Quetzal
Holofractale de l'hypervérité
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Titre : Los caminantes
Qui : Quetzal et 3 amis du Guatemala.
Substance : Extrait d'HBW dans du rhum
Dose : 3 débutants a 5 HBW chacun ; moi 5,5 graines.(en fait un peu moins; soit il y a eu des pertes durant l'extraction soit les graines ne sont pas les plus puissantes)
Ou: Nature prés de Quetzaltenango puis maison.
Je vous présente un TR tout en douceur, un trip fait pour 3 débutants ayant seulement pris ¼ de carton une foi et jamais rien d'autre. TR qui pourrait etre util pour préparer un premier trip gentiment!
Nous avons préparé ce trip depuis un petit temps, vu qu'il y avait de toute façon un délai entre l'achat et l'arrivée de notre colis au Guatemala. Nous sommes finalement 4, ce sont des amis que je commence a connaitre, ceux avec qui je m'entend bien ici, mais je le les connais pas comme des vieux potes, ça fait que 2 mois que je traine a Quetzaltenango. Mais ça m'a laissé le temps de poser les bases, de les faire participer a l'extraction, de parler et préparer le trip ensemble : d'une part la logistique - bouffe, choix du lieu et heure, matériel indispensable... - et d'autre part, même si pas assez a mon gout, la partie mentale. J'avais notamment discuté de la Liberté, Dieu et le Karma avec Cristo; et introduit des concepts fractals, ce qui pourrait être une base pour un trip Libérateur parlant de liberté; Et une farandole d'autre thème, du spirituel aux concepts d'ingénieur - ce qu'il étudie comme moi. Avec les autres, on a plus ou moins tenté de prendre conscience de ce qu'on faisait, de manière très ouverte bien sur car je suis conscient qu'un premier trip ne se dirige pas. Qu'il allait plutôt s'agir d'une redécouverte tout azimut, vers l'art, l'esthétique, des émotions nouvelles et une remise en question d'une attitude. J'écris quelques jours avant :
Soit, nous sommes samedi après midi et nous quittons la ville a pied, par les hauteurs. A partir de notre logement, 40 minutes et nous voila en pleine nature. Il est 15h20, on se sert nos 2cl de rhum, et on reprend doucement la route jusqu'à un coin agréable ou se poser - que j'avais déjà été repéré quelques semaines avant. Malheureusement, il s'est mis a pleuvoir. En même temps, il pleut toutes les après midi. On s'abrite sous les parapluies, on se fume le premier petch, et on attend. Moi je sais que ça a déjà commencé, mais c'est encore imperceptible. C'est un moment particulier, entre le placebo et l'effet, mais ou un seul sentiment furtif, unique, finit de me convaincre. L'un d'entre nous ne se sent pas en pleine forme, comme une légère chute de tension, on l'assied gentiment et on s'applique a lui donner quelques fraises et mandarines; Je sens une certaines empathie qui se crée, en même temps qu'une légère incapacité a agir correctement.
J'écoute un peu de musique avec un ami, en faisant un petit tour, et l'idée de génie de nous abriter sous un arbre nous apparait enfin. Ça fait une grosse heure, et nous sommes dans cette montée lente et imperceptible. J'affiche un intérêt pour le décor, la vision du monde relève d'un mystérieux attrait, d'une curiosité qui affine la vue, d'une envie de recevoir le monde.
Il pleut toujours, on tente de manger quelques mandarines, je m'allonge dans l'herbe avec Cristofer, regarde les grosses goutes tomber, comme un nouveau spectacle fascinant. On fait un peu le point : pas de gros effet, un léger quelque chose; les 2 autres ont l'air encore assez septique.
On décide de reprendre la route jusqu'à un "refuge", juste un genre de ptit bâtiment avec auvent un peu en contre bas. Il pleut énormément; nous sommes dans les nuages, au sens propre bien plus qu'au figuré; le paysage s'évanouit. C'est le bordel, on avance pas, on est trempé, les fleurs sont magnifiques, les éléments nous frappent de plein fouet, l'ambiance prend un gout particulier que les champs de maïs colorent de sépia. Je propose de nous donner un nom pour former une identité de groupe; Hector propose directement "Los Caminantes" - les marcheurs. Approuvé (j'aime beaucoup, ça rappel l'idée de processus,d'avancement, de flux).
Nous voila au refuge, étrangement ouvert. On se pose sous le auvent, et entreprend de fumer un autre pétard, mais une saine confusion me l'en empêche, comme résultant d'un léger chaos physique. Au passage je me met a faire des bulles de savon; il en sort un spectacle qui dépasse nos expectatives. Ça nous emballe carrément! On sort la guitare par la même occasion; l ambiance se met en place! Les olives me déforment la mâchoire, dans une implosion de gouts - le seul sens réellement transformé, il faut en profiter! Aprés un deuxième et interminable petch, on s'anime dans la pelouse a zoomer sur l'infinité de détails multicolores d'une surface de bulles, sur les milliers de reflets de mains qui se forment. Puis sur la vue magnifique qui commence a apparaitre en cette fin d'après midi. On rentre dans la maisonnette; c'est une seule pièce vide, avec quelques fenêtres et un crochet pendu au milieu. La guitare raisonne a l'intérieur, mais un des ami se sent oppressé dans cet endroit étrange; Ce sentiment de peur reviendra plusieurs fois dans la soirée.
6h; Le temps passe, et pour ne pas se laisser surprendre par une deuxième pluie, et par la nuit, on reprend la route du retour. C'est de-nouveau l'occasion de changer de phase, ou une certaine agitation face au monde nous pousse a en profiter pleinement, a s'arrêter pour allumer un petch, a regarde de tous les cotés. Au détour d'un "ooooooooooooh regarde le ciel labaaaa!" je me dit "Mais au fait, ces effets de LSA, ca donne quoi?" Parce que la, finalement, tout ce que je vois est comme toujours, rien n'a changé. Pourtant le constat est unanime, on est entrain de profiter pleinement de tous les détails, a se réinteresser a la nature. Nous sommes lucides. On approuve l'idée que le monde d'aujourd'hui est bien celui d'hier, que seul notre attitude a changé. C'est sans doute un des moments forts et un des intérêts d'un trip en douceur et a petite dose, qui permet de rester accrocher a notre monde et d'apprendre a l'aimer tel qu'il nous apparait généralement.
La nuit est tombée, et dans ces beau et fascinant contraste grisâtre nous voyons apparaitre les milles lumière de Quetzaltenango a travers les feuillages. Un balancement de gauche a droite transforme ce spectacle en panorama scintillant, hypnotique. Nous voila les 4 entrain de nous balancer durant 10 minutes, debout l'un a coté de l'autre.
Mais bordel, il faut bouger de la! Et la nuit? Et la pluie? Mais tout le chemin sera fait d'arrêts inopinés, de joyeuses exclamations.
Nous voila en ville. Contraste. Un autobus crache de la fumée noire, le brouhaha a remplacé ma pensée, nous marchons en file sur le trottoir, au pas soutenu. Les décors m'apparaissent comme purement artificiels, ce qu'ils sont bien évidemment; mais ce qui en ressort c'est ce coté auto-construit, auto-proclamé comme norme et lieu de vie par l'homme. Nous l'avons forgé et devons prendre nos responsabilité devant notre œuvre; et il n'appartient qu'à nous de la reformuler.
Arrivé à la maison, a 4 sur le matelas de ma chambre, musiques, pétards,et que le festin commence! Olives, mandarines, chips, jus de fruits, chocolat belge pour l'occasion. A vrai dire, l'effet est oscillant, comme depuis le début, même a T+5 on ne sait pas trop a quel niveau on est. Je tente de motiver les troupes pour un trip posé, musique calme dans le silence. Malheureusement, on est pas tous synchro, 2 n'arrive pas a partir sur la musique, d'autant plus que le laptop va pas très fort. Seul le 3eme, plus calme depuis le début, que j'ai vue plein de joie devant la nature, a fait Son Voyage. On continuera d'osciller entre pétards et drôles d'idées, on dessinera tous ensemble sur une feuille A2; en ressort une synthèse désordonnée de toutes nos activités, des bulles, la maison étrange, notre œil vers le spectacle de la ville et de la nature. Je joue avec l'ordre et le chaos. Moi j'étais venu chercher la connaissance dans le chaos de la nature, comme source spontanée d'expérience constructive. J'y ai trouvé un esprit clair, à la foi sobre et focalisé sur une richesse des détails sans s'encombrer d'un flux agité d'information décousue. J'écris :
Devant l'immense montagne de sens que prenne les choses, apparait un mal-aise face a l'écriture, face au devoir d'expliquer les choses de manière linéaire. Spontanément, j'écris : "Ce n'est pas une question". A la réponse qu'on élabore face à la vie, ne correspond aucune question. La réponse est immanente; elle se suffit a elle même, elle ne résulte pas d'un questionnement qui oriente forcément cette réponse. Au contraire, c'est une expansion tout azimut.
Les troupes sont HS, T+7h, ils quittent la scène; je met les nocturnes de Chopin. Le spectacle est magnifique; explosion d'émotions, de richesse pure.
Mon réveil fut d'une fluidité sans égal, d'une facilité déconcertante, poussé par un sourire et une énergie naturelle.
Une semaine a passé, j'écris ce TR; le sentiment d'avoir fait un demi-trip a fait place a une satisfaction méritée : ce trip était peut etre en demi teinte, mais il en ressort néanmoins beaucoup de choses, le tout en suivant un flux sans aucune violence.
Qui : Quetzal et 3 amis du Guatemala.
Substance : Extrait d'HBW dans du rhum
Dose : 3 débutants a 5 HBW chacun ; moi 5,5 graines.(en fait un peu moins; soit il y a eu des pertes durant l'extraction soit les graines ne sont pas les plus puissantes)
Ou: Nature prés de Quetzaltenango puis maison.
Je vous présente un TR tout en douceur, un trip fait pour 3 débutants ayant seulement pris ¼ de carton une foi et jamais rien d'autre. TR qui pourrait etre util pour préparer un premier trip gentiment!
Nous avons préparé ce trip depuis un petit temps, vu qu'il y avait de toute façon un délai entre l'achat et l'arrivée de notre colis au Guatemala. Nous sommes finalement 4, ce sont des amis que je commence a connaitre, ceux avec qui je m'entend bien ici, mais je le les connais pas comme des vieux potes, ça fait que 2 mois que je traine a Quetzaltenango. Mais ça m'a laissé le temps de poser les bases, de les faire participer a l'extraction, de parler et préparer le trip ensemble : d'une part la logistique - bouffe, choix du lieu et heure, matériel indispensable... - et d'autre part, même si pas assez a mon gout, la partie mentale. J'avais notamment discuté de la Liberté, Dieu et le Karma avec Cristo; et introduit des concepts fractals, ce qui pourrait être une base pour un trip Libérateur parlant de liberté; Et une farandole d'autre thème, du spirituel aux concepts d'ingénieur - ce qu'il étudie comme moi. Avec les autres, on a plus ou moins tenté de prendre conscience de ce qu'on faisait, de manière très ouverte bien sur car je suis conscient qu'un premier trip ne se dirige pas. Qu'il allait plutôt s'agir d'une redécouverte tout azimut, vers l'art, l'esthétique, des émotions nouvelles et une remise en question d'une attitude. J'écris quelques jours avant :
La veille, on regarde Waking Life.Developper et redeployer le thème et l'approche du trip;
Ne pas se limiter au discours, creer une dynamique artistique, photographique
Les thèmes de première approche pourraient être : développement de nouvelles sensations, la beauté ressortant de la nature, l'art comme experience complete, omnisciente voir une approche artistique du conceptuel. Le detachement du langage. Le temps, un concept qui fuit. L'amour comme source, peut etre l'approcher par l'harmonie, un niveau plus facile a atteindre. La liberté, volonté comme source, l'oeuil du cyclone; l'approcher par le pragmatisme mêlé à l'extrapolation de l'intensité et à la connexion avec le vivant. La célébration de la vie.
l amour-liberté est un battement, une interaction et seul l'interaction est generatrice; les objets ne sont pas ce dont nous devons nous rapprocher. Retour a l'idée de flux (rhizomé et récurcif, on a la boucle, bien differente du cercle car implicant un mouvement de parcour), encerclé de l'auto creation fractale.
Soit, nous sommes samedi après midi et nous quittons la ville a pied, par les hauteurs. A partir de notre logement, 40 minutes et nous voila en pleine nature. Il est 15h20, on se sert nos 2cl de rhum, et on reprend doucement la route jusqu'à un coin agréable ou se poser - que j'avais déjà été repéré quelques semaines avant. Malheureusement, il s'est mis a pleuvoir. En même temps, il pleut toutes les après midi. On s'abrite sous les parapluies, on se fume le premier petch, et on attend. Moi je sais que ça a déjà commencé, mais c'est encore imperceptible. C'est un moment particulier, entre le placebo et l'effet, mais ou un seul sentiment furtif, unique, finit de me convaincre. L'un d'entre nous ne se sent pas en pleine forme, comme une légère chute de tension, on l'assied gentiment et on s'applique a lui donner quelques fraises et mandarines; Je sens une certaines empathie qui se crée, en même temps qu'une légère incapacité a agir correctement.
J'écoute un peu de musique avec un ami, en faisant un petit tour, et l'idée de génie de nous abriter sous un arbre nous apparait enfin. Ça fait une grosse heure, et nous sommes dans cette montée lente et imperceptible. J'affiche un intérêt pour le décor, la vision du monde relève d'un mystérieux attrait, d'une curiosité qui affine la vue, d'une envie de recevoir le monde.
Il pleut toujours, on tente de manger quelques mandarines, je m'allonge dans l'herbe avec Cristofer, regarde les grosses goutes tomber, comme un nouveau spectacle fascinant. On fait un peu le point : pas de gros effet, un léger quelque chose; les 2 autres ont l'air encore assez septique.
On décide de reprendre la route jusqu'à un "refuge", juste un genre de ptit bâtiment avec auvent un peu en contre bas. Il pleut énormément; nous sommes dans les nuages, au sens propre bien plus qu'au figuré; le paysage s'évanouit. C'est le bordel, on avance pas, on est trempé, les fleurs sont magnifiques, les éléments nous frappent de plein fouet, l'ambiance prend un gout particulier que les champs de maïs colorent de sépia. Je propose de nous donner un nom pour former une identité de groupe; Hector propose directement "Los Caminantes" - les marcheurs. Approuvé (j'aime beaucoup, ça rappel l'idée de processus,d'avancement, de flux).
Nous voila au refuge, étrangement ouvert. On se pose sous le auvent, et entreprend de fumer un autre pétard, mais une saine confusion me l'en empêche, comme résultant d'un léger chaos physique. Au passage je me met a faire des bulles de savon; il en sort un spectacle qui dépasse nos expectatives. Ça nous emballe carrément! On sort la guitare par la même occasion; l ambiance se met en place! Les olives me déforment la mâchoire, dans une implosion de gouts - le seul sens réellement transformé, il faut en profiter! Aprés un deuxième et interminable petch, on s'anime dans la pelouse a zoomer sur l'infinité de détails multicolores d'une surface de bulles, sur les milliers de reflets de mains qui se forment. Puis sur la vue magnifique qui commence a apparaitre en cette fin d'après midi. On rentre dans la maisonnette; c'est une seule pièce vide, avec quelques fenêtres et un crochet pendu au milieu. La guitare raisonne a l'intérieur, mais un des ami se sent oppressé dans cet endroit étrange; Ce sentiment de peur reviendra plusieurs fois dans la soirée.
6h; Le temps passe, et pour ne pas se laisser surprendre par une deuxième pluie, et par la nuit, on reprend la route du retour. C'est de-nouveau l'occasion de changer de phase, ou une certaine agitation face au monde nous pousse a en profiter pleinement, a s'arrêter pour allumer un petch, a regarde de tous les cotés. Au détour d'un "ooooooooooooh regarde le ciel labaaaa!" je me dit "Mais au fait, ces effets de LSA, ca donne quoi?" Parce que la, finalement, tout ce que je vois est comme toujours, rien n'a changé. Pourtant le constat est unanime, on est entrain de profiter pleinement de tous les détails, a se réinteresser a la nature. Nous sommes lucides. On approuve l'idée que le monde d'aujourd'hui est bien celui d'hier, que seul notre attitude a changé. C'est sans doute un des moments forts et un des intérêts d'un trip en douceur et a petite dose, qui permet de rester accrocher a notre monde et d'apprendre a l'aimer tel qu'il nous apparait généralement.
La nuit est tombée, et dans ces beau et fascinant contraste grisâtre nous voyons apparaitre les milles lumière de Quetzaltenango a travers les feuillages. Un balancement de gauche a droite transforme ce spectacle en panorama scintillant, hypnotique. Nous voila les 4 entrain de nous balancer durant 10 minutes, debout l'un a coté de l'autre.
Mais bordel, il faut bouger de la! Et la nuit? Et la pluie? Mais tout le chemin sera fait d'arrêts inopinés, de joyeuses exclamations.
Nous voila en ville. Contraste. Un autobus crache de la fumée noire, le brouhaha a remplacé ma pensée, nous marchons en file sur le trottoir, au pas soutenu. Les décors m'apparaissent comme purement artificiels, ce qu'ils sont bien évidemment; mais ce qui en ressort c'est ce coté auto-construit, auto-proclamé comme norme et lieu de vie par l'homme. Nous l'avons forgé et devons prendre nos responsabilité devant notre œuvre; et il n'appartient qu'à nous de la reformuler.
Arrivé à la maison, a 4 sur le matelas de ma chambre, musiques, pétards,et que le festin commence! Olives, mandarines, chips, jus de fruits, chocolat belge pour l'occasion. A vrai dire, l'effet est oscillant, comme depuis le début, même a T+5 on ne sait pas trop a quel niveau on est. Je tente de motiver les troupes pour un trip posé, musique calme dans le silence. Malheureusement, on est pas tous synchro, 2 n'arrive pas a partir sur la musique, d'autant plus que le laptop va pas très fort. Seul le 3eme, plus calme depuis le début, que j'ai vue plein de joie devant la nature, a fait Son Voyage. On continuera d'osciller entre pétards et drôles d'idées, on dessinera tous ensemble sur une feuille A2; en ressort une synthèse désordonnée de toutes nos activités, des bulles, la maison étrange, notre œil vers le spectacle de la ville et de la nature. Je joue avec l'ordre et le chaos. Moi j'étais venu chercher la connaissance dans le chaos de la nature, comme source spontanée d'expérience constructive. J'y ai trouvé un esprit clair, à la foi sobre et focalisé sur une richesse des détails sans s'encombrer d'un flux agité d'information décousue. J'écris :
Après coup, dans les rêves tumultueux du matin, en reliant l'intention primaire avec ce que j'ai manifestement vécu, j'arrive a ceci: "La lucidité est fille du Chaos". Cette forme métaphorique m'affranchit de devoir mettre des mots sur la relation claire que j'identifie entre ces 2 concepts.J'ai cherché le Chaos et n'est trouvé que la Lucidité, de cet évidence par l'absurde , j'ai senti le souffle de l'esthétique.
Devant l'immense montagne de sens que prenne les choses, apparait un mal-aise face a l'écriture, face au devoir d'expliquer les choses de manière linéaire. Spontanément, j'écris : "Ce n'est pas une question". A la réponse qu'on élabore face à la vie, ne correspond aucune question. La réponse est immanente; elle se suffit a elle même, elle ne résulte pas d'un questionnement qui oriente forcément cette réponse. Au contraire, c'est une expansion tout azimut.
Les troupes sont HS, T+7h, ils quittent la scène; je met les nocturnes de Chopin. Le spectacle est magnifique; explosion d'émotions, de richesse pure.
Mon réveil fut d'une fluidité sans égal, d'une facilité déconcertante, poussé par un sourire et une énergie naturelle.
Une semaine a passé, j'écris ce TR; le sentiment d'avoir fait un demi-trip a fait place a une satisfaction méritée : ce trip était peut etre en demi teinte, mais il en ressort néanmoins beaucoup de choses, le tout en suivant un flux sans aucune violence.