MindWalker
Neurotransmetteur
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Substance consommée : Tramadol
Qualité : Produit pharmaceutique Sandoz
Fiche Erowid : Erowid Tramadol
Fiche Psychonaut : Psychonaut Tramadol
Fiche Psychoactif ; Psychoactif Tramadol
Expérience :
Date : 18.02.2025
Age : 28ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : 14h, 17h, 20h30
Quantité : 300mg (100 + 100 + 100)
Redosage : Deux fois
ROA : Voie orale

Conclusion : Un opioïde très fort et pernicieux
C'est fort, vraiment. D'un point de vue pragmatique sur les effets uniquement, c'est bon. Trop bon. Extatique même. J'avais pas eu souvent un tel bien-être en moi et certainement pas après une prise de produit. Mais j'ai pris peur : je ne me suis pas reconnu dans cette expérience. J'ai essayé plus d'une vingtaine de drogues ces derniers mois, la plupart disponible en TR ici mais aucune ne m'avait affecté psychiquement à ce point. Au point où j'ai paniqué à l'idée de replonger dedans plus tard. Bizarrement, je pense que reprendre ces derniers 100mg était la bonne chose à faire. J'ai mis fin à l'idée de reprendre plus tard et surtout le mal de tête m'a bien pété en deux. Aujourd'hui, des jours après cette expérience, quand j'y repense, je me rappelle de ces deux facettes de la même pièce à un niveau égal : une extase de 4h contre 1j de mal-être physique, 2 supplémentaires pour le moral. Clairement pas un très bon deal. C'est là que je me dis que le setting mental fait tout dans la drogue. On me l'aurait présenté il y'a 3 ans, au plus bas de ma dépression, ma vie se serait arrêté là, je n'aurai jamais pu en décrocher. J'en suis certain.
Faites attention à vous
Qualité : Produit pharmaceutique Sandoz
Fiche Erowid : Erowid Tramadol
Fiche Psychonaut : Psychonaut Tramadol
Fiche Psychoactif ; Psychoactif Tramadol
Expérience :
Date : 18.02.2025
Age : 28ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : 14h, 17h, 20h30
Quantité : 300mg (100 + 100 + 100)
Redosage : Deux fois
ROA : Voie orale
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***
Contexte : Une après-midi et soirée tranquille
Je suis chez moi toute la journée et n'ai prévu de rien faire le lendemain. Initialement, j'avais commandé deux pilules de 100mg mais suite à un petit cafouillage et un cadeau de la part du vendeur, je me retrouve avec deux pilules de 200mg chacun (400mg au total). Je profite de la matinée pour bien tout relire sur les wikis et forums et m'arrête donc sur une dose souhaitée de 200mg.
T+0h : Première prise
Après un test allergique concluant, je décide de découper la pilule en deux pour prendre 100mg dans un premier temps et calcule de prendre 100mg supplémentaire si besoin dans 3h.
T+1h : Début de la montée
Alors que je vaquais à mes occupations, je sens la montée typique des opioïdes arriver. Chez moi, je le ressens au niveau du bas du dos et du creux des épaules où j'ai l'impression d'être plus détendu, plus à l'aise dans mon corps. Je me sens aussi plus euphorique et de meilleure humeur dans mes discussions.
T+2h : Pic de la première dose
Je sens bien les effets de la drogue en moi mais cela reste très contrôlable. J'ai un peu l'impression de retrouver les effets de mon expérience à 90mg de codéine : une présence qu'on ne peut ignorer mais qui ne nous empêche pas de passer outre si besoin.
T+3h : Deuxième prise
Voyant que tout se passe bien, je décide de continuer l'expérience comme prévu et redrop la deuxième moitié de la pilule, passant donc à 200mg au total.
T+4h30 : L'extase
Putain. C'est profondément jouissif. Je me sens complètement léger, profondément euphorique. Mes problèmes disparaissent en un instant. Alors que dans la matinée, je m'étais engueulé très sévèrement avec ma meilleure amie de plus de 10 ans, tout disparait. Mon corps est parfaitement détendu et je me sens tout bonnement heureux. D'une certaine manière, j'ai un peu l'impression de ressentir les effets d'un début de relation amoureuse : vous savez cette sensation des premières semaines où on à l'impression d'être si léger qu'on "vole" quand on marche. Je sens que je tangue un peu quand je marche et surtout quand j'ai les yeux fermés mais à cette manière d'une légère ivresse. C'est donc ça, l'opium. Mes premières expériences avec d'autres produits avaient été timides mais là je me prends ma vraie grosse claque.
T+6h30 : Le choix
Le pic des 200mg dure environ une grosse heure mais invariablement, la première dose prise à 100mg perd en efficacité et je sens que je redescends petit à petit. C'est l'une des seules drogues que j'ai prise où la descente ne me rassure et m'emplit même d'une certaine frustration alors que ça fait des heures que j'étais high. C'est alors que je comprends ce qui est en train de se dérouler. Cette drogue m'a tellement impacté de manière si positive que pour la première fois, je commence à douter de moi-même. Et en voyant ma deuxième pilule de 200mg, j'ai peur de tomber là dedans, que des jours et semaines plus tard, je me dise "eh franchement, t'as rien à faire là, t'as un petit Tramadol qui traîne, let's go!". Je me dis que alors qu'il faut que je retape 100mg. Car en pétant ma deuxième pilule en deux et en bouffant une moitié, il ne me resterait plus que 100mg, ce qui n'aurait pas été suffisant pour recréer cet effet. Je lance mes calculs sur mes applis et sur ma calculatrice et voit qu'en prenant 100mg à 20h30, je devrai revenir à un niveau de 200-250mg en actif pour les prochaines heures. Je croque donc 100mg supplémentaire et catapulte à vitesse grand V la deuxième moitié à travers la fenêtre de ma chambre (j'ai toujours été effrayé de reprendre de manière compulsive. Une petite pensée émue aux rats de Toulouse qui vont se taper leur meilleure soirée aussi au passage.
T+8h : Retour au pic
Ah oui oui, je le reconnais bien maintenant ce pic à 200mg. Alors que j'atteins la dernière partie de la montée, je suis au téléphone avec un ami qui me dit que bizarrement, j'ai pas si l'air défoncé que ça alors qu'en vrai, je suis explosé derrière le téléphone. Ca fait maintenant 4h que j'oscille aux alentours de 200mg. Je me sens là encore profondément bien mais ce pic est plus éphémère, la première prise ayant totalement disparue et la deuxième commence à descendre.
T+9h : Crash
Pendant la dernière partie de la montée, un mal de tête commence à arriver et ne cesse de gagner en intensité. J'ai eu beau m'abreuver d'eau pendant des heures, une chaleur cette fois-ci malaisante me prends la tête. Pas non plus de quoi être inquiétant, le pic étant passé mais assez pour être pénible. Une grosse gueule de bois me prends et je me love dans mon lit, à regarder des vidéos YouTube en boucle. Jusqu'à 4h du matin, je me force à rester éveillé tant que les effets n'ont pas totalement disparu. C'est étrange mais même si je sais que je suis en très grosse descente, j'ai peur de m'endormir alors qu'un opioïde m'a autant saccagé. Je somnole par intermittence et une fois les 4h du matin atteints (donc 7h30 après troisième et dernière prise), je m'endors après m'être forcé à boire une bouteille d'eau entière.
T+1j : La punition
Le lendemain est pathétique. Je me lève avec un mal de crâne atroce qui m'irradie depuis l'arrière du cerveau. Au niveau du moral, je me sens misérable et nul à chier. Les problèmes reviennent, la prise de tête sur l'engueulade de la veille aussi. Je passe la journée à rien faire, attendant que le mal de tête passe : il diminue en intensité jusqu'au soir.
T+2-3j : Baisse de moral
Le mal de tête est parti mais pas la baisse de moral qui est pire que la veille. Ajoutez à cela que j'ai un énorme sentiment de culpabilité : je viens de jouer avec le feu, avec quelque chose qui prends la vie physique, sociale et morale de milliers d'individus, avec quelque chose qu'on m'avait dit de pas faire. Mais bon, je sais que cette baisse de moral est dû au craving de la drogue donc j'encaisse en me disant que ça va passer. Au bout de trois jours, je sens que ça va mieux.
Je suis chez moi toute la journée et n'ai prévu de rien faire le lendemain. Initialement, j'avais commandé deux pilules de 100mg mais suite à un petit cafouillage et un cadeau de la part du vendeur, je me retrouve avec deux pilules de 200mg chacun (400mg au total). Je profite de la matinée pour bien tout relire sur les wikis et forums et m'arrête donc sur une dose souhaitée de 200mg.
T+0h : Première prise
Après un test allergique concluant, je décide de découper la pilule en deux pour prendre 100mg dans un premier temps et calcule de prendre 100mg supplémentaire si besoin dans 3h.
T+1h : Début de la montée
Alors que je vaquais à mes occupations, je sens la montée typique des opioïdes arriver. Chez moi, je le ressens au niveau du bas du dos et du creux des épaules où j'ai l'impression d'être plus détendu, plus à l'aise dans mon corps. Je me sens aussi plus euphorique et de meilleure humeur dans mes discussions.
T+2h : Pic de la première dose
Je sens bien les effets de la drogue en moi mais cela reste très contrôlable. J'ai un peu l'impression de retrouver les effets de mon expérience à 90mg de codéine : une présence qu'on ne peut ignorer mais qui ne nous empêche pas de passer outre si besoin.
T+3h : Deuxième prise
Voyant que tout se passe bien, je décide de continuer l'expérience comme prévu et redrop la deuxième moitié de la pilule, passant donc à 200mg au total.
T+4h30 : L'extase
Putain. C'est profondément jouissif. Je me sens complètement léger, profondément euphorique. Mes problèmes disparaissent en un instant. Alors que dans la matinée, je m'étais engueulé très sévèrement avec ma meilleure amie de plus de 10 ans, tout disparait. Mon corps est parfaitement détendu et je me sens tout bonnement heureux. D'une certaine manière, j'ai un peu l'impression de ressentir les effets d'un début de relation amoureuse : vous savez cette sensation des premières semaines où on à l'impression d'être si léger qu'on "vole" quand on marche. Je sens que je tangue un peu quand je marche et surtout quand j'ai les yeux fermés mais à cette manière d'une légère ivresse. C'est donc ça, l'opium. Mes premières expériences avec d'autres produits avaient été timides mais là je me prends ma vraie grosse claque.
T+6h30 : Le choix
Le pic des 200mg dure environ une grosse heure mais invariablement, la première dose prise à 100mg perd en efficacité et je sens que je redescends petit à petit. C'est l'une des seules drogues que j'ai prise où la descente ne me rassure et m'emplit même d'une certaine frustration alors que ça fait des heures que j'étais high. C'est alors que je comprends ce qui est en train de se dérouler. Cette drogue m'a tellement impacté de manière si positive que pour la première fois, je commence à douter de moi-même. Et en voyant ma deuxième pilule de 200mg, j'ai peur de tomber là dedans, que des jours et semaines plus tard, je me dise "eh franchement, t'as rien à faire là, t'as un petit Tramadol qui traîne, let's go!". Je me dis que alors qu'il faut que je retape 100mg. Car en pétant ma deuxième pilule en deux et en bouffant une moitié, il ne me resterait plus que 100mg, ce qui n'aurait pas été suffisant pour recréer cet effet. Je lance mes calculs sur mes applis et sur ma calculatrice et voit qu'en prenant 100mg à 20h30, je devrai revenir à un niveau de 200-250mg en actif pour les prochaines heures. Je croque donc 100mg supplémentaire et catapulte à vitesse grand V la deuxième moitié à travers la fenêtre de ma chambre (j'ai toujours été effrayé de reprendre de manière compulsive. Une petite pensée émue aux rats de Toulouse qui vont se taper leur meilleure soirée aussi au passage.
T+8h : Retour au pic
Ah oui oui, je le reconnais bien maintenant ce pic à 200mg. Alors que j'atteins la dernière partie de la montée, je suis au téléphone avec un ami qui me dit que bizarrement, j'ai pas si l'air défoncé que ça alors qu'en vrai, je suis explosé derrière le téléphone. Ca fait maintenant 4h que j'oscille aux alentours de 200mg. Je me sens là encore profondément bien mais ce pic est plus éphémère, la première prise ayant totalement disparue et la deuxième commence à descendre.
T+9h : Crash
Pendant la dernière partie de la montée, un mal de tête commence à arriver et ne cesse de gagner en intensité. J'ai eu beau m'abreuver d'eau pendant des heures, une chaleur cette fois-ci malaisante me prends la tête. Pas non plus de quoi être inquiétant, le pic étant passé mais assez pour être pénible. Une grosse gueule de bois me prends et je me love dans mon lit, à regarder des vidéos YouTube en boucle. Jusqu'à 4h du matin, je me force à rester éveillé tant que les effets n'ont pas totalement disparu. C'est étrange mais même si je sais que je suis en très grosse descente, j'ai peur de m'endormir alors qu'un opioïde m'a autant saccagé. Je somnole par intermittence et une fois les 4h du matin atteints (donc 7h30 après troisième et dernière prise), je m'endors après m'être forcé à boire une bouteille d'eau entière.
T+1j : La punition
Le lendemain est pathétique. Je me lève avec un mal de crâne atroce qui m'irradie depuis l'arrière du cerveau. Au niveau du moral, je me sens misérable et nul à chier. Les problèmes reviennent, la prise de tête sur l'engueulade de la veille aussi. Je passe la journée à rien faire, attendant que le mal de tête passe : il diminue en intensité jusqu'au soir.
T+2-3j : Baisse de moral
Le mal de tête est parti mais pas la baisse de moral qui est pire que la veille. Ajoutez à cela que j'ai un énorme sentiment de culpabilité : je viens de jouer avec le feu, avec quelque chose qui prends la vie physique, sociale et morale de milliers d'individus, avec quelque chose qu'on m'avait dit de pas faire. Mais bon, je sais que cette baisse de moral est dû au craving de la drogue donc j'encaisse en me disant que ça va passer. Au bout de trois jours, je sens que ça va mieux.
***
Conclusion : Un opioïde très fort et pernicieux
C'est fort, vraiment. D'un point de vue pragmatique sur les effets uniquement, c'est bon. Trop bon. Extatique même. J'avais pas eu souvent un tel bien-être en moi et certainement pas après une prise de produit. Mais j'ai pris peur : je ne me suis pas reconnu dans cette expérience. J'ai essayé plus d'une vingtaine de drogues ces derniers mois, la plupart disponible en TR ici mais aucune ne m'avait affecté psychiquement à ce point. Au point où j'ai paniqué à l'idée de replonger dedans plus tard. Bizarrement, je pense que reprendre ces derniers 100mg était la bonne chose à faire. J'ai mis fin à l'idée de reprendre plus tard et surtout le mal de tête m'a bien pété en deux. Aujourd'hui, des jours après cette expérience, quand j'y repense, je me rappelle de ces deux facettes de la même pièce à un niveau égal : une extase de 4h contre 1j de mal-être physique, 2 supplémentaires pour le moral. Clairement pas un très bon deal. C'est là que je me dis que le setting mental fait tout dans la drogue. On me l'aurait présenté il y'a 3 ans, au plus bas de ma dépression, ma vie se serait arrêté là, je n'aurai jamais pu en décrocher. J'en suis certain.
Faites attention à vous
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