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Vos avis sur ma consommation [jeune âge, découverte, autisme et schizophrénie]

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Nymphis
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Nymphis

Glandeuse Pinéale
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19/8/21
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Salut chères psychonautes, je suis vraiment heureux d'enfin pouvoir vous raconter mon expérience personnelle sur les drogues, j'ai envie d'y recueillir vos avis et conseilles car elle me semble différente de la moyenne. Ayant fêté mes 18 ans il y a 10 jours, je peux maintenant raconter c'que j'ai fait. Sachez que je suis tout nouveau dans ce domaine.

Ce n'est pas vraiment un TR ni une sorte de prévention pour mauvaise expérience. Dans mon post, je veux juste raconter mon ressenti, les doses que j'ai pris, le contexte etc, sans m'attarder sur les effets. A la fin, je ferai un bilan personnel et j'vous demanderai c'que vous en pensez. Je précise aussi que je ne parlerai que de la prise de durs, donc pas d'alcool et de cannabis (oui je sais qu'il ne faut pas les sous-estimer, mais c'est pour simplifier). Pour la corpulence, histoire de vous faire une idée, je mesure 1,81 m (voir peut-être 1,83-84 m actuellement), physique svelte et élancé car sportif, donc plutôt avec une base d'une assez grosse résistance à tout ça je pense.

En résumé pour alcool et cannabis : l'alcool je n'en bois qu'en soirées, quelques rares verres avec mes parents, que je dois faire environ une fois par mois en moyenne et pas de excessivement, genre chuis très loin de la frontière gerbe et coma éthylique quand j'le fais, je prends relativement mon temps pour déguster l'alcool. Sur 25 soirées, y'en a 3-4 où j'ai fini vraiment mal, et c'était au début quand je connaissais pas mes limites. Depuis que j'ai déconné, en 2 ans, y'a qu'une seule fois où j'ai un peu abusé, mais sinon j'ai tenu ma promesse de me dire "plus jamais tu refais ça". J'ai commencé les soirées à la Toussaint 2018, à l'époque il m'arrivait de passer 1 an sans soirées même. Quant au cannabis, je n'en fume qu'avec mon pote et je tire que quelques taffes, ça monte très vite à la tête. Il n'y a que 2 fois où j'ai fumé 1 joint à moi seul. J'aime bien cette drogue mais c'est loin d'être ma préférée. J'ai du commencer à la même période que l'alcool, mais j'en consomme bien moins. J'pense que je dois ça un peu à ma mère qui est médecin et qui m'a prévenu des dangers. D'ailleurs, j'ai voulu voir si j'avais pris un trop gros pied avec l'alcool en stoppant 3 semaines d'en boire, histoire de voir si mon corps en souffrait, heureusement c'est pas le cas.

C'est parti pour le récit, passons aux choses sérieuses :

Ma première prise de drogue se fit dans le samedi 14 Septembre 2020 avec de la kétamine : c'était l'après-midi, avec mon meilleur ami, qui commençait tout juste lui aussi à toucher à ça. On était quelques heures avant une soirée, dans un bon mood quoi. Le cadre c'était aux environs de chez moi dans la campagne, tranquille tous les deux. En somme, un bon set&setting de mon point de vu.

Il m'avait un peu parlé de la drogue, quels effets ça faisait car je lui avais demandé, comment qu'on la consommait, etc. Malgré son jeune âge et le fait qu'il était débutant dans le domaine à ce moment là, il a tout de même eu un très bon réflexe : il m'a dit "mec, par contre on commence par une aiguille (toute petite trace), déjà pour tester la puissance du produit, mais surtout pour voir comment ça réagit sur ton corps, car c'est ta première fois et on sait jamais". Il avait de bons contacts, mais vu qu'il savait rien sur la puissance il préférait y allait mollo. Etant quelqu'un de raisonnable, je ne remets pas en cause son idée et on part sur ça :

Et voilà ma toute première prise de drogue qu'on fait chez moi, sur mon portable. Aucun effet parce qu'il avait un peu mal tassé et parce que toute petite trace, m'enfin on j'm'y attendais un peu. Bon, on a fait l'erreur de pas avoir de sitter, normal pour des jeunes débutants. Heureusement, aucun soucis, ça ne réagit pas mal sur mon corps, tout va bien dans le meilleur des mondes.

On attend que les effets redescendent totalement pour en reprendre et, quelques heures plus tard, avec un pote en plus, on se prend une trace "normal" en fin d'après-midi avant de rejoindre la soirée (oui ça dépend beaucoup selon les gens, mais y'a forcément la dose moyenne dans une trace ^^'). Très bon effets, pas de mauvais bails, tout se passe bien. Quelques heures plus tard, dans la soirée qui se fait dehors à 100 m de chez moi dans un skatepark, on en reprend une tous les 3 + un autre gars de la soirée. Là y'a plein de sitters si jamais ça va pas bien au moins. Première erreur qu'on fait : mélange kétamine et alcool, heureusement mon meilleur pote me dit "prend pas trop d'alcool" (même s'il aurait du dire "pas du tout", mais il le savait pas), du coup c'est c'que j'ai fait et il s'est rien passé de mauvais. Le nouveau a mal réagi car il avait sûrement du boire et il a bien gerbé.

Suite à cela, pas de prises de drogues dur jusqu'au 9 Février 2021, soit 5 mois. Aucun besoin de reprendre de la kétamine, j'm'en passe très bien aussi bien physiquement que mentalement, pas de manque donc. Cependant, c'est la drogue que je prends de nouveau pour cette deuxième expérience.

A cette période, je commence sérieusement à m'intéresser aux drogues et à vouloir me renseigner dessus, et avec mon pote on vient de découvrir le tableau de "drugs combinations" (celui posté sur le forum), que je trouve de suite ultra pratique et que je décide d'enregistrer pour m'en servir en guise de sécurité. On est l'après-midi, avant une soirée, il est environ 15H00, on est chez moi, et la soirée se fera chez moi. Mon meilleur pote et moi, on s'décide de taper dans la cons', une assez petite dose (entre l'aiguille et la trace) pour tester la puissance du produit. Aucun effet, même au plateau, si bien qu'on vient à en faire encore la même erreur que y'a 5 mois, j'en suis à l'initiative : j'lui dis "vient frérot on relance avec de l'alcool". Fort heureusement, vu qu'on avait bien redescendu, rien de dramatique n'est arrivé...et ça a pas marché, c'est la clope qui a relancé le truc X). Ensuite, j'lui dit "vient mec on regarde le tableau de drugs combinations pour voir où c'est kétamine et alcool"... on voit "Dangerous", on rit nerveusement, j'le regarde et j'lui fait "mec, on fait plus jamais ça" et il acquiesce. Du coup, alors qu'on avait prévu d'en prendre dans la soirée, vu qu'on a bien bu, on s'dit "c'est mort, beaucoup trop risqué", certains d'nos potes nous encouragent dans cette voie qu'on suit.

Par contre, le lendemain, après avoir tout décuvé, on se reprend une petite trace de nouveau, et on a un peu d'effets. Il finira la kétamine avec d'autres potes, et on en entendra plus parler.

Pas de nouvelles expériences jusqu'aux environs du 3 Avril 2021, soit presque 2 mois après. Là, je commence à bien prendre l'habitude de me renseigner à fond sur c'que je consomme, comment réduire les risques et quels sont les dangers. Là, mon meilleur pote s'est fait plaisir : shit, LSD et opium. Evidemment, on est pas fou, on mélange pas tout ça d'un coup. On s'cale dans une p'tite forêt prêt de chez moi et d'une nationale, on s'était préparé notre bouffe et des bières, du son, des chaises de camping, et on commence à joyeusement boire et manger. Ensuite, après avoir tiré un maximum sur un bang artisanal, on teste un peu l'opium qu'on met dans le joint. 3ème et dernière erreur pour ma part : mélange opium et alcool. Heureusement, on avait pris si peu d'opium qu'il ne nous est rien arrivé, parce qu'encore une fois je voulais voir comment ça réagissait sur mon corps pour une toute première fois, au cas où il y avait une réaction particulièrement néfaste.

Le 7 Avril 2021, c'est ma première prise de LSD. Mon pote m'en avait parlé longtemps à l'avance, et a failli déconné : au début, il me dit "mec, tu vas prendre 400 microns, soit un carton entier, j'veux t'faire triper". Pas vraiment à l'aise, j'lui dit "ouais ok", me disant "bon, il sait c'qu'il fait, faisons confiance". Heureusement, 2 semaines avant environ, il me dit "nan en fait c'est plus safe de commencer par 200 microns", ce qui me rassure de fou. Juste avant la prise, il me dit "ouais non en fait il recommande 100 microns pour la première dose", donc il s'est carrément calmé. Evidemment, au moment d'avaler le carton, j'ai un peu l'appréhension du bad trip. Heureusement, tout se passe bien, et je vis un très bon moment. En même temps je suis chez moi, avec 2 amis de confiance, dont 1 sobre qui peut faire sitter (à la base on partait de l'idée de se faire un trip tous les deux avec un carton entier, c'était pas très safe ^^'), donc un très bon set&setting qui me permet de pas angoisser.

Le 20 Avril 2021, deuxième prise de LSD, environ 170 microns. Cadre encore meilleur : l'aprem chez moi, entouré de plein de potes, dont beaucoup sobres, ce qui est safe, en train de faire un barbecue, et je suis bien renseigné sur c'que j'prends. Une très bonne ambiance qui me fait passer un super trip. Je me rends compte que je suis très réceptif aux psychédéliques, parce que quand je raconte c'que je vois à mon meilleur ami, il me dit "putain, mais moi j'ai ce genre d'hallus quand je prends 300 microns !. J'ai adoré l'expérience, je considère que c'est la meilleure pour l'instant.

Dernière expérience de dur en date : 22 Mai 2021, avec du speed. Pas grand chose à dire dessus : je suis chez mon pote, donc environnement rassurant, je commence par une petite trace pour voir comment ça réagit sur mon corps. C'est là où j'ai les plus gros effets, ensuite on a pris une trace normal quand tout est redescendu. Quasiment pas d'effet. On en prend une un peu plus grosse quand c'est redescendu, et peu d'effets aussi. De ce fait, on décide d'arrêter, et dans 2 jours ça fera 3 mois que j'ai rien pris en dur.

Bon, voilà le bilan que j'en tire et pourquoi je pense que ça sort de la moyenne de ceux de mon âge qui s'y tente :

Mon rapport aux drogues a beaucoup changé, j'en ai une vision beaucoup moins diabolisée depuis que j'ai appris tant de choses sur celle-ci. Je n'ai pas senti de changement négatif chez moi, aussi bien physiquement, socialement et mentalement. J'ai voulu commencé pour simplement voir c'que ça faisait, et j'étais fasciné par le fait de voir la réalité s'altérer et de m'auto-inspecter au niveau des changements d'état physique et mental par rapport à quand j'étais sobre. Je pars plutôt sur des bases saines : j'ai grandi dans une famille où mes parents m'ont choyé, aimé, avec lesquels j'ai passé de superbes moments. Malgré une enfance particulière avec l'autisme asperger, j'en garde un merveilleux souvenir. Socialement aussi j'ai pas de problèmes, beaucoup de potes et des amis sur qui compter, tout va bien là aussi. En plus, j'ai guéri de mon autisme, je n'en garde que les bon côtés, j'ai donc eu la chance de grandir dans un cadre stable et sans beaucoup de difficultés, ce qui fait à mon avis que je suis plus stable mentalement et donc moins de chances de vriller avec les drogues. 

Bon, en gros, je pense que mon expérience dévie de la moyenne par, plus ou moins consciemment, le fait que j'ai été dès le début ultra prudent avec ce genre de choses, que je n'ai pas pris ça à la légère, et ça sur plusieurs points :

Jamais seul : certes, peut-être avec un sitter pas sobre, mais j'ai jamais voulu faire le con à essayer tout seul n'importe quelle drogue, ça ne m'a pas traversé l'esprit, et tant mieux.

Un Set&Setting au top : Quand je fais le point sur mes expériences, je remarque que (et j'en ai été un peu à l'initiative), j'ai toujours tenté tout ça dans un cadre qui me semblait rassurant, avec des amis de confiance et toujours avec un très bon mood. Je pense bien que c'est grâce à ça en grosse partie que j'ai encore aujourd'hui jamais fait de bad trip.

Des doses raisonnables : Jamais j'me suis retrouvé à sniffer une énorme poutre d'un coup comme ça sans raison, à prendre 2 cartons de LSD n'importe quand. En fait, à part avec le L où j'ai bien failli déconner, j'ai jamais vraiment dépassé la dose "moyenne". De plus, dès ma toute première expérience, mon pote m'a fait prendre l'habitude de commencer avec de très légères doses pour tester si mon corps avait une réaction particulièrement violente envers celle-ci.

Une fréquence de consommation très correcte : En faisant une moyenne, je remarque que je ne consomme de la dure qu'une fois tous les 2-3 mois, avec au minimum 1 mois de pose et pour l'instant au max 5 mois. C'est simple : aucun syndrome de manque, je ressens pas le besoin maladif d'en prendre, donc ce n'est pas un problème. De plus, dans ma vision des choses, je veux que ça reste quelque chose d'occasionnel que je consomme avec recul et parcimonie, histoire d'avoir le contrôle dessus. 

Une envie de se renseigner venue très rapidement : Très tôt, aux environs de ma 3ème expérience, j'ai pris l'habitude de me renseigner à fond sur ce que je prenais, quels étaient les risques et les conseils RDR, ce qui m'a amené à voir plein d'articles, de conférences... et le site Psychonaut.fr ! Ca m'a permis d'éviter les erreurs débiles pour passer de meilleurs moments.

Une très bonne relation de confiance : J'ai la chance incroyable suivante : je pense être un des seuls gamins au monde qui peut dire à ses parents qu'il a consommé de la drogue dur par transparence sans dangers. Bien qu'ils soient anti-drogues, au lieu de m'engueuler copieusement, ma mère me dit juste de faire gaffe et que ça reste occasionnel, c'est pas problématique dans ce cas. Quant à mon père, il me dit carrément "j'te fais confiance, tu es quelqu'un d'assez raisonnable, tu tomberas pas dans l'addiction. Fait quand même gaffe à toi". C'est une des nombreuses raisons de pourquoi je les aime vraiment, ils sont vraiment très compréhensifs et font preuve d'une grande ouvertue d'esprit à ce sujet malgré leur position.

Aujourd'hui, je fais vraiment attention dans la consommation : j'me renseigne à fond sur la substance que je vais prendre beaucoup de temps à l'avance, pour mieux l'appréhender. Cependant, étant un gros noob par rapport à vous sur le sujet, j'aimerais votre avis sur la question suivante : malgré toute ma prudence, ai-je été totalement con dans mes démarches et, au fond, ne reste qu'un nullosse niveau manière de consommer ? Ou alors est-ce que je pars du très bon pied et qu'il faut que je continue comme ça pour avoir de bonnes expériences ? D'un côté, je sais qu'il est effronté de consommer si jeune, en plus je sais que le speed n'apporte pas vraiment grand chose de bon à part ses effets. Mais, de l'autre, j'ai l'impression d'agir avec beaucoup de prudence dans tout ça, ce qui m'fait demander si j'me suis vraiment niqué. D'ailleurs, si jamais j'me suis vraiment niqué définitivement avec tout ça, dite le moi honnêtement hein ^^'.

J'en profite pour vous glisser quelques questions :

J'aimerais tenter quelque chose d'un peu plus spirituel avec les hallucinogènes, cela peut-il marcher en soirée malgré l'ambiance festive si j'me pose quelque part et que j'me dis "ok, avec ce trip tu vas une introspection pour mieux te comprendre/mieux comprendre les autres etc" ou il en faudra plus ? Je vois plus ça comme de la défonce grâce à vous, mais comme une substance qui peut beaucoup apportet que certes bien fun mais avec beaucoup de vrais potentiels.

J'ai appris grâce à vous que certaines drogues étaient vu comme très dangereuses alors qu'en vérité très peu, notamment les psychédéliques et le cannabis s'il n'est pas fumé. Cela voudrait-il dire que, si l'on consomme le tout avec modération et, pour le cannabis, qu'on l'infuse en tisane, il n'y aurait aucun danger sur le long terme voir des bénéfices ?

Enfin, j'ai un ami de 28 ans schizophrène (qui n'en a plus les symptômes grâce à ses neuroleptiques), à qui j'ai donné envie de consommer des hallucinogènes car j'me dis que ça peut vraiment lui être utile. Cependant, j'ai préféré vraiment faire gaffe en vous demandant d'abord : je sais que c'est déconseillé pour ce type de personnes, mais j'ai vu certains en prendre et ça se passe très bien. Alors je vous demande : si on fait un set&setting au poil, qu'on prépare tout pour qu'il se sente à l'aise, qu'il est dans un bon mood et que c'est une petite dose, est-ce que ça peut bien s'passer ? Lui en tout cas se sent prêt si c'est pas trop dangereux.

Enfin, est-ce que l'autisme asperger, même si j'en ai guéri, augmente les chances de vraiment dérailler avec les drogues ? De mon côté j'ai fait des recherches dessus j'ai rien trouvé, ma grande sœur de 26 ans me dit que non (je la penses fiable car dans des études d'infirmière et en milieu préventif dans les cadres festifs) et ma mère dit que cannabis et autisme augmente encore plus les chances d'êtres schizophrènes qu'on a déjà de base en en consommant jeunes, mais je doutes de la véracité de ce propos.

Voilà, désolé si tout est un peu en vrac, chuis un peu fatigué. Hâte de lire vos avis d'expérimentés (parfois j'me demande si y'a pas des médecins parmi vous, chais pas à quel point vous vous rendez compte que vous êtes une mine d'or).

Je précise que je n'achète pas ma propre cons', je ne veux pas me lancer là-dedans, ce n'est qu'avec un seul pote parce que j'ai bien voulu me laisser influencer. Si demain il en prend plus, je n'irais pas de moi-même en prendre, j'pense qu'il faut pas que j'me lance sur ce terrain là, pour ma santé et l'argent. C'est quelque chose que j'aime partager avec lui, mais tout seul j'me vois pas le faire, je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
 
Tu veux pas que je fractionne en un topic séparé ?
 
Mes réponses aux questions :

Perso les soirées ambiancées pour faire de l'introspectif ça marche pas du tout, à moins de s'écarter du groupe (genre se poser dans le jardin avec les étoiles) mais pas gros intérêt de faire ça en soirée, au contraire y a des gens qui peuvent stresser pour toi et le décalage d'humeur est vraiment pas agréable je trouve.

Il y a des drogues avec des risques physiques très faibles effectivement, mais psychologiquement il y a toujours un risque. Et franchement je préfère mourir direct d'une crise cardiaque que finir ma vie avec des problèmes mentaux énervés en hôpital psychiatrique.

La schizophrénie et les hallucinogènes c'est vraiment déconseillé, non-seulement parce qu'il faut arrêter les traitements sur plusieurs jours ce qui peut augmenter les risques de décompensation psychotique mais en plus parce que les psychés vont encore augmenter ce risque. Il fait ce qu'il veut, mais c'est particulièrement risqué. Il ne me semble d'ailleurs pas avoir vu d'études démontrant que les hallucinogènes peuvent aider à guérir ou réduire les symptômes d'une schizophrénie.

Pour Asperger, aucune idée. Probablement que c'est pas terrible vu que les troubles mentaux sont souvent comorbides (si t'en as un, t'as plus de chances d'en avoir d'autres, y compris une schizophrénie latente), mais je pense que c'est trop faible comme risque pour réellement conseiller d'arrêter toute consommation de façon stricte.
 
On lui en parle du drogue dure/douce ?

" Je précise aussi que je ne parlerai que de la prise de durs, donc pas d'alcool et de cannabis"

Pour ton information, l'alcool fait parti de ces drogues dont le sevrage est potentiellement mortel.

"Ma première prise de drogue se fit dans le samedi 14 Septembre 2020 avec de la kétamine"

Tu viens d'entrer dans la Secte Aryl. Bienvenue.

"Aucun effet parce qu'il avait un peu mal tassé"

Je veux bien que tu m'expliques ce qu'est une trace "mal tassé".

" Il finira la kétamine avec d'autres potes, et on en entendra plus parler."

Ton pote est décédé ?

"Le 7 Avril 2021, c'est ma première prise de LSD. Mon pote m'en avait parlé longtemps à l'avance, et a failli déconné : au début, il me dit "mec, tu vas prendre 400 microns, soit un carton entier, j'veux t'faire triper". Pas vraiment à l'aise, j'lui dit "ouais ok", me disant "bon, il sait c'qu'il fait, faisons confiance". Heureusement, 2 semaines avant environ, il me dit "nan en fait c'est plus safe de commencer par 200 microns", ce qui me rassure de fou. Juste avant la prise, il me dit "ouais non en fait il recommande 100 microns pour la première dose", donc il s'est carrément calmé. Evidemment, au moment d'avaler le carton, j'ai un peu l'appréhension du bad trip. Heureusement, tout se passe bien, et je vis un très bon moment. En même temps je suis chez moi, avec 2 amis de confiance, dont 1 sobre qui peut faire sitter (à la base on partait de l'idée de se faire un trip tous les deux avec un carton entier, c'était pas très safe ^^'), donc un très bon set&setting qui me permet de pas angoisser.

Le 20 Avril 2021, deuxième prise de LSD, environ 170 microns. Cadre encore meilleur : l'aprem chez moi, entouré de plein de potes, dont beaucoup sobres, ce qui est safe, en train de faire un barbecue, et je suis bien renseigné sur c'que j'prends. Une très bonne ambiance qui me fait passer un super trip. Je me rends compte que je suis très réceptif aux psychédéliques, parce que quand je raconte c'que je vois à mon meilleur ami, il me dit "putain, mais moi j'ai ce genre d'hallus quand je prends 300 microns !."

Alors comme ça vous avez des cartons à 400ug ? Puis finalement il te conseil 200... Puis 100... Comment avez-vous procédé à la division de ce carton ?

Ensuite tu parle de 170ug. Il sort d'où ce dosage ?

"malgré toute ma prudence, ai-je été totalement con dans mes démarches et, au fond, ne reste qu'un nullosse niveau manière de consommer ? Ou alors est-ce que je pars du très bon pied et qu'il faut que je continue comme ça pour avoir de bonnes expériences ?"

Si tu veux être prudent, achète une balance précise au milligramme. Et des test colorimétriques pour vérifier que tu as le bon produit.

"
J'ai appris grâce à vous que certaines drogues étaient vu comme très dangereuses alors qu'en vérité très peu, notamment les psychédéliques et le cannabis s'il n'est pas fumé. Cela voudrait-il dire que, si l'on consomme le tout avec modération et, pour le cannabis, qu'on l'infuse en tisane, il n'y aurait aucun danger sur le long terme voir des bénéfices ?"

Les psychédéliques c'est vaste. Il y a les Phénéthylamines, les Tryptamines, les Lysergamides, les Arylcyclohexylamines, les Cannabinoïdes, et encore bien d'autres choses si on voulait entrer dans les détails. Alors oui, certains psychédéliques n'ont aucune toxicité physiquement parlant. Mais quand on parle de toxicité, il y a aussi la composante mentale à prendre en compte. Et là, on sait qu'avec cette catégorie de produits, ça peut produire les meilleures moments d'euphorie comme réaliser ton pire cauchemar et garder des séquelles, parfois à vie. C'est bien plus complexe, et t'as pas fini de lire sur le sujet si ça t'intéresse.
 
Je réponds en vrac à ce qui a pu me faire tilter (le message est très long désolé) :

- le cannabis en tisane ça ne marche pas ! Il faut du gras pour fixer les cannabinoïdes. D'où les laits de bhang lassi, etc. Par ailleurs, même en ingestion le cannabis n'est pas parfaitement safe. Certes tu t'évites les dangers de la combustion, mais par contre ça produit des effets plus longs, plus intenses, et selon la préparation, carrément psychédéliques. Le cannabis est un produit assez anxiogène, surtout sur la durée. Il faut le consommer avec modération.

- concernant la schizophrénie, personne ne dira que c'est safe. Par contre, ces derniers temps sur le forum on a eu quelques témoignages de personnes schz qui consomment de temps à autres sans avoir de soucis particuier. J'en ai également croisé 2 - 3. Ensuite, c'est ce qu'iels en disent. Si ça se trouve c'est la merde et iels s'en rendent pas compte. Comment savoir ? Il y a aussi des témoignages de personnes schz qui ont arrêté toutes les drogue sparce que ça empire leurs symptômes. Ce qui est certain, c'est qu'il y a un risque supplémentaire. Il est nécessaire de se rabattre sur une petite dose et de surveiller longtemps après le trip que tout va bien. Mais dans l'absolu, je dirais que c'est à ton pote de décider. C'est sa vie à lui  :-) (par contre, les neuroleptiques risques d'annuler la plupart des effets)

- concernant l'autisme, a priori on peut pas en "guérir" (puisque ce n'est pas une maladie) mais je crois pas que ce soit un facteur de risque supplémentaire. Enfin, il y a une forte comorbidité avec les addictions, les troubles anxieux etc., mais c'est parce que la vie d'un autiste dans notre monde est stressante, on va pas le nier. Je pense pas que en soi, un autiste bien intégré, ayant des ami·es, une famille cool, des études qui l'intéressent, bref un autiste qui va bien quoi, soit plus à risque qu'un non-autiste, au moins en ce qui concerne les drogues.


Je pense pas que ta manière de procéder soit si rare. On médiatise beaucoup les comportements extrêmes, mais de nombreux consommateurs discrets n'ont aucune envie de se démonter la tête et prenne toutes les précautions possibles.
En tout cas je ne vois pas de connerie particulière dans ta façon de procéder (à part commencer jeune mais bon, tu t'es pas non plus pété le crâne), je pense que t'as fait au mieux que tu pouvais et que tu peux garder le même niveau de précautions pour la suite de l'aventure.
 
"Tu veux pas que je fractionne en un topic séparé ?"

Si ça t'arrange dans l'organisation du forum y'a pas de soucis.

Merci pour toutes ces réponses, ça m'aide beaucoup dans la suite. 

"Perso les soirées ambiancées pour faire de l'introspectif ça marche pas du tout, à moins de s'écarter du groupe (genre se poser dans le jardin avec les étoiles) mais pas gros intérêt de faire ça en soirée, au contraire y a des gens qui peuvent stresser pour toi et le décalage d'humeur est vraiment pas agréable je trouve."

D'accord, j'ai donc bien fait de proposer à mes potes d'en prendre en après-midi en campagne près d'une rivière et de la maison, c'est plus propice pour ce genre de choses.

"La schizophrénie et les hallucinogènes c'est vraiment déconseillé, non-seulement parce qu'il faut arrêter les traitements sur plusieurs jours ce qui peut augmenter les risques de décompensation psychotique mais en plus parce que les psychés vont encore augmenter ce risque. Il fait ce qu'il veut, mais c'est particulièrement risqué. Il ne me semble d'ailleurs pas avoir vu d'études démontrant que les hallucinogènes peuvent aider à guérir ou réduire les symptômes d'une schizophrénie."

"- concernant la schizophrénie, personne ne dira que c'est safe. Par contre, ces derniers temps sur le forum on a eu quelques témoignages de personnes schz qui consomment de temps à autres sans avoir de soucis particuier. J'en ai également croisé 2 - 3. Ensuite, c'est ce qu'iels en disent. Si ça se trouve c'est la merde et iels s'en rendent pas compte. Comment savoir ? Il y a aussi des témoignages de personnes schz qui ont arrêté toutes les drogue sparce que ça empire leurs symptômes. Ce qui est certain, c'est qu'il y a un risque supplémentaire. Il est nécessaire de se rabattre sur une petite dose et de surveiller longtemps après le trip que tout va bien. Mais dans l'absolu, je dirais que c'est à ton pote de décider. C'est sa vie à lui (par contre, les neuroleptiques risques d'annuler la plupart des effets)"

Merci pour les infos, je lui transmettrai, il me dira son choix.

EDIT : En fait c'est même pas possible parce que c'est une piqure chaque mois qui se diffuse tout le long, la question est vite répondue.

"On lui en parle du drogue dure/douce ?



" Je précise aussi que je ne parlerai que de la prise de durs, donc pas d'alcool et de cannabis"


Pour ton information, l'alcool fait parti de ces drogues dont le sevrage est potentiellement mortel."

Tu as tout fait raison, c'est pour ça qu'entre parenthèses j'ai dit que je savais qu'il ne fallait pas les sous-estimer, mais encore une fois mauvais abus de langage. Les études que j'ai vu ont bien démontré que l'alcool est l'une des pires drogues, surtout qu'il n'y a pas trop de bénéfices.

"Je veux bien que tu m'expliques ce qu'est une trace "mal tassé".

Je veux dire par là que, lorsqu'il avait fait les traces, il n'avait pas vérifié la taille des cristaux, il en résultat donc qu'on se trouvait à sniffer de la kétamine avec des cristaux beaucoup plus gros que ce qui doit normalement être.

"Ton pote est décédé ?"

Du tout, c'est la kétamine dont on entendra plus parler, mauvaise formulation XD.

"Alors comme ça vous avez des cartons à 400ug ? Puis finalement il te conseil 200... Puis 100... Comment avez-vous procédé à la division de ce carton ?"

Oui... je crois. Ou peut-être que c'était un carton de 800µ prédécoupé en deux. Pour la division du carton, je ne l'ai pas vu faire, lui faisant confiance puisque, à ce moment là, il avait déjà vraiment pas mal de connaissances sur les drogues en général. Je suppose qu'il a du diviser le carton en "coupant" (si c'est bien comme ça qu'on fait) le buvard de 400µ en 2, puis de ce qu'il a obtenu il a encore découpé en 2. Effectivement pas forcément très précis, mais je pense que même s'il n'était pas particulièrement équipé d'un matériel spécial, il a su faire en sorte de me donner le dosage correcte.

"Ensuite tu parle de 170ug. Il sort d'où ce dosage ?"

J't'avoue qu'il sort pas de quelque chose de sûr, c'est c'qu'a dit mon meilleur ami parce que la seule chose dont il était certain c'est que ça faisait un peu moins de 200µ c'que j'avais pris.

"Si tu veux être prudent, achète une balance précise au milligramme. Et des test colorimétriques pour vérifier que tu as le bon produit."

On compte s'acheter de quoi peser d'ici peu. Quant aux tests colorimétriques, ce sont des amis de confiances qui nous filent les produits, mais c'est vrai qu'on les aura pas toujours sous la main, j'en prendrai.

"Pour Asperger, aucune idée. Probablement que c'est pas terrible vu que les troubles mentaux sont souvent comorbides (si t'en as un, t'as plus de chances d'en avoir d'autres, y compris une schizophrénie latente), mais je pense que c'est trop faible comme risque pour réellement conseiller d'arrêter toute consommation de façon strict"

"concernant l'autisme, a priori on peut pas en "guérir" (puisque ce n'est pas une maladie) mais je crois pas que ce soit un facteur de risque supplémentaire. Enfin, il y a une forte comorbidité avec les addictions, les troubles anxieux etc., mais c'est parce que la vie d'un autiste dans notre monde est stressante, on va pas le nier. Je pense pas que en soi, un autiste bien intégré, ayant des ami·es, une famille cool, des études qui l'intéressent, bref un autiste qui va bien quoi, soit plus à risque qu'un non-autiste, au moins en ce qui concerne les drogues."

Effectivement, je viens de voir qu'il y avait énormément de facteurs de comorbidités. En revanche, je n'ai pas vu dans les chiffres si ça augmentait significativement ou très faiblement. Il me semble aussi que ce n'est uniquement si l'on a des maladies latentes que prendre des drogues devient dangereux, et j'ai l'impression que cette comorbidité donne plus de chances d'avoir d'autres problèmes lorsque l'on nait et non pas spécifiquement quand on consomme de la drogue. Déso de l'abus de langage concernant l'autisme encore une fois, quand j'ai dit "guéri" je voulais dire que je ne présente plus du tout les troubles handicapants qu'apporte le trouble (isolement social, TOC, etc) grâce à un suivi très prononcé.

EDIT : Je viens de demander à ma mère médecin à ce sujet, elle me dit que c'est plutôt un problème neurologique et non psy, ce qui ne devrait pas trop causer de soucis avec les drogues il me semble. Les études ne contre-indiquent pas non plus l'utilisation d'hallucinogènes pour autiste Asperger.

D'ailleurs, selon l'étude suivante (https://www.erudit.org/en/journals/dss/2020-v18-n2-dss05835/1075337ar/), c'est un facteur de risque au niveau de la dépendance, mais pas pour les mauvaises expériences.

Bon, et pour l'instant de ce que vous dite aussi ça n'a pas non plus l'air problématique.

"Les psychédéliques c'est vaste. Il y a les Phénéthylamines, les Tryptamines, les Lysergamides, les Arylcyclohexylamines, les Cannabinoïdes, et encore bien d'autres choses si on voulait entrer dans les détails. Alors oui, certains psychédéliques n'ont aucune toxicité physiquement parlant. Mais quand on parle de toxicité, il y a aussi la composante mentale à prendre en compte. Et là, on sait qu'avec cette catégorie de produits, ça peut produire les meilleures moments d'euphorie comme réaliser ton pire cauchemar et garder des séquelles, parfois à vie. C'est bien plus complexe, et t'as pas fini de lire sur le sujet si ça t'intéresse."

C'est vrai que je devrais me renseigner encore bien plus sur tout ça. J'ai bien conscience que le risque n'est jamais à 0%, mais pour autant n'en est-il pas proche quand on fait en sorte que tout soit bien fait pour passer un bon moment ? C'est pour ça que je le néglige un peu pour cette substance, considérant maintenant que je m'efforcerais à combiner tous les bons réflexes à avoir pour passer un bon moment, et surtout que, de ce que j'ai vu, les psychédéliques comme le LSD et champignons hallucinogènes ne donnent que peu de bads trips. Peut-être que je me trompe cependant.

"- le cannabis en tisane ça ne marche pas ! Il faut du gras pour fixer les cannabinoïdes. D'où les laits de bhang lassi, etc. Par ailleurs, même en ingestion le cannabis n'est pas parfaitement safe. Certes tu t'évites les dangers de la combustion, mais par contre ça produit des effets plus longs, plus intenses, et selon la préparation, carrément psychédéliques. Le cannabis est un produit assez anxiogène, surtout sur la durée. Il faut le consommer avec modération."


D'accord, merci pour l'information, ça va m'être utile. Au pire, pour éviter un effet trop intense et long, je prendrai de petites doses, je pense que ça vaut le coup si ça peut éviter de m'encrasser les poumons.

"Je pense pas que ta manière de procéder soit si rare. On médiatise beaucoup les comportements extrêmes, mais de nombreux consommateurs discrets n'ont aucune envie de se démonter la tête et prenne toutes les précautions possibles.

En tout cas je ne vois pas de connerie particulière dans ta façon de procéder (à part commencer jeune mais bon, tu t'es pas non plus pété le crâne), je pense que t'as fait au mieux que tu pouvais et que tu peux garder le même niveau de précautions pour la suite de l'aventure."


Parfait, ça me rassure, on continue comme ça. Bien sûr si l'on prend la population générale il y a beaucoup plus de comportements modérés qu'extrêmes, j'me demande juste si les consommateurs d'à peu prêt mon âge sont plus dans des comportements à risques ou raisonnables. Effectivement 17 ans c'est bien tôt pour commencer tout ça, c'est pour cela que je ne pense pas m'aventurer dans de très grosses doses avant d'avoir fini la construction entière de mon cerveau, histoire d'être plus apte à résister aux potentiels mauvais chocs.

Merci à tous encore d'avoir pris le temps de répondre, ça m'a fait super plaisir de vous lire :-) .
 
ce sont des amis de confiances qui nous filent les produits, mais c'est vrai qu'on les aura pas toujours sous la main, j'en prendrai.

Attention au transfert de confiance qui produit l'illusion de sécurité ;-)
Où tes potes de confiance se procurent-ils les produits ? Les produisent-ils eux-mêmes (et si oui, ont-ils les connaissances nécessaires pour ne pas se foirer) ? Ou les achètent-ils à... un vendeur de confiance ? (qui lui-même achète à un producteur de confiance ?) Tu vois le soucis ?
C'est bien d'avoir des potes en qui t'as confiance, mais en fait ils n'en savent pas plus que toi. Le jour où ils se plantent, bah ils te plantent aussi. Prends-toi un set complet de tests colorimétriques (une cinquantaine d'euros) et fait tourner à toute la bande, ça vous servira toujours.
 
Pour la kétamine, je sais que mon meilleur ami la prend à un pote à lui qui la prépare lui-même, il y a 10 ans qu'il s'est lancé dans la fabrication de cette drogue, donc il connaît bien la substance et a bien eu le temps de l'étudier sous toutes ces formes, sur ça à mon avis y'a pas de soucis.

En revanche, pour le speed, LSD et opium, ça a été du transfert de confiance effectivement : j'me suis toujours dit "bon, ils sont là-dedans depuis longtemps (parce qu'on a aussi des amis dans le milieu des teufs (oui ils sont pas tous prodeurs mais en général ils ont une connaissance assez pointue dans le domaine)), c'est pas n'importe qui niveau relationnel, ils savent où trouver des bons produits, vas-y j'peux faire confiance". C'est vrai que c'est peu safe, j'me prendrai un set dès que j'ai l'occasion.

EDIT : Y'a-t-il des tests colorimétriques permettant de déceler des substitues ? (Du genre voir qu'il y a du 25I-NBOMe à la place du LSD par exemple).
 
J'ai fractionné et mis un titre un peu un pif avec des mots-clefs qui me semblaient intéressants, mais n'hésite pas à modifier si tu trouves plus adapté.
 
Nymphis a dit:
Pour la kétamine, je sais que mon meilleur ami la prend à un pote à lui qui la prépare lui-même, il y a 10 ans qu'il s'est lancé dans la fabrication de cette drogue, donc il connaît bien la substance et a bien eu le temps de l'étudier sous toutes ces formes, sur ça à mon avis y'a pas de soucis.


EDIT : Y'a-t-il des tests colorimétriques permettant de déceler des substitues ? (Du genre voir qu'il y a du 25I-NBOMe à la place du LSD par exemple).

Je sais pas si tu es au courant, mais souvent quand quelqu'un te dit qu'il "cuisine de la kétamine" c'est qu'il la fait passer d'un état liquide a solide, pas forcément qu'il la synthétise. Si c'est le cas -ce qui est assez rare, mais possible, enjoy.

Pour les tests colorimétrique jette un œil ici : https://www.psychonaut.fr/wiki/Tests_à_réactifs_colorimétriques
 
Si jamais, j'ai utilisé notre partenariat avec ProTest pour acheter leur set complet, et je suis super content de mon acquisition. C'est un poil laborieux de tester chaque produit mais le gain en terme de sérénité est énorme. Même si j'étais pas ultra regardant jusque-là (plutôt bonne poire) c'est différent de faire confiance à un vendeur et de se dire "bon, là j'en suis sûr. Soit c'est de la 5-MAPB, soit c'est du AKB-FUBINACA". Rien que pour faire tourner aux potes, je suis plus tranquille.
 
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