C’est très intéressant
Il commence par revenir sur la découverte de la 5-MEO-DMT, en expliquant comment ça a été trouvé et pourquoi (d’abord en labo et ensuite dans la nature)
Ensuite il explique que le venin de crapaud contient une quantité minime de bufoténine qui elle-même, comparativement à la 5-MEO-DMT, n’est pas très psychoactive
Petit retour sur ce qu’on sait de l’utilisation traditionnelle de ce venin (peu de choses)
Puis sur l’impact que la popularisation de ce venin a sur les crapauds (en + de tous les autres impacts de l’anthropocène) et comment ça risque d’empirer dans les décennies à venir
Tout ça pour en venir à sa thèse qui est qu’on devrait se contenter des produits synthétiques afin de laisser les crapauds en paix, et que la seule bonne raison de les « traire » est d’analyser leur venin pour trouver une combinaison de produits synthétiques qui satisfasse les puristes.
Il mentionne les dérives sectaires de certaines cérémonies, insiste sur l’importance de remette en question les pratiques au lieu de sacraliser le « traditionnel ».
Il cite aussi ce document :
https://www.erowid.org/archive/sonoran_desert_toad/almost.htm comme la référence de l’engouement pour la 5-MEO-DMT, dont des imposteurs auraient par deux fois revendiqué la paternité.
Et puis un membre du public fait remarquer que c’est Internet qui a signalé l’utilisation de la 5-meo-dmt aux autorités étasuniennes, et que dans le cas des enthéogènes il serait bon de réfléchir à ce qu’on partage en public...
Il y a plein de petits détails qui raviront les amateurs de cette substance. Pour ma part je n’imaginais pas qu’elle fasse déjà l’objet d’un culte moderne, car on m’a toujours décrit l’expérience comme désagréable.