Le 5 nov. 2008.
"Le monde est un grand vide. Les plantes sont vides, les animaux sont vides, les bâtiments sont vides, les minéraux sont vides, tout est absolument vide: même les gens sont vides. Ils sont tous vides à leur manière, les végétaux manquent de soleil ou d'eau, les animaux manquent de nourriture, les bâtiments manquent de visiteurs, les minéraux manquent de végétal et les gens, eux, manquent d'eux-mêmes. Toute la tragédie destinée à l'humain est une perversion de son ego, il veut être ceci ou cela au regard de ceux qui l'entourent mais se ment à lui-même en se cachant sa nature véritable. Spirituellement, l'homme est donc un vide décisionnel involontaire, subjectivement creux. L'homme se mire au travers des autres, jamais sa nature n'apparait en société. Au delà du contexte social, l'homme perd toute notion du désir d'autrui, de leurs éspérances, et par miracle lorsqu'il est seul, l'homme a le fabuleux pouvoir d'être lui-même, de s'emplir de lui. Si ma syllogistique n'est pas fameuse, il n'en reste pas moins que la solitude éxprimée dans cet exemple est indéniablement génératrice d'être et destructrice du parraître. La réciprocité de ce schème primaire et désuet pour moi n'a aucune valeur; détruire le parraître ne nécessite ni isolement ni solitude absolue, physique. Tout est une question d'éthique, le questionner est pour le moment parvenu, mais on ne peut cependant négliger l'importance du spirituel dans toute représentation de l'homme. La structuralisation de la personnalité chez l'homme s'effectue en deux "mouvements" qui s'ammorçent pendant la periode préadolescente; Le premier mouvement, primal et innévitable est constitué d'une considération sommaire de son environnement qu'il s'efforce d'éffectuer pour s'insérer dans la norme, sans se rendre compte qu'il entretien lui-même la continuité de cette norme."
L'esthète. - Delos. 2008
Le 15 juin 2009.
"Au delà de la norme, il y a le marginal, vous, moi. Ce texte que j'ai écrit il y a un an pêche en subjectivité, car si aujourd'hui je voulais marginaliser ma manière de penser, m'introvertir en ascète comme il est dit précedement, aucun doute que la drogue comblerait d'une part mon vide décisionnel, mon vide volontaire & sans aucun doute révelerait ma nature véritable, si tant est que nous parlions exclusivement de drogues psychédéliques. Ce parallèle met en évidence une vérité nouvelle qui accompagne d'anciennes notions vers la contemporanéité. C'est à dire qu'à l'ombre d'un jour solitaire l'homme cache sa nature à la société qui pourtant recèle les mêmes besoins; il pêche en niant l'autre qui le révèle à soi. La drogue se "sociabilise" car elle est le parfait intermediaire entre le besoin qu'à l'homme de ses semblables, et sa nature véritable. S'il souhaite en acquérir les secrets..."
L'esthète. -Delos, subjectivité et métacritique. 2009
"Le monde est un grand vide. Les plantes sont vides, les animaux sont vides, les bâtiments sont vides, les minéraux sont vides, tout est absolument vide: même les gens sont vides. Ils sont tous vides à leur manière, les végétaux manquent de soleil ou d'eau, les animaux manquent de nourriture, les bâtiments manquent de visiteurs, les minéraux manquent de végétal et les gens, eux, manquent d'eux-mêmes. Toute la tragédie destinée à l'humain est une perversion de son ego, il veut être ceci ou cela au regard de ceux qui l'entourent mais se ment à lui-même en se cachant sa nature véritable. Spirituellement, l'homme est donc un vide décisionnel involontaire, subjectivement creux. L'homme se mire au travers des autres, jamais sa nature n'apparait en société. Au delà du contexte social, l'homme perd toute notion du désir d'autrui, de leurs éspérances, et par miracle lorsqu'il est seul, l'homme a le fabuleux pouvoir d'être lui-même, de s'emplir de lui. Si ma syllogistique n'est pas fameuse, il n'en reste pas moins que la solitude éxprimée dans cet exemple est indéniablement génératrice d'être et destructrice du parraître. La réciprocité de ce schème primaire et désuet pour moi n'a aucune valeur; détruire le parraître ne nécessite ni isolement ni solitude absolue, physique. Tout est une question d'éthique, le questionner est pour le moment parvenu, mais on ne peut cependant négliger l'importance du spirituel dans toute représentation de l'homme. La structuralisation de la personnalité chez l'homme s'effectue en deux "mouvements" qui s'ammorçent pendant la periode préadolescente; Le premier mouvement, primal et innévitable est constitué d'une considération sommaire de son environnement qu'il s'efforce d'éffectuer pour s'insérer dans la norme, sans se rendre compte qu'il entretien lui-même la continuité de cette norme."
L'esthète. - Delos. 2008
Le 15 juin 2009.
"Au delà de la norme, il y a le marginal, vous, moi. Ce texte que j'ai écrit il y a un an pêche en subjectivité, car si aujourd'hui je voulais marginaliser ma manière de penser, m'introvertir en ascète comme il est dit précedement, aucun doute que la drogue comblerait d'une part mon vide décisionnel, mon vide volontaire & sans aucun doute révelerait ma nature véritable, si tant est que nous parlions exclusivement de drogues psychédéliques. Ce parallèle met en évidence une vérité nouvelle qui accompagne d'anciennes notions vers la contemporanéité. C'est à dire qu'à l'ombre d'un jour solitaire l'homme cache sa nature à la société qui pourtant recèle les mêmes besoins; il pêche en niant l'autre qui le révèle à soi. La drogue se "sociabilise" car elle est le parfait intermediaire entre le besoin qu'à l'homme de ses semblables, et sa nature véritable. S'il souhaite en acquérir les secrets..."
L'esthète. -Delos, subjectivité et métacritique. 2009