Salut tout le monde
J'aimerai vous faire part d'un trip qui m'a marqué.Peut-etre aurez-vous vécu la même chose,cela m'aiderait à éclairer quelques points sur la nature d'un voyage aux psychédeliques.
Week-end eprouvant dans les vallées de chefchaouen.Nous étions partis en vue d'un rassemblement égayé sous le soleil de joie,dans la « bonne vibe » d'un aire festif,mais nous nous sommes heurté a des nuages chargé de grisaille...
D'abord premiere mauvaise surprise...mes compagnon de voyage s'avere etre des personnages suffisant manquant affreusement de fantaisie et a la conversation dégarni...une morue reveche aussi sympathique qu'une porte de prison me dévisage des que je bredouille le moindre mot poli ou bavard...un magouilleur odieux aux maniere douteuses et un introverti tout simplement bizarre,bref une bande de tocard.
Je me dis qu'une jugeote de plus pour tracer la route n'est pas de refus ,que je me contenterai d'un rien le temps d'arriver sur place ,qui plus est contribuant aux frais du voyage...je m'débarasserai d'eux en temps voulu...
Voila qu'au bout du voyage,apres des centaines de kilometres de bitume dans une atmosphere effarouché,un gendarme surgit d'un carrefour et m'annonce au porte de la teuf que le festival est annulé,un sourire narquois non dissimulé aux levres.Ma mine en prend un sale coup,je me sens comme un ane a qui on a fait miroiter une belle carotte et qui s'la prend finalement au cul ...mais bon ,l'envie de me fondre dans la nature m'empeche de ressentir une trop grande peine,j'ai 400 Km au compteur avec une nuit blanche sur le dos alors tout ce que je veux c'est me retrouver.
Bord de mer ,maison spacieuse,ambiance reposé.
Je fais la connaissance d'un rasta aux façons un peu théatrale et original,je retrouve un peu de fraicheur dans un échange convivial.Cela aura été parmi les seuls points positif de cette virée pauvre en couleur.Malheureusement je n'ai pu y voir qu'une amitié éphemere ,car trop de divergences.Les caracteres mondains me paraissent trop legers pour vétir la noblesse dont se confere mon veritable entourage,et malheureusement trop peu de ces gens dans notre monde .
La soirée finit par déborder sur la matinée et je finis par me laisser gagner par un sommeil oh combien réparateur...la journée installe une canicule virulente,et je me réveille en envisageant sérieusement de me débarasser de ces parasites,au moment ou l'on m'apprend une éventuelle occasion de se procurer du LSD.J'oublie mon différend et je me fournis les timbres ,comme je m'étais décidé depuis le début.
J'en arrive au véritable but de ce voyage,et aussi a celui de ce récit.
Nous nous retrouvons le soir dans un camping a chefchaouen,dans un cadre nauséabond et monotone,mais bon ,rien a foutre,je vais me gober un timbre et comment tu vas en voir de la magie...malheureusement je suis trop fatigué et je me retrouve endormi juste apres la prise...quel malheur s'en fut...
L'aube, deux heures de sommeil apres , j'n'sais pas a quel moment je me suis réveillé,mais mon reve s'est retrouvé comme aspiré de ma tete pour adherer a la réalité...je sors de ma tete et de ma tente et voila que je vois devant moi une énorme étendue d'un monde comme pétri dans une pate faite d'ether...le sol ,l'air,les arbres,le parking,le village au loin,...tout a l'air d'etre façonné dans une meme matiere,comme s'il n'existait aucune distinction entre le bois,la terre,le métal et ma propre chair...je n'sais pas trop quoi penser de la situation...sur le coup je m'explique cette perception émoussé du fait que je n'ai pas assez dormi et que mes sens sont ankylosé ,d'autant plus que j'ai trop conduit ces deux derniers jours...
Je me propose d'aller me voir dans le miroir de ma voiture afin d'y voir plus clair.Ma mine est horrible,il n'y a aucun mot pour décrire ce teint de zombie...ça me rappelle ces juifs torturé par hitler...de plus ...je sens que ma chair n'est pas assez unifié ,comme si des lambeaux de peaux se décollait de mon corps ..mes yeux ont l'air desaxé,mon nez ressemble a un gros bouton,mes cheveux a de la paille...je ne me vois pas comme un etre humain mais comme un cadavre ambulant avec un air de gnome genre le grimlin...
Premier reflexe,je vais m'hydrater,et je commence a comprendre que je quelque chose ne tourne pas rond...je n'arrive toujours pas a realiser que j'ai pris un putain de buvard la veille et je que je suis en plein voyage...j'essaie de me rendormir,mais ma pensée est tellement vivace que je m'emmele les idées a chaque fois que j'essaie de faire le vide...une imagerie parfaite se dessine dans ma tete a chaque fois que mon esprit fait allusion a un element .Mon pouvoir d'abstraction est tel que je me surprend a vagabonder dans d'autres endroit sans aucune conscience de l'endroit réelle ou je suis... ! a chaque que j'ouvre les yeux et que je me vois dans ma tente,je cherche a trouver la faille dans la situation pour pouvoir acceder au veritable espace temps ou sévit mon veritable corps physique...cette impression d'etre perdu dans un labyrinthe mental me fascine autant qu'elle me fout la trouille...je suis comme emprisonné dans les differentes couche d'un oignon et je cherche le moyen de retrouver le noyau ...ou comme si deux miroirs étaient disposé l'un face a l'autre et que je cherchais le véritable reda parmi toutes ces copies,me baladant dans l'infinité d'ouverture qui se dresse devant moi....les reves s'enchevetre les uns dans les autres et j'ai peur de me dissoudre dans une simulation virtuelle qui n'a aucun lien avec le monde réel...je me sens tout a coup tres seul...et je comprend enfin que tout ça n'est du qu'a une chose..ce putain de buvard qui trainait dans ma poche hier...heureux de m'etre situé dans un moment précis de la chronologie universelle ,je commence enfin a decider de vivre un moment agreable...un monde étrange peut-etre,mais ça n'dépend que de moi de peindre un joli tableau sur cette toile infiniment inconnu,et je me vois comme propulsé dans un énorme précipice...il n'appartient qu'a moi de me convaincre que je suis en train de voler ,et non de tomber...La regle est défini.
Je ressors de la tente,l'air est lourd,mais le soleil a béni l'endroit d'une chaleur radieuse.Je me mets face a ce puissant orbe,et en fermant les yeux je vois des couleurs épanoui qui me caresse l'interieur de mon etre.Je m'abandonne a une contemplation silencieuse,et un besoin de comprendre cette force o combien incroyable qu'est le soleil travaille mon esprit...cette presence me dépasse,je n'arriverai jamais a la contenir intellectuellment.
Le monde a l'air moins sec a présent.Je me sens comme invité dans une maison ou fume un bon déjeuner symbolique.Pourtant les murs respirent,tout respire.Toute l'enveloppe du domaine exhale une forme de courant energétique qui se meut et se déploie dans un cycle ondoyant .En m'approfondissant dans l'observation de ce phénomene je me rends compte que la matiere qui m'entoure n'est pas du tout physique...une activité « spirituel » intrinsèque anime le consistant de la matière comme pour l'aider a se réaliser et a se manifester...elle est juste fluide ..BOOM...j'arrive a un point du raisonnement ou tout se dénoue...tout ce merdier s'explique dans ma tete...cette matiere n'existe pas...elle n'a jamais existé...nous sommes conçus nous autres etre organique pour décoder des milliers de messages a travers nos sens et « imaginer » un monde comme tel,mais en voyant ce qui m'entourait a ce moment la ,je voyais non un monde immuable construit sur une seul base ...mais un monde qui pouvait disparaître a tout moment,comme si le monde n'était rien d'autre qu'un seul etre humain qui attendait son heure.Le sol,le ciel mon corps,la tente,tout...tout subissait une espece d'oscillation entre une inspiration ,et une expiration...en évoluant dans cette sensation tout s'qui s'étendait devant moi n'était autre qu'une gigantesque onde,une onde qui danse.Et nous autres ,humains,nous nous réfugions dans une petite fréquence de cette onde comme pour ne pas entendre le silence du grand gouffre qu'est l'univers.
Cette constatation d'un monde ephemere ne me réjouit pas.Je suis en train de naviguer dans un désert sinistre ou la vie n'est autre qu'un vent périlleux qui s'échouera tot ou tard dans l'anonymat du grand néant.Je cherche un réconfort dans une émotion factice,mais toute la désolation de la cause humaine me coupe l'herbe sous les pieds.
Cette onde ,je la perçois maintenant tres nettement.Tel une deferlante elle anime toute une montagne devant moi d'un balancement leger, comme un dévot soumis a l'appel du divin.
L'univers me semble maintenant incroyablement grand,et nos vies démesurément petit..Je me sens a nouveau seul,et la musique ne me réconforte plus...
Je ferme les yeux et je vois un gris,et je me rappelle ce soufi qui disait qu'avant de naitre,les etre humains ont d'abords été confronté a la lumiere divine.Il y eut ceux qui ont fixé la lumiere,et ceux qui ont fui la lumiere.C'est ce qui determine ce que nous somme sur terre.Je cherche la lumiere immaculé dans les tenebres,et j'aperçois un gris faible...je l'intensifie par mon désir,il devient blanc,mais me rappelle le blanc d'un camenbert suave.Un blanc écoeurant et fétide,qui vire a une vision de vomi.Mon ame est en peine.Voila toute la fortune de ma vie interieur,une projection vicié ? Je m'inflige une douleur,je ne suis pas l'éclat de la vie comme l'avait prédestiné l'orgasme de mon pere dans le ventre de ma mère.Je ne suis qu'une substance nerveuse miséreuse incapable de refleter l'amour comme un soleil.Je me retrouve face a moi-même...et dans l'errance de mon ame dans les méandre de l'etre,je vois un couple prospère,qui me scrute comme si j'étais leur progéniture.Je m'abandonne au sentiment innocent et enchanté d'appartenir a leur lignée,je vois mon ame sourire comme un bébé...quand soudain une lumiere rouge comme sorti des entrailles de l'enfer frappe le bas de leur visage revelant un aspect diabolique.Le couple heureux me regarde maintenant avec un air démoniaque et infernal...m'obsédant d'une aura déchirante d'effroi.
Je fuis cette vision.Je sais ce qu'elle veut me signifier.Je sais ce que je suis.Une mauvaise graine,me crie mon cœur.Voila ce que tu es.
Mon tourment prend l'ampleur de cet univers infini ou j'erre comme un fou,et je veux retrouver mon ignorance de ce terrible espace.Je veux redevenir reda,le petit reda,qui fait la queue comme tout le monde sur cette terre et attend de crever sans trop de ceremonie ,oui le petit reda.
Je n'cherche plus trop a m'expliquer le pourquoi du comment et je sais que si je continue a m'en faire,ce n'serait pas forcément payant de virer maboule pour un délire du dimanche ,aussi parlant soit-il.Voyant la montée crescendo de mon angoisse,j'me dis que je serai pas de ceux qui s'laisse gagner par leur peur.Oui ,il faut se surelever de sa propre bassesse pour pouvoir mériter de vivre.J'oublie cet épisode et je remets la zik .Meme si je garde une douloureuse morale de cette épisode ... « t'es du voyage mon bonhomme ,que tu le veuilles ou non»
Enfin,la zik m'a vraiment fait ressurgir de l'abime en moins de deux...La dark de Terranoise surtout.J'avais cette belle image a l'esprit de sa musique.La basse de cette machine intelligente qui revenait avec ce rythme acharné et majestueux symbolisait dans mon for interieur la pulsion de vie,le battement de mon cœur,et je me laissais gagner par cette impression comme si mon etre résonnait en accord total avec le son.Les effets dont se pare le rythme de vie sont comme l'interaction du monde interieur et du monde exterieur,de la terre et du ciel,du chakra du bas avec le chakra du haut,du corps et de l'esprit. le son tangue comme une force divine en action.La continuité de cette transe impregne en moi une fermeté face au doute de l'existence.je me sens comme bercé dans le mouvement de la gravitation de l'etre autour du tout.Les crépitement de mon esprit en ébullition ne se distigue plus dans le tumulte de la sentence de l'autorité cosmique.Oh oui cet autorité cosmique,cette vibration monstrueuse qui soumet tout les niveaux de l'existence.Le père vaillant érigé dans le haut firmament.Je le vois enfin.Tout s'est révele du noir.
Au final mon trip aura été tres lucratif.Mais je sais que le prochain aura interet a etre encore meilleur, a divulguer la splendeur d'un guerrier de la vie ,que les tenebres auront endurcis,et qui a accepté la lumiere.
Je quitte le camping le sourire tres fatigué,envoie balader la bande de vermine qui a fait office de décor et j'retrace la route.A de prochaines aventures mentales.
[/url]http://badroom.skyrock.com
J'aimerai vous faire part d'un trip qui m'a marqué.Peut-etre aurez-vous vécu la même chose,cela m'aiderait à éclairer quelques points sur la nature d'un voyage aux psychédeliques.
Week-end eprouvant dans les vallées de chefchaouen.Nous étions partis en vue d'un rassemblement égayé sous le soleil de joie,dans la « bonne vibe » d'un aire festif,mais nous nous sommes heurté a des nuages chargé de grisaille...
D'abord premiere mauvaise surprise...mes compagnon de voyage s'avere etre des personnages suffisant manquant affreusement de fantaisie et a la conversation dégarni...une morue reveche aussi sympathique qu'une porte de prison me dévisage des que je bredouille le moindre mot poli ou bavard...un magouilleur odieux aux maniere douteuses et un introverti tout simplement bizarre,bref une bande de tocard.
Je me dis qu'une jugeote de plus pour tracer la route n'est pas de refus ,que je me contenterai d'un rien le temps d'arriver sur place ,qui plus est contribuant aux frais du voyage...je m'débarasserai d'eux en temps voulu...
Voila qu'au bout du voyage,apres des centaines de kilometres de bitume dans une atmosphere effarouché,un gendarme surgit d'un carrefour et m'annonce au porte de la teuf que le festival est annulé,un sourire narquois non dissimulé aux levres.Ma mine en prend un sale coup,je me sens comme un ane a qui on a fait miroiter une belle carotte et qui s'la prend finalement au cul ...mais bon ,l'envie de me fondre dans la nature m'empeche de ressentir une trop grande peine,j'ai 400 Km au compteur avec une nuit blanche sur le dos alors tout ce que je veux c'est me retrouver.
Bord de mer ,maison spacieuse,ambiance reposé.
Je fais la connaissance d'un rasta aux façons un peu théatrale et original,je retrouve un peu de fraicheur dans un échange convivial.Cela aura été parmi les seuls points positif de cette virée pauvre en couleur.Malheureusement je n'ai pu y voir qu'une amitié éphemere ,car trop de divergences.Les caracteres mondains me paraissent trop legers pour vétir la noblesse dont se confere mon veritable entourage,et malheureusement trop peu de ces gens dans notre monde .
La soirée finit par déborder sur la matinée et je finis par me laisser gagner par un sommeil oh combien réparateur...la journée installe une canicule virulente,et je me réveille en envisageant sérieusement de me débarasser de ces parasites,au moment ou l'on m'apprend une éventuelle occasion de se procurer du LSD.J'oublie mon différend et je me fournis les timbres ,comme je m'étais décidé depuis le début.
J'en arrive au véritable but de ce voyage,et aussi a celui de ce récit.
Nous nous retrouvons le soir dans un camping a chefchaouen,dans un cadre nauséabond et monotone,mais bon ,rien a foutre,je vais me gober un timbre et comment tu vas en voir de la magie...malheureusement je suis trop fatigué et je me retrouve endormi juste apres la prise...quel malheur s'en fut...
L'aube, deux heures de sommeil apres , j'n'sais pas a quel moment je me suis réveillé,mais mon reve s'est retrouvé comme aspiré de ma tete pour adherer a la réalité...je sors de ma tete et de ma tente et voila que je vois devant moi une énorme étendue d'un monde comme pétri dans une pate faite d'ether...le sol ,l'air,les arbres,le parking,le village au loin,...tout a l'air d'etre façonné dans une meme matiere,comme s'il n'existait aucune distinction entre le bois,la terre,le métal et ma propre chair...je n'sais pas trop quoi penser de la situation...sur le coup je m'explique cette perception émoussé du fait que je n'ai pas assez dormi et que mes sens sont ankylosé ,d'autant plus que j'ai trop conduit ces deux derniers jours...
Je me propose d'aller me voir dans le miroir de ma voiture afin d'y voir plus clair.Ma mine est horrible,il n'y a aucun mot pour décrire ce teint de zombie...ça me rappelle ces juifs torturé par hitler...de plus ...je sens que ma chair n'est pas assez unifié ,comme si des lambeaux de peaux se décollait de mon corps ..mes yeux ont l'air desaxé,mon nez ressemble a un gros bouton,mes cheveux a de la paille...je ne me vois pas comme un etre humain mais comme un cadavre ambulant avec un air de gnome genre le grimlin...
Premier reflexe,je vais m'hydrater,et je commence a comprendre que je quelque chose ne tourne pas rond...je n'arrive toujours pas a realiser que j'ai pris un putain de buvard la veille et je que je suis en plein voyage...j'essaie de me rendormir,mais ma pensée est tellement vivace que je m'emmele les idées a chaque fois que j'essaie de faire le vide...une imagerie parfaite se dessine dans ma tete a chaque fois que mon esprit fait allusion a un element .Mon pouvoir d'abstraction est tel que je me surprend a vagabonder dans d'autres endroit sans aucune conscience de l'endroit réelle ou je suis... ! a chaque que j'ouvre les yeux et que je me vois dans ma tente,je cherche a trouver la faille dans la situation pour pouvoir acceder au veritable espace temps ou sévit mon veritable corps physique...cette impression d'etre perdu dans un labyrinthe mental me fascine autant qu'elle me fout la trouille...je suis comme emprisonné dans les differentes couche d'un oignon et je cherche le moyen de retrouver le noyau ...ou comme si deux miroirs étaient disposé l'un face a l'autre et que je cherchais le véritable reda parmi toutes ces copies,me baladant dans l'infinité d'ouverture qui se dresse devant moi....les reves s'enchevetre les uns dans les autres et j'ai peur de me dissoudre dans une simulation virtuelle qui n'a aucun lien avec le monde réel...je me sens tout a coup tres seul...et je comprend enfin que tout ça n'est du qu'a une chose..ce putain de buvard qui trainait dans ma poche hier...heureux de m'etre situé dans un moment précis de la chronologie universelle ,je commence enfin a decider de vivre un moment agreable...un monde étrange peut-etre,mais ça n'dépend que de moi de peindre un joli tableau sur cette toile infiniment inconnu,et je me vois comme propulsé dans un énorme précipice...il n'appartient qu'a moi de me convaincre que je suis en train de voler ,et non de tomber...La regle est défini.
Je ressors de la tente,l'air est lourd,mais le soleil a béni l'endroit d'une chaleur radieuse.Je me mets face a ce puissant orbe,et en fermant les yeux je vois des couleurs épanoui qui me caresse l'interieur de mon etre.Je m'abandonne a une contemplation silencieuse,et un besoin de comprendre cette force o combien incroyable qu'est le soleil travaille mon esprit...cette presence me dépasse,je n'arriverai jamais a la contenir intellectuellment.
Le monde a l'air moins sec a présent.Je me sens comme invité dans une maison ou fume un bon déjeuner symbolique.Pourtant les murs respirent,tout respire.Toute l'enveloppe du domaine exhale une forme de courant energétique qui se meut et se déploie dans un cycle ondoyant .En m'approfondissant dans l'observation de ce phénomene je me rends compte que la matiere qui m'entoure n'est pas du tout physique...une activité « spirituel » intrinsèque anime le consistant de la matière comme pour l'aider a se réaliser et a se manifester...elle est juste fluide ..BOOM...j'arrive a un point du raisonnement ou tout se dénoue...tout ce merdier s'explique dans ma tete...cette matiere n'existe pas...elle n'a jamais existé...nous sommes conçus nous autres etre organique pour décoder des milliers de messages a travers nos sens et « imaginer » un monde comme tel,mais en voyant ce qui m'entourait a ce moment la ,je voyais non un monde immuable construit sur une seul base ...mais un monde qui pouvait disparaître a tout moment,comme si le monde n'était rien d'autre qu'un seul etre humain qui attendait son heure.Le sol,le ciel mon corps,la tente,tout...tout subissait une espece d'oscillation entre une inspiration ,et une expiration...en évoluant dans cette sensation tout s'qui s'étendait devant moi n'était autre qu'une gigantesque onde,une onde qui danse.Et nous autres ,humains,nous nous réfugions dans une petite fréquence de cette onde comme pour ne pas entendre le silence du grand gouffre qu'est l'univers.
Cette constatation d'un monde ephemere ne me réjouit pas.Je suis en train de naviguer dans un désert sinistre ou la vie n'est autre qu'un vent périlleux qui s'échouera tot ou tard dans l'anonymat du grand néant.Je cherche un réconfort dans une émotion factice,mais toute la désolation de la cause humaine me coupe l'herbe sous les pieds.
Cette onde ,je la perçois maintenant tres nettement.Tel une deferlante elle anime toute une montagne devant moi d'un balancement leger, comme un dévot soumis a l'appel du divin.
L'univers me semble maintenant incroyablement grand,et nos vies démesurément petit..Je me sens a nouveau seul,et la musique ne me réconforte plus...
Je ferme les yeux et je vois un gris,et je me rappelle ce soufi qui disait qu'avant de naitre,les etre humains ont d'abords été confronté a la lumiere divine.Il y eut ceux qui ont fixé la lumiere,et ceux qui ont fui la lumiere.C'est ce qui determine ce que nous somme sur terre.Je cherche la lumiere immaculé dans les tenebres,et j'aperçois un gris faible...je l'intensifie par mon désir,il devient blanc,mais me rappelle le blanc d'un camenbert suave.Un blanc écoeurant et fétide,qui vire a une vision de vomi.Mon ame est en peine.Voila toute la fortune de ma vie interieur,une projection vicié ? Je m'inflige une douleur,je ne suis pas l'éclat de la vie comme l'avait prédestiné l'orgasme de mon pere dans le ventre de ma mère.Je ne suis qu'une substance nerveuse miséreuse incapable de refleter l'amour comme un soleil.Je me retrouve face a moi-même...et dans l'errance de mon ame dans les méandre de l'etre,je vois un couple prospère,qui me scrute comme si j'étais leur progéniture.Je m'abandonne au sentiment innocent et enchanté d'appartenir a leur lignée,je vois mon ame sourire comme un bébé...quand soudain une lumiere rouge comme sorti des entrailles de l'enfer frappe le bas de leur visage revelant un aspect diabolique.Le couple heureux me regarde maintenant avec un air démoniaque et infernal...m'obsédant d'une aura déchirante d'effroi.
Je fuis cette vision.Je sais ce qu'elle veut me signifier.Je sais ce que je suis.Une mauvaise graine,me crie mon cœur.Voila ce que tu es.
Mon tourment prend l'ampleur de cet univers infini ou j'erre comme un fou,et je veux retrouver mon ignorance de ce terrible espace.Je veux redevenir reda,le petit reda,qui fait la queue comme tout le monde sur cette terre et attend de crever sans trop de ceremonie ,oui le petit reda.
Je n'cherche plus trop a m'expliquer le pourquoi du comment et je sais que si je continue a m'en faire,ce n'serait pas forcément payant de virer maboule pour un délire du dimanche ,aussi parlant soit-il.Voyant la montée crescendo de mon angoisse,j'me dis que je serai pas de ceux qui s'laisse gagner par leur peur.Oui ,il faut se surelever de sa propre bassesse pour pouvoir mériter de vivre.J'oublie cet épisode et je remets la zik .Meme si je garde une douloureuse morale de cette épisode ... « t'es du voyage mon bonhomme ,que tu le veuilles ou non»
Enfin,la zik m'a vraiment fait ressurgir de l'abime en moins de deux...La dark de Terranoise surtout.J'avais cette belle image a l'esprit de sa musique.La basse de cette machine intelligente qui revenait avec ce rythme acharné et majestueux symbolisait dans mon for interieur la pulsion de vie,le battement de mon cœur,et je me laissais gagner par cette impression comme si mon etre résonnait en accord total avec le son.Les effets dont se pare le rythme de vie sont comme l'interaction du monde interieur et du monde exterieur,de la terre et du ciel,du chakra du bas avec le chakra du haut,du corps et de l'esprit. le son tangue comme une force divine en action.La continuité de cette transe impregne en moi une fermeté face au doute de l'existence.je me sens comme bercé dans le mouvement de la gravitation de l'etre autour du tout.Les crépitement de mon esprit en ébullition ne se distigue plus dans le tumulte de la sentence de l'autorité cosmique.Oh oui cet autorité cosmique,cette vibration monstrueuse qui soumet tout les niveaux de l'existence.Le père vaillant érigé dans le haut firmament.Je le vois enfin.Tout s'est révele du noir.
Au final mon trip aura été tres lucratif.Mais je sais que le prochain aura interet a etre encore meilleur, a divulguer la splendeur d'un guerrier de la vie ,que les tenebres auront endurcis,et qui a accepté la lumiere.
Je quitte le camping le sourire tres fatigué,envoie balader la bande de vermine qui a fait office de décor et j'retrace la route.A de prochaines aventures mentales.
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