TwymX
Alpiniste Kundalini
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Mon tout premier voyage psychédélique, très salvateur...Un grand merci à Telico. Prise de 2,5 grammes jeudi soir à 22 : 30.
Je bois le breuvage et m’allonge sur mon lit. Je n’ai pas de montre sur moi. Pendant un bon moment, je ne sens rien. Lorsque Telico me le demande, je ferme les yeux. J’ai extrêmement peur de partir, même si je me dis le contraire, et que j’essaie de garder mon calme. Je fais le vide dans ma tête. Je me sens partir. J’ai l’impression d’être sur un radeau qui flotte sur une rivière, ça ne m’est pas désagréable. Mais très vite, un froid terrible m’envahit, je sens mes yeux se dilater, ils commencent à cligner de manière incontrôlable, je ne supporte plus la lumière, et demande à Telico de la "diminuer". Je commence à tourner dans tous les sens dans mon lit, comme un « épileptique ». Des têtes de mort se forment dans mon esprit, et me sont hostiles. Une sorte d’aura semble se dégager de moi afin de les détruire, et y parviens. Très vite, mon esprit les empêche de se former, ils se détruisent aussitôt. J’ai l’impression que mon corps est formé de glaçons à l’intérieur, d’être "à l’ère glaciaire", je demande à Telico si ce froid horrible va bientôt me quitter. Je tremble de partout, mais inexplicablement mon corps ne semble pas bouger du tout. Telico me dit qu’il ne voit rien, que je ne tremble pas. C’est alors que je remarque que j’ai deux corps, un "posé" sur le lit, presque inanimé, et un qui tremble énormément, parallèle au premier, qui semble l’envelopper, que Telico ne voit pas. Cet état me paraît interminable, et j’ai absolument envie que ça cesse, mais je prends mon mal en patience. Les champignons semblent me demander de ne pas les « recracher », auquel cas « j’aurais fait tout ça pour rien ». Je contiens ma nausée, et attends la fin de la montée, vraiment rude.
Au bout de ce qui me semble être un nombre interminable d’heures, tout se stabilise, je n’ai plus de notion claire d’espace et de temps. Ma chambre est très colorée. Mon deuxième corps semble s’être étendu à l’ensemble de la pièce, dont j’étais sûr qu’elle était suspendue dans l’espace. Je me sentais en sécurité dedans, tout ce qui se trouvait à l’intérieur faisait partie de moi. D’ailleurs, j’ai dit à un moment à Telico qu’il « faisait partie du décor ». La musique est très agréable, je demande à Telico si c’est du Kitaro, il me répond que c’est du Medwyn Goodall. Je cite ces éléments dans l’ordre qui me vient à l’esprit, j’avais l’impression d’être suspendu en dehors de l’espace et du temps. Je ne saurais dire si ça correspond à l’ordre réel, à moins d’interroger Telico s’il s’en rappelle. Mais ce n’est pas important. J’ai eu très peu de visuels yeux fermés, les champignons semblaient me dire que la « réalité » et les « solutions » que je cherchais étaient à l’extérieur, et non pas à l’intérieur, contre toute attente, dans ma relation aux autres et au monde extérieur. Toutes mes hallucinations étaient belles et très colorées, j’avais une vision « au-dessus du parfait », les rideaux rouges de ma chambre ondulaient à n’en plus finir et certains plis réalisaient des mouvements rotatifs, ils passaient d’un rouge à l’autre, d’un orange à l’autre, de l’orange à la couleur or (je demandais à Telico ce que c’était l’or, ni du jaune, ni du marron, ni du orange…), tout cela à la recherche d’une couleur parfaite. (Et au premier plan, je vois mes empreintes digitales qui se dessinent devant moi). Je m’arrête à un orange, que j’associe à ce que portait une ex-petite amie à l’un de ses anniversaires, et me dit que c’est en fait la couleur que je cherchais. Mais plus tard dans le voyage, je tombe sur un orange « encore plus parfait » que celui qu’elle portait. La signification symbolique est aisée à déceler. (A un moment du trip, plusieurs teintes de rouge sur mes rideaux fusionnent et me rappellent un mandala que j’ai en fond d’écran sur mon pc).
Je parle beaucoup de mon ex, en évoquant le fait qu’elle n’était ni une « amie », ni une « petite amie », ni une «fille », je versais des larmes en évoquant certains souvenirs. Je la compare à un « totem », et m’émerveille devant le « savoir-vivre » des tribus primitives, surtout amazoniennes, évoque Freud et ses Cinq leçons sur la psychanalyse, notamment la fin de la première. Elle doit devenir mon « totem », elle aurait dû l’être, je n’aurais jamais dû sortir avec elle. Je dis que je tiens plus que tout à elle, que si elle veut bien, je recommencerai à lui parler, que je ne veux plus lui faire de mal.
J’évoque le fait que mon père est statisticien, mais que son métier est ailleurs, que pourtant sa passion lui a permis d’avoir un modèle qu’il a utilisé pour réussir sa vie. J’ai évoqué ma passion pour la psychanalyse et tout ce qui tourne autour, j’ai dit que j’allais en faire toute ma vie. J’ai parlé de mes problèmes d’insomnie et décidé de dormir correctement chaque nuit. J’ai décidé de ne presque plus boire d’alcool. J’évoque également mon professeur de Karaté, il me semble (je n’en suis pas sûr). Je m’interroge sur le déroulement de ces derniers mois, et dis que j’ai été trop matérialiste (en choisissant mon école pour bien gagner ma vie plus tard avec un minimum d’effort, en faisant trop de calculs par rapport à ça et à mon ex,…).
Toutes mes pensées vont beaucoup trop vite pour être traduites en mots et communiquées à Telico, j’avais l’impression de ne pas pouvoir en saisir plus d’une sur dix. Mais pour moi, ce n’était pas frustrant. Même si je jugeais la langue humaine incompétente, j’étais heureux de pouvoir transmettre ne serait-ce qu’un millième de ce que je ressentais à Telico. Je lui disais qu’il y a au moins 5000 langues sur terre (voire 6000,7000), qu’on n’en connaîtra probablement pas plus que 5 dans notre vie, et que même si on connaissait les 5000, ça ne serait pas suffisant pour traduire le millième de ce que je ressentais.
Je m’émerveille devant la beauté de la musique, et je vois sur la moquette bleue, des cercles « d’alchimie » parfaitement synchronisés avec la musique, qui rentrent dans mon corps ou en sortent pour aller vers le tapis. Je répète à plusieurs reprises : « c’est magnifique ». J’évoque une « alchimie intérieure » incroyable, mais sans pouvoir la traduire en mots. Je désire retrouver mon amour de la musique, consacrer autant de temps qu’avant à mes lectures favorites (psychanalyse,…). L’air présentait plusieurs niveaux, un pour la poussière, un pour les miettes, etc… Je sentais que les motifs allaient « monter en moi »…Je me posais une question existentielle : fallait-il passer l’aspirateur pour que tout redevienne propre, ou laisser les choses telles quelles pour profiter du spectacle ? Telico me répond que je le passerai sans problème le lendemain.
Lorsque j’accepte enfin de manger quelque chose, c’est pour des cookies « fort en chocolat » que j’opte, je les vois « en relief », et je les mange avec une sensation d’extrême humilité. Je remarque à quel point je suis maigre, surtout mes mains, et décide qu’il faut que je commence à manger équilibré. Je me sens chétif, tout tremblant. J’allume mon portable, et lis un message de mon ex qui me reproche ce que j’ai fait, comme étant « drôlement lâche et bas ». Je le dis à Telico, mais ne me décourage pas. Je lui dis que c’est tout sauf ça, et il me répond que ça n’est pas « lâche » que de vouloir se soigner. Cela me suffit. Il était 2 :30 du matin, je pensais qu’il était 8 :00, voire 10 :00. Le temps était extrêmement dilaté. Entre 2 : 30 et 2 :48, j’avais l’impression que deux heures s’étaient écoulées. Un message vocal de ma mère a provoqué un instant de paranoïa. Mais Telico m’a rassuré. J’ai pu dormir trois ou quatre heures, mais à chaque fois que j’entrouvrais les yeux, les rideaux avaient toujours cette même couleur orange.
Je bois le breuvage et m’allonge sur mon lit. Je n’ai pas de montre sur moi. Pendant un bon moment, je ne sens rien. Lorsque Telico me le demande, je ferme les yeux. J’ai extrêmement peur de partir, même si je me dis le contraire, et que j’essaie de garder mon calme. Je fais le vide dans ma tête. Je me sens partir. J’ai l’impression d’être sur un radeau qui flotte sur une rivière, ça ne m’est pas désagréable. Mais très vite, un froid terrible m’envahit, je sens mes yeux se dilater, ils commencent à cligner de manière incontrôlable, je ne supporte plus la lumière, et demande à Telico de la "diminuer". Je commence à tourner dans tous les sens dans mon lit, comme un « épileptique ». Des têtes de mort se forment dans mon esprit, et me sont hostiles. Une sorte d’aura semble se dégager de moi afin de les détruire, et y parviens. Très vite, mon esprit les empêche de se former, ils se détruisent aussitôt. J’ai l’impression que mon corps est formé de glaçons à l’intérieur, d’être "à l’ère glaciaire", je demande à Telico si ce froid horrible va bientôt me quitter. Je tremble de partout, mais inexplicablement mon corps ne semble pas bouger du tout. Telico me dit qu’il ne voit rien, que je ne tremble pas. C’est alors que je remarque que j’ai deux corps, un "posé" sur le lit, presque inanimé, et un qui tremble énormément, parallèle au premier, qui semble l’envelopper, que Telico ne voit pas. Cet état me paraît interminable, et j’ai absolument envie que ça cesse, mais je prends mon mal en patience. Les champignons semblent me demander de ne pas les « recracher », auquel cas « j’aurais fait tout ça pour rien ». Je contiens ma nausée, et attends la fin de la montée, vraiment rude.
Au bout de ce qui me semble être un nombre interminable d’heures, tout se stabilise, je n’ai plus de notion claire d’espace et de temps. Ma chambre est très colorée. Mon deuxième corps semble s’être étendu à l’ensemble de la pièce, dont j’étais sûr qu’elle était suspendue dans l’espace. Je me sentais en sécurité dedans, tout ce qui se trouvait à l’intérieur faisait partie de moi. D’ailleurs, j’ai dit à un moment à Telico qu’il « faisait partie du décor ». La musique est très agréable, je demande à Telico si c’est du Kitaro, il me répond que c’est du Medwyn Goodall. Je cite ces éléments dans l’ordre qui me vient à l’esprit, j’avais l’impression d’être suspendu en dehors de l’espace et du temps. Je ne saurais dire si ça correspond à l’ordre réel, à moins d’interroger Telico s’il s’en rappelle. Mais ce n’est pas important. J’ai eu très peu de visuels yeux fermés, les champignons semblaient me dire que la « réalité » et les « solutions » que je cherchais étaient à l’extérieur, et non pas à l’intérieur, contre toute attente, dans ma relation aux autres et au monde extérieur. Toutes mes hallucinations étaient belles et très colorées, j’avais une vision « au-dessus du parfait », les rideaux rouges de ma chambre ondulaient à n’en plus finir et certains plis réalisaient des mouvements rotatifs, ils passaient d’un rouge à l’autre, d’un orange à l’autre, de l’orange à la couleur or (je demandais à Telico ce que c’était l’or, ni du jaune, ni du marron, ni du orange…), tout cela à la recherche d’une couleur parfaite. (Et au premier plan, je vois mes empreintes digitales qui se dessinent devant moi). Je m’arrête à un orange, que j’associe à ce que portait une ex-petite amie à l’un de ses anniversaires, et me dit que c’est en fait la couleur que je cherchais. Mais plus tard dans le voyage, je tombe sur un orange « encore plus parfait » que celui qu’elle portait. La signification symbolique est aisée à déceler. (A un moment du trip, plusieurs teintes de rouge sur mes rideaux fusionnent et me rappellent un mandala que j’ai en fond d’écran sur mon pc).
Je parle beaucoup de mon ex, en évoquant le fait qu’elle n’était ni une « amie », ni une « petite amie », ni une «fille », je versais des larmes en évoquant certains souvenirs. Je la compare à un « totem », et m’émerveille devant le « savoir-vivre » des tribus primitives, surtout amazoniennes, évoque Freud et ses Cinq leçons sur la psychanalyse, notamment la fin de la première. Elle doit devenir mon « totem », elle aurait dû l’être, je n’aurais jamais dû sortir avec elle. Je dis que je tiens plus que tout à elle, que si elle veut bien, je recommencerai à lui parler, que je ne veux plus lui faire de mal.
J’évoque le fait que mon père est statisticien, mais que son métier est ailleurs, que pourtant sa passion lui a permis d’avoir un modèle qu’il a utilisé pour réussir sa vie. J’ai évoqué ma passion pour la psychanalyse et tout ce qui tourne autour, j’ai dit que j’allais en faire toute ma vie. J’ai parlé de mes problèmes d’insomnie et décidé de dormir correctement chaque nuit. J’ai décidé de ne presque plus boire d’alcool. J’évoque également mon professeur de Karaté, il me semble (je n’en suis pas sûr). Je m’interroge sur le déroulement de ces derniers mois, et dis que j’ai été trop matérialiste (en choisissant mon école pour bien gagner ma vie plus tard avec un minimum d’effort, en faisant trop de calculs par rapport à ça et à mon ex,…).
Toutes mes pensées vont beaucoup trop vite pour être traduites en mots et communiquées à Telico, j’avais l’impression de ne pas pouvoir en saisir plus d’une sur dix. Mais pour moi, ce n’était pas frustrant. Même si je jugeais la langue humaine incompétente, j’étais heureux de pouvoir transmettre ne serait-ce qu’un millième de ce que je ressentais à Telico. Je lui disais qu’il y a au moins 5000 langues sur terre (voire 6000,7000), qu’on n’en connaîtra probablement pas plus que 5 dans notre vie, et que même si on connaissait les 5000, ça ne serait pas suffisant pour traduire le millième de ce que je ressentais.
Je m’émerveille devant la beauté de la musique, et je vois sur la moquette bleue, des cercles « d’alchimie » parfaitement synchronisés avec la musique, qui rentrent dans mon corps ou en sortent pour aller vers le tapis. Je répète à plusieurs reprises : « c’est magnifique ». J’évoque une « alchimie intérieure » incroyable, mais sans pouvoir la traduire en mots. Je désire retrouver mon amour de la musique, consacrer autant de temps qu’avant à mes lectures favorites (psychanalyse,…). L’air présentait plusieurs niveaux, un pour la poussière, un pour les miettes, etc… Je sentais que les motifs allaient « monter en moi »…Je me posais une question existentielle : fallait-il passer l’aspirateur pour que tout redevienne propre, ou laisser les choses telles quelles pour profiter du spectacle ? Telico me répond que je le passerai sans problème le lendemain.
Lorsque j’accepte enfin de manger quelque chose, c’est pour des cookies « fort en chocolat » que j’opte, je les vois « en relief », et je les mange avec une sensation d’extrême humilité. Je remarque à quel point je suis maigre, surtout mes mains, et décide qu’il faut que je commence à manger équilibré. Je me sens chétif, tout tremblant. J’allume mon portable, et lis un message de mon ex qui me reproche ce que j’ai fait, comme étant « drôlement lâche et bas ». Je le dis à Telico, mais ne me décourage pas. Je lui dis que c’est tout sauf ça, et il me répond que ça n’est pas « lâche » que de vouloir se soigner. Cela me suffit. Il était 2 :30 du matin, je pensais qu’il était 8 :00, voire 10 :00. Le temps était extrêmement dilaté. Entre 2 : 30 et 2 :48, j’avais l’impression que deux heures s’étaient écoulées. Un message vocal de ma mère a provoqué un instant de paranoïa. Mais Telico m’a rassuré. J’ai pu dormir trois ou quatre heures, mais à chaque fois que j’entrouvrais les yeux, les rideaux avaient toujours cette même couleur orange.