Xochipilli94
Holofractale de l'hypervérité
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[Fraction de Juste Pour Dire] par une modictatrice
Edit Xochi : Ces propos sont sortis de leur contexte, les échanges valent le coup mais mes messages sont à prendre avec beaucoup moins de sérieux que le titre le laisse présager. Étant donné que cette discussion a été construite sans fil directeur, libre à vous d'apporter votre ter' à l'épiphyse même sans trop de rapport spécifique avec les messages précédents.
Tiens c'est marrant que Sénèque ait été cité juste avant parce que justement il parle de tout ça. Déjà il faut reconnaitre que dans la plupart des situations auxquelles nous sommes confronté·e·s, nous n'avons pas le pouvoir de prendre le dessus sur les autres (ou sur la situation, comme dans le cas d'une maladie). Sénèque prenait l'exemple d'un tyran, mais aujourd'hui on pourrait tout aussi bien parler de l'institution judiciaire, du marché du travail, bref, tout un tas "d'autres" qui peuvent nous malmener sans qu'on puisse réellement prendre le dessus. Dans ces cas là chercher la confrontation et la domination est toujours contre-productif, il faut plutôt accepter, car on a pas d'autres choix.
Ensuite, puisque c'est un stoïcien, qui fonde donc le bonheur sur l'absence de trouble ou de souffrances (l'ataraxie), il ne va jamais promouvoir une position dogmatique qui ferait prévaloir la vérité sur la tranquillité de l'âme (ou de la conscience, ou du corps, bref on range ce qu'on veut derrière). Après c'est pas pour autant qu'il fait l'éloge de l'hypocrisie (très loin de là), mais au contraire il va distinguer les sujets dignes de discussions plutôt rationnelles et de paroles vraies (parrhèsia), comme des ami·e·s, des puissances qui ont du pouvoir sur nous et qui nous dépassent (le tyran, l'Etat).
Du coup pour finir sur un cliché : une citation. Sénèque disait "Celui qui cherche la sagesse est un sage, celui qui croit l'avoir trouvée est un fou". En somme, la sagesse et le bonheur, sont des états absolus dont il est inconcevable de les utiliser pour se définir au présent. En revanche on peut chercher à l'être, à le devenir, et c'est sur ce chemin qu'on doit essayer de se trouver pour vivre mieux.
Edit Xochi : Ces propos sont sortis de leur contexte, les échanges valent le coup mais mes messages sont à prendre avec beaucoup moins de sérieux que le titre le laisse présager. Étant donné que cette discussion a été construite sans fil directeur, libre à vous d'apporter votre ter' à l'épiphyse même sans trop de rapport spécifique avec les messages précédents.
Payere a dit:Après faire des aphorismes ou des phrases de sagesse c'est facile, les appliquer avec constance c'est déjà plus chaud patate. Notre monde est pas fait pour ça, si t'es gentil, on te niques, si tu dis la vérité, ça te retombes dessus, si t'essaies pas de prendre le dessus sur les autres, eux le feront.
Tiens c'est marrant que Sénèque ait été cité juste avant parce que justement il parle de tout ça. Déjà il faut reconnaitre que dans la plupart des situations auxquelles nous sommes confronté·e·s, nous n'avons pas le pouvoir de prendre le dessus sur les autres (ou sur la situation, comme dans le cas d'une maladie). Sénèque prenait l'exemple d'un tyran, mais aujourd'hui on pourrait tout aussi bien parler de l'institution judiciaire, du marché du travail, bref, tout un tas "d'autres" qui peuvent nous malmener sans qu'on puisse réellement prendre le dessus. Dans ces cas là chercher la confrontation et la domination est toujours contre-productif, il faut plutôt accepter, car on a pas d'autres choix.
Ensuite, puisque c'est un stoïcien, qui fonde donc le bonheur sur l'absence de trouble ou de souffrances (l'ataraxie), il ne va jamais promouvoir une position dogmatique qui ferait prévaloir la vérité sur la tranquillité de l'âme (ou de la conscience, ou du corps, bref on range ce qu'on veut derrière). Après c'est pas pour autant qu'il fait l'éloge de l'hypocrisie (très loin de là), mais au contraire il va distinguer les sujets dignes de discussions plutôt rationnelles et de paroles vraies (parrhèsia), comme des ami·e·s, des puissances qui ont du pouvoir sur nous et qui nous dépassent (le tyran, l'Etat).
Du coup pour finir sur un cliché : une citation. Sénèque disait "Celui qui cherche la sagesse est un sage, celui qui croit l'avoir trouvée est un fou". En somme, la sagesse et le bonheur, sont des états absolus dont il est inconcevable de les utiliser pour se définir au présent. En revanche on peut chercher à l'être, à le devenir, et c'est sur ce chemin qu'on doit essayer de se trouver pour vivre mieux.