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un parcours semé d'embûches

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion le veau dort
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le veau dort

Matrice Périnatale
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15/7/12
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Nouveau sur le forum, 18 ans,
mais praticien expérimenté de l'énergumène dxm en heures creuses ( je sais, j'aurais pas du ),
c'est-à-dire plus d'une vingtaine de prises à mon actif, et la dernière en date aujourd'hui.
Carrément perché pour ce voyage, après la brillante réussite de mon bac littéraire j'ai un peu enchaîné les gobes ( 3 ce dernier mois) ;
à traîner dans l'aprem, entouré de connaissances perchées ou connaissant cet univers, dans la ville de Lille et ses parcs -ensoleillés pour quelques jours-, y partager ses impressions sur les moments très "présent, poignants" qui façonnent la majeure partie du trip, et, la gratte à portée de main, s'y lancer parfois dans un petit beuf en compagnie de musiciens inconnus.
quantité : 18 tux -frétillant dans la gorge quand on avale ça brusquement, ça dérange illico et installe pour la suite une atmosphère étrange-

J'ai eu la chance de beaucoup apprendre en philo de mon prof de term, ça et l'art -et la weed- m'a poussé dans un questionnement quasi exponentiel quant à la recherche d'un quelconque sens à accorder à l'Etre etc.
Donc le dxm m'a toujours foutu des baffes à la mesure de ce que j'attendais en fait d'une réelle expérience qui remette en question tout ce à quoi j'étais arrivé comme à des certitudes, et m'a permis de redémarrer de nombreuses fois sans plus me soucier des bêtises précédentes.
Mais c'est aussi, surtout une sorte d'oeuvre d'art qui se déploie comme une musique pendant 6h dans ma tête, et l'expérience aidant j'ai fini par me créer des concepts totalement propres à la substance, inconsciemment, des sortes de films surréalistes en pensée.
Ce coup-ci c'était vraiment brutal, j'ai rarement senti d'aussi près les vélléités de domination de mon inconscient, mais l'ambiance générale était un peu plombante (des dissensions nerveuses liées à moi agitent les gens que je cotoie) et ça m'a tourné à la soupe tiède et badante.

Mais ce présentoir des conneries d'une descente devant l'ordinateur ne doit pas masquer la raison réelle de ma présence dans ce forum : j'ai la flemme d'un vrai trip report ce soir, mais voici un peu de psychonautisme vers la fin de la journée, rentré chez moi

j'écris pour le soulagement procuré
délaissement des sens
dans la prose qui trace sa voie parallèle à mes pensées
mais qui enfin pour souffler sur ces crasses immobiles et en dégager l'idéal
il est là, attendant qu'on l'entoure et l'exalte dansant, transis de foi.

mécréant au sépulcre en qui la pierre nacrée naguère ancrée dans l'os brisa les froids hommages.

flair infaillible guettant l'angélique ferveur des bois rosés du crépuscule.
il se dresse, roidi par la fraicheur nocturne, devant l'antre large qui augure des songes tant amassés en cette ombre noire de sombres auspices.
Maintenant la lune scintille clairement levée et les passants s'empèsent mêlant crachats fervents lampées brutales saisir de force le breuvage espérant y rencontrer quelque chance.
On y verse à chaudes larmes les pertes acceptées qui rongeaient l'horizon des possibles antérieurement.

Un écran de fumée, qui sait si derrière ordonnées ne se rangent soigneusement en chaîne les nuances criardes qui tenaient ferme mon sac.

On y trempe main à main les outils de l'isolement, y retenir pour un temps les pures brises chatoyantes emmêlées dans les fils lâches qui m'avaient un jour arraisonné à la paroi de l'aĉre bâtiment.

désormais on me fit grâce.

le peu d'entendement que l'on avait laissé giser parmi les fleurs naives de mon pré intérieur
s'entretenait du déchirement pourvoyé par nos anges aux cieux noirs du temps.
On n'y laissait entrer personne, la cour de garde toujours creuse en plein soleil d'été s'enorgueillissait seulement du peu de sentiments qu'y faisaient pénétrer les yeux vides de ces étalons cadavériques qui croassaient installés sous les platanes, devant la grille.
 
Plein de jolis mots mais aussi des fautes et pas une majuscule en début de phrase... Dommage. Bienvenue quand même. ;)
 
Haha, j'avais même pas remarqué; désolé pour ces erreurs, pas encore bien revenu du pays des mystères.
 
Rien compris.
 
Je crois qu'il n'y a pas moult à "comprendre" ! Je lis "La Machine molle" de Burroughs en ce moment et, toute proportion gardée, ça me fait à peu près le même effet à la lecture (je parle de la forme pas du fond). C'est une sorte de tableau mis en mots ce récit poétique. Le DXM t'as inspiré !?
 
Oui dans la mesure où les mots semblaient couler de source, mais il s'agissait plus d'un écoulement musical que d'un réel sens à saisir ; même dans ce cas, les connections entre pensées successives étaient si désordonnées qu'il n'y a pas grand chose à en tirer une fois descendu.
 
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