Nahmého
Elfe Mécanique
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- 29/10/11
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Attention, TR long !
Introduction.
Fumeur régulier de cannabis, amateur de soirée electronique (oui ça y'est tout de suite, on pense aux drogués, à la musique répétitive, aux mecs qui dansent encore quand il fait jour, aux teuffeurs, bref je n'épiloguerai pas la desssus), je me suis dit qu'il fallait bien tester la MD, et j'ai craqué il y a environ 8 mois. Énorme soirée hardtek/drum n'bass/electro.
Avec un pote, on décide de prendre un peu de MD, histoire de voir ce que ça fait.
Véritablement très éméchés, on réussi à trouver ce qu'on veut. Le mec en avait en cristaux, ou gélules. On prend une caps chacun (pas d'indication du dosage).
C'est monté assez rapidement (45mn environ), puis ensuite : extase. Je ne faisais qu'un avec le son, je voyais les couleurs composant la lumière du spot qui passait sur mes yeux fermés. en revanche, j'étais complètement dans mon délire tant que je restais dans le son, pas vraiment envie de communiquer, si ce n'est pour des délires à la con avec le pote en question. Ah ça, qu'est ce qu'on a ri, pendant de loooongues minutes (on est quand même resté plus d'une heure sur un banc à avoir les larmes aux yeux de rire), en revanche, difficile de trouver le sommeil (je riais tout seul dans mon lit). Lendemain assez difficile, bouffées de chaleur jusque 3 jours après la prise, nuque bien raide. Détail notoire : pas de crispation de la machoire.
TR en question :
En combinant expérience de la première fois plus nécessité d'introspection, j'ai décidé d'en refaire l'expérience.
Après un repas assez léger environ 3h avant, enchainé d'un apéro "correct" (ni trop, ni pas assez : quelques bières et 3/4 gobelets de whisky/coca), mise en route pour un club.
Arrivé devant, c'est la queue, et un peu la galère. Je rentre, c'est cool, je suis content mais bien éméché.
A l'intérieur, je m'assois et j'attend. Je rencontre quelques connaissances, puis une des amies avec qui j'étais venu m'a dit que la personne était la.
Je vais le voir et lui prend une première caps. Il me dit qu'elles sont à 0.1.
Je prend le truc, je me cale et j'attend, tout en discutant avec des amis. On fume un joint de bnne herbe à deux, puis au bout d'un moment, je sens que quelque chose est en train de changer. Je n'ai plus trop de retenue par rapport à ce que j'avais à dire. Du coup j'ai vidé mon sac, et j'ai dit aux personnes qui m'entouraient ce que j'avais à leur dire (il n'y a absolument rien de méchant, c'est le style de vérité qui est parfois plus compliquée à dire qu'a entendre). Ma mâchoire commence a se crisper, à bouger, à se serrer. Un ami amateur de MD me regarde, et commence a comprendre ce qui se passe. Après cela, mon ballet commence : je me balade partout dans la boite, sans comprendre réellement pourquoi, je regarde partout, je regarde les gens, je dis bonjour à ceux que je reconnais. On aurait dit un enfant dans une cour de récré. J'ai commencé à réfléchir sur ma vie, le monde qui m'entoure, mes fréquentations, mes rapports avec les autres etc... Étrangement, je n'étais pas vraiment attiré par l'envie de danser, contrairement lors de ma 1ère prise.
Je retourne alors m'assoir, et là, je comprend que c'est monté. Mais je sais pas, j'ai l'impression qu'il manque un truc. Je continue alors sereinement mon analyse des gens présents dans le coin : Je vois mes amis avec d'autres gens, je me dis "oh mais c'est un tel, tiens qu'est ce qu'elle fait là ?" D'extérieur, je ne bougeais pas, mais intérieurement, tout était prétexte à réflexion et analyse. J'essaie d'aller au fond de trucs qui me travaillent en ce moment, et je trouve des réponses partielles à mes questions, malgré que certaines choses, étant véritablement trop complexes, ne pourront être résolues au moment présent.
Je décide alors de redropper. Je me retrouve aux toilettes, face au miroir, et je comprend qu'en fait, je suis quand même assez loin : yeux écarquillés, pupilles assez dilatées, le genre de détails qui font comprendre l'état. Je prend la deuxième caps, et repart m'assoir, pour bouger dans le son un peu après. C'est au moment ou je me retrouve devant le son que se trouve le véritable tournant du trip : je commence a danser et j'adore. Le son tape bien, c'est vraiment parfait ! Je danse, je danse (pas trop longtemps selon ma vision des choses, mais bon...). Sur la piste je croise une amie. Je danse avec elle, c'est vachement cool ! Mais dit donc, elle est super jolie ! Dans ma tête, l'explosion de bonheur commence a arriver. Puis je me rappelle qu'on dit toujours que sous MD, les sensations tactiles sont décuplées. Alors je touche cette amie en question (j'aurais sans doute pas du, cf la suite du TR), et la, je ressens LA sensation. C'était LE truc. Elle s'en va, je reste un peu, puis sort de la salle ou était le son (avec le recul, j'ai trouvé ça bizarre, lors de ma première expérience, on ne faisait que des pauses pour aller boire de l'eau, mais l'attrait du son était vraiment très fort, un peu irrésistible). Ma mâchoire bouge et se crispe de plus belle, mais je me surprend à lâcher des soupirs de bonheur. Je me sens vraiment très très bien.
Je repart alors discuter avec des gens, mais à partir de là, mes souvenirs sont flous, j'ai du mal à véritablement me rappeler ce que j'ai fait. Des discussions sans grande importance majoritairement. Je faisais ma petite vie sans réellement me soucier du reste (on me l'a d'ailleurs dit, j'avais des périodes ou j'étais sans mes amis, à faire ce que bon me semblait :me balader, fumer une clope, etc...). Un pote vient me voir en me demandant s'il pouvait en avoir. Je lui dit que oui, et du coup, il décide de m'en payer une dernière. Je me revois l'avoir prise, puis ... plus rien pendant un sacré moment.
J'ai donc fait un relatif "trou noir" d'environ une heure. On a fait la fermeture de la boite, sauf que je ne me vois pas sortir de la boite, aller à l'after ou je me suis retrouvé. J'ai eu l'impression de me "réveiller" une fois que j'étais assis sur une chaise, dans l'appart du pote du pote chez qui on était. A partir de là, c'est le drame : J'étais littéralement obligé de caresser les gens : bras, dos et jambes, tout y passait. J'ai caressé tout les gens qui était dans l'appart. J'avais conscience que c'était ridicule, mais c'était tellement kiffant que je ne pouvais pas m'en retenir. D'ailleurs, à chaque personne caressée (il n'y a cependant rien de sexuel), je ressentais quelque chose qui était différent chez chaque personne. J'ai ressenti chez un ami que ça n'allait pas, chez un autre que c'était cool, etc. Le pote qui m'a accompagné lors du 3eme drop s'est révélé être le parfait sitter. A l'after, il voyait que j'étais vraiment (beaucoup trop) loin, et m'aidait : il me filait de l'eau, me parlait, me disait de serrer sa main ou son genou. Pendant ce moment, les aventures de ma mâchoire commençaient à être réellement insupportables. Je me souviens avoir demandé des chewing gum à tout le monde, puis avoir trouvé un paquet entamé.
Ensuite, on s'en va (2 potes, une amie et moi), et là, rebelote : trou noir du trajet. Aucun souvenir du déplacement entre l'after et notre chez nous. Arrivé à l'appart, on se pose, mais là, je ne me sens pas très bien. Je me leve, et je vais vomir (je pense que j'ai bu trop d'eau durant le trip). Je m'assois alors sur la cuvette, et je ferme les yeux. J'ai vu des trucs impossibles à décrire, toutes les images s'enchainaient à la vitesse de la lumière et les couleurs étaient aussi puissantes que dans les cartoons. J'ouvre les yeux, et la, grosses hallus sur la porte es toilettes (en réalité toute blanche), j'y ai vu des motifs de fleurs, un peu comme les petites fleurs faites dans un rideau de dentelle. C'était assez subtile. J'ai eu l'impression que le vomi était le prix à payer pour un trip visuel. Juste après, j'ai regardé mes pupilles dans le miroir : Dilatées à outrance, j'avais jamais vu ça.
Ensuite, je me rassois, et hop, il a encore fallu que je caresse mes amis. Je comprenais que ça les faisait chier, mais c'était impossible de ne pas le faire. Inutile de préciser qu'à partir du moment ou on est parti de l'after, j'ai détruit le paquet de chewing gum... Je ne parlais plus trop, mes potes picolaient et s'amusaient, moi j'étais plus en retrait, dans mon monde, lâchant de temps en temps des râles de plaisir, tout en caressant les personnes qui le voulaient bien. On a fini par se coucher à 8h, pour se lever 3h plus tard.
Le lendemain, rien n'a été très difficile à gérer (contrairement à ma 1ère expérience), si ce n'est la mâchoire qui faisait extrêmement mal. J'ai d'ailleurs continué tout le lendemain ou presque à mâcher frénétiquement le moindre chewing gum. Je n'avais pas très faim, mais je me suis quand même forcé à manger. Caca mou, et difficulté à trouver le sommeil le soir : soirée télé/ganja avec des amis, je suis resté sur mon ordinateur jusqu'a 6h du matin, puis levé à 14h le surlendemain (qui est en réalité aujourd'hui).
Aujourd'hui, à J+2, ça va plutôt bien. Je me sens un peu ailleurs, mais dans l'ensemble, ça va, à part cette putain de mâchoire : Ca va un peu mieux, mais j'ai quand même encore un peu mal : mâcher des trucs durs me fait mal, je ne peux plus faire de ronds de fumée, mais ce n'est pas non plus insupportable. Je fais aussi caca mou ( :lol: ) comme hier.
En confrontant mes deux expériences, j'ai remarqué de grandes différences, ce qui m'a quand même interpellé, alors que le produit a été pris dans les mêmes conditions (après un apéro correct), mais pas dans les mêmes quantités. Du coup, je me pose plusieurs questions :
- Est-il possible d'avoir des trous de mémoire en étant sous MD ? (je ne parle pas d'oublier un détail, mais d'oublier une heure entière voire plus de sa soirée ?)
- Fumer un joint le lendemain d'une prise peut il provoquer une remontée passagère de MD ? J'ai eu l'impression d'être reparti chez les bisounours un petit quart d'heure, après avoir fumé un joint le lendemain.
- Est ce que c'est la MD qui provoque la crispation accentuée de la mâchoire, ou plutôt le produit de coupe (je me suis dit qu'il était possible que dans le prod, certes il devait y avoir de la MD, mais coupée avec quelque chose ? Ce qui expliquerait la crispation de la mâchoire ?) ?
Au final, cette expérience m'aura permis de trouver des réponses à mes questions existentielles que je me pose en ce moment, mais en contrepartie, elle amène de nouvelles questions, auxquelles il est dur d'apporter seul la réponse. C'est pour cela que je suis venu partager tout cela avec vous.
J'espère que vous avez passé un bon moment, et je m'excuse d'avance si quelconque défaut est présent ici, ceci étant mon premier TR.
Introduction.
Fumeur régulier de cannabis, amateur de soirée electronique (oui ça y'est tout de suite, on pense aux drogués, à la musique répétitive, aux mecs qui dansent encore quand il fait jour, aux teuffeurs, bref je n'épiloguerai pas la desssus), je me suis dit qu'il fallait bien tester la MD, et j'ai craqué il y a environ 8 mois. Énorme soirée hardtek/drum n'bass/electro.
Avec un pote, on décide de prendre un peu de MD, histoire de voir ce que ça fait.
Véritablement très éméchés, on réussi à trouver ce qu'on veut. Le mec en avait en cristaux, ou gélules. On prend une caps chacun (pas d'indication du dosage).
C'est monté assez rapidement (45mn environ), puis ensuite : extase. Je ne faisais qu'un avec le son, je voyais les couleurs composant la lumière du spot qui passait sur mes yeux fermés. en revanche, j'étais complètement dans mon délire tant que je restais dans le son, pas vraiment envie de communiquer, si ce n'est pour des délires à la con avec le pote en question. Ah ça, qu'est ce qu'on a ri, pendant de loooongues minutes (on est quand même resté plus d'une heure sur un banc à avoir les larmes aux yeux de rire), en revanche, difficile de trouver le sommeil (je riais tout seul dans mon lit). Lendemain assez difficile, bouffées de chaleur jusque 3 jours après la prise, nuque bien raide. Détail notoire : pas de crispation de la machoire.
TR en question :
En combinant expérience de la première fois plus nécessité d'introspection, j'ai décidé d'en refaire l'expérience.
Après un repas assez léger environ 3h avant, enchainé d'un apéro "correct" (ni trop, ni pas assez : quelques bières et 3/4 gobelets de whisky/coca), mise en route pour un club.
Arrivé devant, c'est la queue, et un peu la galère. Je rentre, c'est cool, je suis content mais bien éméché.
A l'intérieur, je m'assois et j'attend. Je rencontre quelques connaissances, puis une des amies avec qui j'étais venu m'a dit que la personne était la.
Je vais le voir et lui prend une première caps. Il me dit qu'elles sont à 0.1.
Je prend le truc, je me cale et j'attend, tout en discutant avec des amis. On fume un joint de bnne herbe à deux, puis au bout d'un moment, je sens que quelque chose est en train de changer. Je n'ai plus trop de retenue par rapport à ce que j'avais à dire. Du coup j'ai vidé mon sac, et j'ai dit aux personnes qui m'entouraient ce que j'avais à leur dire (il n'y a absolument rien de méchant, c'est le style de vérité qui est parfois plus compliquée à dire qu'a entendre). Ma mâchoire commence a se crisper, à bouger, à se serrer. Un ami amateur de MD me regarde, et commence a comprendre ce qui se passe. Après cela, mon ballet commence : je me balade partout dans la boite, sans comprendre réellement pourquoi, je regarde partout, je regarde les gens, je dis bonjour à ceux que je reconnais. On aurait dit un enfant dans une cour de récré. J'ai commencé à réfléchir sur ma vie, le monde qui m'entoure, mes fréquentations, mes rapports avec les autres etc... Étrangement, je n'étais pas vraiment attiré par l'envie de danser, contrairement lors de ma 1ère prise.
Je retourne alors m'assoir, et là, je comprend que c'est monté. Mais je sais pas, j'ai l'impression qu'il manque un truc. Je continue alors sereinement mon analyse des gens présents dans le coin : Je vois mes amis avec d'autres gens, je me dis "oh mais c'est un tel, tiens qu'est ce qu'elle fait là ?" D'extérieur, je ne bougeais pas, mais intérieurement, tout était prétexte à réflexion et analyse. J'essaie d'aller au fond de trucs qui me travaillent en ce moment, et je trouve des réponses partielles à mes questions, malgré que certaines choses, étant véritablement trop complexes, ne pourront être résolues au moment présent.
Je décide alors de redropper. Je me retrouve aux toilettes, face au miroir, et je comprend qu'en fait, je suis quand même assez loin : yeux écarquillés, pupilles assez dilatées, le genre de détails qui font comprendre l'état. Je prend la deuxième caps, et repart m'assoir, pour bouger dans le son un peu après. C'est au moment ou je me retrouve devant le son que se trouve le véritable tournant du trip : je commence a danser et j'adore. Le son tape bien, c'est vraiment parfait ! Je danse, je danse (pas trop longtemps selon ma vision des choses, mais bon...). Sur la piste je croise une amie. Je danse avec elle, c'est vachement cool ! Mais dit donc, elle est super jolie ! Dans ma tête, l'explosion de bonheur commence a arriver. Puis je me rappelle qu'on dit toujours que sous MD, les sensations tactiles sont décuplées. Alors je touche cette amie en question (j'aurais sans doute pas du, cf la suite du TR), et la, je ressens LA sensation. C'était LE truc. Elle s'en va, je reste un peu, puis sort de la salle ou était le son (avec le recul, j'ai trouvé ça bizarre, lors de ma première expérience, on ne faisait que des pauses pour aller boire de l'eau, mais l'attrait du son était vraiment très fort, un peu irrésistible). Ma mâchoire bouge et se crispe de plus belle, mais je me surprend à lâcher des soupirs de bonheur. Je me sens vraiment très très bien.
Je repart alors discuter avec des gens, mais à partir de là, mes souvenirs sont flous, j'ai du mal à véritablement me rappeler ce que j'ai fait. Des discussions sans grande importance majoritairement. Je faisais ma petite vie sans réellement me soucier du reste (on me l'a d'ailleurs dit, j'avais des périodes ou j'étais sans mes amis, à faire ce que bon me semblait :me balader, fumer une clope, etc...). Un pote vient me voir en me demandant s'il pouvait en avoir. Je lui dit que oui, et du coup, il décide de m'en payer une dernière. Je me revois l'avoir prise, puis ... plus rien pendant un sacré moment.
J'ai donc fait un relatif "trou noir" d'environ une heure. On a fait la fermeture de la boite, sauf que je ne me vois pas sortir de la boite, aller à l'after ou je me suis retrouvé. J'ai eu l'impression de me "réveiller" une fois que j'étais assis sur une chaise, dans l'appart du pote du pote chez qui on était. A partir de là, c'est le drame : J'étais littéralement obligé de caresser les gens : bras, dos et jambes, tout y passait. J'ai caressé tout les gens qui était dans l'appart. J'avais conscience que c'était ridicule, mais c'était tellement kiffant que je ne pouvais pas m'en retenir. D'ailleurs, à chaque personne caressée (il n'y a cependant rien de sexuel), je ressentais quelque chose qui était différent chez chaque personne. J'ai ressenti chez un ami que ça n'allait pas, chez un autre que c'était cool, etc. Le pote qui m'a accompagné lors du 3eme drop s'est révélé être le parfait sitter. A l'after, il voyait que j'étais vraiment (beaucoup trop) loin, et m'aidait : il me filait de l'eau, me parlait, me disait de serrer sa main ou son genou. Pendant ce moment, les aventures de ma mâchoire commençaient à être réellement insupportables. Je me souviens avoir demandé des chewing gum à tout le monde, puis avoir trouvé un paquet entamé.
Ensuite, on s'en va (2 potes, une amie et moi), et là, rebelote : trou noir du trajet. Aucun souvenir du déplacement entre l'after et notre chez nous. Arrivé à l'appart, on se pose, mais là, je ne me sens pas très bien. Je me leve, et je vais vomir (je pense que j'ai bu trop d'eau durant le trip). Je m'assois alors sur la cuvette, et je ferme les yeux. J'ai vu des trucs impossibles à décrire, toutes les images s'enchainaient à la vitesse de la lumière et les couleurs étaient aussi puissantes que dans les cartoons. J'ouvre les yeux, et la, grosses hallus sur la porte es toilettes (en réalité toute blanche), j'y ai vu des motifs de fleurs, un peu comme les petites fleurs faites dans un rideau de dentelle. C'était assez subtile. J'ai eu l'impression que le vomi était le prix à payer pour un trip visuel. Juste après, j'ai regardé mes pupilles dans le miroir : Dilatées à outrance, j'avais jamais vu ça.
Ensuite, je me rassois, et hop, il a encore fallu que je caresse mes amis. Je comprenais que ça les faisait chier, mais c'était impossible de ne pas le faire. Inutile de préciser qu'à partir du moment ou on est parti de l'after, j'ai détruit le paquet de chewing gum... Je ne parlais plus trop, mes potes picolaient et s'amusaient, moi j'étais plus en retrait, dans mon monde, lâchant de temps en temps des râles de plaisir, tout en caressant les personnes qui le voulaient bien. On a fini par se coucher à 8h, pour se lever 3h plus tard.
Le lendemain, rien n'a été très difficile à gérer (contrairement à ma 1ère expérience), si ce n'est la mâchoire qui faisait extrêmement mal. J'ai d'ailleurs continué tout le lendemain ou presque à mâcher frénétiquement le moindre chewing gum. Je n'avais pas très faim, mais je me suis quand même forcé à manger. Caca mou, et difficulté à trouver le sommeil le soir : soirée télé/ganja avec des amis, je suis resté sur mon ordinateur jusqu'a 6h du matin, puis levé à 14h le surlendemain (qui est en réalité aujourd'hui).
Aujourd'hui, à J+2, ça va plutôt bien. Je me sens un peu ailleurs, mais dans l'ensemble, ça va, à part cette putain de mâchoire : Ca va un peu mieux, mais j'ai quand même encore un peu mal : mâcher des trucs durs me fait mal, je ne peux plus faire de ronds de fumée, mais ce n'est pas non plus insupportable. Je fais aussi caca mou ( :lol: ) comme hier.
En confrontant mes deux expériences, j'ai remarqué de grandes différences, ce qui m'a quand même interpellé, alors que le produit a été pris dans les mêmes conditions (après un apéro correct), mais pas dans les mêmes quantités. Du coup, je me pose plusieurs questions :
- Est-il possible d'avoir des trous de mémoire en étant sous MD ? (je ne parle pas d'oublier un détail, mais d'oublier une heure entière voire plus de sa soirée ?)
- Fumer un joint le lendemain d'une prise peut il provoquer une remontée passagère de MD ? J'ai eu l'impression d'être reparti chez les bisounours un petit quart d'heure, après avoir fumé un joint le lendemain.
- Est ce que c'est la MD qui provoque la crispation accentuée de la mâchoire, ou plutôt le produit de coupe (je me suis dit qu'il était possible que dans le prod, certes il devait y avoir de la MD, mais coupée avec quelque chose ? Ce qui expliquerait la crispation de la mâchoire ?) ?
Au final, cette expérience m'aura permis de trouver des réponses à mes questions existentielles que je me pose en ce moment, mais en contrepartie, elle amène de nouvelles questions, auxquelles il est dur d'apporter seul la réponse. C'est pour cela que je suis venu partager tout cela avec vous.
J'espère que vous avez passé un bon moment, et je m'excuse d'avance si quelconque défaut est présent ici, ceci étant mon premier TR.
).
