne, tranquille tous les deux. En somme, un bon set&setting de mon point de vu.
Il m'avait un peu parlé de la drogue, quels effets ça faisait car je lui avais demandé, comment qu'on la consommait, etc. Malgré son jeune âge et le fait qu'il était débutant dans le domaine à ce moment là, il a tout de même eu un très bon réflexe : il m'a dit "mec, par contre on commence par une aiguille (toute petite trace), déjà pour tester la puissance du produit, mais surtout pour voir comment ça réagit sur ton corps, car c'est ta première fois et on sait jamais". Il avait de bons contacts, mais vu qu'il savait rien sur la puissance il préférait y allait mollo. Etant quelqu'un de raisonnable, je ne remets pas en cause son idée et on part sur ça :
Et voilà ma toute première prise de drogue qu'on fait chez moi, sur mon portable. Aucun effet parce qu'il avait un peu mal tassé et parce que toute petite trace, m'enfin on j'm'y attendais un peu. Bon, on a fait l'erreur de pas avoir de sitter, normal pour des jeunes débutants. Heureusement, aucun soucis, ça ne réagit pas mal sur mon corps, tout va bien dans le meilleur des mondes.
On attend que les effets redescendent totalement pour en reprendre et, quelques heures plus tard, avec un pote en plus, on se prend une trace "normal" en fin d'après-midi avant de rejoindre la soirée (oui ça dépend beaucoup selon les gens, mais y'a forcément la dose moyenne dans une trace ^^'). Très bon effets, pas de mauvais bails, tout se passe bien. Quelques heures plus tard, dans la soirée qui se fait dehors à 100 m de chez moi dans un skatepark, on en reprend une tous les 3 + un autre gars de la soirée. Là y'a plein de sitters si jamais ça va pas bien au moins. Première erreur qu'on fait : mélange kétamine et alcool, heureusement mon meilleur pote me dit "prend pas trop d'alcool" (même s'il aurait du dire "pas du tout", mais il le savait pas), du coup c'est c'que j'ai fait et il s'est rien passé de mauvais. Le nouveau a mal réagi car il avait sûrement du boire et il a bien gerbé.
Suite à cela, pas de prises de drogues dur jusqu'au 9 Février 2021, soit 5 mois. Aucun besoin de reprendre de la kétamine, j'm'en passe très bien aussi bien physiquement que mentalement, pas de manque donc. Cependant, c'est la drogue que je prends de nouveau pour cette deuxième expérience.
A cette période, je commence sérieusement à m'intéresser aux drogues et à vouloir me renseigner dessus, et avec mon pote on vient de découvrir le tableau de "drugs combinations" (celui posté sur le forum), que je trouve de suite ultra pratique et que je décide d'enregistrer pour m'en servir en guise de sécurité. On est l'après-midi, avant une soirée, il est environ 15H00, on est chez moi, et la soirée se fera chez moi. Mon meilleur pote et moi, on s'décide de taper dans la cons', une assez petite dose (entre l'aiguille et la trace) pour tester la puissance du produit. Aucun effet, même au plateau, si bien qu'on vient à en faire encore la même erreur que y'a 5 mois, j'en suis à l'initiative : j'lui dis "vient frérot on relance avec de l'alcool". Fort heureusement, vu qu'on avait bien redescendu, rien de dramatique n'est arrivé...et ça a pas marché, c'est la clope qui a relancé le truc X). Ensuite, j'lui dit "vient mec on regarde le tableau de drugs combinations pour voir où c'est kétamine et alcool"... on voit "Dangerous", on rit nerveusement, j'le regarde et j'lui fait "mec, on fait plus jamais ça" et il acquiesce. Du coup, alors qu'on avait prévu d'en prendre dans la soirée, vu qu'on a bien bu, on s'dit "c'est mort, beaucoup trop risqué", certains d'nos potes nous encouragent dans cette voie qu'on suit.
Par contre, le lendemain, après avoir tout décuvé, on se reprend une petite trace de nouveau, et on a un peu d'effets. Il finira la kétamine avec d'autres potes, et on en entendra plus parler.
Pas de nouvelles expériences jusqu'aux environs du 3 Avril 2021, soit presque 2 mois après. Là, je commence à bien prendre l'habitude de me renseigner à fond sur c'que je consomme, comment réduire les risques et quels sont les dangers. Là, mon meilleur pote s'est fait plaisir : shit, LSD et opium. Evidemment, on est pas fou, on mélange pas tout ça d'un coup. On s'cale dans une p'tite forêt prêt de chez moi et d'une nationale, on s'était préparé notre bouffe et des bières, du son, des chaises de camping, et on commence à joyeusement boire et manger. Ensuite, après avoir tiré un maximum sur un bang artisanal, on teste un peu l'opium qu'on met dans le joint. 3ème et dernière erreur pour ma part : mélange opium et alcool. Heureusement, on avait pris si peu d'opium qu'il ne nous est rien arrivé, parce qu'encore une fois je voulais voir comment ça réagissait sur mon corps pour une toute première fois, au cas où il y avait une réaction particulièrement néfaste.
Le 7 Avril 2021, c'est ma première prise de LSD. Mon pote m'en avait parlé longtemps à l'avance, et a failli déconné : au début, il me dit "mec, tu vas prendre 400 microns, soit un carton entier, j'veux t'faire triper". Pas vraiment à l'aise, j'lui dit "ouais ok", me disant "bon, il sait c'qu'il fait, faisons confiance". Heureusement, 2 semaines avant environ, il me dit "nan en fait c'est plus safe de commencer par 200 microns", ce qui me rassure de fou. Juste avant la prise, il me dit "ouais non en fait il recommande 100 microns pour la première dose", donc il s'est carrément calmé. Evidemment, au moment d'avaler le carton, j'ai un peu l'appréhension du bad trip. Heureusement, tout se passe bien, et je vis un très bon moment. En même temps je suis chez moi, avec 2 amis de confiance, dont 1 sobre qui peut faire sitter (à la base on partait de l'idée de se faire un trip tous les deux avec un carton entier, c'était pas très safe ^^'), donc un très bon set&setting qui me permet de pas angoisser.
Le 20 Avril 2021, deuxième prise de LSD, environ 170 microns. Cadre encore meilleur : l'aprem chez moi, entouré de plein de potes, dont beaucoup sobres, ce qui est safe, en train de faire un barbecue, et je suis bien renseigné sur c'que j'prends. Une très bonne ambiance qui me fait passer un super trip. Je me rends compte que je suis très réceptif aux psychédéliques, parce que quand je raconte c'que je vois à mon meilleur ami, il me dit "putain, mais moi j'ai ce genre d'hallus quand je prends 300 microns !. J'ai adoré l'expérience, je considère que c'est la meilleure pour l'instant.
Dernière expérience de dur en date : 22 Mai 2021, avec du speed. Pas grand chose à dire dessus : je suis chez mon pote, donc environnement rassurant, je commence par une petite trace pour voir comment ça réagit sur mon corps. C'est là où j'ai les plus gros effets, ensuite on a pris une trace normal quand tout est redescendu. Quasiment pas d'effet. On en prend une un peu plus grosse quand c'est redescendu, et peu d'effets aussi. De ce fait, on décide d'arrêter, et dans 2 jours ça fera 3 mois que j'ai rien pris en dur.
Bon, voilà le bilan que j'en tire et pourquoi je pense que ça sort de la moyenne de ceux de mon âge qui s'y tente :
Mon rapport aux drogues a beaucoup changé, j'en ai une vision beaucoup moins diabolisée depuis que j'ai appris tant de choses sur celle-ci. Je n'ai pas senti de changement négatif chez moi, aussi bien physiquement, socialement et mentalement. J'ai voulu commencé pour simplement voir c'que ça faisait, et j'étais fasciné par le fait de voir la réalité s'altérer et de m'auto-inspecter au niveau des changements d'état physique et mental par rapport à quand j'étais sobre. Je pars plutôt sur des bases saines : j'ai grandi dans une famille où mes parents m'ont choyé, aimé, avec lesquels j'ai passé de superbes moments. Malgré une enfance particulière avec l'autisme asperger, j'en garde un merveilleux souvenir. Socialement aussi j'ai pas de problèmes, beaucoup de potes et des amis sur qui compter, tout va bien là aussi. En plus, j'ai guéri de mon autisme, je n'en garde que les bon côtés, j'ai donc eu la chance de grandir dans un cadre stable et sans beaucoup de difficultés, ce qui fait à mon avis que je suis plus stable mentalement et donc moins de chances de vriller avec les drogues.
Bon, en gros, je pense que mon expérience dévie de la moyenne par, plus ou moins consciemment, le fait que j'ai été dès le début ultra prudent avec ce genre de choses, que je n'ai pas pris ça à la légère, et ça sur plusieurs points :
Jamais seul : certes, peut-être avec un sitter pas sobre, mais j'ai jamais voulu faire le con à essayer tout seul n'importe quelle drogue, ça ne m'a pas traversé l'esprit, et tant mieux.
Un Set&Setting au top : Quand je fais le point sur mes expériences, je remarque que (et j'en ai été un peu à l'initiative), j'ai toujours tenté tout ça dans un cadre qui me semblait rassurant, avec des amis de confiance et toujours avec un très bon mood. Je pense bien que c'est grâce à ça en grosse partie que j'ai encore aujourd'hui jamais fait de bad trip.
Des doses raisonnables : Jamais j'me suis retrouvé à sniffer une énorme poutre d'un coup comme ça sans raison, à prendre 2 cartons de LSD n'importe quand. En fait, à part avec le L où j'ai bien failli déconner, j'ai jamais vraiment dépassé la dose "moyenne". De plus, dès ma toute première expérience, mon pote m'a fait prendre l'habitude de commencer avec de très légères doses pour tester si mon corps avait une réaction particulièrement violente envers celle-ci.
Une fréquence de consommation très correcte : En faisant une moyenne, je remarque que je ne consomme de la dure qu'une fois tous les 2-3 mois, avec au minimum 1 mois de pose et pour l'instant au max 5 mois. C'est simple : aucun syndrome de manque, je ressens pas le besoin maladif d'en prendre, donc ce n'est pas un problème. De plus, dans ma vision des choses, je veux que ça reste quelque chose d'occasionnel que je consomme avec recul et parcimonie, histoire d'avoir le contrôle dessus.
Une envie de se renseigner venue très rapidement : Très tôt, aux environs de ma 3ème expérience, j'ai pris l'habitude de me renseigner à fond sur ce que je prenais, quels étaient les risques et les conseils RDR, ce qui m'a amené à voir plein d'articles, de conférences... et le site Psychonaut.fr ! Ca m'a permis d'éviter les erreurs débiles pour passer de meilleurs moments.
Une très bonne relation de confiance : J'ai la chance incroyable suivante : je pense être un des seuls gamins au monde qui peut dire à ses parents qu'il a consommé de la drogue dur par transparence sans dangers. Bien qu'ils soient anti-drogues, au lieu de m'engueuler copieusement, ma mère me dit juste de faire gaffe et que ça reste occasionnel, c'est pas problématique dans ce cas. Quant à mon père, il me dit carrément "j'te fais confiance, tu es quelqu'un d'assez raisonnable, tu tomberas pas dans l'addiction. Fait quand même gaffe à toi". C'est une des nombreuses raisons de pourquoi je les aime vraiment, ils sont vraiment très compréhensifs et font preuve d'une grande ouvertue d'esprit à ce sujet malgré leur position.
Aujourd'hui, je fais vraiment attention dans la consommation : j'me renseigne à fond sur la substance que je vais prendre beaucoup de temps à l'avance, pour mieux l'appréhender. Cependant, étant un gros noob par rapport à vous sur le sujet, j'aimerais votre avis sur la question suivante : malgré toute ma prudence, ai-je été totalement con dans mes démarches et, au fond, ne reste qu'un nullosse niveau manière de consommer ? Ou alors est-ce que je pars du très bon pied et qu'il faut que je continue comme ça pour avoir de bonnes expériences ? D'un côté, je sais qu'il est effronté de consommer si jeune, en plus je sais que le speed n'apporte pas vraiment grand chose de bon à part ses effets. Mais, de l'autre, j'ai l'impression d'agir avec beaucoup de prudence dans tout ça, ce qui m'fait demander si j'me suis vraiment niqué. D'ailleurs, si jamais j'me suis vraiment niqué définitivement avec tout ça, dite le moi honnêtement hein ^^'.
J'en profite pour vous glisser quelques questions :
J'aimerais tenter quelque chose d'un peu plus spirituel avec les hallucinogènes, cela peut-il marcher en soirée malgré l'ambiance festive si j'me pose quelque part et que j'me dis "ok, avec ce trip tu vas une introspection pour mieux te comprendre/mieux comprendre les autres etc" ou il en faudra plus ? Je vois plus ça comme de la défonce grâce à vous, mais comme une substance qui peut beaucoup apportet que certes bien fun mais avec beaucoup de vrais potentiels.
J'ai appris grâce à vous que certaines drogues étaient vu comme très dangereuses alors qu'en vérité très peu, notamment les psychédéliques et le cannabis s'il n'est pas fumé. Cela voudrait-il dire que, si l'on consomme le tout avec modération et, pour le cannabis, qu'on l'infuse en tisane, il n'y aurait aucun danger sur le long terme voir des bénéfices ?
Enfin, j'ai un ami de 28 ans schizophrène (qui n'en a plus les symptômes grâce à ses neuroleptiques), à qui j'ai donné envie de consommer des hallucinogènes car j'me dis que ça peut vraiment lui être utile. Cependant, j'ai préféré vraiment faire gaffe en vous demandant d'abord : je sais que c'est déconseillé pour ce type de personnes, mais j'ai vu certains en prendre et ça se passe très bien. Alors je vous demande : si on fait un set&setting au poil, qu'on prépare tout pour qu'il se sente à l'aise, qu'il est dans un bon mood et que c'est une petite dose, est-ce que ça peut bien s'passer ? Lui en tout cas se sent prêt si c'est pas trop dangereux.
Enfin, est-ce que l'autisme asperger, même si j'en ai guéri, augmente les chances de vraiment dérailler avec les drogues ? De mon côté j'ai fait des recherches dessus j'ai rien trouvé, ma grande sœur de 26 ans me dit que non (je la penses fiable car dans des études d'infirmière et en milieu préventif dans les cadres festifs) et ma mère dit que cannabis et autisme augmente encore plus les chances d'êtres schizophrènes qu'on a déjà de base en en consommant jeunes, mais je doutes de la véracité de ce propos.
Voilà, désolé si tout est un peu en vrac, chuis un peu fatigué. Hâte de lire vos avis d'expérimentés (parfois j'me demande si y'a pas des médecins parmi vous, chais pas à quel point vous vous rendez compte que vous êtes une mine d'or).
Je précise que je n'achète pas ma propre cons', je ne veux pas me lancer là-dedans, ce n'est qu'avec un seul pote parce que j'ai bien voulu me laisser influencer. Si demain il en prend plus, je n'irais pas de moi-même en prendre, j'pense qu'il faut pas que j'me lance sur ce terrain là, pour ma santé et l'argent. C'est quelque chose que j'aime partager avec lui, mais tout seul j'me vois pas le faire, je ne pense pas que ce soit une bonne idée.