Sucre
Neurotransmetteur
- Inscrit
- 13/8/14
- Messages
- 36
Bonjour à tous, voici mon premier TR sur une de mes nombreuses prises de MDMA. Ce fut au passage, la plus intense.
Pour placer le contexte, c'était une soirée programmée depuis un mois, en présence de ma meilleure amie (E), de deux très bons amis (H le mec et F la fille), et de 4 parfaits inconnus. Moi, mes amis, et seulement 2 des 4 mecs vont prendre de la md ce soir là.
La maison était entièrement à nous, donc aucun soucis au niveau de la parano.
MD de très bonne qualité testée de nombreuses fois par mes amis présents ce soir là avant la soirée, donc aucune pression et inquiétude sur la qualité du truc.
Concernant les inconnus, E les connaissait bien grâce à ce formidable outil qu'est l'internet, et elle les hebergait pour la soirée.
Au final ils finirent par bien tripper avec nous, même ceux qui n'avaient rien pris.
Vers 00h, E débauche et donc on se dirige tous chez elle, la came avec nous.
On s'installe, on branche les enceintes, on se sert un petit verre. Puis les choses sérieuses commencent, et on sépare un gramme de façon très irresponsable car assez aléatoirement. Enfin c'est mon ami H qui en prends très souvent qui fait les doses, et elles n'étaient vraiment pas faible.
Donc nous sommes 6 à prendre un para d'environ 0,2.
Je n'avais aucune attente au niveau du trip, seulement le petit stress comme à chaque fois avant de triper. Si j'avais su ce qui m'attendait..
En un rien de temps, on se retrouve tous vraiment trippés. Les playlist défilent, les calins fusent.
Les deux premières heures sont donc assez clichées et "banales" pour un trip md.
Seulement voilà, le redrop arrive, très naturellement, dans la folie de la soirée. Un redrop également assez rapidement dosé, qui va m'envoyer dans les étoiles...
J'ai eu de la chance que cette md soit presque (ou pas) coupée, car la dose finale de la soirée pour moi fut assez forte, je dirais un bon 0,4. Pour une deuxième expérience, c'est très puissant, et ça aurait pu être carrément dangereux si c'était coupé avec n'importe quoi.
Seulement voilà, la seule chose qui m'attendait fut de prendre un pied monumental. La musique me transporte comme jamais, malgré les petites enceintes.
A l'arrivée de Paul K dans les enceintes, le plaisir est presque au maximum. Je suis scotchée devant le son, à ne pas pouvoir décrire comment tout ce que je ressens est beau et pur. Je serre ma meilleure amie fort dans mes bras, je regarde H dans les yeux et lui transmet tout mon amour.
Malgré le côté chimique de la drogue, la tendresse est naturellement là entre nous, ce qui rends cette expérience aussi unique.
Puis viens le moment où H met un musique de James Blake qui me transperce littéralement, et me fait m'écrouler sur mes genoux tellement ces premières notes de piano sont sublimes, émouvantes, parfaites. Je ne m'attendait pas à ce son, et je suis physiquement choquée par l'effet que produit cette musique sur moi. Je suis au paradis. Je reste par terre, et le trip est au plus fort. Plus jamais cette molécule ne me fera ressentir cet effet de beauté du monde, et surtout de la musique. C'est comme si mon corps était trop faible pour ressentir et supporter autant de beauté et d'émotions. Tous mes sons préférés,
dont l'album de Grimes, passeront ce soir là, contribuant aux orgasmes internes que je vivais.
La descente fut aussi belle et furtive que la montée, les corps et les esprits se calment, tout comme la musique que l'on adapte à la situation.
Je vais me coucher vers 08h, après avoir fait des roulades dans l'herbe avec tout le monde.
Cette nuit là, je revais que mon "aura" se soulevait de mon corps, elle était entourée de lumière. Je flottait littéralement sur mon lit.
Epuisée physiquement, certains tiqs de levres/machoires m'ayant courbaturée le visage, je m'endormirais difficilement.
Le réveil ne fut pas particulièrement difficile (comparé aux futurs réveils post-mdma que je vivrais plus tard) et j'entrepris de ranger la maison, les conffetis que nous avions lancés partout dans la folie de l'excès de cette soirée.
Bref, pour résumer, j'était bien entourée, j'ai pu avoir des conversations délivrées de toute barrière sociale avec des inconnus mais surtout avec mes amis proches. Une soirée très intense soupoudrée de Mdma quasi pure, qui restera dans ma mémoire..
Je resta très lucides durant toute la soirée, je vivais un déblocage interne et ainsi qu'externe vis a vis de mes relations avec mes amis présents ici.
Cependant, je me rends compte qu'à cause de cette perche incroyable, ma tolérance pour la md s'est directement construite, dès ma 2 eme prise, rendant les suivantes pratiquement toutes compliquées et décevantes (exceptées quelques exceptions, alias de futurs TR à venir). Ici le paradoxe de la molécule, plus tu montes haut, plus te retombes bas. Et mes futures experiences me le rappeleront bien, car jamais à la hauteur de celles ci malgré des doses de cheval.
Voilà, je vous remercie de m'avoir lu, et je suis très ouverte aux conseils, discussions, et avis, n'hésitez pas.
Pour placer le contexte, c'était une soirée programmée depuis un mois, en présence de ma meilleure amie (E), de deux très bons amis (H le mec et F la fille), et de 4 parfaits inconnus. Moi, mes amis, et seulement 2 des 4 mecs vont prendre de la md ce soir là.
La maison était entièrement à nous, donc aucun soucis au niveau de la parano.
MD de très bonne qualité testée de nombreuses fois par mes amis présents ce soir là avant la soirée, donc aucune pression et inquiétude sur la qualité du truc.
Concernant les inconnus, E les connaissait bien grâce à ce formidable outil qu'est l'internet, et elle les hebergait pour la soirée.
Au final ils finirent par bien tripper avec nous, même ceux qui n'avaient rien pris.
Vers 00h, E débauche et donc on se dirige tous chez elle, la came avec nous.
On s'installe, on branche les enceintes, on se sert un petit verre. Puis les choses sérieuses commencent, et on sépare un gramme de façon très irresponsable car assez aléatoirement. Enfin c'est mon ami H qui en prends très souvent qui fait les doses, et elles n'étaient vraiment pas faible.
Donc nous sommes 6 à prendre un para d'environ 0,2.
Je n'avais aucune attente au niveau du trip, seulement le petit stress comme à chaque fois avant de triper. Si j'avais su ce qui m'attendait..
En un rien de temps, on se retrouve tous vraiment trippés. Les playlist défilent, les calins fusent.
Les deux premières heures sont donc assez clichées et "banales" pour un trip md.
Seulement voilà, le redrop arrive, très naturellement, dans la folie de la soirée. Un redrop également assez rapidement dosé, qui va m'envoyer dans les étoiles...
J'ai eu de la chance que cette md soit presque (ou pas) coupée, car la dose finale de la soirée pour moi fut assez forte, je dirais un bon 0,4. Pour une deuxième expérience, c'est très puissant, et ça aurait pu être carrément dangereux si c'était coupé avec n'importe quoi.
Seulement voilà, la seule chose qui m'attendait fut de prendre un pied monumental. La musique me transporte comme jamais, malgré les petites enceintes.
A l'arrivée de Paul K dans les enceintes, le plaisir est presque au maximum. Je suis scotchée devant le son, à ne pas pouvoir décrire comment tout ce que je ressens est beau et pur. Je serre ma meilleure amie fort dans mes bras, je regarde H dans les yeux et lui transmet tout mon amour.
Malgré le côté chimique de la drogue, la tendresse est naturellement là entre nous, ce qui rends cette expérience aussi unique.
Puis viens le moment où H met un musique de James Blake qui me transperce littéralement, et me fait m'écrouler sur mes genoux tellement ces premières notes de piano sont sublimes, émouvantes, parfaites. Je ne m'attendait pas à ce son, et je suis physiquement choquée par l'effet que produit cette musique sur moi. Je suis au paradis. Je reste par terre, et le trip est au plus fort. Plus jamais cette molécule ne me fera ressentir cet effet de beauté du monde, et surtout de la musique. C'est comme si mon corps était trop faible pour ressentir et supporter autant de beauté et d'émotions. Tous mes sons préférés,
dont l'album de Grimes, passeront ce soir là, contribuant aux orgasmes internes que je vivais.
La descente fut aussi belle et furtive que la montée, les corps et les esprits se calment, tout comme la musique que l'on adapte à la situation.
Je vais me coucher vers 08h, après avoir fait des roulades dans l'herbe avec tout le monde.
Cette nuit là, je revais que mon "aura" se soulevait de mon corps, elle était entourée de lumière. Je flottait littéralement sur mon lit.
Epuisée physiquement, certains tiqs de levres/machoires m'ayant courbaturée le visage, je m'endormirais difficilement.
Le réveil ne fut pas particulièrement difficile (comparé aux futurs réveils post-mdma que je vivrais plus tard) et j'entrepris de ranger la maison, les conffetis que nous avions lancés partout dans la folie de l'excès de cette soirée.
Bref, pour résumer, j'était bien entourée, j'ai pu avoir des conversations délivrées de toute barrière sociale avec des inconnus mais surtout avec mes amis proches. Une soirée très intense soupoudrée de Mdma quasi pure, qui restera dans ma mémoire..
Je resta très lucides durant toute la soirée, je vivais un déblocage interne et ainsi qu'externe vis a vis de mes relations avec mes amis présents ici.
Cependant, je me rends compte qu'à cause de cette perche incroyable, ma tolérance pour la md s'est directement construite, dès ma 2 eme prise, rendant les suivantes pratiquement toutes compliquées et décevantes (exceptées quelques exceptions, alias de futurs TR à venir). Ici le paradoxe de la molécule, plus tu montes haut, plus te retombes bas. Et mes futures experiences me le rappeleront bien, car jamais à la hauteur de celles ci malgré des doses de cheval.
Voilà, je vous remercie de m'avoir lu, et je suis très ouverte aux conseils, discussions, et avis, n'hésitez pas.