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Trip or treat 6 - Encaisser la descente et dépasser son nihilisme

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Deleted-1

Guest
[font=wf_segoe-ui_normal] [font=Calibri, Helvetica, sans-serif, serif,]Habituellement à ce stade du trip Laura finissait par vouloir se réfugier dans son cocon, dans son monde bien à elle où personne ne pourrait l'en déranger. Elle regardait un écran diffusant ce qui la réconfortait et se fichait de tout le reste, en attendant que l'anesthésie psychique opère jusqu'au sommeil réparateur. Mais aujourd'hui Laura était déterminée à dépasser cet je-m’en-foutiste de vanité et de nihilisme, pour que tout ne lui paraisse pas futile et sans saveur, puéril et sans valeur. Il fallait faire quelque chose de son trip, de ses idées et réflexions, au lieu qu'elles n'en restent au stade de pensées fugaces et immatérielles, purement théoriques et jamais mises en pratiques. Mais par où commencer ? Un point de départ, c'est ce dont elle avait besoin et cela tombait bien puisqu'elle s'était apprise à retrouver le moment exact où elle s'était arrêtée dans sa pensée, où elle s'était perdue en elle-même. Il était question de travailler sur ses points forts, sans pour autant dénier ses faiblesses. Donc autant commencer par consolider ses bases, en reconnaissant son nihilisme pour mieux le dépasser en sélectionnant ses meilleures tendances, ainsi en s'aimant elle n'aurait plus à se réfugier dans un monde imaginaire et virtuel, qui dispenserait Laura d'elle-même. Il était temps de mettre sa vie en jeu, parce que tout valait d'être sacrifié. Si cette prise de risque était un mal pour un plus grand bien, alors Laura devrait se donner la peine d'atteindre ses objectifs pour faire de ses rêveries une possible réalité, et ainsi vivre sa vie au lieu que sa vie ne la vive. Un léger et plaisant vertige grisa Laura, qui de nouveau repartait dans sa réflexion : " Il me faut quelque chose de concret, des leviers sur lesquels travailler au quotidien afin d'influencer sur ma manière de voir et faire les choses. Je ne veux plus procrastiner, je ne veux plus me ratatiner, je veux être libre de choisir et ne plus me sentir angoissée ou anxieuse, parce que j'aurais peur de cet inquiétant monde, de cette réalité extérieure menaçante et qui me déçoit tant. Qu'est-ce qui me nuis tous les jours, qu'est-ce qui me fait moi, et me pèse à moi-même ? " La réponse était toute trouvée parce que déjà éprouvée, mais Laura n'eut pas encore saisie tout l'enjeu de son trip, il lui fallait encore quelques exercices de pensées pour appréhender totalement l'expérience dissociative de vie/mort/renaissance, et enfin associer et recomposer les morceaux de son ego dissolu, pour ne faire plus qu'un avec elle. " J'en étais à la problématique narcissique des apparences dans lesquelles je me trompe, quand j'ai fais tomber les masques de mon ego en découvrant ma culpabilité et mes hontes. J'ai compris qu'en partie la culpabilité découle de la honte d’être un objet, vis à vis d'autrui ou de moi-même. Quand je fais quelque chose qu'un tiers juge en mal, comme lorsque je fais un geste maladroit, je m'en fiche sauf si l'autre m'a vu et alors j'ai honte de moi tel que je lui apparais, parce que je ne supporte pas d'être jugée. Et par cette apparition du regard d'autrui dans mon système de pensée, je prends le point de vue de l'autre et me critique moi-même comme un objet, tel l'objet que j'apparais à autrui, d'où le fait que j'ai honte de moi tout en me culpabilisant. Au final j'en viens à critiquer autrui pour me protéger de mon propre avis que je dénie pour ne pas me trouver nulle, et je projette sur les autres mes hontes et culpabilités afin de m'en préserver. C'est une dynamique mortifère de repli parce qu'au final je me mens à moi-même et à autrui, tout en entrainant ma souffrance dans un cercle vicieux de haine de soi, et je suis sur qu'il y a moyen de changer ça. Autant changer de personnalité ça n'est pas possible, mais changer sa vision des choses pour influer sur quelques manières d'être en limitant les déplaisirs et répétitions toxiques, je veux, donc pourquoi pas adoucir mon caractère craintif et ne plus en pâtir en ayant peur de moi et des autres... " Puisque la culpabilité est issue de passions inutiles et morbides, parce que répétées malgré soi, Laura décida de plus se sentir coupable comme lorsqu'elle était enfant, mais plutôt de se sentir responsable comme l'adulte qu'elle était. Finit les répétitions mécaniques du sentiment de culpabilité à force d’habitude, désormais elle éviterait de se débiner en se déresponsabilisant ou en accusant autrui de ses propres peines et de ses torts. Laura était et avait toujours été cause d'elle-même, il lui fallait l'accepter et enfin s'assumer. Il restait néanmoins des difficultés à surmonter pour accéder à soi-même : " Le problème c'est que plus je cherche à découvrir les masques de mon ego, plus je me leurre dans des apparences complexes et tortueuses. A chaque désillusion de nouvelles illusions apparaissent et je m'y perds, il faudrait élaborer une méthode d'introspection méditative propre à chacun, mais commune à tous, pour remonter le fil de sa culpabilité, de ses susceptibilités, et ainsi accéder à soi. Mais le mouvement d’approche du narcissisme étant un reflet, un double dans lequel on retrouverait son identité réelle ou apparente, se saisir reviendrait à saisir son ombre, alors qu'on ne peut que la voir... Rechercher sa personne véritable est presque impossible parce que son ego ne permet de voir que son propre reflet narcissique, en soi ou dans l'autre. Et alors la réalité de l’esprit apparait comme une figure, une représentation à portée de soi mais qui n'est pas vraiment soi, plutôt un double de soi qui disparait dès qu’on veut le saisir en le saisissant. D’où la manifestation d’une angoisse, d’un sentiment de perte d’identité quand on croit s'être trouvé mais qu'encore une fois, on s'échappe à soi-même. Au travers de la réflexion, on se confronte à la limite du langage et de ses représentations mentales, qui nous amènent jusqu’à ce point où l’objet de sa pensée disparait, voire jusqu'au point nodal de son sentiment d'existence, lorsque son être perd toute consistance aux yeux de sa conscience réflexive, ce qui empêche l’individu de dépasser son illusion en voyant au-delà de lui-même, mais plutôt en deçà de soi, dans son vide existentiel, son néant intime et secret qui enveloppe chacun à son insu." Laura comprit que ce miroir qu'est l'ego renvoie l’individu à son absence de profondeur, à sa superficialité, faute de pensée existentielle profonde et dense, ce qui vexe son narcissisme et l'image grandiose que chacun a de lui-même. Et alors Laura retrouva le point par laquelle sa réflexion avait commencé, dans lequel nihilisme et narcissisme se conjuguaient pour constituer l’énigme susceptible de retourner son esprit contre soi-même, miroir fascinant dans lequel l'humain se perd et s'y retrouve depuis toujours. Laura ne sentant pas le sommeil venir, ralluma la lumière et reprit son article sur la culpabilité. Elle voulait en savoir plus sur la manière dont elle retournait son agressivité contre elle-même, parce qu'elle sentait que c'était ce qui la poussait à répéter des actes malgré elle, donc à se défoncer de plus en plus régulièrement en tombant dans une addiction maintenant avouée : " En fait, à trop m’idéaliser en me croyant toute puissante parce qu'au fond de moi je me sens inférieure, je deviens susceptible au point de prendre de banals échecs comme des fautes morales inadmissibles, et je m'en accuse ou j'en fais porter la responsabilité aux autres alors que c'est inutile et pesant pour tout le monde. J'ai honte de me défoncer donc je me cache, et je détourne l'attention sur des problèmes moraux que je crée de toute pièce afin de ne pas avoir à avouer mes faiblesses, mes vices, tout ça c'est comme un écran où je projette des illusions que je met entre moi et le monde parce que je ne m'en veut de ne pas être aussi parfaite que je le souhaite. Et les gens font pareils pour se débarrasser de leur propre culpabilité inconsciente, cette torture psychique que chacun nie pour ne pas voir ses frustrations. " Laura avait l'impression de tourner en rond, de passer à côté de quelque chose qui la dépassait, mais qui lui permettrait de justement se surmonter, elle pensa : " Je me perds dans mon intellect, dans ma raison raisonnante et théorique, je continue de me juger moralement tout en me disant de ne plus me juger, et il faut que je passe de la théorie à la pratique pour pouvoir agir dans mon quotidien, il faut que je développe une éthique de vie spirituellement satisfaisante pour arrêter de me dénigrer et critiquer mon monde moralement. Ma conscience morale n'est pas une bonne médiatrice comme je suis trop habituée à voir le mal partout, ou au contraire à idéaliser les choses pour m'en préserver, ce qu'il me faut c'est quitter le monde théorique des pensées et des idées pour me consacrer sur les faits, en agissant selon ma volonté dans des actions dont je tirerais satisfaction." Contente, Laura se savait sur la bonne voie, il ne lui restait plus qu'à faire sienne cet idéal, en se l'appropriant au détriment de tous ses autres idéaux dépassés et ne la menant qu'à la destruction de soi. Elle pourrait dépasser sa haine de soi en faisant ce qui lui procurerait un plaisir durable et non de la jouissance immédiate, ce qui augmenterait sa puissance à être au lieu de réduire son pouvoir d'action à répéter des logiques néfastes. Laura relu le paragraphe intitulé les problèmes liés à la culpabilité, puis celui expliquant comment s'en sortir : Le retour au présent permet de lutter contre la culpabilité en anticipant l’avenir, d’après les enseignements tirés des erreurs du passé. Si ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, chaque épreuve traversée permet de mieux cerner nos faiblesses, nos limites, et de comprendre nos lacunes en tendant vers une prise de conscience de son esprit culpabilisé, tout en se donnant pour objectif la réalisation de projets édifiants et valorisants. Il est vain de se lamenter sur ce qui a été et de ressasser un passé dépassé, d’où l’importance d’axer ses réflexions personnelles sur des actions viables et en adéquation avec sa psychologie du moment, pour se concrétiser dans des activités et ainsi soulager sa culpabilité. Tout était là, il fallait être en accord avec soi-même pour œuvrer avec énergie, passion et détermination. Puis Laura retrouva une voie d'accès au Tout qu'est l'activité créatrice, se réjouissant d'à nouveau comprendre que tout était interconnecté, relié par des ponts métaphysiques : L’écriture est un très bon exutoire, tout comme le dessin, les arts en général et le sport, qu’importe la forme prise par la sublimation, le résultat doit être la libération de soi par soi. Libre à chacun de mettre des mots, des images, des formes, des couleurs, des sons sur ses maux. La sueur doit couler du front pour passer de la réaction à l’action, du réagir à l’agir, de la prise de possession de soi à une émancipation de son potentiel et de ses atouts, au lieu de surestimer ses lacunes et de généraliser son mal-être. L’indispensable est donc d’oser se fixer des objectifs à sa portée, avec la nécessité d’accepter les notions de risque et d’échec, pour se soulager de la culpabilité de stagner ou d’échouer. En découlera une volonté d’exaltation tendant à l’amélioration de sa vie psychique et physique, tout en se débarrassant de lourdeurs encombrantes pour apprécier vivre son éthique et sa morale de manière adéquate et pérenne, donc sans plus de poids que nécessaire. Laura s'exaltait malgré la descente de plus en plus prenante, elle kiffait quand elle se sentait autant en phase avec elle-même, au lieu de chercher à se fuir pour ne pas se subir, pour ne pas trouver sa vie merdique et son monde pourri. Sa misanthropie la saoulait autant qu'elle renforçait son orgueil en se croyant meilleure que les autres, et elle se complaisait dans ce nihilisme la poussant à ne prendre aucun risque, en restant défoncée chez elle et bien au chaud devant un écran, croyant avoir tout comprit à la vie parce que son ego lui faisait tout commenter. Mais elle allait dépasser cet état régressif de mise à distance de soi, cette manière trompeuse de penser avoir tout comprit intuitivement au pourquoi du comment, alors qu'en fait intellectuellement elle ne connaissait rien. Laura avait son nouvel idéal absolu : se débarrasser de sa fausse morale théorique, contradictoire et hypocrite, du faites ce que je dis mais pas ce que je fais, en se concentrant sur une éthique de vie pratique, c'est à dire en faisant ce qu'elle dit. Finit la procrastination, finit les belles paroles en l'air, place aux faits et à la réalisation de soi. L'envie d'uriner poussa Laura à se lever et assise sur le trône, elle continua de s'avouer tout en s'enfonçant dans une abstraction grandissante : " Plus je me sais détenu par mon passé, plus je me sens libre dans le présent, et donc capable d’envisager mon futur. Parce que paradoxalement, en comprenant que je suis déterminée par mon passé, je comprends les processus d'enchainement des causes à effets qui présidaient aux faits et actes de ma vie, et je m'en sens d’autant plus unique et apte à prendre en main mon destin en sachant d'où je viens, qui je suis, et surtout où je veux aller dans cette époque qu'est la mienne. L'introspection reviendrait à se perdre dans un dédale singulier, sans entrée ni sortie, quand la perte de son ego nécessite de se formuler de nouvelles valeurs, de nouvelles manières d’être à soi, dans une nouvelle façon de se représenter, afin de ne pas sombrer un peu plus dans son nihilisme post trip, et ce d'autant plus que l'on s'est découvert. Au delà de ses illusions, on se rend compte que sa vie est insignifiante, que l’on est un être soluble et interchangeable dans l’exactitude, sans d’autre sens que d’être à la fois cause et conséquence du hasard et de la nécessité. Des idées pareilles brûleraient plus d’un esprit une fois dépassé le seuil critique de ses pensées, et dans cette désillusion totale de soi, le nihilisme s'emparerait de tout être se sachant à ce point relatif, au point d'y perdre sa volonté de croire. Et c’est en ça qu’il est indispensable d’être plus fort que soi en renaissant de ses cendres, en redonnant une valeur sacrée aux choses, en retrouvant une forme de spiritualité en soi. " Laura respira profondément : " Au fil de l’introspection, on apprend à organiser dans leurs interrelations multiples les faits et pensées qui nous façonnent, en les agençant entre eux par une logique spatiale et temporelle. Les éléments de son enfance trouvent leur place particulières et exactes dans les replis du temps, de sa mémoire, et les cicatrices se confondent avec la surface lisse du corps et de l'esprit. On imagine de moins en moins, en se concentrant de plus en plus sur les faits et les actes, la réflexion se portant plus sur du concret que sur de l’idéalisation. Le temps semble s’élargir et son passé semble se déployer dans le présent, dans des raisonnances ou les idées et pensées semblent adéquates, on a réussi à évacuer les idées parasitaires, à limiter les ruminations intempestives. C'est là chercher autant ce que l’on est que ce que l’on est pas, pour tâcher de savoir qui l’on est et qui sont les autres dans des logiques de comparaison et de différenciation. Se formuler des questions, c'est commencer à se représenter la chose ignorée mais recherchée, et y répondre n'est qu'éphémère comme la solution nous apparait alors évidente car déjà sienne. Le problème de voir l’introspection comme une mise à jour de soi, est que l’on pourra toujours raisonner son être, mais tout en restant toujours et malgré tout à l’intérieur de son être. C'est l'illusion de l'ego, le reflet narcissique qui nous empêche de nous voir tel que nous sommes véritablement, d'où le fait que nous sommes ce que nous faisons, et non ce que nous en disons. C’est une illusion que de vouloir penser objectivement. On se rassure en se disant que l’on ne veut pas penser mais seulement voir, alors que voir c’est déjà penser. " Dans la phase, dans la transe, le temps s’écoule différemment, on ne sait plus si s’écoulent des secondes, des minutes ou des heures, ici est la dimension de l’éternité du Tout. Laura urina enfin et retourna dans son lit en relisant ses lignes de Marc Antoine Mathieu : " Quand on estime avoir explorer les régions les plus cachées, les plus profondes de son être, on n’éprouve plus le besoin du comment de son être, on se sent telle la spirale, à la fois centre et périphérie, évoluant dans un continuum logique et transparent. Une fois que l’on se sent limpide, à mi-chemin entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, entre passé et avenir, que l’on est soi parmi une infinité possible de soi, alors il est temps de vivre sa vie en laissant l’introspection et la réflexion derrière soi, le temps nécessaire pour que le besoin de retourner contempler et observer son double dans le miroir se fasse. " La grande question Nietzschéenne lui revint en mémoire : quelle dose de vérité un individu peut-il endurer ? Après tout il est plus facile de vivre avec une mauvaise réputation, qu’avec une mauvaise conscience. Et chercher la vérité n'est pas du goût de tout le monde, alors pour endurer la vérité, il faudrait avant savoir endurer la solitude. Dans la solitude le dialogue intérieur produit les questions et les réponses, et alors l'on est un peu moins dépendant des autres. Au lieu de toujours se demander ce qu'en pense autrui comme tout bon névrosé, il serait peut être bon de se questionner soi-même en évitant de répondre à ses questions par d'autres questions. Surtout lorsque l'on connait la réponse parce qu'elle est en soi. Et si l'on préfère poser des questions alors qu'on a déjà la réponse, cela serait pour éviter d'entendre sa propre réponse. Ici résiderait le nihilisme au plus profond de soi, lorsque l'on nie les faits et les causes, afin de ne pas y trouver de sens sous-jacent à ses obsessions, à ses névroses, à ses difficultés et répétitions. Laura pensait à son angoisse de mort à l'origine de tout, et elle se dit qu'il était temps de vivre pleinement sa vie au lieu d'être vécue par sa vie, parce que si l'on ne vit pas au bon moment en subissant toute sa vie son angoisse de mort, alors on meurt aussi au mauvais moment. Mais si l'on meurt au bon moment, en ayant pleinement vécu sa vie, l’horreur de la mort disparait dès lors que l’on meurt en ayant vécu jusqu’au bout. Laura hésitait à nouveau : " Ai-je vécu ma vie, ou est-ce ma vie qui jusque là m'a vécu ? L’ai-je choisie, ou ai-je été choisie par elle ? L’ai-je aimé, ou est-ce que je la regrette ? " ... "Ce que je sais c'est que je l'ai vécu pleinement au point que si je mourrais maintenant, je l'accepterai si cela devait arriver...enfin je crois, je préfère le croire... "[/font] [/font]
 
"Laura pensait à son angoisse de mort à l'origine de tout, et elle se dit qu'il était temps de vivre pleinement sa vie au lieu d'être vécue par sa vie, parce que si l'on ne vit pas au bon moment en subissant toute sa vie son angoisse de mort, alors on meurt aussi au mauvais moment. "

Busted ! T'as tout piqué à Nas (voir ma signature)

Seriously. "Laura pensait à son angoisse de mort à l'origine de tout"

C'est étrange de s'angoisser pendant toute une vie – dont on sait à peu près ce qu'elle est – pour quelque chose dont on ne sait rien et dont on se fait pourtant tout un monde.

Alors moi, j'ai des références plus modestes. En plus de Nas, je me souviens d'une réplique de Christopher Moltisanti (The Sopranos) qui dit :

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[/font] Et puis honte de quoi ? Les camés ne vont pas en enfer. C'est quand même par pour rien que c'est un banquier d'affaire de JP Morgan qui a apporté la psilocybine à l'occident. J'ai tout lu Laura et encore une fois j'ai pas tout compris. Y'a des passages sublimes et touchants et on ressent très fort l'angoisse, l'impasse. Mais il y a une formidable énergie en toi qui ne demande qu'à être exploitée positivement. Essaie de vivre plus avec ton coeur. Elle est là, la lumière. :heart:
 
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